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    Lettre d’amour.
    Le plaisir le plus vif que j’aie eu aujourd’hui est celui de dater cette lettre;
    J’espère, dans un mois, avoir le bonheur de vous voir.
    Mais que faire pendant ces trente jours?
    J’espère qu’ils passeront comme les neuf longues journées qui viennent
    de s’écouler. Toutes les fois qu’un amusement, une partie de promenade cesse,
    je retombe sur moi-même et je trouve un vide effrayant.
    J’ai commencé mille fois, je me suis donné le plaisir d’écouter encore mille
    fois les moindres choses que vous avez dites les derniers jours
    que j’eus le bonheur de vous voir.
    Le 16 novembre 1818, à Métilde Dembowsky.
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  • Sur  un socle.
    Sur un socle j’ai été poser
    Bijou sans âge, sans image
    Posé-là bien vite oublié
    Qu’elle est donc ma destiné!
    Le soleil éclaire doucement la
    pièce et son éclat ravive  mes
    multiples facettes.
    Aucun regard, pas de vie,
    pas de joie, aucun partage.
    Joyau brut.
    J’avais une vie, façonné, meulé,
    taillé, exposé, convoité…
    Porté autour d’un cou, un court
    instant pour finir posé sur un socle
    et être abandonné.
    A quoi sert donc ma destinée!
    Partagez moi, vendez-moi, ma valeur
    alors aura plus de vie que celle que
    vous me réservez…
    Homme futile, homme cupide,
    femme stupide, un bijou n’a de vie que
    par l’éclat que donne la peau sur lequel
    il repose, ne me posez pas sur un socle,
    car alors….
    Je n’aurai plus aucun éclat, plus de vie.
    Y-L

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  • Je t'offre cette fleur, je l'ai goûté
    pour connaître sa saveur.
    Gage de mon amour, je te la donne
    savoure la bien, elle est toute de velours.
    Y-L

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  • Et ma bouche contre ta bouche
    En douce caresse émousse tes sens
    Douce ivresse, multiples promesses.
    J'envie le sel qui se glisse en un doux
    effleurement.

    Y-L

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  •  Sombre lueur, passage obscur, nuit profonde.
    Un étrange et furtif rêve vient lancer un son
    presque inhumain…
    Qui se trouve derrière ce songe qui m’angoisse?
    Qui surgit ainsi au plus profond de mon être?
    Blessé comme un oiseau lyre je m’étiole et mon
    rêve s’éteint, bonheur ultime ce rêve n’est plus
    qu'un rêve dans le lointain.
    Y-L

    Rêve.

     

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    Rien ne se perd, tout est ordonné,
    le souffle rapide du vent
    le lent est intrépide passage du temps,
    le long et troublant
    son des vagues battants le long des falaises.
    L’envol des oiseaux,
    le retour au bercail après bien des années passer au loin.
    Rien ne se perd,
    pas même le goût du sable sur la langue,
    le glaçon d’eau quand tout est gelé au matin blafard de l’hiver mordant.
    La vitre givrée et les petons gelés,
    la bonne odeur de soupe sur le fourneau;
    la tarte qui cuit dans le four et qui embaume ,
    le rire grêle du petit frère.
    Rien ne se perd, il suffit de ne pas oublié,
    vous avez-vous oublié?
    Y-L
    de chez mamietitine centerblog.fr

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  •  Quand je m’approche d’un enfant, il m’inspire deux sentiments:
    la tendresse pour ce qu’il est,
    et le respect pour ce qu’il peut être un jour.

    Louis Pasteur.

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