• Pour 8 personnes. préparation, 20 à 30 minutes, réfrigération, 3h ou 1 nuit. 2 mangues, 200 g de myrtilles surgelées, 2 oeufs, 75 g de sucre, 200 g de mascarpone, 30 cl de crème liquide, 1/2 fève tonka, 12 biscuits roses de Reims, 50 g de noisettes entières, sucre de glace pour la déco.
    1) laissez décongeler les myrtilles et égouttez-les bien.
    2) fouettez la crème liquide bien froide au batteur.
    3) séparez le jaune du blanc des oeufs, faites blanchir les jaunes avec le sucre, ajoutez le mascarpone et la fève tonka râpée; mélangez bien, ajoutez la crème fouettée et mélangez encore.
    4) montez les blancs en neige bien fermes et incorporez-les délicatement dans la préparation au mascarpone.
    5) pelez les mangues et coupez-les en longues lanières. concassez grossièrement les noisettes et  faites-les griller à sec dans une poêle.
    6) tapissez le fond d’une grande coupe transparente ou à défaut, d’un grand plat, avec les biscuits, en les coupant si besoin.
    7) étalez une couche de crème à la spatule, recouvrez avec les myrtilles et les 2/3 des mangues, puis étalez une nouvelle couche de crème. disposez sur le dessus le reste des lanières de mangues restantes et les noisettes.
    placez au frais 3 heures ( ou une nuit) avant de servir, saupoudré d’un nuage de sucre glace. « Trifle: c’est un drôle de mot anglais ( prononcez: » traifeul » qui désigne au sens premier une chose sans importance, une bagatelle, une  vétille… En cuisine, c’est une vieille recette britihs comportant des couches alternées de crème, de biscuits et de fruits, avec de l’alcool parfois ».

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  • Un discret qui chuchote à votre  oreille. Une bouille toute ronde, une fourrure pelucheuse, un air de gros bébé étonné…Mais pourquoi c’est drôle d’oreilles repliées vers lm’avant? Avant tout, il faut faire le point sur les quatre variétés officielles du chat écossais: s’il a le poil court et les oreilles pliées, c’est un Scottish fold; s’il a les oreilles droites, c’est un Scottish straight. Si le chat a le poil long, on ne parle plus de  » scottish », mais de  » Highland », lui même existant en version  » frold  » ( oreilles pliées) ou  » straight » ( oreilles droites). Le scottihs fold est le plus répandu. Son histoire est récente: dans les années 1960, en Ecosse, un couple d’éleveurs de british shorthairs, Mary et William Ross, découvrirent dans une ferme voisine une chatte blanche aux oreilles entièrement repliées vers l’avant, le fermier apprit que la mère de Susie avait les oreilles droites et qu’elle était de père inconnu. En 1963, Susie donna naissance à une portée de chatons dont une femelle blanche, snooks, qui avait elle aussi les oreilles pliées. Les Ross en firent l’acquisition et commencèrent à marier les chats à oreilles pliées avec des british shorthairs. Epaulés dans leur démarche par des généticiens, qui insistèrent sur la nécessité de ne pas marier les  » fold » entre eux pour éviter tout handicap, ils obtinrent des portées hétéroclites, avec des chatons à poil long ou court, aux oreilles droites ou pliées. Une race très récente. En 1974, les instances anglaises-  qui avaient pourtant reconnu le scottish fols, revinrent sur leurs positions. Invoquant une prédisposition de la race aux maladies articulaires et à la surdité, elles interdirent son inscription. heureusement, plusieurs sujets partirent aux Etats-Unis et la race s’y développa et ils finir par revenir en Europe. Aujourd’hui le scottihs fold est reconnu par le Loof qui, pour éviter les malformations génétiques, interdit tout mariage entre chat à oreilles pliées. C’est une mutation spontannée et parfaitement naturelle qui est responsable des oreilles pliées du scottihs fold.Le Scottish Fold. dans chat 2004-04-292904pict_b27e-259x300

