• Il était une fois.
    Chaque histoire commence souvent par ces mots là...il était une fois.
    Dans le pays des éveillés, vivait un peuple d'une étrange beauté.  Chaque famille avait la même couleur de cheveux, mais les filles elles, elles avaient un petit plus.

    Ils n'étaient pas très grands, juste assez pour faire peur à leur ennemi; les Endormis. Non, non -non. N'ayez pas peur, les Endormis n'avaient que le nom et ils 
    n’endormis-aient pas leur ennemis...non, au contraire.


    C'est un peuple avide de connaissance, d'une grande vivacité. Rien ne vas  assez vite pour eux et chaque saison qui passe, leur apporte de nouvelles connaissance. Ils sont bruyant, peut-être et pour les Eveillés qui n'aspirent eux qu'à une certaine 
    tranquillité- eh bien...ils les trouvent assommant.


    Oui, c'est le terme qu'ils emploient. Moi! Moi eh bien... un jour que j'étais parti à l'aventure dans les très hautes forêts de l'Emzanie, je me suis égaré, oui! cela arrive même au plus... comment dire! au plus grand de tous, enfin.

    J'ai découvert une caverne dans un énorme tronc d'arbre. Oh, il fait au moins trois fois le plus grand, le plus gros de l'arbre le plus grand, le plus gros que vous connaissez.

    Non! je ne ment pas...je regarde à l'intérieur, je m'avance doucement et j'écoute le son étrange qui semble en provenir. J'allais levé la tête, quand...un ploc retentit dans mon crâne et me voila par terre- endormi.

    Ce qui se passa ensuite? Je ne le compris que bien plus tard. Je venais de rencontrer les Endormi et croyez moi ou non, mais ce sont les filles qui m'ont trouvés.


    Deuxième Page.

    D'abord je les pris pour des Fées. Avec leurs ailes dorés, leur long cheveux aux pointes multicolores; c'est du moins ce que je pensais avoir vu. Elles avaient  chacune un arc et des flèches, mais l'une d'elle avait une  espèce de petit marteau qu'elle levait bien haut et encore une fois...ploc.


    Quand plus tard, je dirais à la mi-journée j'ouvris de nouveau les yeux, je me trouvais plus dans l'immense tronc d'arbre, j'étais  étalé de tout mon long, dans une petite maison toute ronde et  ma première impression, fut de me dire:" eh là on dirait...oui, c'est cela.


    ça y ressemble beaucoup. A quoi me direz vous? Eh bien à ces petits 
    dômes  que font les abeilles solitaire  pour y déposer une larve ( ou si cela vous parle plus à une glace à l'italienne)  cela fait pareille à part que ces maisons sont habités par plusieurs membres d'une famille.


    On en trouve souvent au bord d'une fenêtre à la campagne- mais voila, bien que cela paraisse étrange, ces maisons là sont comme je l'ai dit, habitée.


    Un son proche, ( comme celui d'une chouette effraie) sembla se répercuter dans le dôme. Les petites Fées se mirent à projeter vers moi autant de son étrange...puis, soudain... un gros Fée ( euh je sais que cela lui fit beaucoup de peine de savoir que je le baptisé ...


    gros fée, je ne savais pas à l'époque) se posta devant moi puis, il me fit le signe avec ses deux euh...bras, de me lever. Oh fis-je 
    excusez moi, je ne mettais pas aperçu que j'étais allongé par terre? Oh, herbe? Oh, feuilles? je rougis et le gros Fée me fit  me sembla t'il un sourire.


    Cela fait drôle vous savez...quoi! Oh je ne vous ai pas décrit mes hôtes? Bon! Ils faut que je le fasse sinon, vous ne comprendrez  pas mon histoire hein! Attendez  au  moment ou j'allais pour partir, vous savez quand on dit gentiment:" bon  ben, je  ne m'ennui pas mais là... il faut que j'y aille et c'est là que


    ( Troisième page)

    le gros là se planta devant moi et il se mit à gazouillé, oui, c'est ça gazouillé. Et vas-y que je t'explique et que je t'explique...et que les autres, hochent la tête en signe d'assentiment.Et moi bouche bée, je reste allongé, ah oui tiens...je suis allongé.


