• Mon âme noire se charge de désespoir, finit le temps de la floraison, finit le temps de la douce saison. La lave noire brûlante, suffocante hante ma mémoire. J’ai pourtant cherché dans la vallée de l’été le remède à mes tourments; sachant que je devais en guérir au plus vite afin d’éviter ce qui va arriver.


    Aucun étranger n’est venu pour me contré, aucun homme vaillant n’a mis devant mes yeux de braise son épée étincelante. Dans le vide de la balance, nul sorcier, nul mage, nul magicien…rien,rien,rien que le vide de la balance.


    Mon coeur se consume la haine me brûle, il devait y avoir un être de feu et de lumière pour me battre et me jeter à terre. Je tourne, je tourne dans mon donjon, je scrute cet infini horizon. Le ciel reste sombre, le temps des noirceurs n’est pas encore atteint. je suis le prince Elkag III e du nom, ma terre natale se trouve bien au-delà de ce château.
    Ici il fait souvent une chaleur que ma peau ne peut supporté, je reste alors à l’intérieur de ma tour  dans mon donjon.


    C’est un lieu d’étude, la plupart des rouleaux, grimoires y ont leur place.

     

    Grâce à eux, nous apprenons nous les princes, les origines, les textes sacrés, les liens qui unissent tel ou tel seigneur, les anciens conflits et pourquoi ils eurent lieu. Les sombres histoires des anciennes maisons, les rois bannis, la folie de certains, mais aussi la bravoure, l’honneur, ce qui permet d’être en harmonie avec les autres peuples.



    En bref… la sagesse, l’humilité et surtout le sens de l’amour. Je vous le dis de suite cet aspect là me révolte. Je suis prince d’une contrée lointaine, là ou la neige et le gel ne permettent à personne de passé- là ou chaque hutte lutte  pour sa propre survie.
    Quand vient le temps de la chasse, nous partons tous pour emplir au plus vite  les greniers.



    Nos maisons sont faites pour la plupart de gros blocs de glace, l’huile qui nous éclaire nus vient des pêcheurs, hommes pleins de courage et de force qui vaillant brave une mer déchaînée… pour rapporter au village d’immense poissons.
    Leurs peaux nous donnent de la chaleur, leurs chairs comble nos coeurs, leur huile nous aide à  nous chauffer et nous donne de la lumière.


    Chaque saison des hommes forts meurt laissant derrières eux, femmes et enfants sans hommes pour les soutenir. Ils n’ont qu’un choix, tout faire eux même ou mourir
    Le voyage d’Alberg.
    2)


    Alberg faisait parti d’une famille orpheline de père et de frères. il dut faire vivre sa famille, sa mère et ses deux soeurs ( des jumelles) aux yeux de velours. La vie était rude au village, pas d’homme pour aider…Albeg était encore jeune, mais il sut que pour le bien de sa famille il se devait de partir à la chasse.


    Il confia sa mère et ses soeurs aux femmes qui vivaient près de sa hutte et leur promettant une part  de sa chasse. Les femmes acceptèrent d’aider au mieux sa famille, alors Alberg partit.
    il ne prit pas le chemin de la mer…il partit pour  les vastes plateaux de glace  située au sud.


    A bout de force et loin de son village, Alberg fut trouvé par une peuplade nomade. Il fut soigné et dorloté par des femmes aux yeux bruns et aux cheveux soyeux.
    Alberg n’en avait jamais vu d’aussi belles.


    Elles sentaient bon, avaient la peau douce, et le sourire facile. Il ne s’en faisait pas, car pour lui, les jours passaient sans difficultés. Un matin , une femme, ou plutôt une jeune-fille vint le trouvé, et sans façon lui dit:
    - » Je suis  Maténa, fille du roi, nous nous dirigeons vers son royaume, quand tu seras présenter à lui, il te faudra baissés les yeux.

    Vois-tu mon père n’aime pas qu’on le fixe du regard comme tu le fais. Alberg se mit alors à trembler et lui répondit:
    « -Comment, nous voyageons en ce moment même? Je croyais que nous restions sur place…combien de temps me faudra t-il pour rentrer et retrouver les miens? Ma mère , mes soeurs, comment vont-elles vivre sans mon aide!


    -Ah s’exclama Maténa, quel drôle de garçon es tu! Tu ne sens pas que tu bouges? Cela fait des jours et des jours que nous voyageons, nous arrivons en vue des terres de mon père. Pour notre aide, tu devras le servir un nombres d’années cela il te le dira lui-même, Oh Alberg! Je suis désolée pour toi, pour ta mère et tes soeurs.



    Alberg était sans voix.Quand au petit matin ils arrivèrent, ils furent accueillit par des sons si extraordinaire qu’Alberg en était ému. Quelques jours passèrent sans qu’Alberg ne soit présenter au roi, mais de chaque côtés de sa chambre, il y avait un garde c’est ainsi qu’Alberg se rendit compte qu’il n’avait plus sa liberté de mouvement.



