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"Ajouter un point,
Si petit soit-il,
à la magnifique broderie
de la Vie;
Discerner l'immense qui
se fait et qui nous attire
au coeur et au therme
de nos activités infimes;
Le discerner et y adhérer:
Tel est au bout du compte
Le grand secret du bonheur."
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Depuis plus de mille ans,
le chant grégorien se pratique
dans les églises et les abbayes moniales.
A capella, il ne peut se chanter qu'à
une ou à plusieurs voix,
mais toujours à l'unisson.
Il existe des miliers de mélodies
d'origines différentes.
Le mot grégorien apparaît
à la fin du VIIIe siècle, en référence
au pape Grégoire le Grand.
C'est une musique récitative qui trouve
son origine dans le plain-chant.
Ce style musical ancien, très répandu,
n'est pas propre aux traditions catholiques.
On le trouve également dans les
" cantillations", façon liturgique de chanter les textes sacrés,
chez les juifs, les musulmans et les bouddhistes.
Les propriétés musicales du chant grégorien sont,
elles, très particulière.
Il n'a pas de cadence, mais s'appuie sur
le rythme qui découle des paroles.
Ce sont les mots qui suggèrent la mélodie.
Pour retranscrire les notes,
on utilise les " neumes",
un ensemble de signes inscrits au-dessus du texte,
en vigueur au Moyen-Age avant l'arrivée de la portée
à cinq lignes.
Ces neumes permettaient au chanteur de rejouer
une mélodie à l'oreille.
On dit aujourd'hui que le chant grégorien
facilite le calme le recueillement.
Certains le nomment encore
" le yoga musical de l'Occident",
mais à l'origine, il aurait été diffusé
dans tout le royaume carolingien afin
d'unifier les chants sacrés et
d'implanter le christianisme.
Il aurait ainsi servi à asseoir le
pouvoir politique de l'époque,
reflet, entre autres,
des querelles religieuses
entre
Rome et Byzance.
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Il y a en moi une douce folie
Qui s'écoule et je n'ai
Pas de parapluie
Pour Tout recueillir .
Je laisse donc cette
Douce folie prendre vie,
Je la contemple
Etant en harmonie avec ma vie.
Douce folie, folie douce,
Tiens j'ai retrouvé
Mon parapluie.
Qu'importe,
Je m'aime comme je suis.
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Je respire l'air que tu respires,
Je bois, l'eau que tu bois,
Je mange, ce que tu manges,
Je ris de ce que tu me dis.
Je frissonne, lorsque ton regard
Plonge dans mon regard.
Ce qui nous lie, ce sont tout
Ces petits à côtés qui nous réunissent.
un jour ton regard à croisé le mien
Et depuis, nous vivons côte à côte...
La vie n'est pas si simple,
Nos caractères sont bien différents;
Mais quelle joie, quel bonheur lorsque
Enfin libre et serein nous pouvons
Nous tenir par la main
Et ne pas craindre le lendemain.
Tu respire l'air que je respire.
Tu bois, l'eau que je bois.
Tu manges, ce que je mange.
Et, ton coeur et le mien
Restent serein.Y-L
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Etoile du Soir,
Vibrante poésie de la nuit,
Promesses à venir, tu brilles,
Scintilles dans l'infini
Firmament éblouissant,
harmonie dans l'écrin noir de la nuit.
Tu accompagne de ta douce brillance,
Les amours qui s'offrent à ton éclat.
Tu partages les joies et les doutes
De ces coeurs qui battent,
de ces bouches tendre
Qui se joignent,
de ces murmures, qui son autant de caresses,
Autant de promesses.
Etoile du Soir,
Toi qui es là depuis la nuit des temps,
Tu restes à jamais le
Témoin muet
De ces amours partagés.
Y-L
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Une grenouille vit un boeuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille
Pour égaler l'animal en grosseur;
Disant:
Regardez bien, ma soeur;
Est-ce assez? dites-moi; n'y-suis-je-point encore?
Nenni-M'y voici donc?
Point du tout
M'y voila?
Vous n'en approchez point.
La chétive pécore s'enfla si bien qu'elle creva.
Jean de la Fontaine.
( C'est à Horace que
la Fontaine doit ce dialogue plein de naturel
et de vivacité.)
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