    Oh ! mais c'est ça, il me demande de me lever-oui, c'est sûrement ça! Mais alors...je vais démolir leur maison si je me lève! Et c'est ce que je dis à mon gros Fée.


    Et là, un espèce de gros bourdonnement se répercuta dans la maison et je crois bien que j'ai hurlé. Bon c'est pas glorieux, mais faut avouer que là...un oeil, un oeil énorme guette par la petite fenêtre et tous, oui, tous se mettent à rire.

    Et ce son là, croyez moi- vous ne l'avez jamais entendu. Une merveille et mon attitude doit être pour eux une curiosité car, ils m'entourent et le gros pointe un doigts. Non, une pince, non, une griffe, non, j'avoue que je ne vois pas à quoi cela ressemble.


    Machinalement, je regarde mes propres mains et là, je hurle. Je hurle à plein poumons, car mes propres  mains- ne sont plus des mains. J'ai les mêmes choses que le gros ( pardon) et je continu de hurler. Alors un ploc retentit encore et je sombre tout en regardant l'oeil géant qui me fixe.


    Une tape, deux tape, j'ouvre à nouveau les yeux alors, mon cauchemar continu. Je fixe les mains de celle qui m'a éveillé. Oh! Des mains... elle a des mains. Je regarde mes griffes-trois à chaque bras et soudain horrifier je me dit:" Ah non! je ressemble au gros Fée, moi qui suis si beau ( oui , oui, je suis beau) mais là, hon hon hon! C'est pas le top.


    Pourquoi as tu des mains toi et pourquoi j'ai comme le gros des griffes? Je lui pose ces questions, mais, je sais qu'elle ne pourra me répondre et comme je le dis, elle ne peut pas...elle fixe le gros Fée qui s'avance vers moi en faisant la 
    lippe-

    Quatrième Page)

    Puis il tend l'une de ses griffes vers ma tempe. Là, je le regarde féroce-puis je recule-mais deux bras vigoureux ( tiens c'est bizarre pour une si belle fille d'avoir autant de force, oups dans les bras) je ne peux bouger de peur de faire du mal à cette gentille fille qui, me tiens si fort contre elle.

    Elle sent bon- une odeur de paille, de miel de fleur fraîche et de soleil un délice...alors je reporte mon regard sur la griffe. Elle se pose  doucement contre  ma tempe. Elle s'éloigne avec le gros Fée qui fait toujours la tête.


    Il me parle j'en suis sûr,  je ne comprends pas-alors hochant sa tête ( ouais ce qui lui tient bien la tête) il s'avance de nouveau vers moi puis, de son autre griffe...il me touche très légèrement l'autre tempe ( un peu comme s'il réglait le son sur une radio, vous voyez ce que je veux dire!)


    j'entendis d'abord un léger très léger bruit, un peu comme lorsque l'on froisse une feuille  très fine. Puis lentement, d'autres sons me parviennent et je perçois le léger 
    gazouillis des filles.

    Il y en a quatre, quatre magnifiques créatures, le gros Fée pousse un énorme soupir ( normal vue sa poitrine, enfin vue sa bref...il me donne l'impression de lire en moi et là, une idée lumineuse se fait pour moi... c'est exactement cela, il lis en moi et là le Fée hoche la tête tout en pinçant des lèvres!!!


    Non, pas des lèvres, nouveau hochement de tête, là je suis foutu- un rire puissant sort de mon hôte qui a six griffes.Il se frappe allègrement les cuisses, bon cela le fait marrer, bien-mais moi! Je suis devenu quoi?

    Page Cinq

    Un gros Fée moche avec six grosses griffes me dit-il pince sans rire.Tu es un mâle et tout les mâles Endormi sont ainsi.

