• (1522-1560).

    Si notre vie est moins qu'une journée
    En l'éternel, si l'an qui fait le tour
    Chasse nos jours sans espoir de retour,
    Si périssable est toute chose née,

    Que songe-tu, mon âme emprisonnée?
    Pourquoi te plaît l'obscur de notre jour,
    Si pour voler en un plus clair séjour
    Tu as au dos l'aile bien empanée?

    Là est le bien que tout esprit désire,
    Là, le repos ou tout le monde aspire,
    Là est l'amour, là, le plaisir encore.

    Là, ô mon âme, au plus haut ciel guidée,
    Tu y pourras reconnaître l'Idée,
    De la beauté, qu'en ce monde j'adore.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    1 commentaire
  • 20 février-20 mars. Signe d'eau, gouverné par Jupiter et Neptune. Les poissons sont très sensibles, même impressionnables, avec une tendance à vivre dans l'imaginaire. Inquiets jusqu'à l'indécision, cela peut masquer une réelle générosité et compassion.

    Les poissons.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Si février est chargé d'eau, le printemps n'en sera que plus beau.  

    A la Sainte Bernadette, souvent le soleil est de la fête.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • C'est mon livre, vous en pensez-quoi?)2=

    Retour au Terrier.
    _ Oui, oui, mon frère, penses-tu, que tu pourrais retourné voir ton Ertgard et prendre auprès de son terrier quelques herbes; car elles ne poussent que là-bas et aussi quelques gouttes du sang des poches s'il en reste? Sais-tu si elle les a manger, comme le font les vaches, le sais-tu Neschel?

    - Euh! J'ai pas vue faire ça, mais après  je suis parti à la pêche pour les nourrirent, alors j'ai pas tout vue, je sais qu'elle leur a donner une plante duveteuse à manger, la mienne en a eu aussi...ça leur fait du bien, mais je sais pas ce que ça leur apporte, ni ce que ça leur donne. Mais,ils deviennent plus fort, c'est peut-être une espèce de fortifiant!

    - Tu n'as pas tord Neschel, en fait on pense que cela active le sang et qu'il circule plus vite en eux. Renforçant leurs muscles et aussi qu'avec les baies qu'ils mangent, cela les fait grandir.

    _ Ah c'est pour ça que ma boule est rester petite! Elle n'a pas eut de baies...bien! Je vais le faire et j'en r'ammenerais! Cela va prendre une dizaine de jours,même ,un peu plus...Pourra t-il vivre jusque là?

    -On fera tout pour cela, mais hâte toi Neschel et si tu le veux, je garde ta boule de poil!  je fis semblant de la lui donné et des crocs aigus comme des lames de couteaux se mirent à luire quand j'ouvris ma chemise.
    _ Bon, je pense qu'elle n'est pas d'accord avec toi Arniel!

    _ Hum! Oui, je le pense moi aussi, bien alors...viens, tu vas voir notre ami et après tu partiras pour chercher les plantes, viens vite...

    L'homme bleu.

    _ Dis Arniel, on l'a déjà vue , cela ne sert à rien de le revoir encore une fois. son odeur me soulève le coeur, me donne envie de vomir et mon sens de prédateur ne m'incite pas à lui faire une visite, tu comprends mon frère? Bon, d'accord ,une visite rapide alors. les yeux de mon frère avaient virés à la colère et je ne voulais aucun mal à mon frère, ma tendresse était toujours vivace, il était mon tout, alors contre fortune bon coeur, j'allais avec lui.

    Deux jours,
    Déjà deux jours et plus on avançait plus l'odeur était
    écœurante. Mon envie de vomir me titilla l'estomac, l'homme allongé sur la table était bleu, décomposé par la douleur, les yeux injectés de sang, globuleux, la voix rauque, des poils poussaient sur ses bras et ses jambes misent à nues car il ne supportait pas le contact du linge.


    Me voyant arriver, un rictus de dégoût lui déforma la bouche.
    _ Ah! Le voici enfin le grand guerrier noir, ou étais tu toi en qui j'avais mis mon espoir, ou traînais tu ta carcasse de videur d'hommes?

    -_ J'ai fait comme toi, j'ai poursuivis des soldats, ils sont morts et les autres ont traversés l'eau salé dans des barques longues et plates. Je ne connaissais pas ce moyen pour traversé l'eau et toi?

    _ Arhg suffit moitié d'homme! Que peux tu faire pour moi! as tu trouver un remède à tes maux! as tu vu quelque chose qui pourrait t'aider dans ta quête pour redevenir comme avant?

