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    Je ne sais ce que je suis,
    je ne sais ce que je fais,

     

     Madame, et encore moins
    sais-je ce que je vous
    dois dire, tant mon âme
    est en désordre par ce
    malheureux éloignement.
    Je suis ici en un lieu ou tout m’afflige,
    et ou bien à peine je me pense
    trouver moi-même,
    puisque je ne vous y trouve point.
    Aussi est-ce par vous et pour vous
    seule, Madame, que mes yeux s’ouvrent et se ferment.
    François de Malherbe à Caliste, vers 1606.

     


     

     

     

     

     

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  • Mais, dans les larges soirs lunaires, dans les soirs immobiles et blancs,
    écartelé sur son échafaud solitaire, le moulin étire ses membres ballants, et par le ciel de mystère, doucement rame...
    Tandis que dans son coeur craquent les engenages, le moulin, ô routine résignée, de ses quadruples bras dévide les nuages...
    Ses quatre raquettes de toile écorchent les immensités éblouies, et son giroîtement fou jongle avec les étoiles".

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  • Je pars souvent en vrille, mon esprit est indocile.
    Mais il ne faut pas en tenir compte car comme
    beaucoup je suis prompt à reconnaître ma bêtise.
    Je pars souvent en vrille, pour ce que je vois, ce
    que je lis, ou pour ce que l’on colporte. Là c’est pire
    je m’emporte et pourtant je suis une personne très
    tranquille. Mais si souvent indocile.
    emoticone

    Vrille
    Y-L

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  • Dans l’ombre de la nuit, je m’égare et vole vers l’infini.
    Pareil au vent à la lumière du couchant je suis la vie.
    Infinité, particularité, dualité, familiarité, beaucoup de é.
    Mon éternel question, le voile sombre de mes nuits passées
    là ,ici, ou? Je ne sais pas… Dis moi toi, oui toi! Que penses
    tu de cela?Dirais tu que l’oublie pour moi serait le mieux?
    Le lieu ou enfin sans fard aucun je baisse ma garde je baisse
    les bras pour mieux ressentir le double de moi-même, ma
    vérité est pourtant si simple, du moins je le crois?
    Suis-je en vie? Ou suis-je une ombre qui court dans la nuit?
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    Y-L

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  • Dans le tourbillon de mon esprit ,
    souffle le vent de la folie.
    Folie douce! Joie du peu ressentit!
    Souvent il varie.
    Il ressemble fort à la tempête ,
    qui soudain, fonce tel
    un gros monstre endormi sur ce qui  
    veut le rompre.
    pas de force?
    Si bien au contraire, mais si mal employé ,
    si mal définit,
    que parfois j’en oublie le sens et le finit.
    O! cruel insomnie quand donc me laisseras tu vivre ma vie.
    Dans le tourbillon de mon esprit règne
    le souffle du temps maudit.
    Maudit par mes sens sans cesse en mouvements
    Gargouilles, fripouilles, Ratatouille, grenouilles, merdouille, tout
    en ouille.
    Qui me fournira la réponse tant rechercher?
    Qui d’un simple mot, d’un simple soupir,
    d’une seule définition
    me laissera vide et  endormie?
    Dans le tourbillon de mon esprit, souffle le vent de la folie.
    Mais là encore, c’est de la mienne dont je parle
    …Alors!
      C’est moi.Y-L
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    Je suis là, assise sur l’un de tes rochers.
    J’ai du vague à l’âme, juste un peu torturé.
    J’avais envie de venir te salué, te dire comme
    tu me manquer. Le bruit de la foule s’enroule
    autour de moi et me fait chavirer. J’entends
    comme un lointain écho le son de ta voix.
    Viens, viens plus près de moi; avance et regarde.
    J’avance, je regarde, je scrute, je sens le sable
    qui lentement s’enfonce j’exulte car tu me tiens.
    Je ne tangue plus retenu par la force de ta vie.
    J’ai bien fait de venir, parle moi, je t’écoute.
    Et lentement le doux son des vagues apaise
    ma douleur et me rend ma ferveur.Toi…
    Oui, toi… de nouveau tu me rends ce qui fait
    de moi un être vivant. Je reviendrai bientôt
    auprès de toi, mer vivante, mer chantante.
    J’écouterai encore et encore l’écho de ta voix.
    Y-L

    Mer.


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  • Tout mur est une porte.
    (1803/1882.)

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