• Est-il prêt?
    Lorsqu'il eut fini de se bâfré et qu'il dormi tous son soul, je l'obligeais à remporté la carcasse dans la plaine d'Elman, là, était la place de la carcasse, d'autres animaux la finiraient et peut-être qu'Erguel pourrait trouvé une autre proie, démontrant ainsi sa vaillance; cet argument là,  lui plut tellement que c'est avec force démonstration qu'il traîna  le reste la carcasse( gros Erguel, mais pas tant que ça!) et son odeur.

     

    Deux jours plus tard, il revint avec dans sa gueule une boule de poil, toute rousse avec d'énormes yeux globuleux et qui poussait des cris à vous fendre le coeur.


    J'allais intervenir, car je ne trouvais pas cette proie là digne de lui. Je voulais le lui dire et le lui faire comprendre en m'avançant vers lui quand, Myaelle se plaça devant moi et dans mon esprit et très doucement elle me dit:"


    - Regarde avant de t'inquiéter pour cet animal! Il est plus redoutable que tu ne le crois, Erguel va le découvrir, il est fort, mais il n'a pas acquis de sagesse,pourtant tu lui as plus d'une fois expliquer que les petites proies que l'on pense sans défense peuvent se montrer de terribles prédateurs, comment dis tu déjà!  


    Si tu ne te méfis pas, si tu n'apprends pas des plus petits, alors ne t'en prends qu'à toi, non!

    -Oui! tu as raison...


    -Regarde Neschel et apprends me dit elle finement et en moi même le rire fusa. Fier de lui Erguel allait plantés ses crocs, quand, soudain l'animal se mit en boule et des épines aussi grosses que mon petit doigt et aussi longues que les crocs d'Erguel firent leur apparition.


    Une boule d'épines puissante, venimeuse, bavant et crachant se démenant dans la gueule béante d'Erguel. Erguel gémit, il voulait mordre sa proie ,mais, comprenant enfin son erreur, il posa sa patte sur les épines les plus proche et d'un coup rapide et puissant chercha à ôter son ennemi.

    Mal lui en prit. Deux épines se détachèrent et restèrent plantés dans sa patte. Un feulement de douleur et de rage impuissante sortit de sa gorge. Alors, Myaelle me dit:" Tu vois, il a appris, il ne recommencera pas à choisir et chasser ce qu'il ne connaît pas. Viens, nous allons chasser".

    - Mais...ton frère est blessé, il faut lui ôter les épines.-

    Oui! Et alors! il va guérir très vite, rien ne peut lui faire vraiment mal, si ce n'ait un mâle Ertgard. Donc...nous allons chasser et demain; tu devras le chassé lui.

    _ Demain! Déjà! Mais rien ne presse vraiment Myaelle et puis il vient de d'apprendre une belle leçon, il doit se dire que nous nous montrons clément pour le repas de ce soir,non!


    - Raison de plus Neschel, il va devenir invivable si tu lui permet de rester un jour de plus. Nous devons retourner au camp, la guerre continue là-bas, tu l'as oublié?

    - Non, pas vraiment, je pense à mon frère et j'ai le sentiment d'un grand danger tapis dans la forêt, celle qui borde le camp, un mal y demeure depuis plusieurs jours, guettant le bon moment...mais je ne sais pas ce qu'il guette comme ça.

    - Demain tu devras le chassé, demain Neschel, tu comprendras tous seul, demain. Alors, sans un regard en arrière, Myaelle et moi nous partîmes à la chasse, heureux de pouvoir courir tous les deux. Et seul dans mon esprit, car mon amie ne compte pas, nous respirions enfin.

    C'est avec beaucoup de joie que cette partie de chasse se termina. Au terrier Erguel se tenait devant l'entrée comme si il était chez lui. Ah! je comprenais enfin et c'est avec un certain dégoût pour lui que je m'empressais de lui faire voir qui était le maître du terrier.


    Après la bagarre, j'entrais épuisé par la journée et effondrais par le manque de respect que me témoignait Erguel.
    -Dors Neschel, dors, je monte la garde et demain, oui demain tu le chasseras.
    - Oui Myaelle, demain il partira, il est temps pour lui de se trouver un coin à lui, tu as raison, je m'endormis confiant. Lorsque je m'éveillais le lendemain, le soleil n'était pas encore levé.

