• En hippologie, le boute-en-train est un cheval placé au voisinage des femelles dont l'objectif est de vérifier si les juments sont en chaleur et ainsi de les disposer à l'accouplement. il peut également par sa présence les mettre en chaleur ( le verbe " bouter" signifiant " mettre", " pousser" et " en train" voulant dire " action", " en mouvement "  d'ou l'idée de mettre en action).

    Si, à l'approche du boute-en-train, la jument tape, rue et s'énerve, c'est qu'elle  n' est pas prête. Mais si elle se met à uriner, adopte la position campée et même accepte que l'étalon soit là ( et parfois sur son dos), c'est le bon moment pour la conception du poulain. Le boute-en-train peut donc s'occuper des " préliminaires" ( la jument n'étant vraiment fécondable qu'après plusieurs jours de cet état d'excitation) et " prépare" la jument pour que l'étalon n'ait plus qu'à déposer sa semence.


    L'usage de ce terme s'est répandue pour désigner une personne qui met tout le monde en train, qui excite les autres à la joie, qui met tout le monde en gaieté( perdant ainsi toute connotation sexuelle)." Les joyeux  boute-en-train de la pension" ( Balzac, le Père Goriot)


    Le dictionnaire de l'Académie Française de 1762 indique aussi que le boute-en-train était un oiseau, également nommé tarin, qui servait à faire chanter les autres.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Un jour, raconte t-on à Palerme, un étranger, qui voyageait pour ses affaires, s'arrêta dans une auberge et s'aperçut trop tard qu'on avait oublié de mettre sur sa note deux oeufs durs qu'il avait mangé.


    Retourner à l'auberge eut été une grande perte de temps. Le voyageur préféra faire des affaires avec le prix des oeufs et, à son retour, remettre à l'aubergiste les bénéfices ainsi faits et la valeur des oeufs.


    Il revint donc à Palerme dix ans plus tard, et se présenta gaiement à l'homme en lui disant:
    " Me reconnaissez-vous?
    _ Non, monsieur."
    L'étranger rappela sa visite et les deux oeufs oubliés sur l'addition; il dit que l'argent non payé avait prospéré dans ses mains et offrit une somme énorme: 50 onces.


    Cette monnaie d'or de Sicile valait 13 francs 73 centimes; l'aubergiste aurait dû être content, eh bien pas du tout!" 50 onces, s'écria t-il, non, monsieur! Il faut me donner le reste!"


    Et il exposa que, de ces oeufs, il aurai eu des poulets, que ces poulets seraient devenus des poules, que ces poules auraient produit toute une basse-cour, qu'avec la basse-cour il aurait acheté des moutons, et qu'il serait à présent propriétaire d'une bergerie.


    " vous m'avez enlevé ce capital et vous voulez me donner 50 onces? Ma foi, non!" Tel fut le raisonnement de l'aubergiste, et les Siciliens battirent des mains à ce bon tour. ils pensaient que le brave homme avait raison. D'ailleurs n'était-il pas de Palerme?


    Les juges devant qui l'affaire fut portée donnèrent aussi gain de cause à l'aubergiste. L'étranger perdit son procès au tribunal civil et à la cour d'appel. Il y avait une dernière tentative à faire.
     

    un petit homme de loi, un simple clerc, vint à lui et offrit de le défendre. " Vous? lui dit l'étranger. J'ai eu le dieu des avocats et j'ai perdu. Quelle aide pouvez-vous m'apporter?" Mais le clerc y mis tant d'insistance que l'étranger lui permit de tenter un dernier effort.


    A l'audience, au moment ou les juges  allaient prononcer un arrêt définitif, le clerc se précipita dans la salle tout effaré, en agitant les bras en l'air: " A l'aide, a l'aide! Les thons d'Arenella prennent le chemin de Palerme et vont venir nous manger tous!


    _ Que diable dites-vous? demanda le juge. Comment est-il possible que des poissons de mer viennent ici?

    _ Et comment est-il possible, reprit le clerc, que deux oeufs durs fassent des poulets et qu'il en sorte des bergeries?"
     

    Les juges se rendirent à cette bonne raison, et l'aubergiste perdit tout, même les 50 onces. 
    ( je ne connais pas l'auteur de ce conte, et vous?).
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Dans la vaste est sombre forêt des âmes revenues , se trouvait un très vieil arbre. Celui-ci aimait raconté à ses nouveaux amis, les histoires les plus folle qu'il lui était arrivé du temps de sa jeunesse.

