• Donc, avant le poème, il faut d'abord qu'on fasse
    Un coulis sérieux, en guise de préface,
    Et quel coulis. il faut que le menu fretin
    De cent petits poissons, recueillis le matin,
    Distille avec lenteur sur un feu sans fumée,
    Le liquide trésor d'une sauce embaumée;
    Là vient de fondre encore, avec discernement,
    Tout ce qui doit servir à l'assaisonnement;
    Le bouquet de fenouil, le Laurier qui pétille,
    La poudre de Safran, le poivre de Manille,
    Le sel, ami de l'homme, et l'onctueux Oursin,
    Que notre tiède Arenc nourrit dans son bassin.
    Quand l'écume frémit sur ce coulis immense,
    Et qu'il est cuit à point, le poème commence:
    A ce plat Phocéen, accomplit sans défaut.
    Indispensablement, même avant tout, il faut
    La rascasse, poisson certes, des plus vulgaires;
    Isolée sur un gril on ne l'estime guère:
    Mais dans la Bouille-Abaisse, aussitôt il répand
    De merveilleux parfums dont le succès dépend.
    La Rascasse nourrie aux crevasses des Syrtes,
    Dans les golfes couverts de Lauriers et de Myrtes,
    ou devant un rocher garni de fleurs de thym,
    Apporte leurs parfums aux tables du festin.
    Puis les poissons nourris assez loin de la rade,
    dans le creux des récifs; le beau Rouget, l'Orade
    Le Pagel délicat, le Saint-pierre odorant,
    Gibier de mer suivi par le Loup dévorant,
    enfin la Galinette, avec ses yeux de bogues;
    et d'autres oubliés par les ichtyologues.
    Fins poissons que Neptune, au feux d'un ciel ardent,
    Choisit à la fourchette, et jamais au trident,
    Frivoles voyageurs, juges illégitimes,
    fuyez la Bouille-abaisse à soixante centimes,
    Allez au Château-Vert, commandez un repas,
    Dites:" Je veux du bon et ne marchande pas,
    Envoyez le plongeur sous ses roches marines,
    Dont le divin parfum réjouit mes narines;
    Servez-vous du thys grec, du Parangre romain,
    Sans me dire le prix, nous compterons demain".
    Joseph Méry.
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  • Mama, Mama,Mama,Mama...
    La demande plaintive avait repris sa litanie. Forte au début, plus faible au fur et à mesure que l'enfant, prenait conscience d'être seul.Mama, Mama,mama,mama.
    Pas de grand cri, pas de bruit, non, juste ce mot qui en dit long. Mama, Mama, mama,mama. Un grand soupir sort de la bouche de mama. Elle est fatiguée, sa journée a été si longue, il faut aller si loin maintenant pour trouver à manger. elle songe à changer d'endroit, à s'aproché du Lac Sacré. Elle le sait bien...elle n'en a pas le droit. Ce droit lui a été retirer lorsqu'elle fit ce dont aucun être magique ne doit faire dans un lieu sacré. Son histoire? Oh! Elle est si triste et si longue aussi. Cela remonte au temps des hommes sages. Au temps ou les fées, Lutins, Elfes, magiciens et magiciennes vivaient en harmonies, ne cherchant jamais à prendre la Terre des autres, la nourriture des autres,l'or et l'argent des autres. Au contraire, s'il y avait la maladie, les êtres magique venaient pour aidé les hommes et leurs petits.Ils manquaient de nourriture...là encore, ils étaient présents .Les Hommes sont gourmands et peu soigneux. Ils font comme les jeunes qui ne savent pas , vient une tempête, une vague de froid et ils sont démunis. Les êtres magique eux aiment au contraire prévoir. A chaque saison sa récolte, ayant pour devise :" Aujourd'hui plus de grain ventre plein, mais demain  moins de grains ventre vide." A cet époque là, la vie était simple et paisible, puis au fil des années...les hommes ont voulus plus. Ils ont bâtti des abris de bois et cultivés au pied de leur abri,  l'eau, ils voulaient que l'eau coule à côté de leur culture...puis ils ont commencer  à dire que si les êtres magique avaient tant à manger- c'est parce qu'ils avaient plus de Terre que les hommes, plus de rivières, plus de forêts, plus d'espace que les hommes. Que cela n'était pas bien. Parce que les hommes eux étaient plus grands, plus nombreux aussi. Alors, les hommes chassèrent les êtres magique. Mama se souvenait de tous cela. Au même moment, elle était tombé amoureuse d'un beau jeune homme, mais, ils n'étaient pas fait pour vivre ensemble. Lui homme, elle ogresse, deux nature très différente. Pourtant, en secret, ils se marièrent- avec prudence ils parvenaient à se voir et à s'aimer. Deux années passèrent ainsi et ils étaient très heureux. Jusqu'au jour ou l'homme le plus fort vint trouver le jeune couple et en ces mots brisa leur amour:" Homme tu as trahi les tiens,
    Ogresse tu as fait de même.
