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Cela fera Trente quatre ans de Mariage.
A toi le souffle qui fait frémir chaque feuille nouvelle.
A toi la grâce qui préside au cours de la rivière.
A toi la pourpre, à toi la flamme
Qui palpite au coeur de la fleur.
Toi seul est le sens de ma vie, son écho,
sa fieté, sa loi, sa beauté, son infinie.
Tu es le reflet de ce qui nous unis,
pour le bon, pour le moins bon,
pour l'ennui, pour l'envi, pour le rire,
pour le doute, pour la douceur, pour
la douleur.
Compagnon de ma vie, si tu le veux,
de nouveaux je te dis Oui.
Y.L
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Je crois qu'il est possible à deux personnes
de changer ensemble, de grandir ensemble
et de s'enrichir au lieu de se diminuer l'un l'autre.
La somme de un plus un peut être infinie!
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A Mary Anne Birch( 14 aout1819.)
J'ose vous supplier, Mademoiselle,
de ne pas juger
avec sévérité la demarche à
laquelle la nécéssité me force à recourir,
et de lire au moins cette lettre jusqu'au bout.
Je n'ai pu vous voir sans vous aimer,
et chaque jour comme chaque parole
à contribué, depuis, à fortifier en moi ce
penchant d'abord involontaire, mais que la raison
et la volonté approuvent également aujourd'hui.
Je ne puis me résoudre à m'éloigner
sans vous l'avoir au moins découvert.
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Je vous aime comme un insensé; comme ni mon âge,
ni une longue habitude de la vie, ni mon coeur,
froissé depuis longtemps par la douleur de la vie
et fermé depuis à toute émotion profonde, ne devraient
me permettre encore d'aimer.
Je vous écris d'une main tremblante, respirant à peine
et le front couvert de sueur.
Vous avez saisi, enlacé, dévoré mon existence:
vous êtes l'unique pensée, l'unique sensation, l'unique
souffle qui m'anime encore.
Je ne veux point vous effrayer.
Je ne veux point employer ces menaces trop profanées
par tant d'autres.
Je ne sais ce que je deviendrai.
Peut-être me consumerai-je, sans violences, de douleur
sourde et de désespoir concentré.
Je regretterai la vie parce que je regretterai votre pensée,
les traits que je me retrace, le front, les yeux, le sourire que je vois.
Benjamin Constant, à Anna Lindsay, le 29 novembre 1800.
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Passe la porte du temps,
Laisse le voile déchiré l'océan
et le chagrin d'antan
nimbée le ciel de maintenant.
Passe la porte du temps,
Dévoile les mots du vivant
Laisse tes doigts caressés lentement
les signes du temps.
Passe la porte,
Court vers l'instant
laisse le voile tombé lentement
et épousé la douceur du vent.
Passe avec moi la porte du temps
Berce mon coeurs des doux mots
de maintenant.
Y.l
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