    Quand à nos filles elles, elles sont très différentes comme tu peux le constater-mais, tu ne fais pas parti de nous, alors...soit sage avec nos filles sinon...

    la malédiction de notre race sera sur toi et sur toutes les générations après toi. Respire homme du dehors. Tu as changer juste le temps d'être avec nous.  

    De nous comprendre et peut être, d'être celui qui nous aidera à mieux vivre avec nos ennemis les Eveillés. Eux aussi tu apprendras à les connaître et là aussi tu aura une surprise.

    à suivre, y-l.


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  • Dans la vaste est sombre forêt des âmes revenues , se trouvait un très vieil arbre. Celui-ci aimait raconté à ses nouveaux amis, les histoires les plus folle qu'il lui était arrivé du temps de sa jeunesse.

    Il parcourait d'un pas alerte tous les monts et montagnes, rivières, fleuves, et ruisseaux. La plaine était sa préférée, et, il lui vouait un amour sans condition. Les âmes revenues l'écoutaient sans jamais se lassé, ni, ne lui demandait de prouvé ses dires.


    Le vieil arbre coulait des jours heureux entourait de tous ses amis. Un soir, après un orage très violent... après que le ciel eut fait éclaté en mille feu et couleur sa grande colère...le vieil arbre se souvint d'une aventure qui faillit lui 
    coûtait la vie.

    Laissant les nuages vidés leur sac de pluie, puis, laissant le vent hurlait avec fureur et séchant le bois et les sentiers...le vieil arbre se mit doucement à chanté. Les âmes revenues 
    surent que celui-ci avait une nouvelle histoire à leur contait.  

    Ils se regroupèrent autour du vieil arbre et bourdonnant doucement, ils réchauffèrent le coeur en détresse du vieil arbre. L'âmes première lui murmura:" écoutes nous ami, si cette histoire empli ton coeur de détresse, ne la conte pas, nous ne serons pas en colère après toi...tu nous as déjà contés tant et tant d'histoire; que nos âmes nouvelles se trouvent très près de partir.


    Sache ami, que  tu as fais bien plus pour elles que tous ceux qui se sont dit amis.
    " _ Oh , je sais bien âme première, mais ce souvenir là revêt pour moi un bien tendre moment aussi...alors, je vais laisser mon coeur s'ouvrir pour vous redonnés l'envie d'aimer. Cela se passait quand j'avais à peine atteint mes cent années.


    J'avais dans l'idée de parcourir l'immense forêt de Gavendhyr. Plusieurs de mes frères s'exclamèrent que cela 
    revête  de la folie pure.Car, cette grande forêt était enchanté. Mais...la jeunesse est folle, je n'écoutait personne et de très bon matin...je m'en fus vers l'aventure.


    Je croisais en chemin mains et mains personnages, des farfelues comme moi, des inconscients, comme moi, des rêveurs, des chercheurs de trésors et une douce et belle jeune enchanteresse. Celle-ci s'arrêta et inquiète, me demanda le motif de ma visite en cette grande forêt.


    Sans vouloir l'offensée je lui dit en terme poli que ma visite et mon but ne regardait que moi. Elle éclata de rire, un rire si doux que j'en tremblait d'émoi. Puis, me fixant de ses beaux yeux d'or...elle me donna ce conseil.  


    :" Ecoutes moi jeune 
    entêté, je gage que tout ce que je pourrais te dire, ne te fera pas changer d'avis. Ne va pas du côté Est de la forêt. Des bûcherons ignares  s'en prennent au bois sans distinction. Ta jeunesse peut te faire perdre ta tête.


    L'Ouest est plus sûre pour faire une belle balade. les rencontrent que tu y feras emplirons ton esprit pour tes vieux jours.

    Le Nord, quand à lui...regorge de personnages malsains qu'il ne faut pas rencontrer. Cela ami, n'est qu'un conseil que je te donne. Si tu as besoin d'aide...Appelle moi très fort et je serai là pour toi.


