• C'était un méchant lundi, le vent mordait les mollets, la bise cherchait qui griffer. Soudain , la ville fut prise d'un grand frisson, ses murs grelottèrent. Étonnamment je me sentis fière de ce jour. Complète s'il en fut. Mon retour se faisait avec le froid de l'hiver. Moi, moi la Dame de l'hiver j'étais enfin de retour. 
     
     
     
    Mon âme glaciale chantait...heureuse de vivre à nouveau. De loin je vis les arbres centenaires mis à nus, eux qui il y a peu encore, laissaient se balançaient leurs  feuilles, leurs filles fières virevoltants  au grès du vent d'automne. 
     Je ris, de ce rire qui  fait grincé des dents les grands.


    Emprisonnée depuis trop longtemps enfin libre, je pouvais de mon ire glaciale modifier ce qui m'entourait. J'inspirai de longues goulées puis de mon expiration je glaçais tout ce qui était vivant. 
     
     
     Le monde à nouveau m'appartenait ,  mes doigts glacés , modifiaient tout. Des cris, des pleurs, des murmures, des râles,puis...des hurlements, d'autres cris, d'autres râles mais point de murmure. 
     
    La glace! La neige! Ouais la neige est là! Maman, papa, venaient voir, c'est l'hiver et un beau.

    Il fait tous blanc dehors. Maman, papa, la luge ...vouisssss, 
    Au moins les petits eux ne m'oubliaient pas et leurs petits coeur s'emplissaient de joie quand moi la Dame de l'hiver je leur faisais le cadeau de fin d'année, un beau manteau tous blanc! y.l.
    une idée de Pascal Perrat.
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  • 1913/2005.
    L'analyste est l'accoucheur de la liberté,
    en aidant le malade à former la pensée
    qui convient à son mal.
    Selon lui,
    On est vivant parce que l'on est conscient. Parce que le fait d'être confronté à une vie qui nous dépasse est une provocation à penser.
    Inversement, on est conscient parce que l'on est vivant.
    Parce que penser, ce n'est pas vivre à l'extérieur du monde, mais rentrer dans le monde, en voulant vivre ce qu'il y a dans le monde.
    On peut vivre sans penser et penser sans vivre.
    Mais est ce vivre?
    Et est ce penser?
    Non répond t'il. L'homme aspire à se dépasser, parce que la vie est appel et l'homme projet.
    Le fait que l'homme se cherche n'est 'il pas déjà le signe qu'il y a quelque chose à trouver dans la vie?
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  • 1905/1995.
    Pour humaniser l'existence, il faut ne pas être indifférent aux autres.
    Une telle capacité donne aux hommes un visage, qui est la véritable expression de l'humanité.
    Parler du visage, c'est parler d'une attitude d'esprit consistant à avoir une suprême attention à tout ce qui est vivant et humain.
    Au cours du xxe siècle, le monde a perdu son visage parce que des logiques aveugles ont pratiqué l'indifférence à tout ce qui ne s'accordait pas avec elles.

    Cela doit nous rappeler que le monde demeurera humain à chaque fois qu'il opposera à l'indifférence cette non-indifférence qu'est une vive attention à la vie en face de soi.
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  • Il est un endroit de légende ou le monde aime à s’y arrêter. La belle forêt qui enjambe le lac des curiosités est a elle seule une vraie légende. Les animaux qui y vivent vous le diront sûrement, si vous les voyez.
    Un jour , oui, un jour sans se méfier, un jeune garçon à l’âge tendre passa sans le vouloir, ou alors le fit-il exprès allez savoir! Passa donc sans le vouloir par le chemin qu’un animal m’a foi de bonne taille laissa entre apercevoir.

    L’animal en question n’étant plus dans le sillon qu’il traça, le jeune étourdit s’y engouffra. A peine eut-il mis le pied de l’autre côté que le sillon se referma. Bien en peine de rebrousser chemin et voyant la nuit lentement tombée, le jeune garnement sentit monter en lui la peur du soir.
    - » Me voila bien se dit-il en lui même. Pourquoi donc laisser mon imagination en faire qu’à sa tête? Ou vais-je dormir ce soir? Et surtout comment revenir vers les miens? A peine cette phrase eut-elle franchit sa conscience qu’une voix étonnante,vibrante, affolante, le fit sursauter.

    *****
    Transit de peur, ne sachant que faire, il s’allongea dans l’herbe haute ou la rosée du soir trempa ses vêtements. Les larmes jaillir et le souffle rauque, il se mit doucement à gémir. De nouveau la voix se fit entendre, elle se voulu douce, elle se fit tendre, se fit murmure, et doucement le coeur du jeune garçon se calma. Il écouta le son, dirigea son oreille afin de mieux percevoir les notes si fines qu’il avait bien du mal à les percevoir.
    -Qui êtes-vous?
    - Que me voulez-vous?
    - Ah! Je ne suis que l’arbre de la forêt, je ne te veux aucun mal, j’ai attendu si longtemps que toi enfant tu viennes me voir.
    - Moi? Et pourquoi donc?

    *****
    Un endroit de légende.

    - Pourquoi! tonna la voix. Mais parce qu’il le faut! j’ai besoin de ton aide…
    - De mon aide, en êtes vous si sûr? La voix de l’enfant chevrota sur les dernier mot.
    - Oui, j’en suis sûr, très sûr même, il m’a fallut une bonne dizaine de ta vie et plus pour apprendre tes mots…
    à suivre.y.l.

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  • Sur l’étal d’une fleuriste, une fleur lui sourit. Croyant avoir rêvé, elle revint sur ses pas pour s’en assurer. A son grand étonnement, la fleur avait disparue. Le coeur serré, elle appela la jeune femme qui l’instant d’avant, se tenait tout près de cette beauté.

    Tout sourire, la jeune vendeuse se pressa auprès d’elle afin d’accéder à ses désirs.
    _Mademoiselle, en passant j’ai aperçu une merveille. Je suis revenu sur mes pas mais elle ne se trouve plus à l’étal. Pouvez-vous me donner le nom de cette fleur…j’aimerai tant la voir dans mon intérieur. Elle magnifierait par sa grâce, par son port de reine,par ses douces couleurs la terne vie de mon intérieur.

    Étonnée la jeune femme sembla chercher dans ses souvenirs. Elle sait que son fournisseur lui a livrer hier dans la soirée de belles beautés…de cela elle le sait bien. Son étal ce matin en regorgeait mais une lumineuse au point de redonner vie à un intérieur fané…ça! Elle ne se souvenait pas d’en avoir ne serais-ce une parmi les belles de jours et encore moins des belles de nuit.

    Oh se dit ‘elle, une comme celle-là pour sûr, elle l’aurai bien garder rien que pour sa propre petite vie. Son appartement de cinquante mètre carré, ses meubles désordonnés, le bruit et l’odeur du resto chinois, le miaulement strident des chats se battant pour un peu de poulet frit. Son regard se voila.

    Un sourire prit vie sur sa face rebondie. Un éclat de lumière la rendit telle qu’elle était vraiment…belle comme la ribambelle de fleurs qu’elle aimait, comme la douceur et l’éclat de sa peau au doux soleil. Telle sa joie, la tendresse qu’elle apportait aux petites gens qui venaient rien que pour discuter un tout petit peu avec elle.

    Elle leur donnait pour la journée de quoi respiré, de quoi se souvenir que ce jour sans éclat devenait grâce à sa tendresse, à son sourire un bon moment de vie. Une vision simple dans une très très longue journée. Ébahie, elle remercia la jeune fleuriste lui disant qu’elle reviendrait dès demain dans la matinée.

    Souriant à nouveau, la fleuriste donna pour la fin de sa journée de quoi lui rendre sa gaieté. Dès le lendemain et depuis-lors, Marie-Noëlle et Fleur devinrent les meilleurs amies du monde. Marie-Noëlle reconnut par la suite qu’un rayon de soleil avait éclairé le doux sourire de Fleur alors que celle-ci avait le visage presque enfouie parmi ses belles de jours…que l’éclat de son regard avait donné cette impression qu’une fleur lui souriait.

    Plusieurs jours passèrent. Marie-Noëlle et fleur ne se quittèrent plus. elles ouvrirent un magasin ou l’enseigne donnait à elle seule le sourire.Voulez-vous connaître ce nom? A la fleur qui sourit. Quand le rayon de soleil se fait bien pâle…Le doux sourire de Fleur, le remplace très bien. y.l.
    Sur une idée de Pascal Perrat.

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  • La cure de jouvence à laquelle il ne croyait pas, dépassa toute ses espérances. Il rajeunit de dix ans. S’il avait été raisonnable, il en serait resté là mais à quarante cinq ans, on n’en faisant à présent que trente cinq à peine…il pensa en lui-même qu’avoir sept ans de moins se serait formidable surtout en ayant en tête tous ses souvenirs…c’était pertinent non!

    Connaître tout, ne pas refaire les mêmes erreurs surtout celles au sujet des femmes, si jolies soient’ elles…Non! Il voulait en sortir avec ce tourbillon de femmes accrochées à ses basques parce qu’il est fortuné. Rien que le fric, c’est ça qui les intéresses . Maintenant, il a compris avec cet âge de vint trois ans, elles ne seront plus comme toutes ces Fourmies à tourner autour de lui afin de l’épinglé comme un vulgaire papillon.

    Oui, oh oui et tans pis pour cette toute petite indication écrite sur la pierre à demie enterrer.
    « A toutes les personnes avides de jeunesse…peu vaut mieux que beaucoup. Six ans de moins, vaut mieux que vingt ans de plus, que votre esprit reste clair pour votre bien. »

    Ben voyons pensa Dorian Remlak, c’est pas à lui qu’on va faire le coup du peu vaut mieux que beaucoup, lui qui ne cesse d’amassé sans rien faire ou presque…hors de question. Il voulait revenir à cet âge de insouciance, ou enfin chez lui sans personne pour lui dire quoi faire, sortir, faire la fête jusqu’à pas d’heure et reprendre les cours sans aucunes fatigues…Oh oui il voulait ça avec tous le reste. Alors sans plus réfléchir, il se pencha et souriant pensa à l’âge qu’il souhaitait avoir.

    Les yeux brillant de ce rêve éveillé, il aspira de longue goulée d’eau. Il se redressa, respira fortement, cligna des yeux. Tout lui semblait un peu flou. Prenant son mouchoir, il s’essuya les yeux. Il pesta et rageur se dirigea vers sa voiture. Il regarda sa main, cligna des yeux puis refoula l’angoisse grandissante.

    Il osa se regarder dans le rétro intérieur. Il poussa un glapissement, sa tête roula, son corps le lâcha…il perdit connaissance. Lorsqu’il revint à lui, il regarda le dessus de sa main, le tremblement revint, sa peur grandissait, ce n’était pas vrai…il rêvait ça, c’était ça oui c’était ça! Il poussa un long soupir, ferma les yeux, se laissa glisser dans le sommeil.

    Un bruit effroyable le ramena dans le monde réel. Il démarra sans un regard en arrière, il prit la poudre d’escampette. riant à gorge déployée, il fila vers l’aéroport le plus proche…monta dans l’avion, s’installa et attendit. Lors du vol qui le ramenait vers la civilisation et son mode de vie, l’hôtesse lui demanda d’une voix douce: » Monsieur désirez-vous une boisson? »

    Quelle belle femme pensa t’il. Il lui demanda le regard neutre._Quel âge avez-vous Mademoiselle?
    Rosissante elle lui répondit: » a vous Monsieur je peux le dire n’est ce pas!
    _Ah bon et pourquoi cela? répliqua t’il vexé.
    _Oh vous me faites penser à mon grand-père…un homme formidable quant à mon âge, je viens d’avoir vingt cinq ans. Monsieur! Monsieur vous allez bien? ébêté, frigorifié, le coeur battant à tous rompre, il suffoqua.L’hôtesse fouilla ses poches , fébrile elle lui demanda: » Ou sont vos médicaments Monsieur? »

    _Je n’ai pas de médicaments, quel âge pensez-vous donc que j’ai?
    _Oh à voir comme ça…soixante ans passé et votre coeur est faible, restez calme, nous avons un médecin dans l’avion il va vous aider.
    _Oh Dorian! Tu te réveil? Eh mec ouvres les yeux allez quoi! Une claque assez forte le fit gronder.
    _Allez vieux, il est l’heure et si tu veux prendre l’avion pour rajeunir…c’est le bon moment.

    Dorian ouvrit les yeux, les posa sur Christ puis éclata de rire. Il saisit son partenaire et toujours riant aux éclats, il dit en s’étouffant presque : » Jamais mon vieux, jamais je ne ferais cela…ma vie me suffit crois-moi c’est une perte de temps…une chimère qu’il vaut mieux ne pas déterrée. je reste ici. Si toi tu le veux encore…fais le donc mais pour moi cela restera un rêve et ça le restera.

    Un rêve à vivre bien allongé dans son lit. Quarante cinq ans c’est un bien bel âge non? Je garderai la forme pour mieux vivre. Ah Crist j’aime ce que je fais et je le fais bien pourquoi, tout perdre sur un coup de poker?

    Dorian utilisa cette devise sur l’une de ses construction.
    « Mieux vaut peu que beaucoup » et ce fut un succès. Comme quoi!
    Sur une idée de Pascal Perrat.

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  • Pour 3 pompes
    600 g de farine,
    250 g de sucre roux,
    250 g d'huile d'olive,
    1 sachet de levure de boulanger,
    1 pincée de sel.
    1 cuillerée à soupe d'eau de fleur
    d'oranger,
    ou 1 cuil à soupe d'anis en grains,
    ou 1 zeste de citron ou d'orange.
    Mélangez la farine avec le sucre, la levure et le sel.
    ajoutez l'huile d'olive et le parfum choisi, pétrir pour obtenir une pâte homogène.
    Ajoutez de l'eau si nécessaire ( pas plus de 25 cl).
    Etalez la pâte au rouleau sous forme de disques, les posez sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
    faire 5 fentes ( pour les 5 doigts de la main) et laissez reposer 2 heures à température ambiante.

    Cuir au four à 200° C ( th6-7) pendant 30 minutes, laissez refroidir.
    Servir en partageant avec les mains, c'est la tradition.
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