    _ Ah Artas! Je dois t'avouer que je n'en ai pas eu le temps, je dois repartir, Arniel va te mettre au courant. Garde ta force, je vais bientôt revenir avec ce qu'Arniel m'a demander.

    Et, sur ces paroles je sortis vite fait, fuyant l'odeur abject et le corps de celui qui est l'ami de mon frère.
    Heureux de retrouver l'air frais .Je vois les visages des hommes inquiets, désirant connaître enfin la vérité. Je leur dis ce que je savais être vrai et leur confièrent  la tache de tenir le camp.

    Qu'ils pouvaient être sans crainte, il n'y avait aucun ennemi à plus de cent lieux à la ronde, qu'ils continuent les rondes de gardes et que je serais de retour dans 15 jours au plus.

    Qu'ils préparent un grand banquet pour mon retour de bonne viande fraîche car j'aurai très faim . je me mis à courir comme un Orprix que je suis à moitié. Serrant contre ma poitrine ma petite compagne de poil blanc, douce chaleur et confiance absolue en moi, elle dormait; mais, bientôt, elle aurai faim.

    Que dira l'Ertgard en me voyant revenir? Me donnera t-elle la permission de prendre de ses herbes et de ses baies, surtout si elles sont importantes pour sa petite famille.
    Des questions qui me trottaient dans la tête. Après deux jours environ et deux nuits à courir, je ralentis, je piégeais un lapereau des neige et je le partageais avec ma boule de poil blanche.

    Bientôt je serais obligé de lui donner un nom. Après quelques heures de repos, je me remis en route, suivant mon instinct. Deux jours de plus je refis la même chose, puis j'arrivais au bord de l'étendue d'eau salé. Je n'étais plus très loin du Terrier, je décidais de pêcher histoire de manger et surtout de ne pas arriver les mains vide.

    Nous fîmes bombance ma petite boule et moi, puis après un long repos bien mériter, je pris le chemin qui m'amènerais près du Terrier.

    Un spectacle désolant.

    C'est avec espoir et crainte que j'approchais, faisant du bruit, laissant mon odeur flottée, parlant afin qu'ils reconnaissent le son de ma voix. Mon odeur , assez forte je le reconnais avait eu le temps d'imprégner l'entrée de la grotte. Un ronronnement vigoureux se fit entendre, alors fou de joie, j'entrais; mais un triste spectacle me sauta aux yeux.

    Mon Ertgard se laissait mourir de faim, afin que ses petits puissent manger. Elle était d'une maigreur...c'était affolant. Je fis la fête avec les petits, puis je vint vers elle- avec son regard très doux, elle me parla , me fit voir sa faim , sa faiblesse, sa souffrance.

    Mon coeur fondit dans ma poitrine et c'est d'une voix dure que je lui dit:_ je vais aller pêcher, vous gardez ma boule de poil blanche, ne lui faite pas de mal  sinon...je serais capable de vous faire moi aussi du mal.

    Alors, dans ma tête j'entendis ces mots...elle s'appelle Myaelle et nous ne lui ferons aucun mal, car, elle est ton cadeau de vie; laisse là avec nous, nous lui donnerons des herbes et des baies pour calmer sa faim en attendant que tu reviennes.


    Tu nous as fait confiance, alors continu. Je les regardais tous puis fronçant les sourcils et plissant mes paupières je partis en trombe. Plus vite partis, plus vite arrivé, plus vite revenu.
    Quand l'eau salé entra par mes narines, je toussais et crachais tous ce que je pouvais, c'était vraiment pas bon ( c'est là que je compris que je ne savais pas nager et que je n'étais pas fait pour vivre dans l'eau) puis, je sentis une grosse douleur à la jambe.

    Je plongeais tant bien que mal et j'écartais d'un coup sec la mâchoire de cet énorme Vracasse, ses dents, sa mâchoire voulurent se refermer sur mes bras, mais ma prise était correct.
    Je le sortis de l'eau, puis, je lui assénais  un vigoureux coup de pierre sur la tête, le traînais  sur le sable et je revins pour une deuxième prise. Il fallait au moins ça pour ma femelle affamée.

    La deuxième fut plus difficile à prendre car les marrants étaient de retour, voulant m'aider, ils faisaient plutôt le contraire et comme je ne voulais pas leur faire de  mal, ce n'était pas facile. J'en attrapais un gros et je lui  dit:" vous m'empêchez de pêcher, laissez moi faire, on parlera après! d'accord?

    je le lâchais et il fila avec les siens, voir plus loin...  j'arrivais enfin à sortir ma deuxième pièce. J'étais crevé, puis, mes marrants revinrent avec dans leur bouche plein de poissons juste assez gros pour moi et ma boule de poil ou plutôt Myaelle,( joli ce nom: je trouve).

