• Maladie contagieuse et épidémique, la variole ou petite vérole se transmettait d’homme à homme et se manifestait par l’éruption de pustules. Un tiers des malades en mourrait, les autres étaient défigurés à vie par les cicatrices.
     
    C’est seulement en 1980 que l’Organisation mondiale de la santé déclara que le monde était débarrassé de ce fléau.

    Si les contributions de nombreux chercheurs permirent cette éradication, l’essentiel du travail fut réalisé par Edward Jenner, qui consacra sa vie à la recherche, puis à la diffusion du vaccin approprié. 

    Jenner commença par s’intéresser à divers domaines: les sciences, la géologie, l’ornithologie. Il se fit remarquer puis élire à la Royal Society, l’équivalent de notre Académie des Sciences, à la suite de travaux sur les couscous ( petit singe) Ses recherches sur la variole le rendirent célèbre, alors qu’il avait débuté comme simple médecin de village.

     

    Considérée depuis l’Antiquité comme une maladie redoutable, cette affection fut l’une des causes de dépopulation du XVIIIe siècle. Le seul moyen d’atténuer les effets de ce fléau était la  » variolisation », c’est à dire l’inoculation du virus à des sujets sains, mais les résultats étaient aussi aléatoires que risqués!


    Cependant, Jenner constata que les gens travaillant au contact de vaches contractaient souvent la vaccine…sorte de variole bénigne qui se transmettait par des bovins contaminés, mais n’étaient jamais atteint par la forme humaine de la maladie, appelée aussi Cow-Pox.

     

    Sa première vaccination fut réalisée sur un jeune garçon; il lui administra du pus prélevé sur une pustule infectée, provenant de la main d’une fermière atteinte de la vaccine. T

    rois mois plus tard, il inocula le virus de la variole à l’enfant qui y résista. La vaccine laissait en fait au sujet une immunité contre la variole; d’ou le terme de  » vaccination » que Pasteur étendit à l’ensemble des immunisations artificielles.

    Jenner renouvela son vaccin sur plusieurs sujets et publia ses conclusions, longuement étudiées par la communauté médicale avant d’être validées. Le gouvernement britannique généralisa la méthode, qui gagna toute l’Europe.

    Napoléon 1er tint même à ce que les soldats de la Grande armée soient vaccinés! La variole disparut progressivement des pays ou la vaccination avait été rendue obligatoire.

    Cette victoire rendit célèbre Jenner dans le monde entier et ses recherches posèrent les bases de ce qui deviendra l’immunologie.

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  • Ma vie a désormais perdu son seul but, sa seule douceur, son seul amour, sa seule consolation.

    J'ai perdu celle dont la vigilance incessante m'apportait en paix, en tendresse,

    le seul miel de ma vie que je goûte encore par moment avec horreur dans ce silence qu'elle savait faire régner

    si profond toute la journée autour de mon sommeil...
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  • Mon coeur, mon âme, mon être, un moi inconnu a été réveillé dans sa coque souffrante et grise jusque-là, comme une fleur s'élance de sa graine au brillant appel du soleil.

    Le petit monstre a pris mon sein et a tété: voilà le " fiat lux"! J'ai soudain été mère. Voilà le bonheur, la joie, une joie ineffable, quoiqu'elle n'aille pas sans quelques douleurs.

    Cette adorable sensation de son premier cri, qui fut pour moi ce que le premier rayon du soleil a été pour la terre, je l'ai retrouvée en sentant mon lait lui emplir la bouche;

    je l'ai retrouvée en recevant son premier regard, je viens de la retrouver en savourant dans son premier sourire sa première pensée. Il a ri, ma chère.

    Ce rire, ce regard, cette morsure, ce cri, ces quatre jouissances sont infinies: elles vont jusqu'au fond du coeur, elles  y remuent des cordes qu'elles seules peuvent remuer!

    Je suis de moment en moment plus heureuse. Chaque heure apporte un nouveau lien entre une mère et son enfant.

    Ce que je sens en moi me prouve que ce sentiment est impérissable, naturel, de tous les instants.
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  • Honoré de Balzac, c’est avant tout un personnage. Truculent, abondant, dans tous les sens du terme. Aimant la vie et tous ses plaisirs. Mais c’est aussi une bête de travail qui se lève à minuit pour écrire des dizaines de feuilles de son écriture serrée, illisible.

    Sur sa table sa cafetière dont il engloutit des dizaines de tasses dans sa journée. De son génie naîtra la Comédie Humaine; qui raconte les errements et les vicissitudes d’une société en marche. Il crée plus de six cent personnages tous plus révélateurs les uns  que les autres…

    Il connaît son premier succès en 1829 avec  » Les Chouans ». Puis les romans se suivent…Eugénie Grandet, Le Lys dans la Vallée, La fille aux yeux d’or…Les paysans…L’auberge rouge.

     

     » l’ouvrier, le prolétaire, l’homme qui renie ses pieds, ses mains, sa langue, son dos, son seul bras, ses cinq doigts pour vivre; eh bien, celui-là qui, le premier devrait économiser le principe de sa vie, il outrepasse ses forces, attelle sa femme à quelque machine, use son enfant et le cloue à un rouage.

    Ces hommes, nés sans doute pour être beaux, car toute créature a sa beauté relative, se sont enrégimentés, dès l’enfance, sous le commandement de la force, sous le règne du marteau, des cisailles, de la filature et se sont promptement vulcanisés. »
    La fille aux yeux d’or, 1835.

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  • Est né le 15 mars 1492. Son prénom particulier de Anne, il le doit à sa marraine la duchesse, puis reine Anne de Bretagne.

    Ardent et fougueux combattant, il est de tous les combats, de toutes les batailles, il est blessé plusieurs fois, fait prisonnier à plusieurs reprises mais il est toujours là.

    On le retrouve à dix neuf ans à Ravenne, puis à Marigna, à Paris, au Havre, à Dreux, à Saint-Quentin… il est bon militaire, mais il se révèle surtout excellent diplomate.

    En 1530, le roi le choisit comme conseiller particulier et comme confident et lui confie nombre d’affaires délicates.

    En 1538, à 46 ans, il est nommé connétable de France. Il est alors un des hommes le plus riche de France. En 1561, il créé, sous Charles IX, un triumvirat avec le duc de Guise et le maréchal de Saint-André pour défendre la foi catholique et entreprend une longue campagne mêlée de transactions.

    Il meurt le 12 novembre 1567, à l’âge de 75 ans, dans un combat qui l’oppose aux troupes protestantes de Louis de Condé pour la maîtrise de la cité de Saint-Denis. Il se bat alors au corps à corps avec l’écossais Robert Stuart qui lui en voulait à mort et qui lui tire une balle de pistolet à bout portant.

    Ce coup de feu met fin à l’existence d’un homme qui s’est battu toute sa vie.On lui doit: le traité de Madrid en 1526, paix au Cateau-Combrésis en 1557, paix d’Amboise en 1563…En fait cet homme là, aimait surtout la Paix.

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  • En plein XVIe siècle naît un grand astronome: Tycho Brahé. il vit le jour le 13 décembre 1546 dans la terre de Kmustrop en Scanie, fils du bailli de la Scanie. Tycho put faire des études sérieuses.

    Il pratiqua la médecine en soignant les pauvres à l’aide des médicaments tirés des minéraux et administrés d’après certaines règles astrologiques. Mais il fut surtout un grand astronome observateur. il fit exécuter d’après ses plans des instruments d’optiques perfectionnés, de même qu’un globe céleste qui lui coûta fort cher.


    C’est un sextant de son invention qui lui fit découvrir que la  » comète de 1572 apparue près de Cassiopée était en réalité une étoile fixe. c’était la première brèche dans l’immuable tradition astronomique.

    Mais c’est en tant qu’astrologue que Tycho Brahé fit une prédiction fameuse sur la signification astrologique de l’apparition de cette étoile.Il prédit que son influence grandirait en 1592 lorsqu’un homme naîtrait en Finlande , destiné à une grande entreprise pour une cause religieuse et que l’effet de la comète se renforcerait en 1632, lors de la mort de cet homme.


    En effet la carrière du roi Gustave Adolphe de Suède semble donner raison à l’astrologue. Le roi naquit en 1594 à Stockholm en Suède dont dépendait à l’époque la Finlande. Il fut un des grands champions du protestantisme et conduisit ses armées à de grandes victoires pendant la guerre de Trente Ans qui fut à l’origine une guerre de religion.


    C’est en 1632 à Lutzen qu’il trouva la mort sur le champ de bataille de sa plus grande victoire sur les forces impériales allemandes. Cependant Tycho Brahé n’eut jamais une grande estime pour ceux qui faisaient profession de l’astrologie qu’il considérait comme des charlatans.

    Il cite un exemple fameux de l’influence des astres sur le sort des peuples:  » En 1593, quand une grande conjonction de Jupiter et de Saturne se produisit dans la première partie du Lion, près des nébuleuses étoiles du Cancer, que Ptolémée appelle les étoiles pestilentielles et fumeuses, cette pestilence recouvrant toute l’Europe dans les années qui suivirent et provoquant la mort d’innombrables personnes ne confirma t-elle pas l’influence des étoiles par un événement indiscutable? »


    Sa philosophie de la vie n’était nullement déterministe. Il écrivit: » L’homme renferme en lui une influence plus grande que celle des astres; il surmontera les influences s’il vit selon la justice, mais s’il suit ses aveugles penchants, s’il descend à la classe des brutes et des animaux en vivant comme eux, le roi de la nature ne commande plus. Il est commandé par la nature ».
    Il donnait ainsi raison à Thomas d’Aquin.

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  • Képler vint au monde à Magstatt près de Weil dans le Wurtemberg, le 27 décembre 1571, prématuré de sept mois, ce qui lui donna une fragile constitution. Après des débuts difficiles comme garçon de cabaret, puis élève du séminaire de Tubingen, il suivit des cours d’astronomie et devint professeur de mathématiques à Graetzen, en Styrie, à l’âge de 22 ans

    . En 1600, il alla trouver Tycho Brahé à Prague ou celui-ci était retiré au service de Rodolphe , roi de Hongrie. Le maître ne voulut pas accueillir son jeune élève car il avait constaté dans son thème une opposition Mars-Jupiter associée à une éclipse de Lune ce qui lui semblait défavorable pour entreprendre un voyage.

    A la mort de Tycho Brahé , le 14 octobre 1601, ses héritiers confièrent à Képler le manuscrit de ses Observations qui lui permit de trouver les trois lois astronomiques qui sont la base de l’astronomie moderne: 1) les orbites planétaires sont des ellipses dont le soleil occupe un des foyers ( 1609).2)


    Les aires balayées par les rayons vecteurs allant du centre du soleil au centre de la planète sont proportionnelles aux temps employés à les décrire ( 1609).3) Les carrés des temps de révolutions planétaires sont proportionnels aux cubes des grands axes des orbites ( 1619).

    Ce sont ces lois qui permirent à Newton, phycisien mathématicien et astronome anglais de la fin du 17 eme siècle, de dégager le principe de l’attraction universelle. Parallèlement à ses activités d’astronome, Képler fut aussi astrologue. Il suffit de se reorter, pour s’en assurer, à l’étude qu’il fit de son propre horoscope: » Chez moi Saturne et le Soleil coopèrent, c’est pourquoi mon corps est sec, noueux et petit;


    l’âme est timide et se dissimule en des périphrasas littéraires, elle est soupçonneuse et cherche son chemin à travers les ronces et s’y empêtre. Ses habitudes morales analogues. » Il suivit les étapes de sa vie par les progressions planétaires. Il étudiait les aspects des planètes de son thème, conjonctions, carrés, trigones…Chaque année, il établissait sa révolution solaire pour l’année à venir.


    Trois ans avant sa mort, en octobre 1627, il ajouta à ses Tables rudolphines un nouvel instrument de calcul des thèmes de nativité et ses directions pour les prédictions astrologiques qu’il appelait le Sportula Généthliaca. Son Ouvrage Harmonies Mundi renferme tout son savoir astrologique.


     » Vingt années d’études pratiques ont convaincu mon esprit rebelle de la réalité de l’astrologie. » Képler chercha à renouveler la tradition astrologique en reprenant la doctrine pythagoricienne de l’Harmonie des sphères. Il croyait que chaque planète émettait un son sur orbite et que la terre, selon certains angles , était frappée par les rayons stellaires et formait des accords harmonieux comparables à ceux de la musique. Il admettait que

     » L’âme porte en elle l’idée du zodiaque ».

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