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" Les oisillons écrivent
Des livres captivants,
Que les cuisiniers lisent...
Lisent, et non cuisent...
Cuits, les livres, vraiment,
Perdent tout agrément."
Lewis Caroll.
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J'écris.
Je peux écrire autant que je le veux,
même si, de mon propre aveux,
certains de mes écris ne valent pas
les pages blanches que
je noircis,
avant que de les publiés sur mon blog.
Si, j'écris sur papier...
c'est que cela me permet de garder une trace.
Je fatigue de plus en plus,
ma mémoire, petite chose défaille.
Je peux écrire, même si parfois,
les mots s'envolent,
se perdent.
Si je ne trancris pas aussi rapidement
que les mots me viennent...
alors...
ils sont perdus.
Un jour peut-être existera-t-il
un médicament,
une potion,
voir, une purge...
pourquoi pas...
qui fera que d'un coup, je retrouve
mes mots perdus!
Si j'y crois?
Oui... dur comme fer.
Que sera-ce? Là je l'ignore encore.
J'espère seulement que ce sera quelque chose
qui se prend facilement.
Je déteste les médicaments, les prises de sang.
A quand l'unique!Je survole, je griffonne
page blanche devenue noir
par le crayonement incessant,
par la folie de mon cerveau
en ébullition.
Je dois écrire, encore et encore.
Vider ces cases, celles qui me restent
et qui sont plaine, Plaine de quoi?
De fureur? De terreur? De douleur?
Ecrire,
écrire encore pour me convaincre que
j'existe, que je ne suis pas une enveloppe
vide.
Ecrire, pour dire...
Une façon de parler...
Pour satisfaire ma douce folie?
Quand la parole est difficile,
Quand les mots me font défauts,
Sur la page blanche,
je laisse une traceJe comble ce vide, ce sentiment
d'être seule.
L'envie d'être écouté,
Oui, c'est cela, l'envie
d'être écouté.Et ma foi, tant que je le peux,
j'écrirais.
Je ne suis pas la seule,
N'est-ce-pas?
Et vous qu'aimeriez-vous!
Y-L
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Hommes,
Donnez-nous donc autant d'amour
de cet amour que nous...
nous vous donnons.
Nous
nous vous regardons, voyez dans nos yeux,
La douceur et la ferveur de nos coeurs.
Laissez vos yeux révélaient
la vraie histoire qui se cache
au fin fond de vos coeurs.
Ouvrez-vous à la vie,
à l'amour.
Ne le brimez pas,
Ne le fermez pas.
Hommes-
nous sommes vos mères,
Vos soeurs, vos amours.
Gardez-nous contre la fureur,
Contre ceux qui veulent notre malheur.
Gardez-nous du déshonneur.
Hommes redevenaient nos
Défenseurs.
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"Ajouter un point,
Si petit soit-il,
à la magnifique broderie
de la Vie;
Discerner l'immense qui
se fait et qui nous attire
au coeur et au therme
de nos activités infimes;
Le discerner et y adhérer:
Tel est au bout du compte
Le grand secret du bonheur."
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Depuis plus de mille ans,
le chant grégorien se pratique
dans les églises et les abbayes moniales.
A capella, il ne peut se chanter qu'à
une ou à plusieurs voix,
mais toujours à l'unisson.
Il existe des miliers de mélodies
d'origines différentes.
Le mot grégorien apparaît
à la fin du VIIIe siècle, en référence
au pape Grégoire le Grand.
C'est une musique récitative qui trouve
son origine dans le plain-chant.
Ce style musical ancien, très répandu,
n'est pas propre aux traditions catholiques.
On le trouve également dans les
" cantillations", façon liturgique de chanter les textes sacrés,
chez les juifs, les musulmans et les bouddhistes.
Les propriétés musicales du chant grégorien sont,
elles, très particulière.
Il n'a pas de cadence, mais s'appuie sur
le rythme qui découle des paroles.
Ce sont les mots qui suggèrent la mélodie.
Pour retranscrire les notes,
on utilise les " neumes",
un ensemble de signes inscrits au-dessus du texte,
en vigueur au Moyen-Age avant l'arrivée de la portée
à cinq lignes.
Ces neumes permettaient au chanteur de rejouer
une mélodie à l'oreille.
On dit aujourd'hui que le chant grégorien
facilite le calme le recueillement.
Certains le nomment encore
" le yoga musical de l'Occident",
mais à l'origine, il aurait été diffusé
dans tout le royaume carolingien afin
d'unifier les chants sacrés et
d'implanter le christianisme.
Il aurait ainsi servi à asseoir le
pouvoir politique de l'époque,
reflet, entre autres,
des querelles religieuses
entre
Rome et Byzance.
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