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    Hyoscyamus nigerL; Solonacées.
    Envolée fatale!
    Elle serait moins dangereuse que la Belladone ou le Datura. C’est pourtant grâce à elle que la magicienne Circé transforma les marins d’Ulisse en pourceaux, lors de l’Odyssée épique du héros! De telles lettres de noblesse laissent des traces: depuis ce jour, elle appartient à l’élite des herbes aux sorcières. En raison de ses propriétés psychotropes, propres à la plupart des Solanacées, y compris cultivées, la plante  a été utilisée au cours de rituels païens, mais aussi religieux. ses effets sont semblables à ceux de ses parentes: confusion entre réalité et illusion, sensation de lévitation, hallucinations, perception quasi matérielle d’un monde imaginaire… Les effets secondaires ne sont pas anodins, ils se traduisent par des spasmes violents, de la tachycardie, la perte de conscience, parfois l’arrêt respiratoire. Le tout avec un risque majeur, puisque la dose hallucinogène est très proche de la dose létale; les alcaloïdes responsables de ces phénomènes étant particulièrement vénéneux! Dès la plus haute antiquité, on utilise les vertus de la Jusquiame; on en connaît aussi ses limites, puisqu’on la sait capable d’engendrer la folie. On vante ses propriétés analgésiques qui aurait été utilisées indifféremment par les chirurgiens pour endormir leurs patients et par les bourreaux soucieux d’alléger les supplices des condamnés à mort, ou pour les préparer à la sentence finale, en les mettant dans un état second. Dentiste et arracheurs de dents l’ont eux aussi utilisée et l’on doit à la ressemblance de sont fruit avec une molaire, et ses racines, l’usage fait comme calmant des rages de dents.Usages. On se servit pendant la Seconde guerre  mondiale des alcaloïdes de la Jusquiame pour préparer ce fameux sérum de vérité, qui mettait l’individu dans un tel état de relâchement, que l’on pouvait espérer lui arracher des renseignements.
    L’homéopathie utilise la Jusquiame pour soulager les personnes souffrant du mal des transport. Herbes aux sorcières: Les onguents de sorcières étaient, d’après les recettes d’Albert le Grand, un savant mélange de plantes toutes plus toxiques les unes que les autres… Ciguë, Aconit, Belladone et Jusquiame, le tout mélangé à de l’axonge ou graisse fine d’agneau ou, reflet d’une époque barbare, de nouveau-né! Botanique: En Europe occidentale, croît la Jusquiame noire, décrite ici, et la Jusquiame blanche ( hyoscyamus albus L.); une plante plus méridionale que sa soeur cosmopolite. Toutes deux sont toxiques et présentent les mêmes dangers.

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  • La jeune et jolie Yasuko ne trouve pas de mari. Cinq ans après l’explosion de la bombe atomique, elle vit avec son oncle et sa tante dans un village près d’Hhiroshima. On raconte que l’averse de pluie noire qui a suivi l’explosion est tombée sur elle. Or, à long terme, cette pluie cause une maladie mortelle. Son oncle décide de prouver qu’elle n’a pas été atteinte par la radioactivité. Pour cela il recourt au journal que sa nièce tenait en 1945, et à ses propres notes d’alors, qu’il intitule Journal d’un sinistré. L’essentiel du livre est constitué par ces écrits qui relatent, au présent, et par des  témoins qui ne comprennent pas ce qui leur arrive. La découverte de l’horreur mêlée aux plus émouvants et doux aspects de la vie quotidienne.
    6 août 1945. Yakaso note dans son journal:
    J’ai cru que la nuit venait, mais arrivée à la maison, je me suis aperçue qu’il n’en était rien, que l’ombre crépusculaire était due aux fumées qui remplissaient le ciel. Oncle et Tante étaient là. Ils allaient partir à ma recherche. Oncle s’était trouvé à la station de Yokogawa au moment du bombardement, et il avait été blessé à la joue gauche. La maison penchait, mais Tante était sauve. Sur une remarque d’Oncle, je me suis aperçue que j’étais couverte d’éclaboussures, comme de boue. Ma blouse  à manches courtes était salie aussi, et même en partie abîmée. En me regardant dans la glace, je vis que, sauf la partie qui avait été abritée par ma capuche de protection aérienne, j’étais couverte de taches de même couleur. Je me suis alors souvenue qu’une pluie noire était survenue après notre embarquement sur le bateau clandestin. Ce devait être vers dix heures du matin,  je crois. Des nuages noirs qui roulaient sur la ville s’étaient élevés des grondements de tonnerre, et il avait plu aussi dru et raide que s’il était tombé des stylos. La pluie n’avait pas duré. Je devais être bien distraite, car plus tard, j’ai cru avoir été surprise par cette pluie dans le camion; j’avais dû vouloir le croire, car je ne devais guère être en état de bien percevoir les choses à ce moment là. D’ailleurs, la pluie noire avait cessé aussi vite qu’elle était apparue, tout à fait comme une hallucination. C’était une pluie fourbe. Je me suis lavée les mains à la source du jardin, mais j’ai eu beau les frotter avec du savon, la souillure n’est pas partie; on aurait dit qu’elle collait indissolublement à la peau; je n’y comprenais rien; j’ai demandé à Oncle de regarder.  » C’est peut être du gras de bombe incendiaire, a -t-il dit. Ils auraient donc lancé une bombe incendiaire… ». Puis, m’examinant la figure:  » ça pourrait aussi bien être de la boue mélangée à du gaz toxique. Ils auraient donc jeté une bombe à gaz? » a -t-il poursuivit. Et, regardant ma figure encore une fois:  » Non, ça n’a pas l’air d’être du gaz. Ce seront plutôt des éclaboussures provenus d’une explosion d’un magasin de poudre de l’armée, auquel un espion aura mis le feu. Moi j’ai été bombardé à la gare de Yokogawa, j’ai regagné la maison en marchant le long des rails, mais je n’ai pas rencontré de pluie noire.

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  • " Lorsque l'homme Héou-Tsi, fondateur de la dynastie de Tchéou, naquit, Kiang-Yuen devint mère. Comment s'opéra ce prodige? Elle offrait ses voeux et son sacrifice, le coeur affligé de ce qu'elle n'avait pas encore de fils. Tandis qu'elle était occupée de ces grandes pensées, le Chang-Ty ( seigneur suprême) l'exauça. Elle s'arrêta sur une place ou le souverain seigneur avait laissé la trace du doigt de son pied, et à l'instant, dans l'endroit même, elle sentit ses entrailles émues, fut pénétrée d'une religieuse frayeur et conçut Héou-Tsi."

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  • Il était d'usage autrefois, en France, en Italie et en Espagne,
     de coiffer les statues des saintes et des saints.
     Seules les jeunes filles étaient autorisées à coiffer sainte Catherine. 
    Ce privilège qui faisait la fierté des jeunes demoiselles leur plaisait beaucoup moins lorsque, 
    les années passant,
    elles n'avaient toujours pas trouvé à se marier.
     " Elle a coiffer sainte Catherine" 
    devint une expression ironique 
    pour parler d'une vieille fille. 
    Les modistes parisiennes s'emparèrent de cette 
    tradition, et le 25 novembre,
     jour de la fête de la sainte, 
    les midinettes parisiennes de 25 ans prirent 
    l'habitude de déambuler, rue de la Paix, la tête ornée de coiffes fantaisistes. 
    Cette coutume s'étendit au reste du pays 
    et se poursuit encore de nos jours.
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  • Se répand:
    La maladie de Chagas est due à un parasite transmis via les déjections d’un insecte hématophage appelé couramment  » punaise embrasseuse ». La maladie est endémique du Mexique à l’Argentine dans les zones rurales. Le Herald du Mexique révèle qu’un million et demi à deux millions de Mexicains sont porteurs du parasite. Cependant, la maladie se répand ailleurs dans le monde, par l’intermédiaire, entre autres, des transfusions sanguines. Explication du biologiste mexicain Bert Khlmann: l’ »Australie, l’Europe, les Etats-Unis et le Canada nous signalent déjà des cas d’infections par transfusions sanguines. Des immigrés des Amérique qui sont normalement en bonne santé donne leur sang et personne dans les régions précités ne songe à faire un dépistage de la maladie de Chagas.  » l’Organisation mondiale de la santé estime que dans les Amériques 16 à 18 millions de personnes sont contaminées et 100 millions d’autres sont menacées. A l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement contre cette maladie de Chagas, elle est mortelle.
    22 octobre 2005

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