• Le savant français Léon Foucault fait la démonstration
    publique de la rotation de la Terre avec un énorme pendule
    au Panthéon de Paris.
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  • On raconte qu’Alexandre le Grand, qui essayait de défaire un noeud très compliqué ( le fameux noeud gordien), le trancha finalement avec son épée en s’écriant :  » Défaire ou couper, c’est la même chose! » Quand il s’agit d’une corde, peut-être, mais avec un enchevêtrement de vers vivants, que faire? Il existe en effet, des  » pelotes » constituées par un grand nombre d’individus, parfois de 1 mm seulement. En souvenir du noeud  » gordien », ces vers sont appelés gordiacés. Ils appartiennent à l’embranchement des némathelminthes et vivent dans les torrents ou dans les sources. Les femelles meurent peu après avoir pondu leurs oeufs. Ceux-ci donnent naissance à des larves microscopiques qui nagent dans l’eau en attendant d’être avalées par un coléoptère, par exemple un grillon ou une sauterelle de passage sur la rive. Le gordiacé devient ainsi un parasite de celui qui l’a avalé, à l’intérieur duquel il grossit énormément. Au bout de plusieurs mois, quand son hôte retourne près de l’eau, le ver, désormais bien formé, s’échappe et commence sa vie d’adulte. L’aspect de ces animaux est tel que, pendant des siècles , o a pris les gordiacés pour des crins de cheval!

     
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  • Amadeus,  » l’aimé de Dieu », c’est aussi le nom d’une pièce de théâtre écrite en 1979 par l’anglais Peter Shaffer et adaptée au cinéma par Milos Forman. Cette pièce essaie d’aborder et de comprendre ce phénomène exceptionnel et miraculeux qui s’appelle le génie, en nous montrant la rivalité qui oppose Salieri, le compositeur officiel de la cour de Vienne, à Mozart. Salieri avait un certain talent, mais il était besogneux, et l’histoire a presque oublié son nom. Mozart avait du génie. La musique semblait jaillir de lui sans effort et sans travail; on sait que ce ne fut pas sans douleur. Il est peu probable que Mozart ait eu cette surexcitation et ce rire un peu hystérique qu’affecte son personnage dans le film. Mais les conventions du théâtre et du cinéma, cherchant à extérioriser des aspects profonds d’une personnalité, doivent parfois en exagérer les traits.

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  • Passions et Séductions.
    En 1785, Mozart rencontre Lorenzo Da Ponte, qui devient le librettiste de ses principaux opéras. Leur collaboration commence avec Les Noces de Figaro, une adaptation de la pièce à scandale de Beaumarchais. Da Ponte supprime toute critique sociale pour ne laisser s’exprimer que les sentiments amoureux des personnages. Cet opéra ne connaît qu’un succès mitigé à Vienne, en 1786, mais il triomphe à Prague. Le théâtre national de cette ville commande alors un nouvel opéra au compositeur. Ce sera le célèbre Don Juan, dont l’ouverture est écrite en une nuit. C’est une oeuvre grave; Mozart est préoccupé par l’idée de la mort depuis le décès de son père. En 1789, l’année de la Révolution Française, Mozart compose, à la demande de l’empereur Joseph II, un opéra inspiré d’un fait divers qui avait défrayé la chronique viennoise: Cosi fan  tutte, une oeuvre gaie et amère sur le thème de l’inanité et de l’inconstance des passions.Depuis plusieurs années, Mozart avait adhéré à la franc-maçonnerie, qui avait joué un rôle important dans la diffusion des idées révolutionnaires. Mozart était attiré et séduit par le idéaux de fraternité, de bonté, d’humanité et de tolérance. Ces thèmes, nous les trouvons dans l’Enlèvement au sérail, qui montre la magnanimité du pacha renonçant à toute vengeance, ou encore dans la Clémence de Titus ( 1791). Mais l’oeuvre directement inspirée par les idées de la franc-maçonnerie  est la Flute enchantée, le dernier opéra de Mozart, comme un testament.Mozart fut enfoui dans la fosse commune. Nul ne put jamais retrouver l’endroit précis ou le corps jeté sans égard par les croque-morts du cimétière Saint-Marc avait été enterré.

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  • Des scènes pittoresques grouillant de personnages, tous saisis dans leurs occupations quotidiennes: petits enfants vivement colorés, se livrant à toutes sortes de jeux; paysans travaillant la terre suivant le rythme des saisons; joyeux convives d’un repas de noce dansant au son de la cornemuse… Pieter Bruegel l’Ancien fut surnommé par ses contemporains le  » Drôle » et le  » Rustique ». De nos jours encore nous sommes séduits par la verve de ces tableaux. Mais au-delà du réalisme de ces scènes populaires se révèle une méditation sur le destin de l’homme,  » fétu de paille emporté par le vent de la vie ». Bruegel relie le mystérieux Moyen-Age flamand à la Renaissance italienne, à travers une vaste vision poétique. On a peu de détails sur la vie de Bruegel. La date même de sa naissance est imprécise ( entre 1525 et 1530). Il entre en apprentissage à Anvers, alors centre culturel riche en artistes et savants, dans l’atelier de Pieter Coecke d’Alost. Là, il découvre l’art italien. En 1551, il est reçu franc-maître de la guilde de Saint-Luc. En 1553, selon une habitude de son temps, il part en Italie. Tout le long du chemin, ses carnets se remplissent de croquis  » sur le motif » des grandes vallées, des paysages alpestres ou des belles villes anciennes qu’il traverse. Vers 25-30 ans, il atteint une parfaite maîtrise du dessin. En 1554, de retour à Anvers, il entre dans l’officine du graveur et marchand d’estampes Hieronymus Cock, dont l’atelier est le rendez-vous des lettrés et amateurs d’art. Jusqu’en 1560, Bruegel est avant tout un dessinateur d’estampes. Il exécute des séries allégoriques: les sept Vertus et les sept Péchés capitaux. Grâce à ses maîtres et à son mécène Jonghelinck, il est en relation avec le milieu humaniste d’Anvers: le géographe Ortelius, l’imprimeur Plantin, l’archéologue Glotzius, et le regard qu’il porte sur le monde est empreint de sagesse. En 1563, il épouse Mayeken Coecke, fille de son premier maître, et s’installe à Bruxelles. En 1564 naît son premier fils, Pieter II le Jeune, et en 1568 Jan. Ses premiers tableaux sont bigarrés; des personnages en miniatures remplissent un vaste paysage parfois fantastique. Il aime représenter simultanément une multitude de choses, personnages et occupations diverses. A partir de 1562, au contraire, seul un petit nombre  de grands personnages dominent un paysage recomposé. Il se place haut, et en perspective; cette vue plongeante produit un raccourci comique ( grosse tête sur un petit corps aux formes simplifiées). Il part des grandes lignes générales et va vers les détails. La couleur limitée assure l’unité de l’ensemble. Il réalise en 1565 la série des douze mois de l’année pour le collectionneur Jonghelinck. Agé d’à peine 45 ans, Bruegel meurt le 5 septembre 1569.Des scènes pittoresques grouillant de personnages, tous saisis dans leurs occupations quotidiennes: petits enfants vivement colorés, se livrant à toutes sortes de jeux; paysans travaillant la terre suivant le rythme des saisons; joyeux convives d’un repas de noce dansant au son de la cornemuse… Pieter Bruegel l’Ancien fut surnommé par ses contemporains le  » Drôle » et le  » Rustique ». De nos jours encore nous sommes séduits par la verve de ces tableaux. Mais au-delà du réalisme de ces scènes populaires se révèle une méditation sur le destin de l’homme,  » fétu de paille emporté par le vent de la vie ». Bruegel relie le mystérieux Moyen-Age flamand à la Renaissance italienne, à travers une vaste vision poétique. On a peu de détails sur la vie de Bruegel. La date même de sa naissance est imprécise ( entre 1525 et 1530). Il entre en apprentissage à Anvers, alors centre culturel riche en artistes et savants, dans l’atelier de Pieter Coecke d’Alost. Là, il découvre l’art italien. En 1551, il est reçu franc-maître de la guilde de Saint-Luc. En 1553, selon une habitude de son temps, il part en Italie. Tout le long du chemin, ses carnets se remplissent de croquis  » sur le motif » des grandes vallées, des paysages alpestres ou des belles villes anciennes qu’il traverse. Vers 25-30 ans, il atteint une parfaite maîtrise du dessin. En 1554, de