    Homme tu es pardonné, tu as été envoûté.
    Ogresse, pour te faire pardonner, tu vas nous aider.
    Vide tous les greniers de vivre que tu pourras, tu sais
    ou ils sont cachés et à la nuit tombée, tu viendras
    nous retrouver.
    - Homme dit l'ogresse,
    ou veux tu que je porte cette nourriture?
    -là ou le chêne ploit sous sa ramure répondit l'homme.
    Ogresse regarda son époux et une si grande tristesse se lisait dans ses yeux que son époux se détourna d'elle. alors, elle comprit. Homme son époux ne voulait plus d'elle. Il ne l'aimait plus. Mais, par amour pour lui elle ferait ce que l'homme fort demandait.Homme fort et homme son époux s'en allèrent dans leur abri...heureux du tour qu'ils venaient de faire à Ogresse. Celle-ci s'en retourna dans la vallée des êtres magique, puis elle attendit. Tous devaient aller au Lac Sacré, car à cette époque ils ne vivaient pas encore à l'abri de ses montagnes. Comme à chaque fois, Elfe père demanda à Ogresse si elle voulait faire le chemin avec lui; mais ogresse hocha sa tête en disant non. Elfe père fut inquiet de voir tant de tristesse dans le regard d'ogresse, mais il prit la route se retournant deux fois. Fée des fleurs voleta au-dessus de la tête d'ogresse... et lui dit:" Ogresse, Ogresse jolie, viens-tu avec moi cette année, marcheras-tu de ton grand pas à mes côtés?" Ogresse rougit et fit non de la tête, une grosse larme glissa le long de sa joue  et tomba au pied d'un jeune arbuste sans fleur. Lorsque la goutte s'écrasa sur lui, une multitude de fleurs virent le jour et fée poussa un grand cri de joie. Mais ogresse lui fit un signe et fée s'en alla avec ces cousines, elle se retourna trois fois, mais ogresse ne bougea pas. Lutin malin vint la regarder et ses deux petits bras le long du corps, il lui dit:" Ni l'Elfe père, ni la Fée des fleurs n'a cette année le droit de marcher à tes côtés. Que dirais-tu de la famille des Lutins malin, nous sommes fort et nombreux et à tes côtés nous serions heureux, viens, tu aimes les arbre!" Ogresse se laissa tomber sur le sol de pierre, une pluie fine de terre s'éleva dans les airs et avec le soleil du matin, Lutin pensa voir tomber une pluie d'étincelles. Le coeur gros, il quitta ogresse et il se retourna quatre fois. Le plus sage des sorcier s'approcha à petits pas d'ogresse et marmottant doucement dans sa longue barbe, il finit par lui dire:" Je te regarde Ogresse jolie, tu es triste depuis quelques temps. On ne voit plus ton époux, s'en est-il aller?" il tourne autour d'Ogresse et celle-ci commence à être ennuyer de voir que tous se montrent  gentils envers elle. elle a de plus en plus de mal à cacher sa honte.:" Ogresse, tu es notre amie et tu le sais, si quelqu'un t'a fait du mal, tu nous le dirais n'est-ce pas?"- Oui vieux sage, je suis un peu fatiguée aujourd'hui et je n'ai pas beaucoup de courage.Va mon ami, va le long du chemin qui vous emmènent chaque année vers le Lac Sacré et bientôt, je serai à vos côtés.-"Tu ne veux pas venir avec moi Ogresse...mes pas se feront aux tiens!" Ogresse se mit à rire d'un rire sans joie . Le vieux magicien fut très étonné, car de ce rire naquit une grande nappe de brume qui entoura lentement la vallée.- Va vite mon ami, suis le chemin, va...Le vieux magicien s'en alla, mais, il ne se retourna pas cinq fois, car, il savait que la brume lui cacherait son amie . Quand enfin tout le monde fut parti; ogresse se releva et un cri puissant dortit de sa bouche.AAARRRHHHGGGGGG. elle tapa de son pied et le sol trembla. Tout les oiseaux s'enfuirent en piaillant d'effroi. Ogresse se voulait seule pour ce qu'elle s'appretait à faire, elle n'avait pas besoin de compagnons. Quand elle fut sûre d'être seule,  elle s'en alla vers les greniers et elle les vida un par un. Puis elle emmena le tout vers le chêne aux feuilles dorées. L'homme fort et celui qui était son époux se tenaient là, ils attendaient. Dès qu'Ogresse eut déposer son fardeau, elle  comprit, les autres hommes sortirent de leur cachette et s'emparèrent de toute la nourriture et en riant, ils s'enfuyaient. Ogresse pendant ce temps regardait de ses beaux yeux de ciel, celui qui lui avait dit je t'Aime. Mais son époux sembla ne pas la voir. Elle tendit sa main vers lui, mais l'homme fort avec un long bâton, lui frappa la main. Ogresse eut mal et un petit cri s'échappa de sa bouche. Mais, homme son époux se détourna et partit vers la région des hommes avec homme fort.Et, lui non plus, il ne se retourna pas.Ogresse était seule et elle était