    Me prévenant de l'approche de son frère Myaelle me dit que dans la nuit Erguel avait prit la décision de me tuer pour récupérer le terrer et sa soeur.

    -Change toi Neschel, n'ai aucuns scrupules contre lui, n'ai aucune peur, c'est toi ou lui.  Alors, la colère me prit , elle m'envahit prenant possession de mon être et c'est un Neschel complètement métamorphosé qui sortit du terrier... Erguel feula de peur et se mit à reculer puis à ronronner.

    Il sentit mon odeur, comprit que j'était différent , que mon humeur était au combat au vrai combat, combat à mort, j'étais devenu le Guerrier noir, Erguel comprit son erreur, jusqu'à présent je l'avait ménager, j'étais rester Neschel l'humain, là, j'étais celui qui cherchait à se nourrir, celui qui n'avait peur de rien et de personne hommes ou bêtes n'étaient pas pour moi de véritables combattants, ils n'étaient rien que de la nourriture.

    il le sentit et chercha un meilleur moyen de me tuer, il avait peur véritablement peur et sa colère était dotant plus tangible, mais cela avait pour moi la saveur de la victoire. Je bondis sur son dos, chose que je n'avais encore jamais fait(e) et là, à la racine de son deuxième oeil, là ou pulsait le sang de sa vie.


    Je le mordis violemment, un sang épais, chaud et fort salé inonda ma gueule. Erguel se secouait dans tous les sens, voulant me faire tombé, mes griffes s'attaquèrent à sa tête, l'une d'elle entra dans son oeil. La douleur fut vive et il comprit que s'il ne s'avouait pas vaincu...il mourait aujourd'hui.


    J'étais un adversaire trop puissant pour lui et à tous jamais je resterais un adversaire qu'il ne pourrait battre. Dure pour son orgueil d'Ertgard. Car mon esprit lui était fermé et je ne me battais pas comme je le lui avais appris. Il roula par terre et c'est avec colère qu'il gronda, sa queue fouetta l'air, mais il ne chercha pas à me cingler avec.

    Je retirais mes griffes de sa tête et lentement, je lâchais la pression sur sa carotide. Je la léchais et elle se ferma aussitôt, je me relevais et c'est debout et sans aucune pitié dans la voix que je lui dit:

    " Tu vas partir Erguel, je ne veux plus te voir ici. Ton territoire, tu vas te le trouver et tu le garderas, mais ici, c'est celui de ta mère, je veux que tu parte vers le sud, je te suivrais Erguel et si tu ne m'obéit pas c'est la mort. As tu compris! Toujours à terre, il me dit :"


    - Le sud! je préfère le nord...la chaleur n'est pas bonne pour les Ertgards, alors, si tu le veux bien...je pars pour le nord. Ne trouvant pas trace de ruse dans son coeur, je le lui permis. Croyant qu'il avait le temps devant lui, il se leva et se dirigea vers son trou. Alors, avec rage je lui dit:


    -"MAINTEnant déguerpis sinon je te tue. Il fit un bond, puis sans rien dire n'y penser il partit au galop. ( Si vous n'avez jamais vue un Ertgard partir au galop, je vous conseille de vous tenir sur vos gardes, c'est très amusant certes car ils ne sont pas fait pour ça, mais, c'est très dangereux).

     

    Je resterais sur mes gardes lui hurlais-je. Puis, me calmant, je repris doucement forme humaine avec l'aide de Myaelle car cela devenait de plus en plus difficile pour moi de revenir en arrière. La voix de Myaelle apaisante et emplit d'amour me ramena encore une fois vers elle. Epuisé, je m'écroulais. E


    lle s'approcha de moi et me lécha elle se coucha contre moi, contre mon dos et ronronna pour moi. La journée s'écoula ainsi, paisible puis soudain, Myaelle se leva d'un bond, les oreilles droites, les poils hérissés et moi je perçu des couinnements, beaucoup de bruit d'eau, des éclaboussures, je me levais prêt à partir en direction de l'eau salé, mais, la patte de Myaelle se posa sur moi et toujours attentive aux sons, elle me tint prisonnier de sa patte.


