•  L’arbre voudrait le calme,
    mais il y a toujours du vent.

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  •  

    Qui le premier a parlé de la Gaule chevelue?
    C’est Jules César qui a utilisé cette expression imagée de  » Gaule chevelue » ou  » Gaule hirsute » ( traduction française de l’expression latine  » Gallia comata »). Jules César désignait ainsi la Gaule non soumise à Rome avant qu’il ne conquière les terres situées entre les Pyrénées et le Rhin, entre -58 et – 51. Jules César rassemblait trois Gaules sous ce nom amusant:l’Aquitaine, la Belgique et la Celtique. Cette expression pourrait souligné la présence de forêt étendues sur le territoire. A moins qu’elle ne se réfère aux cheveux longs et aux moustaches épaisses qui différenciaient alors les visages gaulois de la mode romaine… Vous en pensez-quoi, vous?
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  •  A mon bien-aimé.
    Que le souvenir de notre amour te suive et te console
    pendant notre séparation. Si tu savais combien je t’aime,
    combien tu es nécessaire à la vie,
    Tu n’oserais pas t’absenter un seul moment, tu resterais
    toujours auprès de moi, ton coeur contre mon coeur.
    ton âme contre mon âme.
    Il est onze heures du soir. Je ne t’ai pas vu.
    Je t’attends avec bien de l’impatience.
    Je t’attends toujours. Il me semble qu’il y a un siècle
    que je ne t’ai vu, que je n’ai contemplé tes traits,
    que je ne me suis enivrée de ton regard.
    Pauvre fille que je suis,
    je ne te verrai probablement pas ce soir.
    Cette nuit me rend folle et impatiente de bonheur.
    Combien je désire m’enivrer de ton haleine
    et de tes baisers que je savoure en extase sur ta bouche!
    Mon Victor, pardonne moi toute mes folies,
    c’est encore de l’amour. Aime moi.
    J’ai bien besoin de ton amour pour me sentir exister.
    C’est le soleil qui ranime ma vie.
    Je vais me coucher. Je m’endormirai en priant pour toi.
    Le besoin que j’ai de ton bonheur me donne la foi.
    A toi ma dernière pensée, à toi tous mes rêves.
    Juliette Drouet A Victor Hugo, Mars 1833.

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  • Sloan se tenait devant son roi, il était devenu beau avec l'âge. Il lui fallait une compagne et s'est avec fierté mais appréhension qu'il venait faire sa requête à son roi.

    Crolong le Grand le regarda et il  se sentit petit devant Sloan, la fureur brilla un instant dans ses yeux merveilleux, puis, elle disparut presque aussitôt.
    Lui Crolong avait une reine, un peuple, une forêt immense, cinq grand lac et autant de terre. Sloan quant à lui était tout petit dans ce monde. Il ne possédait rien, pas même une grotte ou dormir les soirs de pluies.

    Un rictus déforma la mâchoire de Crolong, mais, là encore il se reprit. Sloan était son frère, son petit frère mais un parent quand même . De laisser ainsi Sloan debout devant lui donna la preuve à Crolong qu'il était en cet instant précis ...le roi.

    Les quatre autres se tenaient debout eux aussi signe de respect. Plus âgés que Crolong, ils manifestèrent leur  gène; le raclement sec, un hum fusa et Crolong tout roi qu'il était su qu'il était temps de demander à Sloan ce qu'il désirait, mettant ainsi fin à la douleur des vieux os des quatre autres.

    _ " Sloan, tu as demandé audience, pour quelle raison? Parle nous t'écoutons, tu connais les membres de cette assemblée... ta requête sera examinée avec soin et la réponse te sera donnée dans les délaies les plus courts. Parle Sloan!"_ Membres éminents de l'assemblée, roi fort et sage, gouvernant de haute qualité, la force et le courage sont les traits communs qui vous caractérisent , vous êtes les vaillants.

    _ Assez Sloan! Si tu es ici pour nous emplir les oreilles d'oraisons plus que connues, cela ne sert à rien, si ce n'est à nous faire perdre notre temps._ Roi! N'est ce pas la coutume! Ne doit-on pas faire honneur à ceux qui ont vaincu le Dragon que nous ne nommons plus?

    _ Si fait, si fait Sloan répondit Crolong mais je t'en dispense pour cette fois, les quatre sont de mon avis. Mais le roi se trompait, une fois de plus il venait d'offensé trois des anciens et cela se vit, du moins Sloan le vit et le compris.
     
    Le quatrième lui regardait Sloan, il ne le quittait pas des yeux, attendant avec patience sa réponse
    _" Roi Crolong, ta confiance t'honore, ton peuple t'honore, mais la narration du courage... Crolong se fâcha

    ._ Tais toi Sloan, ne vient pas ici dire à ton roi devant cette noble  table ce qu'il en est de la narration. Si tu  ne veux rien dire aujourd'hui, fais une autre demande et quand nous le pourrons alors... le roi laissa sa phrase en suspens.

    Sloan ouvrit grand ses magnifiques yeux, il ne comprenait pas, d'ou venait cet étrange comportement? Le roi avait la réputation d'être enclain à la bonté, à la patience... que se passait-il? Oubliant le quatrième Sloan se courba et d'une voix bien modulait fit sa demande.

    _" Roi Crolong, noble assemblée, j'ai atteint l'âge de 130 ans et je viens ici faire ma demande.
    _" Une demande? fit le quatrième.
    Abasourdi Sloan releva  prestement sa  belle  tête et pu voir la noirceur dans l'oeil d'Olbiquar.
    _" Oui, grand Olbiquar, j'ai l'âge de me trouver une compagne et c'est pour cela, comme le veux la coutume que je me présente devant vous.

    _ Entendez-vous, ce que j'entends vous autres demanda Olbiquar? Il demande une compagne! Jeune présomptueux, ou veux tu donc en trouver une?

    Le roi regarda avec haine Olbiquar, il venait ouvertement et ce devant l'assemblée et son jeune frère, de le défier lui ôtant  son droit de roi en quelque sorte.

    _ Olbiquar tonna Crolong, de quel droit réponds tu à ma place!

    _ Du droit qui m'est échu par mon statut de second, tu vieillis Crolong, ta compagne n'a plus de petit, ta crête blanchit et je te le rappel simplement en prenant la parole avant toi.D'ailleurs ( et là le ton devint mielleux) tu sais que j'ai raison, tous ici vous savez que j'ai raison, osez dire le contraire!

    Crolong  le foudroya du regard et Olbiquar fléchit des pattes... chose que n'aurait pas du faire le roi, surtout devant les autres, bien que...
    _ Un petit rappel Olbiquar, un petit rappel, bien que ma crête blanchisse comme tu le dis, je suis encore votre souverain.

    _ Oui, sans doute mon roi geignit t-il.. sans doute, la fureur bouillait en lui. Crolong su qu'il se devait de le tenir à l'oeil. Olbiquar n' oublirait pas cet affront là et la colère de Crolong se répercuta sur moi .

    _Sloan, tu as fais ta demande en un moment inapproprié, tu connais bien nos lois, tu viens encore de le prouver, alors jeune dragon, je vais te mettre à l'épreuve et si tu réussis alors tu pourras chasser ta futur compagne.

    _ Chasser, Oh roi! Mais je n'ai pas besoin de chasser, la voix grondante de Sloan fit frémir les anciens, il y avait bien longtemps qu'une telle voix ne s'était fait entendre et tous les cinq, le roi, les anciens, sûrent qu'un grand Dragon se tenait devant eux.

    Ils en furent heureux, mais les rancoeurs refirent très vite surface, aucun d'eux ne voulant perdre son statut. Sloan le comprit et se fit humble , baissant ses crêtes, ses yeux se voilèrent et il réussit à se faire plus petit ( chose bien difficile croyez-moi).

    Le roi le fixait de façon comment dire, oui, c'est cela, de la façon qu'ont certains renards et ce que Sloan perçut à ce moment là, ne lui plu pas du tout( vous remarquez que ce pauvre Sloan vois souvent de bien vilaines choses, non!).

    Détournant ses yeux, il fixa le haut de la grande grotte, quand soudain... le deuxième parla.
     _ Ecoute Sloan, moi Santar le Noir, je vais te donner un conseil; va chez moi dans le grand froid mordant, chante ta chanson et attends... mes filles seront à l'écoute, car de dragon comme toi il y en a peu. File Sloan, va vers le grand froid.

    _ De quel droit Santar lui offres tu cela?  (demanda le troisième) alors que moi Fralan le Gris j'allais lui offrir Smirna la Douce comme compagne!

    _ Smirna s'écrièrent les autres, comment peux tu lui offrir Smirna la Rouge et non la Douce? Comment sais tu si elle voudrait de lui?

    _ Je suis son père, elle m'obéira, vous verrez cela , d'ailleurs qui ne voudrait de Sloan, il suffit de le regardait pour apprécier sa grandeur, sa force vive, de voir sa beauté. Je ne suis plus qu'un vieux mâle, mais c'est un petit comme lui que mon coeur de Dragon voudrait comme fils.

    Vous mêmes, vous venez de lui proposés vos propre filles, alors pourquoi pas ma Smirna? C'est Sloan qui doit décider, il vient de faire sa demande au roi Crolong, celui-ci l'a mis à l'épreuve, qu'il choisisse.

    Et tous les regards se tournèrent vers Sloan le Grand qui d'un seul mouvement de ses puissantes épaules venait de reprendre sa forme. Le roi le regarda de nouveau et c'est avec une joie sans égale et d'une voix bien plus douce que celle qu'il avait prise au début de la demande que le roi dit à son jeune frère...
    _ "Sloan mon frère, je suis heureux pour toi, tu as de belles opportunités, sache que ton destin est lié au mien, mais en tant que roi, je suis dans la joie pour toi jeune dragon. Tu dois prouver ta vaillance et  maintenant je sais que ta tache  sera de défier Smirna la Rouge.

    Gagne son coeur mon frère et tu seras reconnu comme étant le plus brave de tous. Les quatre autres manifestèrent bruyamment  leur propre joie, bien que certains firent grise mine, mais leur coeur de dragon savait que Smirna était le plus beau des trophées. (à suivre.)
    _y-l
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  • J'ai parcouru bien des villes et des villages à la recherche d'un point d'ancrage.
    Chaque chemin parcouru restera au fond de mon coeur, comme autant de havre en couleur.
    La paix qui aujourd'hui semble m'envahir vient du fait qu'après toutes ces années, je suis revenu là ou je suis né.
    J'ai passé beaucoup  de temps à le regarder... souvenir ou enfant avec les autres, nous nous moquions de les voir ainsi s'asseoir sur toi;

    aussi vieux que ceux qui avec un soupir d'aise cherchant dans leur sac un autre petit sac qui lui contenait bien sûr...des graines ou du pain  dur.

    Nous étions bien agacés de les voir nous regarder, fixant de leurs yeux aux reflets d'argent ou d'or, les petits monstres que nous étions.


    Frissonnant de peur quand l'un d'entre nous en voulant faire le fanfaron sur le toboggan à l'envers, nous descendions pour chuter avec fracas dans le trou tout en bas, que de plaisir nous avions nous aussi quand ils n'étaient pas là.


    De te prendre et de jouer à notre tour le rôle d'un des petits vieux. Aujourd'hui encore, il y a des enfants, les jeux ont bien changés, toi aussi tu as changé, mais qu'importe à mon tour je viens  ici chaque jour venir les regardés assis et avec mes petits sacs...les enfants du quartier.


    Serais-je seul? Non! Je le voie qui arrive là-bas avec son petit fils.
    Il me semble un peu confus en me voyant, alors d'un sourire... je l'engage à venir te partager avec moi... toi le banc de mon passé.
    Qu'est ce qu'on est bien assis là sur toi.
    Y a t-il un banc par chez vous?
    Y voyez-vous des petits vieux assis dessus!
    alors regardez les... un jour il sera à vous.
    Le banc de votre citée. 
    Y-L

    Le Banc.

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