retour à Anvers, il entre dans l’officine du graveur et marchand d’estampes Hieronymus Cock, dont l’atelier est le rendez-vous des lettrés et amateurs d’art. Jusqu’en 1560, Bruegel est avant tout un dessinateur d’estampes. Il exécute des séries allégoriques: les sept Vertus et les sept Péchés capitaux. Grâce à ses maîtres et à son mécène Jonghelinck, il est en relation avec le milieu humaniste d’Anvers: le géographe Ortelius, l’imprimeur Plantin, l’archéologue Glotzius, et le regard qu’il porte sur le monde est empreint de sagesse. En 1563, il épouse Mayeken Coecke, fille de son premier maître, et s’installe à Bruxelles. En 1564 naît son premier fils, Pieter II le Jeune, et en 1568 Jan. Ses premiers tableaux sont bigarrés; des personnages en miniatures remplissent un vaste paysage parfois fantastique. Il aime représenter simultanément une multitude de choses, personnages et occupations diverses. A partir de 1562, au contraire, seul un petit nombre  de grands personnages dominent un paysage recomposé. Il se place haut, et en perspective; cette vue plongeante produit un raccourci comique ( grosse tête sur un petit corps aux formes simplifiées). Il part des grandes lignes générales et va vers les détails. La couleur limitée assure l’unité de l’ensemble. Il réalise en 1565 la série des douze mois de l’année pour le collectionneur Jonghelinck. Agé d’à peine 45 ans, Bruegel meurt le 5 septembre 1569.Des scènes pittoresques grouillant de personnages, tous saisis dans leurs occupations quotidiennes: petits enfants vivement colorés, se livrant à toutes sortes de jeux; paysans travaillant la terre suivant le rythme des saisons; joyeux convives d’un repas de noce dansant au son de la cornemuse… Pieter Bruegel l’Ancien fut surnommé par ses contemporains le  » Drôle » et le  » Rustique ». De nos jours encore nous sommes séduits par la verve de ces tableaux. Mais au-delà du réalisme de ces scènes populaires se révèle une méditation sur le destin de l’homme,  » fétu de paille emporté par le vent de la vie ». Bruegel relie le mystérieux Moyen-Age flamand à la Renaissance italienne, à travers une vaste vision poétique. On a peu de détails sur la vie de Bruegel. La date même de sa naissance est imprécise ( entre 1525 et 1530). Il entre en apprentissage à Anvers, alors centre culturel riche en artistes et savants, dans l’atelier de Pieter Coecke d’Alost. Là, il découvre l’art italien. En 1551, il est reçu franc-maître de la guilde de Saint-Luc. En 1553, selon une habitude de son temps, il part en Italie. Tout le long du chemin, ses carnets se remplissent de croquis  » sur le motif » des grandes vallées, des paysages alpestres ou des belles villes anciennes qu’il traverse. Vers 25-30 ans, il atteint une parfaite maîtrise du dessin. En 1554, de retour à Anvers, il entre dans l’officine du graveur et marchand d’estampes Hieronymus Cock, dont l’atelier est le rendez-vous des lettrés et amateurs d’art. Jusqu’en 1560, Bruegel est avant tout un dessinateur d’estampes. Il exécute des séries allégoriques: les sept Vertus et les sept Péchés capitaux. Grâce à ses maîtres et à son mécène Jonghelinck, il est en relation avec le milieu humaniste d’Anvers: le géographe Ortelius, l’imprimeur Plantin, l’archéologue Glotzius, et le regard qu’il porte sur le monde est empreint de sagesse. En 1563, il épouse Mayeken Coecke, fille de son premier maître, et s’installe à Bruxelles. En 1564 naît son premier fils, Pieter II le Jeune, et en 1568 Jan. Ses premiers tableaux sont bigarrés; des personnages en miniatures remplissent un vaste paysage parfois fantastique. Il aime représenter simultanément une multitude de choses, personnages et occupations diverses. A partir de 1562, au contraire, seul un petit nombre  de grands personnages dominent un paysage recomposé. Il se place haut, et en perspective; cette vue plongeante produit un raccourci comique ( grosse tête sur un petit corps aux formes simplifiées). Il part des grandes lignes générales et va vers les détails. La couleur limitée assure l’unité de l’ensemble. Il réalise en 1565 la série des douze mois de l’année pour le collectionneur Jonghelinck. Agé d’à peine 45 ans, Bruegel meurt le 5 septembre 1569.