    Puis, par une journée ensoleillée Alberg fut saisit par trois vieilles femmes et emmener au bain. Une vaste salle ou la lumière entrait à flot, de l’eau tiède puis très chaude, des parfums étranges et des linges doux pour se sécher, ébahi il ne pensa plus que trois femmes étaient en train de le laver.


    La plus vieille lui murmura à l’oreille:- Tu es bien fait jeune homme, le roi sera enchanté de le savoir. Rouge de confusion Alberg chercha à s’enfuir, mais des bras vigoureux l’attrapèrent.
    Deux hommes avec des armes à leur ceintures,le regard farouche le soulevèrent  et l’emmenèrent.


    Des tentures de vives couleurs, des coussins aux couleurs multiples, des bancs ,des tables et des sièges haut, puis une estrade et un immense siège fait d’or et d’argent, des tapis épais pour accueillir les pieds et un homme assis sur le siège qui le fixait de ses yeux d’aigle.



    Tremblant Alberg se souvint des paroles de la princesse, il baissa les yeux et attendit. Un grand éclat de rire,des applaudissements, des rires, de la musique et une voix profonde et chaude , une voix de commandement s’exclama:



    - » Regarde moi jeune-homme bien fait, je veux voir tes yeux. » Alberg se redressa lentement et c’est avec franchise qu’il regarda l’homme qui était roi.
    .- » Oh je vois bien ce qui  a plu à ma fille, tu es surprenant, comment t’appels tu?
    -Alberg est mon nom, je suis du village sans terre, fils de ma mère et frère de mes soeurs.
    -


    Hum! Tu as de la vigueur, tu n’as pas de peur en toi, je comprends, oui, je comprends. Bien Alberg, pour l’aide qui t’a été apporter, je te demande deux ans de servitude. Tu apprendras l’art de la guerre, tu seras récompenser par un beau butin que tu pourras emmener quand tu partiras.

    Alberg était sans voix, pourtant la colère fusa sans qu’il puisse la contenir et avec bravoure il regarda le roi droit dans les yeux.
    -Roi, je ne peux rester ici, ma famille a besoin de moi, cela fait nombres de jours que je suis partis, les femmes n’aideront pas ma famille si elles pensent que je suis mort.



    -Oui Alberg, je comprends…ta bravoure garçon te fait parler fort et haut devant ton roi, j’aime la bravoure et je la respecte, mais je ne suis pas pour autant patient,ni enclin à entendre tes paroles, mesures les garçon, pour ce jour j’accepte et t’excuse; mais prends garde aux autres jours, ces paroles-là dite sans avoir ma permission te vaudront la peine de mort. Deux années Alberg c’est peu payer pour notre aide, acceptes les garçon et reste fier.



    Alberg fut contraint la mort dans l’âme de s’exécuter. La première année fut difficile, les coutumes de ces hommes forts étaient différentes et étranges, leurs dieux durs,peu enclins à l’amour, féroces ils étaient et nombres de cadavres jonchés les villages qui ne voulaient pas servir le roi.



    Avec patience et acharnement Alberg finit par se plaire, car les soldats l’appréciaient, ils aimaient les récits qu’Alberg leurs racontés. La princesse venait souvent le voir, un soir le roi les surpris alors qu’ils regardaient ensemble les étoiles. Le roi fut furieux et faillit faire trancher la tête d’Alberg, heureusement l’amour que le roi avait pour sa fille aida Alberg.


    Mais à partir de ce soir là, il refusa que la princesse vienne le voir sans que son père ne lui ai donné son accord.La princesse fut furieuse et fit tout pour le faire souffrir,voyant cela le roi l’envoya dans une ancienne contrée,là ou les vivants et les morts se côtoyaient encore.

    Il confia à Alberg la mission secrète, celle ou le garçon revint avec les yeux presque blanc.Après ce jour, la princesse le laissa en paix, le roi fut heureux car Alberg revint avec le ceptre d’or, gage de la suprême royauté. De ce jour Alberg fut traiter en prince et ses jours s’écoulèrent comme autant de miel coulant d’une ruche abondante.



    Le coeur du jeune homme battait fort car les jours approchaient ou enfin il serait libre d rentré chez lui avec un butin digne d’un roi. Alberg pensait à sa mère et à ses soeurs et son coeur se gonflait de joie, mais il n’exprimait rien qui puisse contrarier le roi, car celui-ci devenait plus morose de jour en jour.


    3) La princesse devait se marier et elle aussi devenait irritable. Son futur était d’une beauté à couper le souffle, il avait la peau presque blanche, chose incroyable sous ses climats de plombs . Sa beauté n’en faisait pas un être falot, non, il était fort à la chasse, il maniait les armes avec fougue et aucuns hommes digne de ce nom cherchait à se battre contre lui.Ses yeux étaient plus froid que la glace, il ne souriait presque jamais, n’avait aucuns mots tendre envers la princesse.



    plus par sournoiserie qu’autre chose, ce prince au coeur froid demanda au roi après un souper digne de légende quel homme il enverrait s’il avait la connaissance d’un trésor enfoui. Le roi le regarda longuement et ses sourcils se croisèrent presque, de la convoitise se vit, puis le roi hurla de rire et de sa poigne forte il saisit les mains délicates du prince; celui-ci grimaça sous l’emprise du roi, et avec hargne il chercha à se soustraire des mains du roi.



    Une voix douce se fit entendre, : » Je pense que mon père le roi aimerai qu’Alberg se charge de ce trésor et le ramène à lui.
     » -Oh ma fille comme tu me connais bien rugit le roi en lâchant les mains froide du prince.
    -Bien mon roi, je vais donc vous donnez l’endroit ou ce trésor se trouve et si vraiment cet Alberg et si vaillant il le trouvera.
    C’est ainsi que le brave garçon fut de nouveau contreint de partir à la chasse au trésor. Avec peine le roi lui confia cette deuxième mission en lui disant:


     » Fils, j’aimerai t’épargné cela, mais ce fourbe m’a lancé un défi, si je ne le relève pas, les princes présents seront alors si heureux et si confiants en eux que bientôt la guerre serait à notre porte, je sais fils que ma promesse arrive à sa fin, que tu as hâte de rentrer, même si mon coeur saigne, je tiendrais ma promesse.



    Je te conjure de faire attention, le chemin sera rude et ce scorpion aura sûrement mis autant de pièges que possible, je t’offre cette bague fils, partages avec moi son secret.
    Alberg opina et le roi le prit dans ses bras et avec force le serra sur son coeur.


    Une flamme vive parcouru le corps d’Alberg et une puissance incroyable fusa dans ses muscles, son esprit s’ouvrit et il entraperçu un pouvoir aussi grand que l’univers. Le roi le tenait encore dans ses bras, puis lentement il s’éloigna pour le fixer de ses yeux d’aigles éteints.



    -Mon roi murmura Alberg, comment vous le rendre?
    - Tu ne peux fils, tu ne peux, mais je sais grâce à ta question que j’ai bien fait. Protège ma fille contre ce traître et prouve à celui-ci ta valeur.
    -Votre valeur mon roi, votre valeur, j’obéis sire par amour pour vous et par l’amour que j’ai pour la princesse un amour sire digne d’un frère seulement d’un frère.


    Le roi l’écrasa contre lui et bourru lui donna un coup dans les côtes Alberg frémit mais ne ressentit nulle douleur.
    Quand il revint à la tombée du jour, il était coupé en deux, il traînait quelque quelque chose derrière lui, deux hommes se dirigèrent vers lui et lui prêtèrent  mains fortes. Alberg avait pris du muscle, les deux hommes eurent bien du mal à tiré l’espèce de gros sac d’Alberg; fier de lui celui-ci cria de loin, il entonnait le chant de sa propre victoire.



    A l’intérieur du camp il se présenta d’abord à son roi, celui-ci le regardant jugeant sa valeur nouvelle- » Fils, lui dit-il, je suis fier de toi, je vois ton triomphe dans ton regard, ta force dans tes muscles… ta bravoure dans ton langage.


    Va vers ta mère et tes soeurs et reviens me conté tes exploits  lorsque tu auras fait ce que tu dois faire.
    Alberg salua son roi reprit ce que les deux hommes avaient amenés devant le roi, puis, s’arc-boutant il se fraya un chemin vers la demeure de sa mère.  Le voyage fut long et pénible. Le froid s’intensifia et la nuit presque sans fin lui faisait voir d’étranges lueurs dans le lointain.

    Alberg n’était pas superstitieux, il avait avec lui ses dieux, il le prenait à tour de rôle et récitait dans une ancienne langue des prières pour le voyageur solitaire.
    Un soir plus pénible à cause du vent violent lui fit faire une bien étrange chose, Alberg n’en parla jamais, mais cela resta graver à jamais dans son esprit, un jour,il s’en servirait.  


    Après bien des jours et des nuits de solitude, de chasse et de pêche, il vit de loin la grande montagne ou se nichait son village.
    Une bien triste nouvelle l’attendait. L’une des jumelles était très faible, la fièvre, la faim, le froid mordant avait laissé d’amers lignes sur son fin visage d’enfant.


    Alberg regarda fixement sa mère et son autre petite soeur, puis il ressortit de la hutte, et rapporta un gros  morceau d’une matière étrange, jaune avec des trous, le morceau était très bien empaqueter, ce qui en coulé était retenu par une poche qu’Alberg avait fait avec une vessie d’oie sauvage.