    Il parcourait d'un pas alerte tous les monts et montagnes, rivières, fleuves, et ruisseaux. La plaine était sa préférée, et, il lui vouait un amour sans condition. Les âmes revenues l'écoutaient sans jamais se lassé, ni, ne lui demandait de prouvé ses dires.


    Le vieil arbre coulait des jours heureux entourait de tous ses amis. Un soir, après un orage très violent... après que le ciel eut fait éclaté en mille feu et couleur sa grande colère...le vieil arbre se souvint d'une aventure qui faillit lui 
    coûtait la vie.

    Laissant les nuages vidés leur sac de pluie, puis, laissant le vent hurlait avec fureur et séchant le bois et les sentiers...le vieil arbre se mit doucement à chanté. Les âmes revenues 
    surent que celui-ci avait une nouvelle histoire à leur contait.  

    Ils se regroupèrent autour du vieil arbre et bourdonnant doucement, ils réchauffèrent le coeur en détresse du vieil arbre. L'âmes première lui murmura:" écoutes nous ami, si cette histoire empli ton coeur de détresse, ne la conte pas, nous ne serons pas en colère après toi...tu nous as déjà contés tant et tant d'histoire; que nos âmes nouvelles se trouvent très près de partir.


    Sache ami, que  tu as fais bien plus pour elles que tous ceux qui se sont dit amis.
    " _ Oh , je sais bien âme première, mais ce souvenir là revêt pour moi un bien tendre moment aussi...alors, je vais laisser mon coeur s'ouvrir pour vous redonnés l'envie d'aimer. Cela se passait quand j'avais à peine atteint mes cent années.


    J'avais dans l'idée de parcourir l'immense forêt de Gavendhyr. Plusieurs de mes frères s'exclamèrent que cela 
    revête  de la folie pure.Car, cette grande forêt était enchanté. Mais...la jeunesse est folle, je n'écoutait personne et de très bon matin...je m'en fus vers l'aventure.


    Je croisais en chemin mains et mains personnages, des farfelues comme moi, des inconscients, comme moi, des rêveurs, des chercheurs de trésors et une douce et belle jeune enchanteresse. Celle-ci s'arrêta et inquiète, me demanda le motif de ma visite en cette grande forêt.


    Sans vouloir l'offensée je lui dit en terme poli que ma visite et mon but ne regardait que moi. Elle éclata de rire, un rire si doux que j'en tremblait d'émoi. Puis, me fixant de ses beaux yeux d'or...elle me donna ce conseil.  


    :" Ecoutes moi jeune 
    entêté, je gage que tout ce que je pourrais te dire, ne te fera pas changer d'avis. Ne va pas du côté Est de la forêt. Des bûcherons ignares  s'en prennent au bois sans distinction. Ta jeunesse peut te faire perdre ta tête.


    L'Ouest est plus sûre pour faire une belle balade. les rencontrent que tu y feras emplirons ton esprit pour tes vieux jours.

    Le Nord, quand à lui...regorge de personnages malsains qu'il ne faut pas rencontrer. Cela ami, n'est qu'un conseil que je te donne. Si tu as besoin d'aide...Appelle moi très fort et je serai là pour toi.


    Puis, elle disparut et je compris mon erreur. Je ne connaissais pas son nom. J'allais quand même là ou l'envie m'en prenait. Les chemins parcourus et les rencontre que je fis, me donnèrent souvent mal à la tête.


    Et, un beau matin...je ne sus comment; mais mes pas m'avaient entraînés du côté Est de la grande forêt et soudain, mes racines frémirent d'effrois. De grand coup frappés en cadence, des crissements, des grondements, des bruits de bois qui se fend.


    Mon coeur ce jour là se fendit en deux et l'effroi glaça  la partie gauche de mon pauvre coeur. Une splendide Hêtre grise me fixait .J'en tombais amoureux sur le champ. Un énorme bûcheron s'approcha alors d'elle et sa cime trembla. Il leva sa cognée, puis, la reposa.


    Il en  fit le tour  et d'un regard froid , il sortit son couteau et fit dans la chair tendre une grosse entaille. Elle se crispa sous la douleur, n'écoutant que mon amour et mon coeur, je fondis sur le bûcheron qui s'en fut en hurlant dans une langue si étrange que  j'en tremble encore.


    L'Hêtre grise me regarda et sans plus de façon m'embrassa, ses jeunes tiges s'enroulèrent autour de moi et l'instant d'après nous étions unis à jamais...du moins c'est ce que je croyais.


    Le bûcheron revint le lendemain matin escortait de plusieurs hommes. Des hommes forts, 
    hache et scies entre leurs mains. Ma douce compagne s'enfuie en me laissant attaché à un jeune bouleau qui hurla de peur. Je vous le dis, j'avais tant peur que je laissait frémir mes basses branches.



    Puis, ne voulant pas mourir...j'appelais à tue tête ma jeune et belle amie. Mes cris durent la convaincre de l'urgence...car en un instant elle fut là devant moi. Elle houspilla allègrement les pauvres bûcherons tétanisés par sa survenu, puis elle me détacha et  en un tourne main...nous nous retrouvâmes sur le sentier, celui de notre rencontre.



    " Que vas tu faire maintenant jeune chêne?
    _ Je pense que je vais  rentré chez moi et ne plus en bougé, laisser mes racines trouvé leur place dans la terre doré de mes ancêtres. j'aurai juste un regret.

    _ Et lequel me demanda mon amie?
    _ Celui de ne pas connaître le nom , ni de savoir ou se trouve Hêtre grise.
    _ Oh! cela je peux te le dire, jeune sot que tu es!


    Vas dans ta forêt, tourne au chemin des trois grands pieds. Ouvre la grande futaie et tu la trouvera là. Je reparti aussitôt, le coeur bien chaud, mais soudain, la glace de nouveau envahit mon coeur gauche. Un long cri, une plainte si atroce retentit derrière moi.


    Jamais je ne sus ce qui c'était passé. est ce que mon amie, dont j'avais encore oublié de demander le nom, est ce que mon amie allait bien? Voyez-vous ô âmes retrouvées, c'est ce qui empêche mon coeur de cicatrisé...ne pas savoir si mon amie va bien!

    Soudain!


    Une douce lumière, un flot de musique, des petits êtres multicolores envahirent notre forêt. Une voix mélodieuse entama le chant de l'amitié et je reconnue mon amie.


    Elle était en parfaite santé. Mon coeur éclata de joie et les deux morceaux n'en firent plus qu'un. J'étais de nouveau entier...il m'avait fallut tant d'années pour avoir le courage de me souvenirs!


    il m'avait fallut tant d'amitiés pour comprendre qu'une seule qui manque peut 
    gâchée le reste de ma vie! Tant de doutes et de peurs.

    Maintenant tout est presque oublié, et mon amie passe souvent nos dire bonjour. Cela suffit pour nous redonner fois en l'amitié.
    Bonne journée à vous et garder présent le rôle que revêt l'amitié.

    Y-L.
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • L'échelle de Fujita.
    La puissance des tornades se mesure sur l'échelle de Fujita, mise au point par le scientifique T. Théodore Fujita. Selon cette classification, la vitesse des tornades varie de fo ( entre 64 et 117 kilomètres à l'heures). Depuis 1970, la puissance des ouragans se mesure sur l'échelle de Saffir-Simpsom, la vitesse des ouragans varie du niveau 1 ( entre 64 t 171 kilomètres à l'heure) au niveau 5 ( plus de 248 kilomètres à l'heure).