     

    Une petite tête vint se coller contre moi et elle m'offrit un caillou aux mille reflets, je lui fit un gratte, gratte sur le nez , elle s'en alla en cliquant des paroles que je ne comprenais pas.


    Je halais mes gros poissons tout en portant sur mon dos les petits que j'avais enveloppés dans des feuilles aussi grande que moi, entortillés des algues, puis noués sur mon dos, facile.
    Plus dur le fait de halais les poissons, ils étaient très lourd, j'arrivais à la nuit au terrier, inquiet pour ma boule de poil; quand, soudain une déferlante de poils se rua sur moi, ou plutôt mes proies.

    Les sachant pris pour un moment, j'entrais afin de donner à manger à la mère qui trop  épuisée ne pouvait presque plus se lever. Elle dévora trente poissons,
    j'en gardais cinq pour ma boule et pour moi que je ne vis d'ailleurs pas, plus inquiet encore j'allais dehors pour la voir...mangée avec sa famille, là, j'étais heureux et chose bizarre, elle semblait avoir grandit en si peu de temps, possible ça!

    Quand je retournais au fond de la grotte ou terrier pour y cuire mes poissons, il ne m'en restait plus que trois et la grosse gourmande faisait semblant de dormir et puis, quoi encore!


    Je mis mes poissons à cuire sur un petit feu que je fis à l'entrée du terrier et patiemment  j'attendis, ils grésillèrent bientôt. Les petits jouèrent aux plus fort, j'allais donc voir et là j'aperçu le reste du deuxième poisson.

    Les  petits avaient laissés sur celui-ci presque un quart de viande, j'en coupais un bon morceau pour ma mémère car elle avait vraiment très faim, et elle devait pour ses petits reprendre des forces, sinon, elle ne pourrait les défendre.


    Le ventre plein les petits rentrèrent pour dormir, c'était le bon moment pour moi de manger; chacun pris sa place, Myaelle vint vers moi et se glissa  sous ma chemise, mais là...elle  était trop grande.

    J'enlevais ma chemise ou ce qu'il en restait et j'en fis un lit qu'elle accepta de mauvaise grâce puis, je bus tranquillement  mon infusion. Tous le monde dormait alors j'en fis autant. Deux jours après, je fis la demande, j'avais pêché la veille et tous le monde avait le ventre plein cela aide en général.

    L'explication.

    Je vous ai nourris du mieux que j'ai pu, je sais que de la viande rouge serait mieux pour vous tous, mais, par ici, il n'y  a pas beaucoup de gros gibier. Ton Terrier est bien, mais pour ce qui est de la chasse, c'est pas vraiment ça, hein!
    Alors dans ma tête je l'entendis: Mon Terrier est bien, mais  je ne devais pas avoir autant de petits, dans deux saisons, je serais de nouveau en quête d'un mâle  ce sera ma dernière portée, après je serais seule jusqu'au bout...

    c'est pour ça que j'ai choisis ce terrier, l'eau salé s'avère être un grand garde manger et le poisson ce n'est pas si mauvais! je sais que tu désire me parler, quelque chose en toi me montre que tu es inquiet, ce n'est pas pour la petite puisqu'elle est là avec nous et merci elle va bien...alors! que veux tu?

    - Ah! Oui, c'est vrai, je veux quelque chose...mais tu en as besoin et tu en as si peu...que je ne sais plus si je dois, ce que je dois faire!


    _Si tu me disais ce que tu veux ce serait plus facile pour moi aussi de te dire oui ou non tu ne crois pas!

    _ Oui, Tu as raison, tu as raison, mais... bon voila, tu possède des herbes et des baies qui seraient d'un grand secours pour un homme qui comme moi a été mordu par les buissons d'épines, mais moi, je vais bien, pas lui...
    il est en train de  pourrir de l'intérieur et mon frère est très malheureux car c'est un lien de vie...lui sera très malheureux si son compagnon de vie venait à mourir.

     

    Quand il a su que je te connaissais et que tu avais confiance en moi, il m'a envoyé pour voir si tu voudrais bien nous donner quelques herbes et quelques baies, mais là... c'est difficile; tu vois ce que je veux dire.