    Quelques enfants l’avaient suivis et aucun de ces gestes ne passaient inaperçu.Le visage fermé d’Alberg mettait mal à l’aise les femmes qui vivaient aux côtés de sa hutte.Il ne dit rien. Il sortit une grande bâche  faite de plusieurs peaux et quelques pieux fait d’une drôle de façon, puis, il entoura sa hutte et son gros trainaux. 
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  • Quand le grand gids hérita de son père, le champ qu’il convoitait depuis au moins cinq ans. Il s’empressa de faire une sorte de muraille qui le délimitait et la plupart de ses voisins le comprirent ainsi. Le grand gids n’était pas commode, il avait le verbe haut, et il ne fléchissait devant personne. Il était aussi le plus grand du village de la Basse-Vallée, ce qui explique aussi le fait que personne ne cherchait  à le contrarié, ce qui fait qu’il s’imagina être une personne importante. Quand sa muraille fut terminée,il alla au village et fit le tour de toutes les habitations, invitant ainsi ses voisins à reconnaitre qu’il possédait  le plus grand champ. Chacun  alla de sa petite parole, faisant grand cas du grand Gids. Celui-ci se sentant encore plus important décida d’aller au château pour y voir et faire connaitre à tous les artisans qui vivaient au château, sa grandeur et sa richesse toute nouvelle.

    *****

    Suant et haletant,il se permit un petit regard en arrière afin de voir ainsi le village. Dans sa tête beaucoup de chose prenait forme, et c’est tout confiant qu’il alla voir le maître des forges. Le maître des forges avait une fille,très belle et surtout très intelligente. Le voyant venir vers la forge elle tenta de lui échappée, comprenant que cela lui était impossible elle fit montre de sagesse et l’attendit tous sourire.

    _Cathanya, comme te voici grande maintenant! de plus ta beauté et encore plus vive.

    _ Grand merci Gids, cherche tu mon père?

    _ Ah oui Cathanya,en effet je suis à sa recherche, vois tu j’ai eu en héritage le champ de mon défunt père.

    _ Oh! oui, c’est vrai ton père est mort, comment te sent tu?

    _ Bien! oui ma foi, bien! mais parlons d’autre chose.

    _Bien sûr Gids,tu trouveras mon père chez le maître cordonnier, le roi lui a demander une nouvelle paire de chaussure,mais la demande est assez difficile à réaliser.

    *****
    _ Bien Cathanya,je vais aller les voir tout les deux, à bientôt charmante Cathanya, il lui fit un sourire qui fit ressortir ses yeux qu’il avait déjà gros. Avec une grimace de dégoût Cathanya se pressa afin de ne pas le revoir, elle se doutait bien qu’il serait ravi de la revoir avant de redescendre au village.

    Pour rien au monde elle ne voulait se retrouver seule avec cet homme au caractère emporté. Misant sur sa chance le grand Gids s’imagina que Cathanya avait eu pour lui  de l’interêt, peut être pourrait-il en parler avec le père de celle-ci. Plus effrayant encore car son imagination lui faisait entrevoir un bonheur intense, il arriva devant l’atelier du cordonnier en grande conversation avec le maître des forges._

    Ah te voici ! maître jean, j’ai vu ta fille qui m’a dit ou tu étais, alors je viens te voir! Fronçant  ses épais sourcils, le maître se demanda ou il voulait en venir et devant le sourire finaud du maître cordonnier son sang ne fit qu’un tour. _

     

    _Tiens! le grand Gids! que fais tu ici? tu ne travaille donc pas ton nouveau champ? Sais tu que le roi en attend beaucoup? Il espère que ta double surface lui permette d’engrangé pour cet hiver,le double de blé.

    _ Mais ce champ est à moi maître Jean! et il n’est pas question que le roi en retire tous le meilleur,je vais y travaillé pour moi.

     

    _ Ah! tu espère que notre roi te laisse tous le grain,s’en rien te demander? Là mon grand Gids tu fais erreur, tu travaille pour le roi,la terre appartient au roi.

    _ Oui,oui! tu as raison,mais la moisson sera bonne et j’aurai plus de grain,alors j’aurai aussi plus de bien, comprend moi maître Jean.
    _ Oh je crois que je te comprends très bien Gids et je te dis non tout de suite, ma fille est déjà promise,le mariage sera pour l’automne, cherche donc une autre femme. Tu voulais voir maître Glen?

    D’un air maussade Gids répondit:  » non ce n’est pas lui que je venais voir, bon il est temps que j’aille au champ ». Sans se retourner et maugréant tous ce qu’il pouvait Gids sentait en lui la colère. Il lui fallait à tout prix Cathanya, depuis deux ans,il l’a regardait grandir,embellir. Qui pouvait…Mais qui avait pu…La colère bouillonnait en lui.