    Puis, elle disparut et je compris mon erreur. Je ne connaissais pas son nom. J'allais quand même là ou l'envie m'en prenait. Les chemins parcourus et les rencontre que je fis, me donnèrent souvent mal à la tête.


    Et, un beau matin...je ne sus comment; mais mes pas m'avaient entraînés du côté Est de la grande forêt et soudain, mes racines frémirent d'effrois. De grand coup frappés en cadence, des crissements, des grondements, des bruits de bois qui se fend.


    Mon coeur ce jour là se fendit en deux et l'effroi glaça  la partie gauche de mon pauvre coeur. Une splendide Hêtre grise me fixait .J'en tombais amoureux sur le champ. Un énorme bûcheron s'approcha alors d'elle et sa cime trembla. Il leva sa cognée, puis, la reposa.


    Il en  fit le tour  et d'un regard froid , il sortit son couteau et fit dans la chair tendre une grosse entaille. Elle se crispa sous la douleur, n'écoutant que mon amour et mon coeur, je fondis sur le bûcheron qui s'en fut en hurlant dans une langue si étrange que  j'en tremble encore.


    L'Hêtre grise me regarda et sans plus de façon m'embrassa, ses jeunes tiges s'enroulèrent autour de moi et l'instant d'après nous étions unis à jamais...du moins c'est ce que je croyais.


    Le bûcheron revint le lendemain matin escortait de plusieurs hommes. Des hommes forts, 
    hache et scies entre leurs mains. Ma douce compagne s'enfuie en me laissant attaché à un jeune bouleau qui hurla de peur. Je vous le dis, j'avais tant peur que je laissait frémir mes basses branches.



    Puis, ne voulant pas mourir...j'appelais à tue tête ma jeune et belle amie. Mes cris durent la convaincre de l'urgence...car en un instant elle fut là devant moi. Elle houspilla allègrement les pauvres bûcherons tétanisés par sa survenu, puis elle me détacha et  en un tourne main...nous nous retrouvâmes sur le sentier, celui de notre rencontre.



    " Que vas tu faire maintenant jeune chêne?
    _ Je pense que je vais  rentré chez moi et ne plus en bougé, laisser mes racines trouvé leur place dans la terre doré de mes ancêtres. j'aurai juste un regret.

    _ Et lequel me demanda mon amie?
    _ Celui de ne pas connaître le nom , ni de savoir ou se trouve Hêtre grise.
    _ Oh! cela je peux te le dire, jeune sot que tu es!


    Vas dans ta forêt, tourne au chemin des trois grands pieds. Ouvre la grande futaie et tu la trouvera là. Je reparti aussitôt, le coeur bien chaud, mais soudain, la glace de nouveau envahit mon coeur gauche. Un long cri, une plainte si atroce retentit derrière moi.


    Jamais je ne sus ce qui c'était passé. est ce que mon amie, dont j'avais encore oublié de demander le nom, est ce que mon amie allait bien? Voyez-vous ô âmes retrouvées, c'est ce qui empêche mon coeur de cicatrisé...ne pas savoir si mon amie va bien!

    Soudain!


    Une douce lumière, un flot de musique, des petits êtres multicolores envahirent notre forêt. Une voix mélodieuse entama le chant de l'amitié et je reconnue mon amie.


    Elle était en parfaite santé. Mon coeur éclata de joie et les deux morceaux n'en firent plus qu'un. J'étais de nouveau entier...il m'avait fallut tant d'années pour avoir le courage de me souvenirs!


    il m'avait fallut tant d'amitiés pour comprendre qu'une seule qui manque peut 
    gâchée le reste de ma vie! Tant de doutes et de peurs.

    Maintenant tout est presque oublié, et mon amie passe souvent nos dire bonjour. Cela suffit pour nous redonner fois en l'amitié.
    Bonne journée à vous et garder présent le rôle que revêt l'amitié.

    Y-L.
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  •  Le Presque Parfait
    Assise sur ma vieille chaise, je fixe un peu hagarde l'oeil rond de Gratouille. Sa patte avant faisant des allers et retours au dessus de son oreille...me faisait comprendre que soit ce tantôt, soit demain, la pluie s'inviterait. qu'elle poisse, j'avais promis à sergent doré le futé, que, de ma main enchanté...je lui ferai un merveilleux Presque Parfait.


    Riant et se pourléchant la truffe, sergent doré s'était exclamé:" Si vraiment Maîtresse  à la main enchanté... vous me faites l'honneur de préparé un Presque Parfait afin, que je puisse y goûté, je vous le dis présentement: je vous offrirez  le Pic Glacé, celui que vous rêvez de posséder depuis toujours!"  Eh! Quoi! Le Pic Glacé!

    enfin, si cet énergumène disait vrai, je pourrais alors retourner dans mon village, ô joie, mais je dois pour ce faire cacher ma bonne humeur. Ce rustre  sait très bien deviner les humeurs et se jouer de ceux qui tombent sous sa coupe.  Rageant intérieurement, je recherchais dans mon vieux livre fané, la recette du Presque Parfait.

    Quelle ne fut pas ma détresse de lire qu'il me fallait pour le réaliser; deux plumes de sphinx argentés, trois perles d’huîtres mordorés, une écorce d'arbre emmuré, un fin morceau de peau de loutre parfumée et le comble...une touffe de poil d'un puma zébré.


    J'avais en réserve six éléments que je pouvais déjà mettre à mijoté. Pour le dernier élément je me torturais les méninges sachant que l'animal me ferait payé très cher ses poils. Qu'avais-je chez moi qui puisse le faire fondre et réaliser ma demande? Je savais ce que ce charmant là aimerait par dessus tout, mais, je ne pourrai jamais le lui donner, ça non!

    Mettant à mijotés mes ingrédients, attisant le feu mais pas trop afin que le tout frémisse, j'attendis que me vienne l'illumination. Peine perdu, je n'avais rien en tête et le besoin des poils devint bientôt urgent. Ma chaumière , bien que spacieuse, réagit bientôt aux douces effluves. elle se tortilla dans tous les sens et même Gratouille miaulant à tue-tête me fit comprendre qu'il me fallait agir et vite...si je ne voulais pas, me retrouver à    trifouillie  les oies.
     
     
    Méditant quelques secondes, je parvins à faire disparaître les effluves. Gratouille vint se frotter contre mes jambes et s'en fut marauder plus loin. Je laissais ma mixture prendre forme, et, prenant mon bâton de marche, ma sacoche et le présent pour le Puma zébré, je me hâtais vers son logis.

    En route, je me disais qu'avec un peu de chance...je trouverais des poils accrochés à un tronc d'arbre, ce miteux avait tendance à en laisser derrière lui. Cheminant tout en repensant à ma recette, j'avisais une tortue qui gravissais doucement la sente.

    _ " Dame Tortue, avez-vous 
    aperçu le Puma zébré ces temps derniers?"
    _ Que point ma Dame,  mais je sais que  Gribou le hibou s'est fâché contre lui et lui, vous le trouverez en haut de son vieux chêne. Passez deux fois la rivière qui marche et tournez à votre gauche au pied du nabot, vous verrez alors le vieux chêne. remerciant vivement la tortue pour son information je filais rapidement voir Gribou l'hibou.


    Arriver, je l'appelais doucement et je frappais l'écorce du vieil arbre. Une voix grincheuse se fit entendre:
    _" quoi! quoi! qui m'appelle à cette heure si matinale? Que me veux t-on encore? _ Oyez fier oiseau des forêt d'en haut, êtes-vous visible?  A cette introduction, le vieil hibou se gonfla d'importance et  se déplaçant afin que celle qui l'appelait puisse le voir... Il répondit:
    _" Comme tu peux le constater amie, tu peux me voir, qu'y a t-il de si urgent?