    - que ce passe t-il Myaelle?...-Chut... tu n'entends pas Neschel!, tu n'entends pas mère qui te préviens d'un danger? - Non, je n'entends rien, si ce n'est nos amis qui nous appellent, laisse moi Myaelle, il faut que j'aille voir ce qui se passe, reste à l'écoute et viens me prévenir s'il y a quelque chose de grave. Tu es d'accord?


    Sans vraiment l'être,elle me laissa partir. Rejoignant  le bord de l'eau, je vis plusieurs têtes se levaient à mon approche, puis, un des dauphins me dit:"  Viens dans l'eau, vite, viens dans l'eau. Certains se tenaient debout sur leur queue, étonné d'entendre et de comprendre les sons, j'obéis et j'entrais dans l'eau, un puissant coup de tête me fit boire la tasse ce que je n'appréciais pas.


    En colère, je me tournais vers le petit plaisantin, quand...je vis sur son flan une énorme déchirure faite par un coup de patte, que je reconnus aussitôt. Que faire? L'animal avait de plus en plus de mal à se maintenir hors de l'eau; ses amis étaient là et le soutenait, mais, si je ne faisais rien...il allait mourir alors j'appelais Myaelle afin qu'elle m'apporte mon sac de secours.


    J'avais gardé les dents de Myaelle et elles me servaient pour coudre ou pour pêcher suivant leur grosseur. Les poils me servaient de code, alors, l'idée me vint de recoudre le flan.

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  • bien avant que la psychanalyse ne se penche sur nos rêves, l'oniromancie s'appliquait déjà à les déchiffrer. Cette antique technique de divination fut maintes fois condamnée par les pères du christianisme.

    Conciles et synodes s'y attaquèrent et les capitulaires de Charlemagne menacèrent de lourdes peines ceux qui se livraient à l'interprétation des rêves. Malgré cela, la " clef des songes" donna lieu à de nombreux ouvrages dont les auteurs n'étaient d'ailleurs pas toujours d'accord.
    L'Echelle des amours.
    "Une jeune fille, de bonne et noble maison, désireuse de savoir lequel des deux qui la recherchaient serait son mari, une vieille qui se mêlait de deviner lui conseilla de mendier ou quêter un sol de quelqu'un, auquel elle acheta de la farine de froment, et d'icelle fit de la pâte, avec laquelle elle forma une échelle à sept degrés; laquelle était faite et consacrée avec certaines paroles magiques, elle mit, la nuit suivante, sous son chevet de lit.
     

    En dormant; elle songea qu'elle voyait celui de ses serviteurs duquel elle désirait le plus le mariage monter l'échelle et  étant tombé au troisième degré, s'être rompu le coup. Un autre le suivit, qu'elle n'aimait guère, lequel étant allé au-dessus du  septième  degré était parvenu jusque dans son lit.
     
     
    Or il advint, bientôt après, que celui qu'elle aimait ayant pris la poste pour venir la demander à ses parents, étant tombé en chemin, s'tait rompu le col, et qu'elle épousa l'autre, malgré elle, par le commandement de ses parents, lequel mariage fut très malheureux. 


    Jean -Jacques Boissard. Traité de la divination et enchantements magiques, 1616.
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  • Ne plus discuter sur ce sujet
    Que doit être un homme de 

    bien?
    mais l'être.

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  • Plus on plaît généralement,
    moins on plaît profondément.

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  • Ce que la chenille appelle la mort,
    le papillon l'appelle renaissance.

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  • Réinventer le Lin.
    L'innovation au travers de la matière
    Le champs des innovations autour du lin nous passionne. Les propriétés de cette fibre offrant toujours plus de possibilités, les collections Embrin évoluent au fil du temps.


    Nous travaillons avec les fibres longues de la plante; nobles et résistantes, elles assurent qualité et longévité à chacun de nos articles.
    La création de nouveaux objets se fait en accord avec nos valeurs. La vie à la ferme, la famille, le lin, la nature...un univers source d'inspiration.
    rendez-vous sur 
    www.embrin.fr.
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  • On est pas vieux tant que l'on cherche.
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