    Jamais! elle serait à lui ou elle ne serait à personne, lui le grand Gids se le promettait.Il descendit  en se parlant à lui même et certains enfants se cachèrent de lui, la peur au ventre. Les enfants filèrent voir maître Jean, car ils avaient entendu le nom de Cathanya,et la peur les faisaient courir plus vite. Hors d’haleine c’est petit Ors qui prit la parole.
    _Maître Jean! le grand Gids il se parle tout seul,et il en veut à Cathanya, son visage était tout rouge et… et… et il disait qu’elle était à lui!

    _ Ah ça! c’est pas possible, vous êtes sûr les gosses? Alors tous ensemble ils crièrent

    _ Oui, oui maître Jean, perplexe celui-ci fixa le maître cordonnier. Qu’en pense tu toi?
    _ Que ta fille doit partir chez sa tante jusqu’au mariage, le grand Gids et têtu et sa rancune est tenace, va voir le roi pour le prévenir, car je crois que Gids prépare un mauvais coup.
    Incertain , fixant les enfants puis le maître cordonnier Jean hocha la tête en signe d’assentiment.

    _ Oui,je vais aller voir sa majesté et voir avec lui ce qu’il faut que je fasse. D’un bon pas, le maître des forges s’en alla. Le maître cordonnier dit aux enfant: »
    Les petits vous allez voir Nana, elle vous donnera un petit biscuit ils sont tous frais de ce matin,dites lui que c’est moi qui vous envoi ».
    Avec des rires et des cris de joies les enfants partirent vers la basse salle du château,là Nana travaillait, les odeurs qui sortaient de ses fours étaient alléchantes à souhait. Heureux ils lui firent le récit et la requête  du maître cordonnier. Un sourire gonfla les joues rouges de Nana, et c’est avec fierté pour ses petits qu’elle leur donna à chacun deux gâteaux fondant dans la bouche,avec en leur coeur des fruits bien juteux, le jus dégoulina le long des bouches trop pressées  pour faire attention.

    Riant aux éclats Nana les renvoya à leur jeux, comme une nuées d’oiseaux ils s’égaillèrent en partant de tous les côtés à la foi. Quand le roi apprit que le grand Gids voulait Cathanya pour épouse il dit au maître des forges.

    _ Bien…tu vas emmener ta fille loin du château, je ferais dire par un garde que s’il cherche après Cathanya, il ira en prison pour le reste de ses jours et que ses biens lui seront confisqués. Va maître Jean, ne perds pas de temps Gids à la tête plus chaude qu’un âne. Ne prends rien de plus que ce que tu as sur toi, emmène Cathanya vite.

    ******
    _ Oui mon roi, je pars sur l’instant.

    Et c’est ainsi que débuta une légende, qui avait pour base l’amour d’un homme pour une jeune et jolie promise.
    Lorsqu’il vit deux jours plus tard arriver chez lui un garde du roi le grand Gids en fut tout heureux.
    Sûr que le roi avait su qu’il aimait Cathanya et que son père la lui refusait, alors le roi venait lui faire dire que c’était arranger avec maître Jean.
    Le sourire aux lèvres Gids vint au devant du garde s’essuyant le front qu’il avait large. Ses gros yeux emprunt d’impatience firent sourire le garde.
    -Eh bien Gids! tu me vois porter d’un message du roi!

    _Oui! je suis impatient de l’entendre, veux tu boire le verre de l’amitié?

    _Ah! ce serai pas de refus Gids, mais la nouvelle n’est pas bonne, alors si tu veux bien! je serai bref.

    _ Rougissant sous le sarcasme qu’il sentait poindre dans la bouche du garde, le grand Gids le regarda avec une fureur sans nom.

    _ Tu me vois ce matin par ordre du roi, fais donc attention Gids, je suis armé et je sais me servir de mon arme.

    Cela calma Gids un petit moment.

     

    _ Bon voila ce que te fais dire le roi…Gids par mon ordre il t’est  de part ma volonté interdit d’approcher Cathanya et de part mon ordre tu te dois de l’oublié, cette enfant est promise et le mariage ne sera pas défait. Si tu passes outre mes ordres,tu te verras emprisonner et tes biens confisqués à vie. Gids était blême. le garde se dit en lui même que le roi aurai pu le faire accompagner. Mais Gids reprit le dessus et c’est avec dédain qu’il répondit au garde. _Bien! j’ai entendu le message du roi, je resterai à l’écart de Cathanya. Dis au roi que Gids son serviteur a comprit. Puis tournant le dos au garde,il partit vers son champ. Il fut impossible à ceux qui le connaissait de savoir ce qu’il  avait dans l’esprit.

    Tout les jours il allait travaillé son champ, creusant,marmonnant des paroles inaudibles. Mais Gids avait découvert un terrier. Aussi incroyable que cela puisse être ce terrier fut la porte de sortis de Gids. Creusant chaque jour un peu plus, il finit par découvrir une caverne. Cette caverne était assez petite, il lui fallait rampé pour voir l’intérieur, pour un homme ordinaire cette caverne aurait été grande et la peur de découvrir ce qu’elle cachait les auraient fait fuir. Mais Gids était grand, très grand.

    Supportant l’étroite et puante caverne, il fouilla à l’intérieure. Il trouva quelques bijoux d’or, ce qui le fit sourire, puis il trouva un oeuf,un très gros oeuf,dur comme de la pierre. Il essaya de le secouer, mais le poids de l’oeuf l’en empêcha, puis comprenant que dans cet endroit il ne pourrait rien faire; il décida   de le sortir et de l’emmener chez lui. Le lendemain,jour de fête au château, il passa comme à son habitude un moment afin de voir tout ce que les artisans avaient fais au cours de l’année.

     

    Un moyen pour lui de voir qui était riche et qui avait les faveurs du roi. Cathanya étant marié à un jeune du village du Nord, elle n’était pas présent,ainsi Gids put se promener librement dans le château. Puis sûr qu’on l’avait vu, il repartit afin de pouvoir sortir son oeuf sans être déranger. Jour de fête au château signifiait un banquet à la fin de la journée et des festivités. Heureux pour une fois de cette fête Gids se hâta. L’oeuf étant devenu pour lui si important que tout le reste lui importait peu. C’est avec fébrilité qu’il sortit enfin l’oeuf de son trou, refermant tant bien que mal l’énorme trou, rebouchant rapidement, avec une impatience grandissante, il donna de grand coups de pelle sur celui-ci

    *******
    . Regardant, ne trouvant pas grand chose de plus à faire, il rentra chez lui avec son oeuf. Bien installé, il le retourna dans tous les sens, comprenant qu’il était plein, il s’imagina avec l’animal quel qu’il soit d’ailleur; retournant au château et terrorisant tous le monde. Avec un rire de dément il se promit que cela se ferait,il prit donc un soin tous particulier de son oeuf, à tel point que ses proches voisins s’inquiétèrent pour lui. Voulant voir ce que le grand Gids pouvait avoir, Tarnin alla frappé à sa porte.

    La porte s’ouvrit en grand devant un Gids méconnaisable, mince, le teint cireux, l’oeil fou,hirsute,pas lavé depuis au moins un mois tant il puait. Tarnin recula médusait .
    Gids! mon gars! mais…que se passe t-il? es tu malade? as tu besoin d’aide?Ecoute ça fait un mois qu’on te voit pas,alors j’suis venu te voir gars! Dis quelque chose!Gids!

    _Rugissant Gids s’adressa à Tarnin…Dans dix jours,oui, dans dix jours vous verrez tous que moi Gids je suis le plus fort et il claqua la porte. Tarnin s’enfuit se disant en lui même qu’il n’était pas prêt de retourné voir Gids ça non alors! Mais le lendemain tout le monde du château au Basse-Terre et au Haute-Terre, tous surent que le grand Gids était fou et qu’il ne fallait pas se trouver sur son chemin.

    De grand bruits se firent entendre chez Gids, mais personnes n’osa se déplacer. Les jours avançaient et Tarnin se demandait ce que Gids préparait. A la lueur du petit matin Tarnin sortit de sa maison et ouvrant grand les yeux essaya de voir chez Gids. Rien ne bougeait chez lui,alors un peu perplexe et inquiet Tarnin dit à sa femme Ella:
    « écoute je vais y aller et voir ce qu’il lui est arriver. »
    -Non Tarnin n’y va pas,tu l’as dit toi même il est fou et dangereux. Le roi enverra ses soldats si Gids ne se manifeste pas à l’assemblé des homme de la terre. Tu sais à quel point Gids tient à ces réunions là,alors ne te fais pas de soucis pour lui, reviens te coucher,la journée sera dur.

    -Oui tu as raison Ella,mais avoue que tu es inquiète toi aussi!-Bon si tu y tiens! oui, je m’inquiète car il n’a jamais manqué une fête et celle là était vraiment belle.-Tu vois bien!On doit en avertir le roi, Gids n’est jamais rester ainsi sans rien faire. Un mois presque Ella,tu te rends compte! ses champs  ne sont pas nettoyés, ses haies pas taillées, c’est pas Gids ça!Ecoute demain si Gids ne se montre pas, j’irai voir le roi.

    -Et bien…si tu penses que cela est bon…Bien que Gids t’ai dit de ne pas l’embêter, je comprends ton avis et je viendrais avec toi.-Ben voyons femme! dis plutôt que tu veux rendre visite à ta soeur?

    Tarnin rentra chez lui et la discussion continua. Quand à Gids, si le fait d’entendre ses voisins s’inquiéter pour lui le fit sourire, il n’empêche qu’il en fut quand même surpris. Avec ses proches voisins il n’avait pas vraiment de contact et même il préférait en fait quand ceux-ci étaient absents.Mais là la surprise de les savoir inquiet pour lui, lui fit du bien. L’oeuf l’obsédait de plus en plus et comme il n’était pas patient,plus d’une fois il l’avait soulever pour voir s’il se fissuré ou pas.

    Peine perdu, il restait dur,trop dur même,impossible de le casser,il avait essayé. L’oeuf, obsession de jour comme de nuit, le rendait de plus en plus agressif. La torture qu’il ressentait devant cet oeuf délibérément clos, fit chanceler sa raison. Il se mit à parler tous seul, rageant de plus en plus. Vers le neuvième heures, l’oeuf oscilla , tremblant Gids s’approcha, l’oeuf se fendit en deux. Rien! De rage il hurla comme une bête blessé à mort, il cassa tout dans sa maison. La haine embrasait ses traits et si Tarnin l’avait vu ainsi, il serrait partis en hurlant au fou. Gids était au bord du gouffre.

    Alors il s’évanouit, lorsqu’il se réveilla il faisait nuit noire, une femme était là. Elle le regarda avec tendresse et lui dit: Gids quel était donc ta folie de vouloir faire d’une chimère un être du mal! Ne sais tu pas qu’il est impossible à une chimère de faire souffrir les humains? -Mais qui êtes vous, vous?-Gids tu me connais! regarde moi bien!-Mais non, c’est impossible! vous ne pouvez pas être réelle?-Bien sûr que si Gids et elle le frappa  sur la joue de sa petite main. La force de cette gifle le força à reprendre pieds et il comprit que la personne qui était debout devant lui,était bien réelle.

    Alors Gids! Me crois-tu?

    -Oui, oui, mais comment!

    - Mayhril m’a appelé lorsque tu l’as sortie de son terrier. Elle avait très peur car tes paroles la faisait souffrir, tu voulais faire du mal au peuple et devenir le dirigeant du château. Tu sais Gids que je peux de ce fait te punir bien plus que ne le ferait le roi? Devant les yeux hagards de Gids, la femme sourit , oui je vois que tu as compris, bien! je ne te ferais rien.

    Et même je vais te faire un immense plaisir, bien que pour beaucoup de tes actes tu ne le mérite vraiment pas. Mais durant ce mois et demi tu as beaucoup souffert et tu as faillit perdre la raison, pour cela je vais te dire un secret. Dans deux ans tu rencontrera une jeune fille,et elle deviendra ta femme,tu seras heureux et ton coeur sera apaiser.

    Oui je vois bien que ta raison n’est pas loin de s’enfuir de toi,alors tu vas dire mon nom, là maintenant Gids,dis mon nom! Ambdraniel!Ambdraniel… Alors la chimère se  montra à Gids. Devant cette vision de beauté et de perfection Gids comprit sa folie, comment un être aussi pur,aussi beau aurait pu lui obéir! Elle serait morte plutôt que de lui obéir,il le comprit, et fermant les yeux il laissa couler les larmes de honte.

    _Oh Mayhril! pardon, pardonne moi ma folie,je n’ai pas compris,j’ai fermé mon coeur, j’ai laissé la haine emplir mon coeur. Me pardonneras tu un jour Mayhril?

    - Oui,un jour, homme! je te pardonnerai c’est promis .

     

    ******
    Gids sentis la caresse des mots de Mayhril et son coeur s’ouvrit à la joie, Mayhril le caressa de ses ailes diaphanes et Gids sentit la chaleur revenir en lui.

    -Ambdraniel que vais-je faire?
    - Tu vas reprendre ta vie; tu feras tout pour te faire pardonner, tu seras juste envers tes amis, tu oublieras Mayhril…Jamais tu ne parleras d’elle.
    Je veux ta promesse Gids.

    -Oui…oui tu l’as Ambdraniel, j’en fais ici le serment, l’oeuf était vide.
    Ainsi Gids reprit-il sa vie et si certains furent étonnés de le voir souriant et de bonne humeur, ils  en étaient avant tout très heureux. Gids vécut longtemps, très longtemps pour un homme de son espèce, et il fut très heureux, il s’éteignit à l’âge de cent ans ayant vu ses petits et arrières arrières petits enfants formaient une belle est grande famille.

    Jamais Gids ne parla de Mayrhil ni d’Ambdraniel, mais son coeur d’homme fut heureux de connaître pareil légende.
    ainsi se termine la découverte de Mayhril,mais son histoire ne fait que commencer.à suivre
    Y-L

     

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  • Frylia et la quête du chat de la Reine.

    Je suis pour le moment dans l'incapacité de retrouver le début...

    Le chat de la Reine ou l'histoire extraordinaire d'une petite Chatte appelée Frylia.