    _ Ah! Hibou votre majesté enflamme mon âme. Dame tortue ma dit que...oh! et puis ce n'est peut-être pas si important, je suis désolée Maître Hibou d'avoir osé vous dérangez dans....

    _ Que, que...que dites vous? Ah! oyez donc votre requête que je puisse retourné à mes chers études. Riant sous cape, je me lançais. Dame tortue ma dit que, vous savez ou se trouve le Puma zébré ce sale voleur des forêts!

    _ Comment? Elle a osée vous dires cela! Bien...bien... elle a raison sur un point. Je connais son repère. et, que voulez-vous chère dame?
    _Eh bien, si cela ne vous gène en rien... j'ai besoin d'une touffe de poil pour réaliser un Presque Parfait.


    _ Quoi! un presque Parfait! Vous connaissez la recette, vous?
    _ Oui, Hibou des forêts, je connais cette recette et, je l'ai déjà réaliser à maintes reprises. Un peu de flatterie ne me nuira pas pensais-je. Eh bien cela s'avéra le contraire,( ne jamais se vanter c'est un conseil d'ami que je vous livre ici.) Gribou gonfla plus encore ses plumes et celles qui tombèrent se retrouvèrent dans ma besace, sait-on jamais!


    J'en veux un rien que pour moi, voila ce que moi je veux et alors je vous donnerais ce que vous me demandez.
    _Mais Sire Hibou, j'ai besoin de ces poils pour faire  mon Presque Parfait!

    _ Bon... bon... hum, voila ce que l'on va faire. J'appelle la reine et vous lui 
    promettrez  ceci: un Presque Parfait pour sire Hibou en échange de poil de Puma Zébré, c'est d'accord pour vous?

    _ Je n'ai pas le choix! huhuHu! L'Oiseau riait de voir la tête de dame à la main argenté. Puis d'un puissant HouHouuuu! il appela la Reine. Elle arriva seule toutes plumes dehors très fâchée cela se voyait bien.

    _ Que me veux-tu vieil entêté?
    _ Hum reine, elle va te dire quelque chose, écoutes là. La reine le foudroya de son regard 
    pervenche. Elle me fixa ensuite très énervée
    ._ Euh! reine, je dois ici faire la promesse d'apporter à Sire Hibou un Presque Parfait contre service rendu.
    _ Quoi... un Presque Parfait pour ce vieil emplumé! et pourquoi s'il te plaît?

    _ Eh bien, il va m'indiquer le repaire du Puma Zébré, j'ai besoin de ses poils et vite pour réaliser un Presque Parfait.
    _ Pour qui ce Presque Parfait voulu savoir Reine?
    _ Pour le sergent  Futé Reine.
    _ Hum, il en a de la chance. Attends moi ici Dame, je reviens très vite.


    Je m'assis donc contre le tronc du vieil arbre qui semblait apprécier l'histoire, car, je sentais contre moi les frémissements de son tronc épais. Puis, j'entendis dans ma tête:" Ne te laisse pas avoir par ces deux là, Dame à la main argenté. Ils vont te demander un tas de chose, sache ma dame que des poils du Puma Zébré, tu peux en trouver juste sous ton arrière train. regarde bien jeune Dame, moi le vieil arbre de la destinée je t'en fais présent et sans rien te demander, si ce n'est peut-être un peu d'amitié."


    Je me levais et je regardais fixement le sol. L'arbre avait dit vrai, il y avait là pleins de poils de Puma Zébré, j'en étais cerné. Avec tendresse je m'appuyais contre lui et je lui murmurer de tendre mots. Et, je lui fit une douce promesse. Cette promesse, la voici, au jours ou l'été sera là, je viendrais chaque jour le visité, et à l'automne quand ses feuilles filles de printemps s'envoleront pour leur voyage dans le vent, je serais là pour l'embrassé.


    Puis, quand l'hiver de son manteau froid, lui glacera le coeur, je serais là. et enfin , quand la douce brise du printemps fera rejaillir ses jeunes filles , je serais là prête à les applaudir. Il me conta tant et tant d'histoire ce jour là, que mon coeur en est emplis pour le reste de ma vie. Je pris ce que j'avais besoin et sans un regard en arrière je filais vers ma chaumière.


    Il était temps, il n'y avait presque plus de jus. je jetais vite fais les poils du Puma Zébré, puis, j'attendis. enfin, le soir venu, ma potion était prête. Après une nuit ou les histoires du vieil arbre m'accompagnèrent dans de folles aventures...Je m'éveillais le coeur en liesse. J'allais droit au but.


    Les oeufs, le sucre, le miel, la farine, le beurre, et ma potion, je fis de tout cela une pâte onctueuse que je laissais près de mon petit feu. J'avalais rapidement mon thé et ma petite tartine tartinée au miel des abeilles rose du Putra, arbre millénaire dont je tai rais l'endroit, non, non... je ne vous dirais  pas ou se trouve cet arbre mystérieux, c'est mon secret.


    Puis je revins vers mon Presque Parfait.
    Le voyant doublé de volume, je l'enfournais et le laissais cuire lentement. La cuisson est très longue, il faut qu'il soit presque brûlé pour être un Presque Parfait.
    Enfin! La cuisson terminée, j'appelais le Sergent Futé qui arriva aussitôt.


    Ce gredin ne devait pas être loin. Il jubilait et tenait dans ses mains un parchemin tout 
    fripé.  Mes yeux se posèrent sur le parchemin et les yeux du Sergent Futé sur le Presque Parfait. Il me tendit le parchemin et se jeta sur le Presque Parfait.
    J'étais 
    ravi, j'avais enfin la possibilité de renter chez moi. Le Sergent Futé après trois grosses bouchées se volatilisa.


    Voila, mon Presque Parfait avait renvoyé  ledit Futé dans son propre monde. Moi! Je vous le dis... il aurai mieux fait de ne pas manger de mon Presque Parfait.

    Un jour, je vous conterai l'histoire du vieil arbre perdu.
    En attendant, dormez en paix.
    Y-L
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  • A peine avait-elle écrit le mot glace, qu'elle ressenti comme un frisson. Elle ne s'étonna pas, on était en janvier et il neigeait depuis l'aube. Quelques lignes plus tard, tandis qu'elle hésitait entre un ou deux r à torride, elle fut parcouru d'un tout autre frisson et son visage se colora.

    Il semblait que certains mots ce matin - là, lui faisait  perdre la maîtrise de son écriture, elle parcouru les dernières lignes écrites un peu trop vite; s'excusa mentalement pour les fautes commises, et se dit qu'un bon chocolat chaud lui ferait du bien.

    Se dirigeant vers la cuisine, le frisson la saisit de nouveau. Qu'y avait-il de spéciale aujourd'hui? Elle oubliait quelque chose... elle en était sûre. Ces frissons là, lui rappelaient d'anciens souvenirs qu'elle aurait souhaité oublier. Mais, la vie est ainsi faite.

    La mémoire lui revenait en bloc. Il lui fallait faire le tri pour ne plus commettre de bêtise...une fois cela suffit. Avec  délice elle savoura son chocolat et se permit même un biscuit fait maison.  Revenant à son manuscrit, elle regarda et l'angoisse la saisit.

    elle venait de comprendre, tout à l'aventure qu'elle faisait vivre à son personnage; elle n'avait pas pris, la mesure de sa bêtise. Le livre ancien qu'elle avait emprunter à la bibliothèque relatait l'histoire émouvante d'un pauvre ère éprit d'un amour sans retour...pour fuir sa détresse le pauvre homme s'était enfui, mais, un terrible accident  et l'homme était mort.
     
    La cruauté de l'histoire...c'est que le jeune homme qui conduisait l'attelage lui avait ravi la vie; était celui qui allait épousé son amour sans partage. Il paraîtrait que le couple avait à plusieurs reprises senti comme une présence autour d'eux.