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  • » La coutume de manger du boudin pendant la nuit de noël remonte à la plus profonde antiquité. Ne lisons-nous pas dans les Commentaires de César: Secundum antiquam habitudinem, Lexoviani celebrant naissanciae anniversarium empiffrandos a ipos cum boldini ( boudin) fantasticis quantitatibus.  Si nous abandonnons le terrain historique pour nous livrer aux investigations plus précises de la statistique, nous ornons notre esprit des chiffres suivants: Une moyenne de cent Français… consomme un mètre de boudin. Un mètre de boudin pour cent habitants, cela nous représente, si je sais compter ( et je sais compter, je vous prie d le croire), trente et quelques kilomètres pour la France entière. Veuillez avoir l’obligeance, mesdames et messieurs; d’inscrire ce chiffre sur un bout de papier: nous serons bien aise de le retrouver tout à l’heure. Dans son dernier numéro, l’excellent Journal de Médecine et de Chirurgie, fort habilement dirigé par  M. le docteur Lucas-Champonnière, résumait, d’après une publication allemande non désignée, un travail des moins ragoûtants dû aux veilles d’un certain docteur Schelling, que les boyaux servant à mouler les succulentes saucisses ou les andouillettes appétissantes recèlent une quantité d’excréments qu’on peut évaluer à deux grammes ou deux grammes et demi par mètre d’intestin grêle et cinq grammes par mètre de gros intestin. Un ouvrier allemand, ajoute tristement M.Schilling, qui consomme de dix à quinze centimètres de saucisse par jour, moyenne ordinaire, absorbe donc quatre ou cinq grammes d’excréments par semaine, soit une demi-livre par an. » Revenons à nos boudins, à nos trente kilomètres de boudin, et concluons que, dans cette nuit de Noël, ou nous nous trouvons réunis, cent cinquante kilos de la… marchandise en question seront absorbés sur le territoire de la République française. Déplorable constatation, car, enfin, ce n’est pas une raison, parce que le Christ est né dans une étable, pour que, cette nuit-là, nous nous gorgions de bouse de vache. » Alphonse Allais.

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  • Alors qu’il venait d’émigrer aux Etats-Unis, l’ Anglais Arthur Wynne proposa des mots croisés s’adressant aux adultes et il eut l’idée de placer des cases noires là ou les croisements de mots sont impossibles. Cette innovation géniale allait permettre la dissymétrie des lignes et des colonnes et la multiplication à l’infini des combinaisons de mots. En décembre 1913, pour la première fois au monde, le New York World auquel collaborait Wynne publia un supplément dominical le Fun, un problème de mots croisés.Une dizaine d’années plus tard, Morley Adams lança au Royaume- Uni les mots croisés dans le Sunday Express, mais en dissimulant le nom du véritable inventeur. Cette fois, les Britanniques qui avaient autrefois boudé les mots carrés d’Arthur Wynne les accueillirent favorablement Des deux côtés de l’Atlantique, la première langue des mots croisés fut donc l’anglais. La maison d’édition Simon and Shuster publia en 1924 le premier recueil de grilles de mots croisés, lequel se vendait accompagné d’un crayon à mine. La vogue qui s’ensuivit fut si importante que la vente des dictionnaires connut une hausse prodigieuse. En 1924-1925, en même temps que le charleston, la France importa des Etats-Unis les mots croisés sous le nom de  » mots en croix ». En 1925, encouragée par Tristan Bernard, Renée David publia le célèbre journal des mots croisés, puis l’Académie des mots croisés fut fondée. De grands noms s’intéressèrent à ce jeu cérébral en proposant des définitions.Le festival des mots croisés est un rendez-vous annuel de cruciverbistes organisé depuis 1990 à île-sur tille ( Côte-d’Or). Il se déroule généralement pendant le troisième Week-end du mois de mai. A noter: qu’un amateur de mots croisés s’appelle un cruciverbiste ou un oedipe, tandis que l’auteur d’une grille s’appelle un verbicruciste ou un sphinx.Il y a cent ans. dans histoire 32-300x225

     

     
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