• La cure de jouvence à laquelle...

    La cure de jouvence à laquelle il ne croyait pas, dépassa toute ses espérances. Il rajeunit de dix ans. S’il avait été raisonnable, il en serait resté là mais à quarante cinq ans, on n’en faisant à présent que trente cinq à peine…il pensa en lui-même qu’avoir sept ans de moins se serait formidable surtout en ayant en tête tous ses souvenirs…c’était pertinent non!

    Connaître tout, ne pas refaire les mêmes erreurs surtout celles au sujet des femmes, si jolies soient’ elles…Non! Il voulait en sortir avec ce tourbillon de femmes accrochées à ses basques parce qu’il est fortuné. Rien que le fric, c’est ça qui les intéresses . Maintenant, il a compris avec cet âge de vint trois ans, elles ne seront plus comme toutes ces Fourmies à tourner autour de lui afin de l’épinglé comme un vulgaire papillon.

    Oui, oh oui et tans pis pour cette toute petite indication écrite sur la pierre à demie enterrer.
    « A toutes les personnes avides de jeunesse…peu vaut mieux que beaucoup. Six ans de moins, vaut mieux que vingt ans de plus, que votre esprit reste clair pour votre bien. »

    Ben voyons pensa Dorian Remlak, c’est pas à lui qu’on va faire le coup du peu vaut mieux que beaucoup, lui qui ne cesse d’amassé sans rien faire ou presque…hors de question. Il voulait revenir à cet âge de insouciance, ou enfin chez lui sans personne pour lui dire quoi faire, sortir, faire la fête jusqu’à pas d’heure et reprendre les cours sans aucunes fatigues…Oh oui il voulait ça avec tous le reste. Alors sans plus réfléchir, il se pencha et souriant pensa à l’âge qu’il souhaitait avoir.

    Les yeux brillant de ce rêve éveillé, il aspira de longue goulée d’eau. Il se redressa, respira fortement, cligna des yeux. Tout lui semblait un peu flou. Prenant son mouchoir, il s’essuya les yeux. Il pesta et rageur se dirigea vers sa voiture. Il regarda sa main, cligna des yeux puis refoula l’angoisse grandissante.

    Il osa se regarder dans le rétro intérieur. Il poussa un glapissement, sa tête roula, son corps le lâcha…il perdit connaissance. Lorsqu’il revint à lui, il regarda le dessus de sa main, le tremblement revint, sa peur grandissait, ce n’était pas vrai…il rêvait ça, c’était ça oui c’était ça! Il poussa un long soupir, ferma les yeux, se laissa glisser dans le sommeil.

    Un bruit effroyable le ramena dans le monde réel. Il démarra sans un regard en arrière, il prit la poudre d’escampette. riant à gorge déployée, il fila vers l’aéroport le plus proche…monta dans l’avion, s’installa et attendit. Lors du vol qui le ramenait vers la civilisation et son mode de vie, l’hôtesse lui demanda d’une voix douce: » Monsieur désirez-vous une boisson? »

    Quelle belle femme pensa t’il. Il lui demanda le regard neutre._Quel âge avez-vous Mademoiselle?
    Rosissante elle lui répondit: » a vous Monsieur je peux le dire n’est ce pas!
    _Ah bon et pourquoi cela? répliqua t’il vexé.
    _Oh vous me faites penser à mon grand-père…un homme formidable quant à mon âge, je viens d’avoir vingt cinq ans. Monsieur! Monsieur vous allez bien? ébêté, frigorifié, le coeur battant à tous rompre, il suffoqua.L’hôtesse fouilla ses poches , fébrile elle lui demanda: » Ou sont vos médicaments Monsieur? »

    _Je n’ai pas de médicaments, quel âge pensez-vous donc que j’ai?
    _Oh à voir comme ça…soixante ans passé et votre coeur est faible, restez calme, nous avons un médecin dans l’avion il va vous aider.
    _Oh Dorian! Tu te réveil? Eh mec ouvres les yeux allez quoi! Une claque assez forte le fit gronder.
    _Allez vieux, il est l’heure et si tu veux prendre l’avion pour rajeunir…c’est le bon moment.

    Dorian ouvrit les yeux, les posa sur Christ puis éclata de rire. Il saisit son partenaire et toujours riant aux éclats, il dit en s’étouffant presque : » Jamais mon vieux, jamais je ne ferais cela…ma vie me suffit crois-moi c’est une perte de temps…une chimère qu’il vaut mieux ne pas déterrée. je reste ici. Si toi tu le veux encore…fais le donc mais pour moi cela restera un rêve et ça le restera.

    Un rêve à vivre bien allongé dans son lit. Quarante cinq ans c’est un bien bel âge non? Je garderai la forme pour mieux vivre. Ah Crist j’aime ce que je fais et je le fais bien pourquoi, tout perdre sur un coup de poker?

    Dorian utilisa cette devise sur l’une de ses construction.
    « Mieux vaut peu que beaucoup » et ce fut un succès. Comme quoi!
    Sur une idée de Pascal Perrat.

    « c 'est une forêt domaniale...Un feu orange, rivé à sa routine... »
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