    -Frylia, il n'y a que toi qui puisse retrouver la reine.
    _ Comment mon Roi! Comment pourrais-je retrouver la Reine! Je n'ai pas la force que possède mon Roi.
    - Ecoutes moi Frylia, la corde d'or c'est rompue, la guerre va éclater et ce sera terrible; ou tu trouves les vierges tisseuses de fils d'or, ou, tu trouves le Chat de la Reine...car lui seul possède le flair pour les trouvées.

    -Mais, mon Roi, dans le monde d'en-bas, je ne serais qu'une simple chatte.

    _ Oui Frylia, une toute petite chatte, mais qui a en elle la puissance de mille guerriers et n'oublis pas Frylia que tu as aussi la magie du Roi. Avant cela, je veux que tu te souvienne ...que s'est-il passer lorsque la Reine a disparue? Cherche en ta  longue  mémoire, remonte aussi loin  que possible, remonte dans le passé.

    - Mais mon Roi, le monde s'écroule...si je dois remonter aussi loin, la fissure continuera et tout prendra fin.
    - Non frylia, j'ai la force pour soutenir la voûte et le monde vacillera peut-être, mais je le soutiendrai longtemps...mais, il faut que tu te hâte, retrouve tes souvenirs et cherche le Chat de la Reine.

    - Si je trouve le Chat de la Reine, je trouve aussi la Reine!
    - Non, pas la reine, mais sa descendance ,oui.
    - Alors, je trouve la descendance du Chat?
    _ Non mon enfant, non, ce sera vraiment le Chat de la Reine que tu retrouveras, remontes tes souvenirs Frylia, remonte.

    La voix du Roi se fit très douce, si douce que Frylia commença à se balancer de droite à gauche et lentement, ses souvenirs revinrent à sa mémoire. Elle se sent dans le ventre de sa mère.

    Désolée mon Roi, ce sont mes souvenirs, tels que je les aient vécus. La vieille grange que ma mère avait choisit appartenait à un vieil homme au coeur brisé que la colère faisait battre chaque jour.

    Quand les soldats arrivèrent chez lui, il leur ordonna de quittés sa demeure, mais les soldats se divisèrent et finirent par nous trouvés. Le vieil homme s'empara alors de mon frère aux poils aussi sombre que la nuit et disparu dans une faille.

    Ebahis, les soldats s'empressèrent de rentrer au château. La Reine reporta tous son amour sur Chatte et sur nous ses petits. Le Roi me nomma Frylia et la Reine donna le nom à mon autre frère.

    Il s'appellera Göchen, en grandissant, son corps deviendra aussi éclatant que l'or au soleil. Quand à moi, mon poil est un mélange d'or et d'argent et le Roi m'aima d'un farouche amour.

    Nous étions si jeune mon frère et moi, la Reine tout à sa peine gardée le lit et elle voulait nous avoir avec elle et chaque jour une suivante nous disposés mon frère et moi sur un coussin brodé d'or et d'argent elle nous disposés ensuite sur le lit de la Reine.

    Quand enfin, un peu plus grand, tressaillant sur nos jeunes pattes; je pu partir à l'aventure, le visage de la Reine était pour moi quelque chose que je me devais d'explorer...alors, frémissante et tortillant sur mes  petites pattes, je parvins après bien des efforts devant celui-ci.

    La Reine se mit à rire, un si joli son. Elle me fit tressauté en riant. Hérissant mes poils, elle s'exclama

    :"Dieu, regarde comme elle est belle,or et argent, tu as bien choisit, regarde là voyons ce qu'elle va faire. Une voix plus forte retentit ( mon maître ne venait pas souvent voir la Reine) alors

    - Regarde ma Reine, le petit tente vaillamment de la suivre, voyons un peu s'il fait preuve d'un aussi grand courage que celui de sa petite soeur. Regardes ma Reine s'exclama la grosse voix...regardes son poil n'est qu'or au soleil levant.

    Beau spécimen que celui-là, comment le nommes tu déjà?
    -Göchen mon époux, Göchen.
    - Oh! Vaste nom que voila pour un si petit animal, ne crains tu pas ma Reine pour ce petit être?
    - Il doit porter ce nom, c'est sa destiné et la mienne. Ma reine murmura doucement le Roi.

    Moi, j'étais toute proche du visage, je voyais le fin duvet du menton, les fines lignes de ses lèvres, le petits sillons le long de sa bouche et au coin de celle-ci, une perle translucide, me donna envie de la goûtée.

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  • Ma vie a désormais perdu son seul but, sa seule douceur, son seul amour, sa seule consolation.

    J'ai perdu celle dont la vigilance incessante m'apportait en paix, en tendresse,

    le seul miel de ma vie que je goûte encore par moment avec horreur dans ce silence qu'elle savait faire régner

    si profond toute la journée autour de mon sommeil...
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