si triste...elle ne savait plus que faire, alors, elle entendit une petite chanson dans le vent. Elle prêta  l'oreille. -Ogresse, Ogresse jolie, tu as trahie tes amis pour un amour qui ne sera plus. ogresse, Ogresse jolie, as-tu compris cette leçon de vie? Ogresse, Ogresse jolie, homme et ogre ne seront plus jamais amis  et moins encore maris et femmes. Ogresse, Ogresse jolie, va, va vers la Montagne D'holëne, là, tu trouveras la grotte et tu en feras un abri, chasse, mange, mets de côté car ton ventre va s'arrondir. Pour cette vie, je te laisse ton petit. Garde-le de la haine du prochain. Ogresse, Ogresse jolie, moi le vieux magicien je reste ton ami, mais va maintenant, fuis, car ceux qui avant étaient tes amis reviennent de leur visite au  Lac Sacré. Ogresse, Ogresse jolie à partir de ce jour ta race sera bannie, mais fille ou garçon de ton ventre rond, sera reçu comme ami si tu lui donne pour nom...Holëne. la chanson se tû dans le vent violent et Ogresse courut vers la Montagne aux légendes anciennes. Elle s'intala  faisant de la Montagne sa maison. Et quand dans la grande tourmente de l'hiver son enfant vint au monde; la légende de la Montagne était plus forte que jamais. Les hommes racontent cette histoire à leurs enfants les soirs d'hivers si froid que même un ogre ne sort pas de sa tanière. La Montagne, fume, elle cri, elle hurle, elle craque, elle gémit, puis elle se calme. Mais certains soirs, on entend dans le vent la complainte d'un enfant. Mama, Mama, mama,mama. Ogresse alors se lève et de son pas lourd, elle va et berce dans ses bras son enfant de l'amour.Holëne  grandi lentement. Le vieux magicien veille sur lui du haut de la Montagne aux Légendes.
     
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  • " Qui promène son chien est au bout de la laisse".

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  • Il y eut trois Apicus, aussi gloutons l'un que l'autre, mais également aussi gourmets.Et ceci leur fera pardonner cela. Le premier n'a pas laissé grand souvenir, mais le second, après avoir dépensé des sommes folles et inventés plusieurs gâteaux et ragoûts dont  parle Pline, se trouva n'avoir plus que quelques 250.000 livres de rentes. Alors, dans la crainte qu'une pareille somme ne suffise pas pour vivre, il s'empoisonna. Le troisième enfin inventa un moyen pour conserver les huîtres et en fit parvenir de très  fraîches à lempereur Trajan qui combattait, au loin, les Parthes. Mais ce secret a disparu avec lui.
    Beauvilliers- Ancien officier de bouche de M. le Comte de Provence,  il fonda un restaurant ( entre 1782 et 1786, on ne sait au juste) au 26 rue de Richelieu. En 1824, il publia son " Art du Cuisinier" qui fit sensation. Il avait une memoire formidable et reconnaissait tous ses clients, meme occasionnels
    .
    Cambaceres- Deuxième Consul, puis archichancelier de l'Empire avait la meilleur table après celle de Talleyrand. Il dit un jour à Napoléon: " Comment voulez-vous que l'on se fasse des amis si l'on n'a pas de mets recherchés à leur donner? C'est par la table que l'on gouverne".

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  • Vent de bise,
    aussitôt que tu souffles,
    le poisson abonde
    dans les barques.
    ( un pêcheur parmi-vous?)

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  • En Irak, des manifestants sont dans la rue pour
    manifester contre les Américains, ils crient:
    " à bas Clinton, à bas Clinton!" un mollah intervient
    et leur dit: - Ce n'est plus Clinton le président des
    Etats-Unis, c'est Buhs!
    - On ne va tout de même pas crier:
    " A babouche, à babouche!" répondent les manifestants.
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  • Prenez 1 kg de farine, gros comme un oeuf de beurre fondu dans une chopine de lait chauffé. Bien travailler cette pâte; y ajouter 4 oeufs entiers, un peu de raisins de Corinthe, un peu de sel, de la levure de bière ( gros comme un oeuf) délayée dans un peu de lait, 1 cuil. à bouche de rhum ou de cognac. Laisser bien lever la pâte. Quand elle est bien levée, ayez une poêle de friture bouillante dans laquelle vous versez, avec une grande cuillère les portions de pâte qui forment les dampfnudeln. Lorsqu'ils sont cuits d'un côté, on les retourne pour les faire cuire de l'autre.Quand ils sont bien dorés, on les met en pyramide sur un plat en les saupoudrant de sucre. Vous m'en direz des nouvelles.
    ( Recette d'André Lichtenberger.)
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