• Leur comportement déconcertait le village...

    Leur comportement déconcertait le village. Propriétaire d'une maison de campagne, ils n'entraient et ne sortaient que par les fenêtres, jamais par les portes. Les suppositions allaient bon train.


    Marguerite n'en pouvait plus. Il fallait qu'elle en discute avec le père Germain. Lui, lui il saurait la réconfortait pas comme ce gros, gras balourd d'Alphonse. Dire à la pauvre mère Marguerite que ces drôles d'individus étaient les fils du diable...alors qu'elle habite si près de ces gens là...


    A quoi songeait il donc ce gros, gras d'Alphonse? Trottinant malgré  ses quatre-vingt-dix-ans ( toujours bon pieds ,bon oeils la Marguerite disait on dans le village ou encore...si la Marguerite n'est point sortie, la danse de la pluie pour le jour d'huis et cela ne manquait pas).


    Les enfants aimaient à la suivre et lâchaient bientôt l'affaire, Marguerite ne s'arrêtait que lorsqu'elle était arrivé au grand-dame des enfants qui ,cherchaient toujours à lui passé devant pour la narguer. L'église son petit havre de paix, le seul endroit ou elle y trouvait encore un peu de sécurité.


    Elle franchit non la grande porte, mais la petite. Le père Germain travaillait à ses écritures. Elle fit un petit bruit pour attiré son attention. Un bruit plus fort le père devenait sourd  l'âge sans doute. En son fort interrieur Marguerite sourie.


    Elle, elle n'avait rien perdu, oh la vilaine se dit-elle, ce n'est pas bien de se moqué des autres. Le sourire en coin, Marguerite frappa contre le petit secrétaire. Le père Germain leva la tête._Marguerite? Que me vaut l'honneur de votre visite de si bon matin?

    _Il faut que je vous parle mon "père" Elle sourit encore plus en elle-même, ce jeunot d'à peine quatre-vint ans qu'elle appelait "père" quelle drôle de chose! Enfin là n'était pas la question n'est ce pas?


    _De quoi donc Marguerite ! Que se passe t'il donc de si grave pour que vous sortiez d'aussi bonne heure?
    _Les voisins "père" Germain, Alphonse m'a dit qu'ils étaient enfants du diable alors vous allez venir avec tous ce qu'il faut, pour bénir le sol qui entoure ma maison. Puis, ma maison et tous ce qui s'y trouve, mes trois bêtes et moi aussi...c'est urgent "père" Germain.


    Je sent déjà les griffes de cet être maléfique qui s'enroule autour de ma gorge, d'ailleurs un verre d'eau ne serait pas de refus, vous avez ça mon "père"? Souriant le père Germain se leva, alla dans sa petite cuisine toute proprette suivit de prés par une Marguerite ne voulant pas être seule.


    _Un grand verre ou un petit verre Marguerite?
    _Un grand mon "père", j'ai du sable dans la bouche. Vous croyez qu'il a déjà mis ses pattes sur moi?
    _Oh allons donc  Marguerite! Depuis qu'on se connaît, le bon père ne vous laissera jamais tombé, avez vous souhaité le mal depuis la dernière fois?

    _Ben à vrai dire juste un petit peu après l'Alphonse et sa vilaine répartie, c'est qu'ils vivent juste à côté de moi ces montes en l'air et qu'en fait, ben j'ai grand-peur qu'ils passent par une fenêtre et me volent tous mes pauvres souvenirs.



    Ce sont pour beaucoup de précieux souvenirs alors pensez-bien que...rosissante Marguerite avala son grand verre d'eau sous le regard bienveillant du père Germain.
    _Ma fille cela n'est pas compatible avec vos dévotions, vous, vous en rendez-comte n'est ce pas?
    _Oui da, mais eux, ils sont quoi hein! ils sont quoi c'est gens là!,
    _Eh bien chère Marguerite vous-même les avez nommer, ce sont d'anciens montes en l'air ou plus vulgairement des voleurs.


    Ils se sont reconvertis en " testeurs" de fenêtres. Leur maison leur sert en quelque sorte de pis aller les fenêtres sont souvent changés ainsi, ils font leur rapport à leur commanditaires. Puis, ils ont l'impression en entrant et en sortant ainsi d'être au sommet de leur art. Fermez donc vos fenêtres et laissez votre porte ouverte en journée...vous ne craignez rien Alphonse le sait très bien .




    Je m'en vais lui caressait les oreilles à ce drôle surtout qu'il les connaît  car voyez-vous Marguerite, ces drôles de gens sont de sa famille.
    _Ah vous m'en direz tant mon "père" Je m'en va lui retourné sa vilenie à celui-là. Ah dé faut pas poussée la Marguerite dans le pré, l'Alphonse il va chanté et pas pour mâtine ça c'est sûr. Elle quitta le père Germain aussi vivement qu'une dame pouvait se le permettre.


    Elle ramassa une belle brassée d'ortie, demanda l'aide de ses voisins après leur avoir expliqué les paroles d'Alphonse. Le rire fusa des lèvres de ceux-ci mais devant le regard farouche de Marguerite,le plus petit d'entre eux accepta de lui rendre ce petit service. Il entra par la fenêtre arrière, permettant à Marguerite d'entrée par la porte de la cuisine, il la laissa faire .


    Le tout ni vu, ni connu. Alphonse eut la cuisante réponse à sa petite blague, car la coquine fit un bon lit d'orties et Alphonse fourbu s'y coucha de tous son poids. Imaginez donc le bon qu'il fit et la dure et cuisante sensation de brûlures qu'il ressentit.


    Les voisins disparurent après coup, trop de de gens passaient les voir. Et tous voulaient qu'ils testent leur propre fenêtres. Ah bé non trop de boulot d'un coup ne fait pas bon coup pour des montes en l'air voulant juste prendre l'air. Et l’anonymat alors?.y.l.
    Sur une idée de Pascal Perrat. 
    le 17 jy


    juillet 2020.
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