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Le Post-it.
     C'est en travaillant sur les possibilités d'améliorer les produits de la société 3M que Spence Silver a découvert un adhésif aux propriétés uniques. Il enduit d'une nouvelle colle un morceau de papier et constate que cette substance permet l'adhérence à une surface mais peut aussi être décollée sans déchirer la feuille de papier. Cette invention n'a pas trouvé d'application immédiate. Il a fallu attendre une dizaine d'années pour qu'Arthur Fry, un autre chercheur du groupe, lui trouve un débouché. Membre d'une chorale, Fry devait fréquemment coller sur les pages de ses partitions des petits signets d'annotations qui se détachaient sans cesse. En 1970, Fry eut alors l'idée géniale d'appliquer la colle déouverte par son collègue. Est-ce ue la chorale entonna un vibrant " Euréka"? Peut être, en tout cas le Post-it était né.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    1 commentaire
  • Et cependant, chose étrange, son père, haut fonctionnaire du ministère des Finances, possédait déjà, par intermittences, il est vrai, ce fameux don de voyance. Seuls, ses intimes étaient au courant de ce que l’on considérait alors comme une anomalie… Une anomalie  un peu particulière car, à l’inverse de la plupart des devins dont la clairvoyance s’exerce au profit d’autrui, M. Dencausse, lui, connaissait surtout son propre avenir. C’est ainsi que, des années à l’avance, il avait prédit la date exact de sa mort: » je mourrai avant l’hiver, avait-il dit aux siens, un 1er novembre, à minuit, vers ma 75 é année, sans souffrance ni agonie. Je garderai ma lucidité jusqu’au bout. » Dans son Traité de Métapsychique, Charles Richet, professeur de Paris, membre de l’Institut, prix Nobel de physiologie, commente en ces termes ce saisissant cas d’auto-prémonition:  » Il s’agit de M Dencausse, père de Mme Fraya, laquelle a donné, comme on sait, à diverse reprises, de beaux exemples de lucidité. En mai 1916, M Dencausse, âgée de 73 ans, annonce malgré une assez bonne santé, qu’il mourrait avant l’hiver. Il s’amaigrissait d’ailleurs, et se nourrissait mal. Vers le 24 octobre il déclare qu’il savait le jour de sa mort, que ce serait le jour de la Toussait. Le 28 octobre, le Dr Geley, appelé, ne lui trouve aucune lésion organique; pas de fièvre, une légère bronchite. M Dencausse déclare alors qu’il mourra le jour de la Toussaint à minuit sonnant, sans souffrance, ni agonie. Le lundi 30, tout allait bien, mais le mardi 31, une pneumonie se déclare, avec fièvre. Le 1er novembre, il était plus faible; mais il pouvait parler et faire ses dernières recommandations. Vers 23 heures et demie, il demanda à sa femme:  » Quelle heure est-il? » Mme Dencausse, pour le tromper, dit:  » Deux heures du matin. » Le malade répondit: » Non, il n’est pas minuit. A minuit je pourrai. » A minuit, au moment ou la pendule sonnait, il était mort, sans un soupir. » Adolescente la jeune fille manifesta un goût précoce pour la musique. Ses parents lui donnèrent les meilleurs professeurs de la région et sa vie semblait s’orienter tout naturellement vers une carrière de pianiste- virtuose lorsque, vers sa dix huitième année, elle abandonna ses études pour épouser M Louis-Erembert Delmas, professeur agrégé de grammaire, de vingt ans son aîné, dont elle avait fait la connaissance chez des amis, à Pau. Détail curieux: ce fut pendant son voyage de noces, le 4 ème jour exactement, qu’elle eut la fulgurante révélation de son don de clairvoyance. Elle pensait que le choc physiologique, qui l’avait faite femme, avait probablement déclenché en elle un autre choc, psychique celui-là. A Nice, dans une chambre d’hôtel anonyme, elle eut la vision de son avenir; elle sut qu’elle ne partagerait pas la vie studieuse de son mari, dont les goûts philosophiques l’avaient, un instant, séduite. Elle se voyait, seule, à Paris, dans un appartement assez sombre, recevant des milliers et des milliers de personnes, examinant leurs mains et leur faisant de surprenantes révélations sur elles-mêmes ou leur entourage
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Malakoff était le chien d’un bijoutier de la rue Chapon, qui, fort occupé au travail, ne surveillait pas son animal. Celui-ci très joueur, partait souvent à l’aventure, se rendant près du pont Louis-Philippe pour s’amuser avec les enfants du voisinage et piquer une tête dans la Seine. Il revint un jour d’une de ces escapades, blessé à la tête et aux oreilles. Sans appétit, il se coucha en grondant et en montrant les crocs. Son maître fit venir un vétérinaire qui, peu courageux, jugea l’état de l’animal de loi, sans le toucher. Le docte personnage diagnostiqua la rage, puis se retira, indiquant qu’il fallait tuer Malakoff. Deux apprentis furent désignés par le bijoutier pour exécuter cet arrêt, et les jeunes gens partirent noyer le soi-disant enragé. Parvenu au milieu du pont Louis-Philippe, ils l’attachèrent à l’aide de cordes solides, puis jetèrent le chien lesté de deux pierres par-dessus le parapet. Mais le vigoureux cabot, d’un coup de reins ,envoya l’un des deux apprentis vers le milieu du pont, tandis qu’il entraînait l’autre dans la Seine! Le garçon ne savait pas nager et se débattait. Les curieux virent alors la tête du chien réapparaître à la surface de l’eau. Débarrassé de ses liens, il nagea vers le désespéré, puis l’attrapa par les cheveux. Epuisé, il rejoignit la berge et le jeune homme fut hissé, sain et sauf. Ce jour-là, un jeune homme fut sauvé par le chien qu’il voulait noyer!
    R.T

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique