• Notre Marianne nationale, elle est présente sur nos timbres, nos pièces de monnaie, nos documents officiels.

    Son buste trône en bonne place dans la plupart des mairies ou elle veille au bon déroulement de la vie républicaine.

    Presque autant que le drapeau tricolore, Marianne incarne la République française.

    Mais d’ou vient ce personnage et pourquoi a t-il été choisi comme symbole de la République?

    Le choix du prénom serait lié à une chanson révolutionnaire occitane de 1792, La Garisou de Marianno ( la guérison de Marianne), de Guillaume Lavabre, cordonnier chansonnier du Tarn.

    Le prénom Marie-Anne est très répandu dans les campagnes catholiques. Les jeunes filles de l’époque allaient souvent se faire employer chez les nobles et les bourgeois de la ville, et la Révolution fut l’occasion pour les Marianne » servantes » de se libérer de l’exploitation des nantis.

    Lavabre écrivit une chanson sur ce thème et son air connut très vite un grand succès dans le monde occitan.

    Il fallut cependant attendre la IIIè République pour que Marianne gagne Paris, avec l’arrivée d’une classe politique majoritairement occitane qui en fit le symbole officiel de la République.

    Quand au bonnet phrygien, emblème de liberté, il était porté par les esclaves affranchis en Grèce et à Rome.

    Ce type de bonnet coiffait aussi les marins et les galériens de la Méditerranée. Il aurait été d’abord repris par les révolutionnaires venu du Midi, puis par l’ensemble des révolutionnaires.

    Marianne apparut en 1944 sur les timbres-poste.

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  • Nandi, dans la croyance ou le mythe hindous, est le taureau que chevauche le seigneur Civa sa monture ou son « véhicule ».

    C’est l’un des thèmes favoris des sculptures. Dans le Sud, il existe de nombreux Nandi sculptés, de toutes tailles, gravés parfois sur d’énormes pierres monolithiques grises.

    Ils ont généralement l’attitude de celui-là, la patte postérieure rentrée sous le corps mais dont le sabot reste visible.

    Les Nandi sont richement décorés de chaînes et de cloches gravées et leurs gueules affichent de superbes et douces expressions de calme puissant, de repos et de bienveillance.


    Les hindous respectent tous les animaux comme leurs semblables et cette attitude sensible se perçoit à travers les belles et paisibles images des Nandis.


    Souvent situé près d’un temple, ils en sont néanmoins légèrement isolés, placés sur un socle, dans un pavillon à part.

    Celui qui se trouve sur une colline au-dessous de la ville de Mysore, est laissé à l’air libre, sans protection; gardé et orné de guirlandes par le prêtre qui en a la charge, il est entouré de singe hardis et malicieux


    .La campagne entourant Mysore est plate et verte, recouverte en majeure partie de rizières fort belles, surtout quand le riz est jeune et que les champs inondés reflètent le ciel.

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  • Est-il moral de brûler du blé pour se chauffer? Avec la chute du prix du blé et la hausse de celui du pétrole, explique le journal allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, il est plus rentable pour un agriculteur de brûler son blé pour se chauffer que de le vendre pour acheter du mazout. La production de deux kilos et demi de blé lui coûte 20 centimes d’euros, mais la même quantité brûlée fournit autant de chaleur qu’un litre de mazout à 60 centimes. D’ou le dilemme soulevé par le journal: peut-on brûler des céréales quand des gens meurent de faim?
    Août 2007

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  • Lorsqu’un germain mourait, on emplissait ses yeux, ses narines et sa bouche de divers matériaux, comme de la glaise. Il était interdit de faire passer le seuil de la maison au mort en le portant. Il devait être traîné par la porte ou sorti de la maison par une ouverture pratiquées dans l’un des murs. Quiconque ne respectait pas cette règle devait s’attendre à la terrible vengeance du défunt, qui pouvait s’étendre sur plusieurs générations. Les morts étaient incinérés ou enterrés dans un caveau. Comme en témoignent des objets retrouvés à l’intérieur de tombeaux, les femmes des valeureux guerriers et des rois étaient enterrées vives à côté de leurs époux, avec leurs armes et leur chien préféré. La porte du tombeau était ensuite scellée. C’est ainsi que la femme rendait son dernier souffle dans les bras du mort:  » Je veux, ô chef, dormir dans tes bras, comme je l’ai fait avec le prince pendant sa vie.emoticone

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  •  En effet, pendant le conflit, l’acier des baleines était réservé à l’industrie militaire! Il s’agissait d’un geste patriotique qui n’était pas anodin. Sous le Second Empire, on fabriquait, chaque année, environ 1,2 million de corsets de tous modèles. En Amérique, l’appel patriotique à ne plus utiliser de métaux pour fabriquer ce sous-vêtement avait permis de récupérer 22 000 tonnes d’acier, l’équivalent en poids métal de deux cuirassés. Cette révolution vestimentaire eut également pour corollaire l’émancipation féminine, car des centaines de milliers de femmes avaient pris le chemin des usines d’armement, des ateliers et des bureaux. Partout, la main-d’oeuvre féminine allait remplacer les hommes au front. Dans les villes, elles devinrent conductrices d’omnibus hippomobiles ou de tramways, postières, receveuses, serveuses ou employées à la voirie. Dans les campagnes, elles dirigeaient les fermes, s’attelaient aux charrues et assuraient la direction de domaines agricoles. Elles firent tourner l’économie nationale et devinrent irremplaçables.

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  •  Elément incontournable de la mode féminine! Pourtant , la Révolution lui avait porté un coup fatal et il était tombé dans l’oubli. Ce sous-vêtement à lacet, qui enserrait la poitrine pour descendre sur la taille et les hanches, était littéralement un attirail de toile forte muni de baguettes d’acier ( les baleines), avec une fermeture à lacet dans le dos. Dans la bourgeoisie, le recours à une chambrière était donc indispensable ( la fermeture Eclair fut inventé qu’en 1890, par Withecomb Judson, un américain). Le corset se portait fort serré, empêchant presque une respiration normale, créant également des soucis de santé par la compressions des viscères, au nom de critères de beauté qui, de nos jours, sont de nouveaux admis… A cela s’ajoutait une atrophie musculaire du dos et des déformations de la colonne vertébrale, voire de la cage thoracique. Détail amusant, jusqu’en 1820, les corsets et ses accessoires furent réalisés uniquement par les corsetiers, des artisans masculins. Au XIXe siècle, la fabrication industrielle fut confiée aux mains des corsetières, nettement moins payées que les hommes. Le corset fut remplacé, après la Grande-Guerre, par les gaines élastiques et le soutien-gorge.

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  •  Les bretelles de sous-vêtements féminins, depuis 1834, étaient fabriquées à partir de fils caoutchoutés. Le porte-jarretelles, appelé aussi bretelles américaines, accessoire fortement teinté d’érotisme, fut inventé vers 1878 par Féréol Dedieu, pour l’usage des dames. Il lui fallut attendre 1910 pour connaître un usage courant. En effet, auparavant, seuls les hommes portaient la jarretière. Il s’agissait d’un ruban élastique à demeure sur le mollet masculin, destiné à lui tendre les chaussettes. Le nom de jarretière semble provenir de jarret, partie du membre inférieur située sous l’articulation du genou ou se fixait, chez les messieurs, le ruban élastique. En 1925, ce fut l’apparition de la gaine pour femmes; ce sous-vêtement n’allait disparaître des armoires que vers 1970, avec l’arrivée des premiers collants! En revanche , le corset, qui existait depuis des siècles sous divers formes, devint, à partir du XVIIIe siècle, un élément incontournable de la mode féminine.

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