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    Ecrivain italien, 1908/1950.
    Tu seras aimé le jour ou tu pourras montrer ta faiblesse
    sans que l’autre ne s’en serve pour affirmer sa force.
    emoticone

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  • Vous apporte de la joie
    de la bonne humeur.
    Triste sont les journées
    sous la pluie et la grisaille,
    mais vaille que vaille,
    que votre coeur ne trésaille.

    Vivez ces jours avec amour,
    Amitiés.
    Y-l

    Que cette semaine.

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  • " L'amour, ça tient du baromètre.

    ça peut descendre ou remonter."

    Hervé Bazin.

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  • Un jour nouveau se lance dans la cadence effréné,
    les demoiselles se rabhillent, le soleil se fait discret.
    Ce matin 13° , on peut le dire pas le moment de se
    mettre en maillot. En espérant que tantôt, il fera plus
    chaud, bref, on redémare comme le dit si bien Adémar.
    Vous souhaite une belle tranche de vie.
    Y.

    Hello.

    Hello.

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  • Paris sans voitures est silencieux comme un jardin de pierre. La bicyclette est la reine du pavé, et la G7, convertie aux moeurs indochinoises, appelle ses pousse-pousse " vélos-taxis". Mais , pour beaucoup, la marche à pied et de rigueur jusqu'à l'heure du couvre-feu, sous la lumières bleutée des lampadaires.
    Maurice Chevalier nous dit comment, sur une musique de Vincent Scotto, Elle avait des semelles en bois qui faisaient cli-clac-clic-clac: l'ouragan de la pénurie a emporté les matières premières. Les menuisiers font des chaussures.
    Laine, soie et cuir ne sont que des souvenirs. La  Parisienne, pour rester coquette, taille dans la fibrenna, le crin viscose et autres ersatz d'éphémère tenues qui rétyrécissent à la moindre averse et ne la protègent pas du froid.
    elle entretient l'illusion du luxe disparu en passant, faute de bas, ses jambes nues au "teint doré" de chez Payot ou au " 260 fin" d'Elisabeth Arden, de vulgaires teintures.
    Dans les assiettes, ce n'est guère mieux: pâtés d'abats, mou de mouton, bouillies de millet, blettes, topinambours et autres rutabagas.
    Bref, les Français se serrent la ceintures qui, désormais, faute de cuir, est en peau de dindon.
    Au restaurant, les jours " sans" succèdent aux jours " avec", mais l'on y mange en général mieux chez soi.
    Gaston Denys, de l'académie des gastronomes, conseille aux Parisiens de consommer des huîtres, que l'on trouve en abondance, car l'occupant n'est guère friand de ce coquillage.
    Mais, pour en déguster une douzaine, il faut se livrer à un tou de passe-passe, en changeant de place après la sixième, car les ordonnances de la restauration interdisent d'en déguster d'avantage.
    Puis, un jour, les approvisionnements cessent. Place de l'Opéra, un nouveau panneau indicateur s'ajoute à la forêt de pancartes qui a poussé, depuis 1940, devant les chaises d'osier du Café de la Paix: " Zur Normandie Front."
    Vendredi 25 août 1944, deux heures de l'après-midi au même endroit. La place est vide, écrasée par une chaleur accablante. Plus loin, vers la Seine, de noires fumées assombrissent le grand ciel bleu qui nimbe Paris.
    Par moment, des explosions, des crépitements de mitrailleuse, de sèches fusillades retentissent.
    On se bat rue de Castiglione et dans les rues adjacentes. Près de l'hôtel Meurice, une colonne de véhicules allemands, transformée en un énorme amas de tôles convulsées, se consume.
    Soudain, à l'angle de la place de l'Opéra, surgit un convoi: trois Jeep, un camion Dodge, un halftrack et un char portant, sur l'éclat mat de sa tourelle, une croix de Lorraine.
    Des Français! La division Leclerc! Le détachement est envoyé par le colonel Billotte pour investir l'immeuble à coupole de la Kommandantur.
    Quelques minutes plus tard, hagards comme des somnambules que le soleil aveugle, les mains collées à la nuque, des soldats de la Wehrmacht sortent en file indienne. En face, sous les lourdes frondaisons du boulevard des Capucines, une pluies de verre s'abat avec fracas sur le trottoir.
    Les vitres du Café de la Paix viennent d'exploser. Des Allemands, pris de panique, ont , avant de s'enfuir, jeté de grenades incendiaires. A coup de siphons, les maîtres d'hôtel parviennent tant bien que mal à éteindre les flammes. Hélas! le plafond peint du grand salon est irrémédiablement détruit.
    Les semaines suivantes, les GI en tenue kaki affluent. Un cordon de troupes, carabine Us M1 en bandoulière, encercle jour et nuit le pâté d'immeuble du Grand -Hôtel. Dans les rues voisines, des MP à casque blanc vérifient systématiquement l'identité des civils et des militaires qui se présentent.
    Pendant ce temps, un impressionnant dispositif de défense: cheveaux de frise, fils de fer barbelés, armes lourdes, troupes spéciales... est déployé autour du Commandement suprême des forces alliés, à Versailles, ou le général Eisenhower se retrouve, pour ainsi dire, assigné à résidence.
    Un comble pour un libérateur! La cause de ce brale-bas sera révélée après-guerre par Time Life: une opération d'"intox" allemande avait fait croire aux Alliés que " Ike" allait être assassiné au Café de la Paix par un commando spécial, dirigé par celui que l'Intelligence Service surnomme " L"homme le plus dangereux d'Europe": le colonel SS Otto Skorzeny, déjà célèbre pour avoir exfiltré Mussolini de sa prison des cimes du Gran Sasso, à la faveur d'une opération commando rocambolesque.
    Classé pendant quatre ans résidence pour Oberoffiziere, le Grand-H$otel devient l'Allied Expeditionary Forces Club N°1.
    Des hôtesses, malicieusement surnommées " Tender girls" car elles sont commandées par Lady Arthur Tender, épouse de l'Air Chief Marshal du même nom.

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  • " Le café de la Paix mérite bien son nom, sa terrasse est une oasis reposante. Imagine -t-on qu'au milieu de cette agitation fébrile de piétons, de ce manège furieux de voitures tournant auour de la place comme des chevaux de fer, on peut s'asseoir confortablement, étendre ses jambes et regarder... regarder inlassablement couler la vie de Paris."
    Marcel Aymé.
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