    Après leur mort... personne ne voulut logé dans l'ancienne bâtisse. :" Bon  elle ... elle  prit la maison et tout le reste." Voila donc sa bêtise! Avec doigté... elle prit soin de corrigé son erreur et tout rentra dans l'ordre. Le calme enfin revenu elle se consacra de nouveau à son manuscrit qui devint je vous le dis...un best-sellers
    Y-L
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  • Sonnet à la Liberté.
    Ce n’est point que j’aime les enfants,

    dont les yeux mornes ne voient rien si
    ce n’est leur misère sans noblesse,
    dont les esprits ne connaissent rien,
    n’ont souci de rien connaître,
    mais parce que le grondement
    de tes Démocraties,
    tes Règnes de la Terreur,
    les grandes Anarchies,
    reflètent pareils à la mer mes passions
    les plus fougueuse,
    et donnent à ma rage un frère,
    Liberté!
    Pour cela uniquement,
    tes cris discordants enchantent mon
    âme jusqu’en ses profondeurs,
    sans cela tous les rois du knout ensanglanté
    et des traitreuses mitraillades,
    dépouiller les nations de leurs droits inviolables,
    que je resterais sans m’émouvoir,
    et pourtant… et pourtant,
    ces Christs, qui meurent sur les barricades,
    Dieu sait si je suis avec eux sur
    certains points.

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  • Maladie contagieuse et épidémique, la variole ou petite vérole se transmettait d’homme à homme et se manifestait par l’éruption de pustules. Un tiers des malades en mourrait, les autres étaient défigurés à vie par les cicatrices.
     
    C’est seulement en 1980 que l’Organisation mondiale de la santé déclara que le monde était débarrassé de ce fléau.

    Si les contributions de nombreux chercheurs permirent cette éradication, l’essentiel du travail fut réalisé par Edward Jenner, qui consacra sa vie à la recherche, puis à la diffusion du vaccin approprié. 

    Jenner commença par s’intéresser à divers domaines: les sciences, la géologie, l’ornithologie. Il se fit remarquer puis élire à la Royal Society, l’équivalent de notre Académie des Sciences, à la suite de travaux sur les couscous ( petit singe) Ses recherches sur la variole le rendirent célèbre, alors qu’il avait débuté comme simple médecin de village.

     

    Considérée depuis l’Antiquité comme une maladie redoutable, cette affection fut l’une des causes de dépopulation du XVIIIe siècle. Le seul moyen d’atténuer les effets de ce fléau était la  » variolisation », c’est à dire l’inoculation du virus à des sujets sains, mais les résultats étaient aussi aléatoires que risqués!


    Cependant, Jenner constata que les gens travaillant au contact de vaches contractaient souvent la vaccine…sorte de variole bénigne qui se transmettait par des bovins contaminés, mais n’étaient jamais atteint par la forme humaine de la maladie, appelée aussi Cow-Pox.

     

    Sa première vaccination fut réalisée sur un jeune garçon; il lui administra du pus prélevé sur une pustule infectée, provenant de la main d’une fermière atteinte de la vaccine. T

    rois mois plus tard, il inocula le virus de la variole à l’enfant qui y résista. La vaccine laissait en fait au sujet une immunité contre la variole; d’ou le terme de  » vaccination » que Pasteur étendit à l’ensemble des immunisations artificielles.

    Jenner renouvela son vaccin sur plusieurs sujets et publia ses conclusions, longuement étudiées par la communauté médicale avant d’être validées. Le gouvernement britannique généralisa la méthode, qui gagna toute l’Europe.

    Napoléon 1er tint même à ce que les soldats de la Grande armée soient vaccinés! La variole disparut progressivement des pays ou la vaccination avait été rendue obligatoire.

    Cette victoire rendit célèbre Jenner dans le monde entier et ses recherches posèrent les bases de ce qui deviendra l’immunologie.

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  • » Les mariages se font au ciel, et se consomment sur la terre. »

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