    Toi aussi tu en as besoin et les petits aussi, je ne peux rester avec vous, je l'aurai fait  tu sais! Je serai resté avec vous pour que vous ayez à manger tous les jours...mais la-bas,il y a la guerre et mon frère compte sur moi pour livrer bataille.


    _L'homme noir! c'est de toi dont il est question?
    - Ah! Tu en as entendu parler!
    _ Oui, oui... il y a bien longtemps, des hommes forts d'un village très loin parlaient d'un guerrier noir qui viendrait un jour remettre les choses en ordre et ce serait de toi qu'ils parlaient?

    _ Ecoutes d'après mon père, le sage, mon frère et mon clan...je suis un guerrier noir, pour le reste...je ne sais pas.
    _ Que comptes tu faire maintenant?

    _ Eh bien, je vais repartir vers le campement et dire que ce n'est pas possible de prendre des herbes et des baies, que vous en avez besoin pour survivre.
    _ Ahhh! je vois... et si je... oui, si je te dis que tu peux en prendre autant que tu veux! Serais tu heureux?
    _ Heureux! Oui, très heureux! Mais, pour toi et tes petits?
    _ Ne t'inquiète pas, j'ai un plan, j'ai besoin d'une petite poignées de jours comme tu dis.

    J'étais perplexe et ce la du se voir.


    _ Nous allons dormir et demain, tu partiras avec les herbes et les baies...nous en garderons quelques branches et prendrons quelques baies et le reste... le reste tu le prendras.
    _ Hum! Je ne sais pas pourquoi, mais je te trouve hum comment dire...très...très...très, enfin il y a quelque chose qui m'échappe.

     

    Une  belle histoire auprès du feu. La nuit fut paisible, mon sommeil aussi, au petit matin, je me levais et étirais mes membres engourdis. Elle me suivait de ses yeux ne me lâchant pas.
    Je lui rendit son regard. Elle cligna des yeux et poussa un gros soupir avec difficulté elle se leva. Je n'avais pas prévu ( y-l)

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Poème.
    Mon bien, mon Mal, ma Mort, ma Vie,
    Ma compagne, mon ennemie,

    Ma toute douce, ma Rigueur,
    Mon amertume, Ma douceur,
    Mon tout, mon Rien, et ma Parfaite,
    Ma gentillesse, ma Doucette,
    Ma Gaillardise, ma Brunette,
    Ma Fière, hélas! me tuerez-vous
    D'un seul regard à tous les coups?
    Allons, Belle, sous ce rosier,
    Allons  ma Toute désirée,

    Allons voir si la Cythérée

    N'a rien cueilli depuis hier.


    Pourquoi vous faites-vous prier?

    Ne vaut-il pas mieux cependant

    Que le soleil n'est point ardant
    Cueillir cette belle jeunesse,
    Qu'attende une morne vieillesse?

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Claudine, avec le temps tes grâces passeront,
    Ton jeune teint perdra sa pourpre et son ivoire,

    Le ciel qui te fit blonde un jour te verra noire,

    Et, comme je languis, tes beaux yeux languiront.

    Ceux que tu traites mal te persécuteront,

    Ils riront de l'orgueil qui t'en fait accroire,
    Ils n'auront plus d'amour, tu n'auras plus de gloire,

    Tu mourras, et mes vers jamais ne périront.

    O cruelle à mes voeux ou plutôt à toi-même,
    Veux-tu forcer des ans la puissance suprême,
    Et te survivre encore au-delà du tombeau?

    Que ta douceur m'oblige à faire ton image
    Et les ans douteront qui parut le plus beau,
    ou mon esprit ou ton visage.
    Amours de Claudine.

    Guillaume Colletet.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire
  • ( 1810-1857).

    Poésie.
    J'ai dit à mon coeur, à mon faible coeur;

    N'est-ce point assez d'aimer sa maîtresse?

    Et ne vois-tu pas que changer sans cesse,
    C'est perdre en désirs le temps du bonheur?

    Il m'a répondu: Ce n'est point assez,
    Ce n'est point assez d'aimer sa maîtresse;

    Et ne vois-tu pas que changer sans cesse

    Nous rend doux et chers les plaisirs passés?
    J'ai dit à mon coeur, à mon faible coeur:

    N'est-ce point assez de tant de tristesse?

    Et ne vois-tu pas que changer sans cesse,

    C'est à chaque pas trouver la douleur?
    Il m'a répondu: Ce n'est point assez

    Ce n'est point assez de tant de tristesse;
    Et ne vois-tu pas que changer sans cesse
    Nous rend doux et chers les chagrins passés?

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires