• » La nuit dernière, quand moi, la reine, je resplendissais.
    La nuit dernière, quand moi, la reine du ciel,
    je resplendissais, je dansais.
    Je modulais un chant
    devant l’éclat de la lumière tombée du ciel,
    il m’a rencontrée, Le seigneur Tammouz m’a rencontrée
    Le seigneur a mis sa main dans ma main
    Tammouz m’a embrassée.
    Mon aimé a placé sa main dans la mienne,
    Son pied près du mien
    Il a pressé ses lèvres sur ma bouche et
    a pris avec moi son plaisir. »
    D’après les tablettes Suméro-Babyloniennes,
    2500 ans avant Jésus-Christ.

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  • " Mais toi perdu, quel espoir me reste?
    Quelle raison de durer sur terre
    ou je n'ai d'autre soutien
    que de savoir que tu vis

    - puisque tout autre jouissance de toi m'est interdite,
    puisqu'il  ne m'est pas permis de goûter ta présence,

    qui pourrait parfois me rendre à moi-même?

    Lettre d'Eloïse à Abélard.

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  •  Perdue dans mes pensées, je voyage et vogue loin de tout.
    Je chemine à travers les âges, et, mon but et indéfinissable.
    Rien de comparable avec le vent du matin, qui chagrin se
    mêle à la pluie pour mieux me nuire. Je suis une vagabonde
    et pourtant je reste perdue dans les ombres de ce beau ciel
    de nuit. Moi l’étoile du soir, celle qui indique le chemin, je
    voyage à travers les âges, je vais mon chemin sans fin. Qui
    aujourd’hui me voit? Qui aujourd’hui me regarde? Il est loin
    le temps ou hommes vous leviez vers moi vos yeux, afin que
    je vous montre le bon chemin… Je suis toujours là! Je vous
    attends, levez donc les yeux et mirer moi, je veille sur vous.
    Y-L
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  •  

    Lettre d’amour.
    Le plaisir le plus vif que j’aie eu aujourd’hui est celui de dater cette lettre;
    J’espère, dans un mois, avoir le bonheur de vous voir.
    Mais que faire pendant ces trente jours?
    J’espère qu’ils passeront comme les neuf longues journées qui viennent
    de s’écouler. Toutes les fois qu’un amusement, une partie de promenade cesse,
    je retombe sur moi-même et je trouve un vide effrayant.
    J’ai commencé mille fois, je me suis donné le plaisir d’écouter encore mille
    fois les moindres choses que vous avez dites les derniers jours
    que j’eus le bonheur de vous voir.
    Le 16 novembre 1818, à Métilde Dembowsky.
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  •  voir le soleil se lever à l’Est  ; voir avec toi le coucher du soleil à l’Ouest. Je ne pourrais plus jamais te lire de tendre poèmes. Plus jamais tu ne viendras te blottir contre moi. Cette  sensation d’ivresse dans tes bras cette folle envie d’y rester pour toujours . Je dois l’oublier,  je dois te fuir… je dois te fuir et pour toujours.Ô mon aimé, comme je regrette ce que je t’ai fait. Si tu savais comme je me languis de toi, comme la musique de ta voix me manque. Comme ton tendre toucher me manque. Tu m’avais prévenue, tu m’avais dis que ce n’était pas pour moi, que je ne devais pas y aller. Pourquoi? Ô pourquoi ne t’ai-je pas écouter! Mon coeur pleure, il sèche, il me dévore, et pourtant je ne pourrais plus jamais être à tes côtés. Te souviens-tu de ce délicieux soir  de mai! Moi, je m’en souviens, comme si c’était hier. L’attraction battait son plein, le frisson était là, tendrement tu m’as emmener pour me soustraire à cette idée folle qui prenait déjà son chemin en moi. La fête était si belle. Cette musique si douce, ce ballet si beau. Les êtres si mouvent si plein de vie.Avec délicatesse tu m’as avertie, tu m’as appris tant et tant de chose mon tendre amour. Pourtant le mal déjà était tapie autour de moi, insidieux et si beau à la fois. Lui était là me fixant de son regard de velours et mon être vibra jusqu’à la souffrance. Tu m’as laisser, croyant que mon coeur était tient, empli de toi, de ton odeur, de ta vie. Mais la nuit à peine venue, il fut là près de moi, si beau, si irréel, si étrange dans la clarté lunaire.Il m’a sourit si tendrement, il m’a tendu sa main, si fine si douce. Sans un mot, rien qu’avec son  regard. Là, tu vois; il est trop tard… Maintenant je vis là ou toi tu ne pourras jamais me rejoindre.  Dans ce monde ou la vie est si sombre. Est-ce que je pense encore à toi? Oui mon tendre amour, mais plus de la même façon… c’est pourquoi je pars.  Je pars ce soir, au crépuscule… Ne cherche pas à me revoir. Ne cherche pas mon regard… car plus jamais je ne pourrais venir vers toi ni  me blottir contre toi ; ni goûté  à la saveur de ta peau, au sang si chaud. miseensituationapresmoonlitnightbypygar.jpg
    Y-L

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  • Il est un endroit de légende ou le monde aime à s’y arrêter. La belle forêt qui enjambe le lac des curiosités est a elle seule une vraie légende. Les animaux qui y vivent vous le diront sûrement, si vous les voyez.
    Un jour , oui, un jour sans se méfier, un jeune garçon à l’âge tendre passa sans le vouloir, ou alors le fit-il exprès allez savoir! Passa donc sans le vouloir par le chemin qu’un animal m’a foi de bonne taille laissa entre apercevoir.

    L’animal en question n’étant plus dans le sillon qu’il traça, le jeune étourdit s’y engouffra. A peine eut-il mis le pied de l’autre côté que le sillon se referma. Bien en peine de rebrousser chemin et voyant la nuit lentement tombée, le jeune garnement sentit monter en lui la peur du soir.
    - »  Me voila bien se dit-il en lui même. Pourquoi donc laisser mon imagination en faire qu’à sa tête? Ou vais-je dormir ce soir? Et surtout comment revenir vers les miens? A peine cette phrase eut-elle franchit sa conscience qu’une voix étonnante,vibrante, affolante, le fit sursauter.


    *****

    Transit de peur, ne sachant que faire, il s’allongea dans l’herbe haute ou la rosée du soir trempa ses vêtements. Les larmes jaillir et le souffle rauque, il se mit doucement à gémir. De nouveau la voix se fit entendre, elle se voulu douce, elle se fit tendre, se fit murmure, et doucement le coeur du jeune garçon se calma. Il écouta le son, dirigea son oreille afin de mieux percevoir les notes si fines qu’il avait bien du mal à les  percevoir.
    -Qui êtes-vous?
    - Que me voulez-vous?
    - Ah!  Je ne suis que l’arbre de la forêt, je ne te veux aucun mal, j’ai attendu si longtemps que toi enfant tu viennes me voir.
    - Moi? Et pourquoi donc?

    *****

    Un endroit de légende.


    - Pourquoi! tonna la voix. Mais parce qu’il le faut! j’ai besoin de ton aide…
    - De mon aide, en êtes vous si sûr? La voix de l’enfant chevrota sur les dernier mot.
    - Oui, j’en suis sûr, très sûr même, il m’a fallut une bonne dizaine de ta vie et plus pour apprendre tes mots…

    -à suivre.

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  • Une invention Norvégienne.
    D'ou vient le brunost? Au cours de l'été 1863, Anne Haay, employée d'une laiterie de la vallée de Gudbrandsdalen, fit une expérience qui déboucha sur une importante innovation. Elle fabriquait du fromage au lait de vache lorsqu'elle eut l'idée d'ajouter de la crème au petit-lait avant de le faire bouillir. Elle obtint un fromage à la pâte brune, succulent et gras. Plus tard, d'autres personnes ont commencé à faire la même chose avec du lait de chèvre ou avec un mélange de lait de chèvre et de lait de vache. En 1933, le roi de Norvège remit la médaille du mérite à Anne Haay, alors très âgée, pour son invention.
    0 A notre époque il y a quatre sortes principales de Brunost : l'ekte Geitost, " vrai fromage de chèvre", fabriqué uniquement avec du lait de chèvre; le Gudbrandsdalsost, du nom de la vallée d'origine, le plus courant, qui contient 10 à 12 % de lait de chèvre, le reste étant du lait de vache: le Flotemysost, au petit-lait enrichi à la crème, fait uniquement au lait de vache; et le Prim, un fromage à la pâte molle et brune, issu de la transformation de lait de vache, auquel on ajoute du sucre. Il est bouilli moins longtemps que les autres sortes. La teneur en matières grasses, la consistance et la couleur ( plus ou moins foncée) du fromage dépendent de la proportion de petit-lait, de crème et de lait, et du temps d'ébuillition. Si le Brunost est unique, c'est parce qu'il est fait à partir du petit-lait, et non de la caséine du lait.
    Pour les milliers de Norvègiens, le brunost n'est pas une simple gourmandise, mais il fait parti des éléments incontournable de l'alimentation quotidienne.

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