-
Par osebo-moaka le 1 Octobre 2013 à 07:00
Je ne sais ce que je suis,
je ne sais ce que je fais,Madame, et encore moins
sais-je ce que je vous
dois dire, tant mon âme
est en désordre par ce
malheureux éloignement.
Je suis ici en un lieu ou tout m’afflige,
et ou bien à peine je me pense
trouver moi-même,
puisque je ne vous y trouve point.
Aussi est-ce par vous et pour vous
seule, Madame, que mes yeux s’ouvrent et se ferment.
François de Malherbe à Caliste, vers 1606.
1 commentaire -
Par osebo-moaka le 30 Septembre 2013 à 10:49
Mais, dans les larges soirs lunaires, dans les soirs immobiles et blancs,
écartelé sur son échafaud solitaire, le moulin étire ses membres ballants, et par le ciel de mystère, doucement rame...
Tandis que dans son coeur craquent les engenages, le moulin, ô routine résignée, de ses quadruples bras dévide les nuages...
Ses quatre raquettes de toile écorchent les immensités éblouies, et son giroîtement fou jongle avec les étoiles".
1 commentaire -
Par osebo-moaka le 20 Septembre 2013 à 08:57
Je pars souvent en vrille, mon esprit est indocile.
Mais il ne faut pas en tenir compte car comme
beaucoup je suis prompt à reconnaître ma bêtise.
Je pars souvent en vrille, pour ce que je vois, ce
que je lis, ou pour ce que l’on colporte. Là c’est pire
je m’emporte et pourtant je suis une personne très
tranquille. Mais si souvent indocile.
8 commentaires -
Par osebo-moaka le 19 Septembre 2013 à 10:54
Dans l’ombre de la nuit, je m’égare et vole vers l’infini.
Pareil au vent à la lumière du couchant je suis la vie.
Infinité, particularité, dualité, familiarité, beaucoup de é.
Mon éternel question, le voile sombre de mes nuits passées
là ,ici, ou? Je ne sais pas… Dis moi toi, oui toi! Que penses
tu de cela?Dirais tu que l’oublie pour moi serait le mieux?
Le lieu ou enfin sans fard aucun je baisse ma garde je baisse
les bras pour mieux ressentir le double de moi-même, ma
vérité est pourtant si simple, du moins je le crois?
Suis-je en vie? Ou suis-je une ombre qui court dans la nuit?
Y-L
1 commentaire -
Par osebo-moaka le 19 Septembre 2013 à 08:55
Dans le tourbillon de mon esprit ,
souffle le vent de la folie.
Folie douce! Joie du peu ressentit!
Souvent il varie.
Il ressemble fort à la tempête ,
qui soudain, fonce tel
un gros monstre endormi sur ce qui
veut le rompre.
pas de force?
Si bien au contraire, mais si mal employé ,
si mal définit,
que parfois j’en oublie le sens et le finit.
O! cruel insomnie quand donc me laisseras tu vivre ma vie.
Dans le tourbillon de mon esprit règne
le souffle du temps maudit.
Maudit par mes sens sans cesse en mouvements
Gargouilles, fripouilles, Ratatouille, grenouilles, merdouille, tout
en ouille.
Qui me fournira la réponse tant rechercher?
Qui d’un simple mot, d’un simple soupir,
d’une seule définition
me laissera vide et endormie?
Dans le tourbillon de mon esprit, souffle le vent de la folie.
Mais là encore, c’est de la mienne dont je parle
…Alors!
C’est moi.Y-L
votre commentaire -
Par osebo-moaka le 17 Septembre 2013 à 16:06
Je suis là, assise sur l’un de tes rochers.
J’ai du vague à l’âme, juste un peu torturé.
J’avais envie de venir te salué, te dire comme
tu me manquer. Le bruit de la foule s’enroule
autour de moi et me fait chavirer. J’entends
comme un lointain écho le son de ta voix.
Viens, viens plus près de moi; avance et regarde.
J’avance, je regarde, je scrute, je sens le sable
qui lentement s’enfonce j’exulte car tu me tiens.
Je ne tangue plus retenu par la force de ta vie.
J’ai bien fait de venir, parle moi, je t’écoute.
Et lentement le doux son des vagues apaise
ma douleur et me rend ma ferveur.Toi…
Oui, toi… de nouveau tu me rends ce qui fait
de moi un être vivant. Je reviendrai bientôt
auprès de toi, mer vivante, mer chantante.
J’écouterai encore et encore l’écho de ta voix.
Y-L
votre commentaire -
Par osebo-moaka le 26 Août 2013 à 09:45
Tout mur est une porte.
(1803/1882.)
5 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique