• Ah le Mont Ventouse, quelle ironie et quelle belle histoire, tiens je vous la raconte, si,si,si cela me fait plaisir.
    Un jour que j’étais bien installé à la table d’un café, j’entendis une voix fort reconnaissable qui se ventait d’avoir gravit un sacré Mont. La voix perdait d’intensité j’eus le réflexe de me lever ce qui, ne manqua pas d’interpeller l’homme.

     

    _Vous ici! Quelle belle surprise mon ami! Que faites_vous donc de si bon matin alors que ce froid mordant me fait les doigts plus que goure?
    _Oh que voila une agréable surprise, je venais pour écrire un article, je ne pensais pas rencontré une telle personnalité.

     

    _Vil flatteur que vous êtes,tenez puisque vous êtes dans la place, il nous manque un homme en serez_vous?
    _Pour quel exploit cette fois mon ami?
    _Pour le même très cher, la dernière fois ce n’était que pour m’étourdir, cette fois, c’est pour le sport…Alors en serez_vous,ou le vertige vous tient ‘il encore?

     

    _Hum,il est vrai que je suis perturber par certaines hauteurs,mais pour le public, je me dois d’être plus fort que cela et puis une telle équipée ne peut se refuser,j’en suis,oh que oui dussais-je le regretter plus tard.

     

    _Ferdinand mon ami venez donc avec moi, l’équipe comme vous dites sera satisfaite de vus compter permis elle.
    _Oui da et moi je sent que mon petit déjeuner fort matinal va m’être comme un poids sur l’estomac!

     

    Il se mit à rire de bon coeur, cet homme de mots se réjouissait de tout et de rien, un poète un peu oublié mais à la verve bien ancrée.
    Comme de bien entendu, et sans réelle surprise, je fus accepter.
    L’équipement , la nourriture, le couchage et le reste me fut fourni, le départ se ferait dès le petit matin suivant c’est à dire quatre heures sonnantes…un vrai défi pour un lève tard comme moi.

     

    Pourtant le lendemain matin,je fus debout bien éveillé et fortement excité
    Le Mont Ventouse se tenait fier devant nous, l’équipe au complet se chauffait les pieds et les mains à l’aide d’un brasero de fortune…Quelle serait l’attaque?

     

    Le Mont Chauve serait notre point d’attaque, Hector l’un des guides nous apprit que bien que des vents forts, des pluies abondantes soient plus que présente en cette saison, il n’était pas rare que l’automne soit en quelque sorte amicale en espérant que la mistral blanc ne vienne pas mettre son grain de sel.

     

    A peine posé le pied sur lui, qu’il s’accrocha à nous telle une sangsue féroce. La pluie fit son apparition nous collant de plus en plus contre la paroi. A mis chemin exténués mais fort heureux de cette prouesse diabolique, l’un des guides nous arrêta.

     

    _En patois du coin, il nous dit… »Quand lo ventor a son capeu se plou pas aras, plourà leu. »
    _Bien Messieurs cela va devenir plus sportif que prévu, le Mont ne va pas se laisser faire, il nous envoi le « Marin » êtes-vous toujours partant pour l’ascension?

     

    _Plus que partant cela fut sûr, moi j’avais mon papier à faire, Pétraque voulait se vanter de son exploit donc on continu…

     

    Quelle galère monstrueuse se fut…Culminant à 1910 mètres, nous apprîmes à connaître le « Marin » et à le respecter. Des vents violents nous fouettèrent avec vigueur, la pluie nous laissa comme des souches molles, dégoulinantes et sans forces.

     

    Une vieille chapelle nous servit comme refuge en redescendant et cela fut bénéfique…Deux jours plus tard, nous redescendions fort de cette ascension tumultueuse. Le retour fut aussi déplaisant que l’aller, le Mont ne se laissait pas faire, il nous attrapait par les pieds, collant nos basques, nous affolant par ses vents, nous labourant par ses pluies, nous étions vide de toute sensation, le coeur meurtri et le cerveau en déroute.

     

    Au bout d’un long et collant chemin de pierraille, nous contemplions enfin le toit de l’église, sa forme nous réjouie le coeur,un point d’ancrage enfin à nôtre portée. Suivre Pétraque à l’avenir? Non,plus jamais. Mon article fut bien accueillit et nombre d’hommes au tempérament fougueux firent à leur tour cette ascension d’autres prirent un chemin plus difficile, je remercié par la pensée mon ami Pétraque car s’il avait choisit le plus long chemin à la même période…nous aurions perdus des hommes comme cela arriva à d’autres.

     

    Le Mont se plaît à nous recevoir ou pas, ne pas le croire facile vue du bas…il s’avère féroce, redoutable, collant,la noirceur de son coeur me glaça plus d’une fois. Je continue d’écrire pour mon journal, Pétraque écrivit certains poèmes ventant le Mont Ventouse qu’il escalada quelques années plus tard,puis…il renonça à toutes excursion du genre… »Trop dur est l’ascension d’un Mont ou d’une Montagne, la vie d’un homme vaut plus que le frisson du moment. »
    y.l.
    Sur une idée de Pascal Perrat.

     

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  •  

    Soudain une voix s’écria! Vingt deux, voila les slips…
    Ben pourquoi t’es de sortie toi?
    _Elle a rompue d’avec Claudio, c’est fini, il ne viendra plus farfouillé…si tu vois ce que je veux dire! elle va de nouveau nous sortir. Finis les fanfreluches de luxe…
    _Oh non Cotone, je vais me retrouver au placard?

     

    _Eh oui Satine, tes camarades et toi, allez prendre un peu de vacances et nous les Cotone, on reprend du service.
    _Ben d’habitude c’est quand elle a ses coquelicots qu’elle vous sort!
    _Dis donc Satine c’est quoi que tu piges pas quand je te dis que Claudio et elle c’est fini?

     

    _Oh regarde Cotone, regarde vers ta droite!
    _Quoi! Je vois rien moi, le pilier me bloque la vue.
    _Vingt deux Cotone, voila les slips!
    Oh,oh,oh là c’est cool, c’est ceux de Sergio, le beau.
    _Dis moi Satine à quoi ils ressemblent?

     

    _Ben à des slips pas de quoi s’extasier, ça vaut pas un bon boxer moulant sur des fesses fermes, qui allongent les cuisses musclés…tant qu’à faire. Oups le vent ce coquin vient de les enroulés les uns les autres.

     

    _Ah bon, alors ce sont ceux de Xavier et de Victor, ne t’extasie pas plus va! Ils ne sont pas pour elle.
    _Attends,attends Cotone, voila un extraordinaire boxer noir, une taille ma coquine je te dis pas, ça, ça vaut le coup d’oeil.

     

    _Tu vois le gars Satine, tu le vois?
    _Ouiiii, faut qu’elle vienne, faut qu’elle vienne et vite. Un corps de géant, des muscles parfait, de longues jambes musclées, un derrière à tomber. Il pourra la soulevée sans problème tu peux en être sûre Cotone.

     

    _Oui mais, il est avec les deux autres?
    _Non Cotone, non, il est seul sur son fil,il bouge bien avec le vent…c’est sûr Cotone, c’est toi et tes soeurs qui retournent au placard…nous autres on va avoir du travail et crois moi qu’on va pas chaumée. Soitine cette pimbêche et même les sinthé froufroutantes vont venir en renfort…quel bonheur. Ah Cotone, je suis sèche. Excuses-moi petite mais j’ai un boxer à faire frétiller.

     

    Ne t’inquiète pas Cotone, tu ressortiras quant elle aura ses coquelicots à moins qu’il ne lui offre un beau bébé! Saches-le Cotone on va l’aider à avoir son bébé,tiens regarde, la voila…oui,oui,ouiiii elle l’a vue. Cotone mon amie, nous reprenons la main.

     

    Sa joie me fit mal mais pourquoi,pourquoi gémit Cotone,pourquoi ne suis-je pas moi aussi en satin? Deux heures plus tard, on me jeta dans le placard.Quand donc reverrais-je la lumière du jour? Un peu de coton parfois fait du bien à certaines fesses dodues…il ne faut pas nous oubliées au fin fond d’un placard tout noir…Nous avons nous aussi notre utilité et pas seulement certains jours du mois qu’on se le dise.y.l.

    Sur une idée de Pascal Perrat.

     

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  • Cher ami toi qui est « ostéopote », qu’en penses-tu? Depuis que le printemps est là, j’ai comme un pré dans le cerveau. Dès l’aurore, j’entends le tracteur du vieux Jean, le débroussailleur de Louis, le sécateur ( qui me fait penser à un pic-vert ) de Solange, le motoculteur du gars Dédé, les grognements de la mère à Dédé.

    Le chant des oiseaux( tiens oui dis donc, qu’est ce qu’il y en a!) Le va et vient de la brouette à émilio, charger de tout un tas de bricoles, qui claquebranle à tous va.Les roues du vélo du petit Marcel ( il a encore mis un bout de carton pour faire le bruit pétaradant d’une mobylette).

    Moi-même, je me sent le besoin de faire du jardin. Pourtant, tu sais à quel point je déteste cela. J’ai pas pour un sous la main verte,mon jardiner le déplorera à son retour… Mais là mon vieux, ça me titille sévère à tel point que j’ai emprunté le motoculteur du gars Dédé…même que la vieille, elle m’a souris pour tout dire!

    Et me voila de bon matin, le cerveau en ébullition, le chant des oiseaux l’emplissant de ces cris et piaillements différents qui, s’apparente à la fin à un chant merveilleux.Et voila que je pousse, que je tire, que je passe et plie des manettes que pour sûr hier encore je n connaissais pas pour à la fin de mes deux cent mètres de terrain, avoir les mains et le dos en vrac.

    Là, j’avoue que j’ai bien besoin de tes mains magique, tu viens quand? Je suis fier mon vieux. J’ai bien travaillé,l’odeur de la terre m’a emplit les narines. Mes bottes m’ont donné chaud, j’ai travaillé torse-nu tu te rends compte! J’ai largué la chemise et j’en suis fier, si tu me voyais…tu te dirais que ce n’est pas ton « aristopote » qu’on l’a échangé contre un gars de la campagne. je le transforme peut-être en gentleman fermier qu’en dis-tu?

    J’ai de la terre sus les ongles et j’adore. Tantôt je vais ratissé la terre donner ainsi au jardin une belle ligne puis demain, je sèmerais les graines que j’ai en réserve. Ah quel plaisir de jouir de la terre …Et toi mon « ostéopote » que fais-tu là-bas en ville? Es tu assis sur ton balcon à contempler le ciel sans avions, à écouté les oiseaux des villes? Dis-moi?

    Dis-moi combien en vois-tu? Je penses bien à toi, toi qui a préféré rester dans cette ville ou comme tu l’as si bien expliqué « mes services seront mis en valeurs. On a tant besoin de bras et même si je vide le plat bassin, si je ramasse la pisse ou le vomie sur le sol, si j’essuie les clenches des portes, nettoie les toilettes,les douches, le sol cela en vaudra la peine. Non, je ne me sauverais pas. Fais-le toi, toi qui n’a rien a apporter à la communauté.

    Sévères ont été tes mots, mais je les comprends…et bien volontiers je t’en excuse . Je serais heureux de te retrouver, de savoir que de nouveau je pourrai compter sur tes compétences, j’en aurai bien besoin ce soir, tu peux me croire. Es-tu fatigué? As-tu besoin de réconfort? Est ce que je te manque un peu?

    Sache mon vieil « aristopote », pense bien à toi. l faut que je trouve des pieds de tomates, de courgettes, d’aubergines, de poivrons, de choux, de poireaux et tant de choses encore. Tiens mon vieux, je vais planter un rosier blanc pour tous ceux et celles qui ont et qui continue à œuvrer pour ceux et celles qui en ont tant besoin.

    Tu es bien loin de moi mon ami, tu me manque terriblement. Toi qui aimes tant les pivoines, j’en planterai un ou deux pieds rien que pour t’honorer. Suis-je un affreux égoïste? Oui sans aucun doute. Mon coeur pourtant se tient à l’affût, dans cette attente nouvelle, il frémit quand le téléphone sonne. Je t’en prie…fais attention à toi.

    Le ciel est bleu. Ton ami  » l’aristopote » qui n’aspire qu’à une chose…entendre à nouveau le bruit assourdissant des avions volant très haut dans le ciel. Ce signe sera évident que ce qui nous éloigne sera loin de nous. Je prie pour cela mon cher  » ostéopote » et je m’endors avec à l’esprit le sincère remerciement qu’on se doit de donner aux inconnus qui se donnent pour nous. Sincèrement à vous tous. Te revoir bientôt.y.l.

    Sur une idée de Pascal Perrat.

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  • Un câlin abandonné sur une plage a été retrouvé par deux jeunes chiens errant entre deux matelas et tentes, il faut d’abord dire que c’est une délicieuse odeur qui les attira…Un reste de gâteau laissé par l’un des enfants…sans doute trop pressé dallait se jeté dans les vagues scintillantes.

    comment dire non à ce lent mouvement? Bien que les éclaboussures, les vagues s’en allant et revenant sans jamais dire  » Bon les enfants cela suffit, j’en ai assez! » Non les vagues étaient là pour les amusés eux les petits vacanciers. Entendre leur rire, leur cri telle des mouettes rieuses à foison juste pour un mois ou deux après…après eh bien elle resterait seule en se languissant d’eux.

    Alors les petits avaient oublié le câlin et ils l’avaient abandonné sans un regard en arrière. Il traînait sur la serviette du petit dernier enfoui presque dans le sable mou. Du bruit, du mouvement mais pas les petits. Un reniflement, un autre, une odeur plus une autre mais…là encore, pas les petits.

    Qu’allaient faire ceux qui venaient d’arriver? Allaient ‘ ils le mâchouillé, lui bavait dessus, le jeter en l’air, le tordre dans tous les sens? Le tirer jusqu’à ce qu’il craque encore? Quelque chose de chaud, quelque chose de doux, des dents qui le soulève avec délicatesse…

    Un reniflement, un autre, un murmure, les dents le reprennent. Un tour à gauche, un tour à droite. Un piétinement, un petit cri puis, un oumphhh retentit. Le câlin se trouva loger entre les deux jeunes chiens, lové dans leurs pattes. Leur museau pas très loin de lui. La douce chaleur de leur souffle le réconforta.

    Il était bien, il se sentait enfin à sa place là, ou il fallait donné de l’amour, sans comprendre, sans question, sans envie, sans rien, juste ça se donner un câlin. Emplit de joie le câlin fondit, s’enfonça dans les poils des chiens.

    Les enfants revinrent avec leur père. Riant, se trémoussant, éructant d’avoir bu la tasse trop souvent- puis le plus petit surpris, poussa un petit cri._Papa câlin en à fait deux, c’est super on a deux câlin en plus!Maman va être contente…regarde ça papa un blanc et un gris tous ce qu’elle aime.

    Le petit se mit à gloussé, les chiens venaient de se réveillés et avec jubilation, ils donnèrent des coups de langues, des coups de truffes à qui le voulait…même le père en reçu plus d’un. Le coeur en liesse, la famille compris qu’il n’était plus besoin de câlin imaginaire car, avec eux…les deux chiens ils auraient de vrais câlin à chaque instant de leur vie fut ‘ elle courte, fut ‘ elle longue.

    L’amour de ces deux câlins là ne finirai pas et en effet maman fut très heureuse de garder avec eux tous ces deux vrais câlin la que la vie leur avait offert.Pour un bel été, ce fut un bel été fait de joie et de partage…et plus encore car les deux câlins rentrèrent avec la famille après tout, ils en faisait partis eux aussi.

    Si comme le mien de câlin, le vôtre dort de plus en plus…alors songez y c’est parce qu’il vieillit mais ce n’est pas pour cela qu’on le laissera à la maison! Ah ça non, comme tous les ans, il viendra avec nous voir la mer et entendre chantaient les mouettes de l’océan.

    Les balades à pieds et la pêche sont plus belles quand il nous regarde de son beau regard noisette avec l’air de dire: » Dis c’est quand qu’on rentre se couché? » Qu’il se pelotonne contre nous restant aux aguets, nôtre câlin vieillit mais…il n’est pas avare de  » câlin » Bel été à tous. y.l.
    sur une idée de Pascal Perrat.

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  • Aujourd’hui, je me retrouve avec Lysa à boire un bon café et à manger un petit gâteau à la crème de noisette. Assises toutes les deux face à la baie vitrée, nous regardons nos collègues de travail , les passants ordinaires affairés qu’ils sont, à se mettre à l’abri car…en ce dix novembre-il pleut des cordes et ce depuis une petite semaine.

    Nous sommes bien loin Lysa et moi-même de ce tohu-bohu. Je regarde mon amie enfin celle qui est ce qui se rapproche le plus d’une amie…car dans ce monde, l’hypocrisie et le paraître on force de loi. Mais oui, Lysa reste fraîche bien dans ses chaussures hautes, ses jeans colorés et ses polos qu’elle décore elle-même. Ses longs cheveux noir ondulent sur ses épaules et caresse son dos, lui faisant un châle douillet.

    Son visage est mince en forme de coeur, ses yeux vermeil étonnent, fascinent, troublent ou fichent une peur bleue à ceux qui ne s’y attendent pas. Elle n’est pas très grande, 1,m,70 avec ses talons de dix centimètres donc, un petit mètre soixante. Elle est fine mais son ossature est ferme, ses muscles fins cachent bien la force brutale qui coule en elle tel un fleuve tumultueux.

    Sa peau est légèrement ocre avec des reflets d’argent. Ses oreilles, petites, pointues, démontre son ascendance elfique ainsi que sa facilité de redonner vie aux plantes qui, croisent son chemin ou…l’inverse. Je lui sourie car, je sais qu’elle fait de même avec moi. Lysa El-Flok fille du Seigneur El-Flok Mordoc…promise au fils du Seigneur Bel-El-Delsort troisième du nom; future prisonnière de la Haute-Vallée des Cols.

    Ce qui est amusant, c’est qu’elle a fait exactement ce que moi j’ai fait…sans rien dire à personne, elle s’est enfuie afin de vivre au moins une dizaine d’années de vie terrestre qui égalerai vingt sur mon monde, quarante sur le sien. Oh! On sait bien qu’on nous recherche ardemment, nous sommes des proies pour les autres races, des victimes pour d’autres, des marchandises sacrées pour bien d’autres et enfin de bien belles friandises pour un petit nombre.

    Si nous sommes reprisent, nous souhaitons vraiment que ce soit par des chasseurs de primes…au moins eux, ils ne nous souilleront pas-ce qui n’est pas le cas des autres. La foule au dehors se fait moins présente. Je finis mon gâteau et je bois mon café mmmm!

    ————————————————————————

    Bonjour, je m’appelle Lysa El-Flok du moins pour ce monde -ci. Je suis en compagnie de mon amie Héllya Cormac-Demon Fille du Haut-Seigneur des terres noires Marcurius Cormac-Démon. Elle est splendide, une vraie fleur vénéneuse , poison corrosif s’il en est mais…douce et fragile d’apparence, mordante envers ceux qui se montrent trop entreprenant envers moi ou envers elle-que ce soit des hommes, que ce soit des femmes, c’est pareil.

    Elle est surveillée par Mikka son gardien, un guerrier de l’entre-monde. Un mètre quatre-vingt-dix-huit, cent dix kilos, noir de poil, les yeux bleu lagon cernés d’un noir profond, féroce, maudit par son clan et beau comme un être de l’entre_monde. Il n’est pas constamment auprès d’elle ça non, elle ne le supporterai pas mais…un seul appel d’elle et hop!

    il est là…fier, froid, furetant de son regard merveilleux. Est ‘ il seul? Non, un deuxième être de l’entre-monde, reste en arrière prompte à intervenir mais sachant garder ses distances car…l’attrait qu’il ressentent est puissant. Ils ne doivent en aucun cas s’y laisser prendre. Comment résiste ‘ il à sa beauté froide? C’est un mystère.

    Grande, élancée, sa peau ivoire, ses superbes cheveux auburn, son regard de braise virant au noir profond dans sa colère, son visage ovale, une beauté telle une madone qui, ne laisse personne indifférent. Elle craque pour son haut gardien Héliam Macthor Mac Ferguson. Vous pensez qu’ils ne sont que deux pour surveillés la petite merveille…ne le croyez pas.y.l. à suivre…

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  • avait le sourire rusé. Ces deux-là, à coup sûr, étaient de connivence. j’avais d’ailleurs surpris le crayon lui chuchotant doucement ,la chanson du vent dans la haute ramure du chêne géant.
    L’homme sourit encore plus sans, se formaliser du fait que moi, l’enfant des bois je le regarde fasciné par ce que mon petit coeur pensait percevoir.

    L’homme réagit à la supplique du crayon mais, lentement hochant sa tête lui murmura à son tour… »quel genre, ou, crois-tu que cela sera suffisant? Bon on va voir ça,tu dessine,je pense avec toi!

    Le crayon dans les doigts noueux de l’homme s’activa. La danse du bois contre la feuille du papier,le noircissant allègrement, le sourire de l’homme devint plus grand .

    Rien n’était plus beau pour l’enfant que j’étais que de regarder cet homme qui me fascinait travaillé avec cette fierté, cette lumière qui dansait autour de lui me faisait rêvé… un jour, oui, un jour je serais comme lui.

    Je le connaissais,ça oui, je le savais, mais… j’étais si jeune. Mon regard ne quittait pas le crayon qui soudain sembla s’élever dans les airs pour, venir se placer juste là derrière son oreille.

    Dans mon petit trou,pas plus grand que mon corps, je levais mes petits bras potelés vers ce visage tout ridé.
    « Oh mon tout petit, tu es éveillé? est ce moi et mon crayon qui t’avons sorti de ton doux sommeille? Tu vas être heureux petit …allez viens là voir ce que nous avons créé pour toi!

    Il me prit dans ses bras, me souleva, je sentis le vent qui telle une main aimante me soulevait afin d’aidé l’homme. Pelotonné tout contre lui, je babillais en bavant .

    Il me pencha sur le dessin achevé: »regarde ça petit, le crayon et moi on a compris qu’il te fallait une belle maison dans l’arbre et le grand chêne , il est tout à fait d’accord pour cela…tant qu’on ne lui plante pas de clous dans son coeur. Tu vois ça petit?
    J’ai hâte de te voir quant enfin plus grand tu fouleras l’herbe haute et que dans un cri de joie tu brandiras la clef de ta maison dans l’arbre;

    Ce jour là petit,mon crayon et moi nous cogiterons afin de te faire une balançoire ou encore un toboggan et tu riras ce qui chauffera mon coeur et celui de mon crayon de bois.
    Les jours, les années passèrent, je grandis fort et fier puis un jour je fus invité et là… tout me revint en mémoire. Mon coeur palpita plus vite et je revoyais l’homme qui doucement écoutait son crayon posé là tout contre son oreille.

    Aujourd’hui à l’aube de ma vie, je regarde le tout petit qui somnole dans son trou bien à l’abri.
    Mon crayon derrière l’oreille , je sus que mon sourire paraissait rusé, l’était-il? Oui sans aucun doute car j’écoutais les proposition que doucement me chuchotait mon crayon…

    Avec lui et pour lui, le vent ce jour serait notre ami…Sur une large feuille de papier, mes doigts noueux travaillaient à l’invite de mon crayon de papier. L’avion de bois et son hélice serait un très beau cadeau pour tes deux ans,mon crayon me chuchota d’autres idées et je ne pus qu’en rire car, toi ,oui toi, tes yeux grands ouverts posés là sur moi, me ramenèrent en arrière .
    je me revis enfant fier

    de voir mon grand-père et son crayon magique me construire tout un monde féerique.
    y.l
    sur une idée de Pascal Perrat.

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  • Lui donna la main pour traverser la vie et ne la lâcha plus. Une fois,pourtant…
    Je me souviens de ces jours ou jeune femme, j’étais assise derrière mes parents lorsqu’un fou du volant, nous percuta sur le côté.

    La voiture fit plusieurs tonneau et moi, je pensais stupidement que ma seule journée de plaisir, venait encore d’être gâchée. Je voyais le regard fou d’angoisse de ma mère, celui de peur intense de mon père puis… l’horreur total. Un bruit dément, un craquement,un embrasement puis…plus rien…le néant.

    Je m’éveille dans la douleur, je respire et le mal m’attaque de toute part. Un bip résonne, des pas précipités se font entendre. Une voix douce m’interpelle: »enfin Mademoiselle Frest vous voila de nouveau parmi nous, ne bougez pas je vais vous aider. »

    Quoi! Pourquoi dons ne puis-je bouger? Oh le retour de flamme me percute de plein fouet. Je croasse: » Mes parents? » L’infirmière se tend, elle me murmure
    _Le médecin va passer il vous expliquera tout, soyez forte mademoiselle Frest.

    C’est pas bon ça! Pourquoi ne pas me le dire vous?
    _ Ce n’est pas à moi de vous…
    Je hurle et mes larmes coulent et inondent mes joues. Une voix grave demande…_Eh bien quel est le problème ici? _Ah Docteur Gérardo , Mademoiselle Frest vient de se souvenir et elle ne va pas bien.

    C’est pas de le dire, pour sûr que je vais pas bien, c’est quoi ce cirque?
    _Mademoiselle Frest, cela fait presque un mois que vous êtes maintenue inconsciente, hier soir, nous avons décider de vous laissez reprendre contact avec la vie. Vous êtes jeune et toute la vie s’ouvre pour vous, ayez confiance, bon reposez-vous,je passerais ce soir.

    J’y crois pas, il me balance ça avec le sourire puis hop-là,il s’en va gaillard devant!Et de déblatérer que j’ai toute la vie pour moi! Pauvre mec, s’il connaissais ma vie,bref, je dois reprendre pied dans cette triste réalité.

    Deux jours plus tard, Joëlle et Myriam viennent me voir, elles font partis de celles qui au travail ont une petite attention car, il ne faut pas trop m’approcher au cas ou le mal vivre pourrait s’attrapé hum!

    _Bonjour Morenne, comment vas-tu aujourd’hui?
    _Bonjour à vous, je vais au mieux, je sorts dans une semaine, donc c’est un signe n’est ce pas?
    _Tu en es sûre ? me demande Myriam avec cette voix douce que l’on prend pour parler à ceux qui sont hospitalisés à croire que nous devenons débile…

    _Je ne sais pas, le médecin est confiant alors…
    _Oh si lui te le conseille!
    _Oui hein!
    Phrase vide de sens, un soupçon d’incertitude,une difficulté à engager une conversation banale…le pied quoi!
    _Merci d’être passé les filles, vous êtes les seules et j’apprécie grandement.
    _Paul_Vincent n’est pas venu te voir? Peut-être qu’il ne sait pas que tu es réveiller!
    Ben voyons!

    _C’est possible, je le verrais plus tard, ce n’est pas trop grave.
    Elle me salue et passe la porte qui ne se referme pas et j’entends: »la pauvre elle ne s’est pas vue, sûr que Paul_Vincent va être plus que surpris.

    Je sonne mon infirmière qui souriante s’amène le sourire aux lèvres.
    Je l’attaque de suite: » je veux un miroir ».
    _Mademoiselle Frest, il est trop tôt pour cela, soyez patiente s’il vous plaît!

    _Patiente! Le seriez-vous à ma place?
    La colère inonde mon esprit. J’ai vécu tant de misère, reçu tant de coups du sorts, je vie sans vie, la nostalgie, l’angoisse, la peur du lendemain me tiennent la main. Je ne suis rien , rien que le vide et le néant, pour un instant de ma vie sans douleur, sans tristesse, sans mélancolie, sans l’angoisse de ce vide infini, je serais prête à donné la moitié de ma vie.

    Aussitôt la porte s’ouvre Paul_Vincent entre le sourire aux lèvres et là en un instant, son sourire se fane telle la rose qu’il tient fortement. Ses mots me font tombé si loin, si profondément que je ne sais à quoi me raccroché.
    _Non! Ah non! Pas ça, là…je ne pourrais pas, pardon. Il passe la porte, me laissant morte.

    De nouveau celle-ci s’ouvre à nouveau.

    _Bonjour jeune fille, alors on veut faire un pacte! Je suis prêt et vous?
    Bel homme, dent blanche, yeux noirs, cheveux blond comme les blés, il me sourit et mon mal-être s’enfuit…

    Bonjour la vie et tans pis pour le reste! Oh peste que je suis… Aujourd’hui, je ris, je souris à la vie, suis-je pour autant sauvé? Non, au contraire…Pourtant , je suis ravie.

    y.-l.
    sur une idée de P.Perrat.

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