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    Il brûle, me brûle à l’intérieur, transperce mon coeur.
    Me vole mes dernières heures de liberté.
    Le sang de mon sang, circule à l’intérieur de mon corps
    comme un long et mortel serpent vivant bourré de venin.
    Chaque jours on se bat lui est moi, qui finira par gagné!
    Il garde une avance sur tout ce que je fais, plus encore.
    Un jour, un soir, épais il me conduira vers le néant.
    J’irai sur cette barque de bois et au milieu du lac mon
    feu tout puissant brûlera ce bois léger, me faisant coulé.
    Adieu vie éphémère, adieu tendre joie, adieu à ceux que
    j’aime. Personne ne peut éteindre cette furie alors, je  RIE.
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    Y-L

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  • Dans le grand coeur de l’univers,
    Les oiseaux d’or se rassemblent
    En parfaite harmonie.
    Là, tout n’est à jamais qu’aurore,
    Paix, communion,
    L’homme ne regarde pas en vain vers le soleil,
    Il réclame la lumière et la chaleur…
    Son plus grand désir est de brûler d’extase,
    De confondre sa petite flamme
    Avec le feu central de l’univers.

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  •  Depuis que tu es partie,
    il n’y a plus de fleurs, ce me semble,
    et il n’y aura plus de feuilles d’érables
    dans le monde entier,
    jusqu’à ce que tu reviennes.
    ( 1783-1866)
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  • Je scrute du regard le ciel sans discontinuer, dans l’espoir que je verrai l’étoile que, toi-même, tu regardes. Je vais à la rencontre des voyageurs, de tous côtés; peut-être trouverais-je celui qui a flairé ton parfum.Je fais face au vent quand il souffle, peut-être lui as-tu confié des nouvelles de toi. Je marche sans but sur le chemin, il se pourrait qu’une chanson me rappelât ton nom. Je dévisage les femmes que je rencontre sans intention directe; peut-être un trait de la beauté de ton visage m’apparaîtra sur le leur. »
    ( Ah! merveilleuse passion, non!)

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  •  Ode:
    Un petit morceau.
    Prête moi ton grand bruit, ta grande allure si douce,
    Ton glissement nocturne à travers l’Europe illuminée,
    O train de luxe! et l’angoissante musique
    Qui bruit le long de tes couloirs de cuir doré,
    Tandis que derrière les portes laquées,
    aux loquets de cuivre lourd,
    Dorment les millionnaires.
    Je parcours en chantonnant tes couloirs
    et je suis ta course vers Vienne
    Et Budapesth, Mêlant ma voix à tes cent mille voix,
    O harmonika-zug!

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  •  Le 8 juin 1913.
    « Ou bien vous allez me répondre, dites,
    ma tendre amie, ma belle jeune femme aimée,
    mon tendre amour, mon amour,
    et moi qui ne vous ai jamais baisé la main,
    je prendrais entre mes mains cette têtes que j’aime,
    cette tête aux doux cheveux séparés
    et plaqués par la fatigue du jeu,
    cette tête si belle_et je l’embrasserai.
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  • On est pas vieux tant que l'on cherche.
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