• Le Grand Voyage.

     Le Grand Voyage. 
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    Loin dans le sud de la Vallée du Membé, à la pointe Est du Qinta, vit le peuple le plus respecté, le plus aimé et aussi le plus haï de toute la surface de cette île immense.


    Ils font pourtant partit du même peuple. Ils ont les mêmes coutumes, respects les mêmes dieux et vivent de la même façon à un détail près.



    Ils sont devenus par la force des choses, le peuple des dieux et des rois du ciel.
    Les escadrilles volantes des dieux... immense est leur envergure, beaux car possédant un plumage à l'éloge de ceux qui les a créée.
    Cette histoire commence dans la deux millième années des dieux.


    Une fois tous les vingts ans, 10 enfants de chaque tribus, qui en compte sept; sont invités à venir vivre et apprendre l'art d'être les futurs gardiens des rois du Ciel.


    10 enfants, qui sont choisit pour leur capacité particulière, et pour leur bonne volonté. 
    Quand ils atteignent l'âge de douze ans, la fleur du temps vient les chercher.


    Elle envoie vers les tribus, deux hommes d'âge, pour prendre soins des enfants...car pour la plupart d'entre eux, le voyage sera long.
    Ne chercher pas ce peuple, ni cette île...vous ne la trouverez pas.
    Elle fait partie de ces légendes oubliées par le temps qui passe; oubliée par le monde d'aujourd'hui, pourtant!



    Nous sommes dans l'année de l'espoir,  c'est cette année que les enfants vont rejoindre la partie de l'île la plus convoitée. L'île ou tous les peuples alentours, aimeraient un jour aller et y rester.


    Pour aller dans l'île, il faut traverser des marécages,  une forêt très dense, traversés des bras d'eau qui ressemblent à des mers ondulants doucement sous la force du vent.....
    Mais, ces bras là, ne sont dangereux que pour ceux qui ne savent ou traversés.


    Beaucoup y ont laisser la vie dans leur quête de l'île aux dieux.
    Il faut dire aussi que cette île est d'une très grande beauté, la vie y est abondante;


    l'eau douce à un goût de verdure, aromatisé à la menthe douce, ou encore un léger goût d'algues brune très prisé chez les hommes ( elles possèdes toutes des effets naturelles, santé,mais bien d'autres secrets vivent en ces eaux là).


    Des sources d'eaux qui permettent aux corps de cicatrisés, ou de  détendre les muscles tendus. De large plage de sable doré ou il fait bon s'étendre.


    Une mer qui donne sans comptée, de beaux poissons, crabes, pignau ( gros coquillages à la nacre éblouissante, dont ont fait de très belles parures) des nytiale( petit coquillages pleins au goût sucré, qui est un délice pour les enfants, et qui servent à faire le Malakâi gâteau sucré.


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    Des viguest,et des fruits venus de la grande forêt, des mangues, des kalopi fruits durs mais qui une fois bien sec et trempé dans l'eau de source mentholé donne une boisson tonifiante et fortifiante.


    Des animaux de toutes sortes vivent là en harmonie avec les hommes des rois du Ciel.



    Mais, malheur aux inconnus, l'appats du gain facile fut pendant un certain temps le besoin de ces hommes intrépides, qui voulaient à tout pris accostés, se remplir les poches et aller vivre à l'autre bout de la ceinture de mer.
    Mais là encore, aucuns de ceux qui s'y essayèrent ne revinrent contés leurs exploits.



    Ainsi , au fils du temps, l'île devint sa propre gardienne de part les récits qui se racontaient le soir à la veillée,et, les enfants, des rêves pleins les yeux s'endormaient le sourire aux lèvres.



    Pour les tribus choisies, l'honneur revenait aux parents d'un ou des enfants qui seraient le ou les gardiens des rois du Ciel; et, cet honneur là était une grande récompense.


    Une fête magnifique était donnée, et chaque tribu participer, gagnante ou perdante, c'était la loi des tribus.


    ( On raconte cette histoire là, lors de cette magnifique fête. Une femme qui venait de perdre son mari... du moins sait ce qu'elle cru, partie avec son enfant.


    Jamais elle ne revint, l'homme partit à sa recherche, mais...cela est une autre histoire, que je vous conterais au coin d'un bon feu de camp.)

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    Reprenons notre histoire.
    Il vous faut savoir que chaque enfants choisis, l'est pour une seule et unique raison. Ce n'est pas le sexe, ni la taille, ni la force ( quoi que!) ni la beauté, ni la rapidité, et encore moins ses talents de chasseur, de pêcheur ou autres encore. Non, la seule chose, c'est son potentiel psychique.


    Certains sont doués et d'autres pas, là encore ...il faut faire attention. Car, un enfant qui croit être un futur gardien et qui ne possède pas assez de don, peut devenir très dangereux pour la citée complète, en devenant un mage noir.
    Il ne faut pas oublier que ces enfants ne naissent pas tous les ans, ni tout les cinq ans.



    Parfois Fleur du temps en découvre quelques uns hors des îles, mais il faudrait pour les récuperer faire un très long voyage.
    Fleur du temps c'est servis de plusieurs d'entre eux pour parfaire sa vie future ( un autre chapitre en parlera).


     Ces enfants sont testé tout au long de leur vie. Voir même dès leur plus jeune âge( six mois), c'est Hetnor qui bien souvent sous une apparence  différente s'en occupe).



    Quand ils doivent voyager ,ils sont pris en charge en quelque sorte par un groupe d'hommes et de femmes triées de  part leur propre don.


    Pour cette dernière saison, la Fleur du Temps envoya un groupe de quatre personnes, afin de prendre soin des enfants,  ils étaient plus nombreux...et, chaque village était fier de voir partir leur enfant( ou leurs enfants) testés tout au long de leur jeune vie.


    Ceux qui partaient, ne reviendraient plus. Ils seraient soumis à un entraînement spécial et ceux qui échoueraient , ils resteraient en tant que  membre d'un autre ordre.
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    Mais, cette année, il se passa quelque chose...qui fit que la Fleur du Temps accompagna le groupe des quatre personnes. Une rumeur était parvenue jusqu'à elle, et, cette rumeur, elle devait à tous prix la constaté, la réfuté si nécessaire... ou alors accomplir son propre destin.



    Personne ( hormis les dieux du Ciel et la garde très personnelle de ceux- ci, et quelques autres gardes spéciales), ne connaissait l'identité de la Fleur du Temps.


    ( Vous suivez toujours?) Bien sûr, elle avait un nom d'homme, mais pour l'instant, on ne la nommera pas.
    Car des oreilles indiscrètes sont aux aguets et écoutent avec intensités, chaque paroles prononcées. Elle se faisait donc passé pour une enseignante supplémentaire à cause du nombre des enfants.



    Six enfants furent spécialement mis sous sa responsabilité, ces enfants-là au don très puissant, l'avaient accueillit avec des paroles de respect que l'on réserve ordinairement au Roi. Leur amour , leur adoration, se lisait sur leur visage chaque fois qu'ils apercevaient la Fleur du Temps.



    Leurs corps tremblant , leurs yeux brillant, sont autant de  signe évident de leur perception sensorielle à son égard, et cela  fut pour elle; le signe que l'heure ,de sa découverte arrivait à la vitesse grand V.
    Pour les autres enfants  qui se posaient des questions, la réponse vint de la bouche d'une de leur amie.


    Regardant ces enfants mis de côté, elle dit aux autres: " Regardez comme ils ont l'air heureux, leur pouvoir doit être très fort, nous, nous nous situons juste en dessous d'eux.


    Ils seront plus tard, nos enseignants et nous devons êtres très fier d'être parmi eux ,non?"

    Les autres lui répondirent d'une même voix:
    " Tu as raison Elana, tu as raison!

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    Soyons fiers et montrons leur le respect qui leur est dû, sans nous montré jaloux."
    Ce qui fut dit ce soir là est rester dans le livre que le vieux mage a consigné pour les générations futurs.



    Le lendemain après un solide petit déjeuné, composés de fruits, de bouillie et de miel, le groupe prit la direction des Hautes-Terres ou ils devaient rejoindre d'autres groupes d'enfants doués.
    La distance n'était pas très grande et le voyage ne devait pas dépasser une semaine, mais, il ne fallait pas oublié que les enfants avançaient à leur rythme.


    Ce qui changea aux troisièmes jours...la promesse de vivre au pied de la montagne aux dieux fit son effet et ils avancèrent plus vite et de façon plus ordonné.
    Ils recevaient un enseignement basé sur ce qu'ils voyaient, ce qu'ils percevaient, ce qu'ils pouvaient sentir.

    Chaque  question, chaque réponse était ensuite analysé par le groupe, alors que les enfants dormaient. Le cinquième jours, une surprise désagréable réveilla tout le camp... sauf Fleur du Temps, mais elle fit comme-ci elle aussi était prise par surprise.




    Son groupe d'enfant la regarda, les yeux écarquillés ,et, par la pensée profonde, elle leur fit voir ce qu'ils devaient faire. Ils obéir à son ordre, ils feignirent eux aussi la surprise et l'inquiétude, une compagnie de soldat du Bas-peuple venait de les rejoindre et ils avaient la ferme intention de rester avec eux.



    En sondant doucement l'esprit de leur chef, Fleur du Temps comprit. La rumeur avait l'air d'être vraie. Ils cherchaient celle dont on parle depuis plus de...  de générations que l'homme du Bas -Peuple peut se souvenir.


    Elle se dit qu'il n'était pas encore temps pour elle de prendre la place de ceux qui étaient au-dessus de tous et en tout.
    Il lui fallait à tout prix rejoindre le haut de la montagne afin d'être sûre, de vérifier par elle-même ce que la rumeur disait.


    Mais, avant cela, elle devait découvrir qui l'avait créée( la rumeur) et d'ou elle était partie...connaître aussi les assassins...afin de mieux les combattre.

     

    Les soldats demandèrent à manger et ils firent trainer la journée comme s'ils attendaient quelqu'un; mais personne ne vint.
    Ils passèrent tous la nuit dans le campement provisoire, celui qui avait été installer la veille. Les enfants ronchonnèrent et il fut difficile de les calmés.


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    Quant enfin, tous furent endormis, le chef se joignit au groupe d'adulte et leur expliqua la situation en ces termes -ci:
    " Voila, je suis le chef Barwi, je commande la garde royale des Basses-terres et j'ai ordre avec mes hommes de vous accompagnez jusqu'au bout de votre voyage.
    Il est évident que nous feront le nécessaire pour la nourriture et pour le campement.


    Dans combien de jours serez-vos à votre centre de campement?
    " Hetnor, le plus ancien prit la parole:


    " Chef! que nous vaut l'honneur de votre compagnie?
    La quête des enfants se fait depuis bien longtemps et jamais une garde aussi imposante ne nous a été accorder?."
    -

     

    _ Cela fait deux questions à laquelle je vais répondre et si vous voulez-bien, je vais prendre place au milieu de vous.
    Il s'assit entre Hetnor et Héléav. Etant ainsi placé, il pouvait voir le visage de tous.
    Il fouilla ses poches et en ressortit un long tube de bois... à l'intérieur de ce tube, il y avait une tige.


    A la vue de cette abomination, le groupe se leva d'un bon.
    Le Chef Barwi surprit, les regarda...il fronça ses épais sourcils,et remisa la tige dans son étui de bois avec un grognement.


    Il les invita d'un geste à se rasseoir, ce que le groupe fit avec dans le regard une drôle de lueur qui mis mal à l'aise le Chef .


    Baissant les yeux, il secoua ses épaules comme-ci quelque chose de très lourd et de très désagréable se trouvait sur elles.
    Un raclement de gorge, puis avec un léger rictus aux lèvres il dit:

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    " Voici maintenant plusieurs années que nos sages nous informe de la venue de l'enfant et c'est pour cela que nous allons vous accompagner jusqu'au bout. Les astres étant bénéfique, ils pensent que c'est l'année de sa venue.



    Cela répond en fait à vos deux questions, non! "
    fleur du Temps le regarda et avec un léger sourire lui dit: "Chef Barwi, êtes-vous sûr de vouloir venir avec nous?"



    --Ben, si c'était moi! Non. Mais, j'ai des ordres, alors, je fais avec.
    _ D'accord Chef , vous et vos hommes vous viendrez avec nous et vous aurez à la fin une jolie surprise.


    Comme dans un rêve le Chef regarda le groupe et dit comme s'il n'avait pas entendu la réplique de Fleur du Temps.


    _ Demain nous partirons de bonne heure, il vaut mieux aller dormir. Il se leva et se dirigea vers ses hommes qui attendaient son retour et ses ordres.



    _ Pourquoi lui avoir dit cela? Il va avoir une conversation avec ses hommes et nous  ne serons plus libre de nos mouvements, Fleur du temps, pourquoi?


    - Hetnor, ne t'inquiète pas, pendant que son esprit était endormi par me paroles, j'ai de nouveau sondé son esprit plus profondément et j'ai découvert une chose...



    c'est un homme simple au grand coeur et qui a du mal à comprendre les ordres qu'on lui a donné...mais tout comme un bon soldat qu'il est, il les exécutera. On a rien à craindre de lui. Et vous Heniat et Farich! Qu'avez-vous pu apprendre?


    -Comme tu le soupçonnais trois d'entre eux sont très fort. On a réussi à endormir l'esprit des deux plus faible ( si on peut dire) , mais le troisième ne se laisse pas faire, il résiste,et nous t'avouons notre échec. 

     


    Si tu ne fais rien, il réveillera les deux autres et nous risquons des ennuis, car ils font parti de la caste des homme noir.
    _ Ah oui! Il y avait longtemps.
    - Fleur du Temps la pressa Hetnor, le temps presse, le Chef sera bientôt avec ses hommes.


    C'est alors qu'une petite silhouette se leva et s'approcha des adultes. Elle s'avança vers Fleur du Temps et avec un grand sourire se laissa tomber sur ses genoux.
    - Je vais resté avec toi... là, je serai bien, et tu as besoin de moi.


    Les yeux de l'enfant se fermèrent et sa respiration se fit légère. cinq autres silhouettes se levèrent et vinrent se couchés tout autour des adultes; formant de leurs jeune corps un cercle.


    Sans aucune parole ou murmure, ils s'allongèrent et fermèrent à leur tour leurs yeux, respiration lente, corps se rejoignant par les pieds et par les mains...cercle parfait.
    Hetnor fut très étonné et mal à l'aise.

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    - Que font ces enfants! Renvois les au lit. Regarde ce qu'ils font, ce n'est pas naturel...tu vois leur position?


    _ Oh oui hetnor répondit fleur du Temps, je vous présente ma garde rapproché. Ces enfants viennent par eux-mêmes de se proclamer comme faisant partie de ma vie et de prendre celle-ci sous leur responsabilité.




    - Des enfants, ce ne sont que des enfants!
    Alors la petite fille ouvrit les yeux et dit:" Chef Hetnor, ancien du clan des rois, tu ne peux rien reprocher à nos actes, ni à notre façon de faire.



    J'ai plus de puissance que toi et à nous six nous représentons la plus puissante des gardes... comme depuis 100 générations.
    Le cercle vous permet de parler en toute confiance, rien ne pourra vous attaquer; aucune pensées aussi puissantes soient-elles, si ce n'est celle du roi lui-même ne pourra vous atteindre.



    Les trois hommes sont endormis, ils ne pourront rien révéler au Chef et encore moins  au  vieux mage du Temple des Basses-Terres.

     

    L'un des trois et puissant, il communique par la pensée avec un des mage du Temple, méfiez-vous de lui.
    Tant que ce cercle sera en position vous pourrez vous reposer,et vous devriez le faire car demain sera une très difficile journée, d'autres hommes seront sur notre chemin...mais ceux-là seront de notre côté.
     

    Reposez-vous princesse, nous veillons et de nouveau ses yeux se fermèrent. Hetnor regarda Fleur du Temps ,et lui dit: -" Tu étais au courant pour ces enfants?


    - Non  Hetnor, un soupçon seulement, une sensation  que depuis notre rencontre il y avait un lien particulier entre nous...mais pas plus.
    -Et pour cette petite fille?



    Oh elle! elle est ma vie si nécessaire.
    - Ta vie princesse! mais ce n'est qu'un bébé...
    - Oui Hetnor... mais si j'ai besoin d'elle, je ne reculerai pas devant le choix.


    - Princesse?
    - Oui Farich!
    - Crois-tu quelle sache que tu peux l'utilisé? La voix de l'enfant se fit entendre... j'obéis à ma princesse, ma vie va à ma princesse...cela répond à vos questions!


    - Oui! Bien alors dormons, nous verrons demain ce qu'il nous faudra accomplir.Sans plus  pour l'instant de questions, ils se levèrent et allèrent s'étendre.

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    La nuit passa assez vite et au aurore les petits se levèrent un par un puis ils vinrent se poster derrière Fleur du Temps.
    La petite fille dormait toujours, le reste du camp s'éveilla- et le tintement des gamelles se fit entendre.





    Le feu fut activé et la grande marmite posée sur son socle. Une heure plus tard, le repas fut prêt, chacun vint prendre une  écuelle et une cuillère et en file indienne se firent servir le petit déjeuner qui était bien maigre.


    Les enfants servirent leurs enseignants et stupeur, ceux-ci virent arrivé le Chef, il s'avançait d'un pas rapide et sont front était  barré d'un plis soucieux.


    Bonjour, la petite fille est malade?
    Voulez-vous que nous la mettions dans la carriole à vivre? Elle y serait au chaud!


    - Non Chef, c'est simplement que sa nuit a été difficile, mais dans quelques heures, elle ira mieux. Ses camarades vont prendre soin d'elle, ne vous en souciez pas- mais grand merci pour votre aide.


    -Ben c'est Vailard mon second qui m'a fait comprendre que quelques uns de ses hommes avaient mal à la tête et au ventre. Il en fait parti, donc quand il a vu la petite...il s'est dit que si elle avait autant mal qu'eux qui sont des hommes.

    Il faudrait peut -être trouvé un mage médecin; il me semble qu' à vingt lieux de là , il y en a un si mes souvenirs sont bon. On doit le rencontré dans quelques heures-c'est la saison des simples.


    - Vraiment Chef! La saison des simples! J'aurai plutôt dit la saison des champignons... vu que l'on arrive à la toute dernière lunaison de l'automne.


    - Ah! Oui, oui c'est ça les champignons, moi je les aime pas, ça me fiche la trouille. Une fois un campement complet a été malade après avoir mangé des champignons, c'était pour faire un test qu'ils ont dit les mages.



    Ben! Vous savez on étaient pas content du tout.

    - ça pour sûr chef, on vous comprend, tenez vous-voyez, la petite ouvre les yeux.


    -Oh! Comme ils sont beaux, je ne les avaient pas vu de cette couleur l'autre fois- ah! la pluie qui s'en mêle maintenant, il est temps de partir. On laisse tout ça, on reviendra pour le campement plus tard.
    - Non chef le camp doit être démonté, c'est la règle.
    - Mais il pleut à verse.


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    - Oui, partez en avant, on vous rejoindra plus tard.
    - Non, nous allons vous aider...ainsi cela ira plus vite.
    - Comme il vous plaira.
    - Donnez-moi la petite madame, je vais m'en occupé, craignez rien.



    - Ah Chef, cela ne serai pas bien de ma part d'abandonné une élève parce qu'elle est malade, c'est à moi que revient la charge de la soigné, d'en prendre bien soin. Mais encore une fois, un grand merci pour vos paroles. Et sans plus attendre les cinq partirent sans se retournés en direction du camp pour donné des ordres de rangement.


     


    Les six toujours derrière la princesse.


    Le camp fut rapidement ranger, la pluie se mettant à tomber plus fortement, ils se réfugièrent dans la forêt sous les arbres millénaires.


    -Devons-nous remonté le camp? Demanda le Chef.
    - Non la pluie va bientôt cessée cela arrive fréquemment en cette saison vous devriez le savoir Chef.
    -Oui bien sûr que je le sais, mais vous vous le savez comment?
    - Voyons nous faisons le voyage tous les dix ans, voir un peu plus, cela reste une moyenne ...


    Nous  connaissons les saisons, nous ne choisissons pas au hasard. Le temps à une grande importance- quand nous arriverons au bas de la Montagne ce sera le début de l'hiver, avant cela, le temps aurait été exécrable. Il est vrai que vous êtes natif des îles n'est ce pas Chef?


    - oui Madame....Comment le savez-vous?
    - Peu importe Chef, vos hommes attendent vos ordres, il est temps de partir.
    - Ah oui, c'est vrai il est temps. Légèrement cotonneux le Chef rejoignit ses hommes qui avaient tendance à vouloir repartir chez eux. L'ordre de Fleur du Temps claqua sèchement.



    - " Partons".
    Tous le monde bougea, les enfants n'étaient pas bavard, ce qui rendaient les hommes nerveux. Ils étaient eux mêmes dissipés et de voir des enfants d'une dizaines, d'une douzaines d'années obéir et marchés aussi vite sans se plaindre, leurs donnaient une leçon assez cuisante.


    Après une quinzaines de kilomètres la halte fut réclamé par les soldats qui n'avaient plus l'habitude de faire des marches aussi poussées. Cela les mis d'autant plus en colère que les enfants les regardèrent avec  l'air de dire ...



    " déjà?" 
    alors avec une agressivité qui n'était pas nécessaire deux hommes hélèrent deux jeunes garçons et leurs dirent: " filez chercher de l'eau à la rivière".


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    Hetnor s'avança vers les deux hommes et se plantant devant eux leur dit:" ces enfants sont  précieux ils ne sont pas vos domestiques, allez chercher de l'eau vous-même, nous, nous n'en avons pas besoin; et nous allons continuer notre route, lorsque vous  serez reposer, rejoignez-nous si vous le voulez.



    Le temps se fait cours en cette saison... nous ne pouvons nous attarder d'avantage.

    Bien énervaient les hommes se ruèrent sur Hetnor, la bagarre n'était pas loin... lorsqu'  un bruit d'aile se fit entendre, et, à la stupeur des hommes; trois aigles majestueux se posèrent près d'Hetnor et des enfants.



    Les hommes reculèrent en un mouvement de panique.- Chef, Chef, Capitaine on nous attaque!
    - Que signifie cela maître Hetnor hurla le Chef.


    - Eh bien ...vous voyez ici une partie de notre escadre, une avancé si vous préférez, on vous avez prévenu que votre escorte ne nous était pas nécessaire, car sur notre route nous attendais des amis, eh bien les voila! Du moins une partie, tenez voyez là-bas, notre escorte et au complet.


    - Il est hors de question qu'on vous lâche, nos,mes ordres sont formels, nous devons aller avec vous jusqu'au bout.
    -De qui cet ordre ou ces ordres Capitaine! Qui vous a ordonné de nous suivre?
    Et pour quel motif des gens des Basse-Terres doivent -ils nous encadrer de la sorte Capitaine ( il insista bien sur le titre) ? Demanda Hetnor.
    - Ce sont les vieux sages qui m'ont donné cet ordre et je ne peux m'en défaire.



    - J'entends bien Capitaine, mais il n'est pas d'usage que les gens des basse-Terres s'invitent ainsi et cherche a entrer dans les Haute-Terres vous en conviendrez Capitaine que cela pourrait être interpréter par nos  Chefs comme une ,menace, non?
    - Non Hetnor, non ce n'est pas ainsi qu'il faut voir les chose.
    - Ah bon! Comment devons nous les voir alors?

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    Que dirait  donc votre peuple s'il voyait des gens des Haute-Terres prendre  des enfants confiés à la charge de maître et qui reviendraient accompagnés; ou plutôt encadrés par des soldats des Haute-Terres? Hum! que penserait-votre peuple Capitaine!
    Il serait très en colère et je pense que ce serait matière à la guerre.





    -Donc, vous admettez que votre peuple serait très en colère?
    - Ben oui! Voyons ce serait normal non?
    - Oui... Je vois, et que devons nous, nous pensais de votre escorte non désiré?


    - Euh...Euh... je vois ou vous voulez en venir Hetnor...
    et, je comprends ma stupidité- je ,je comprends pas pourquoi les vieux mages vous ont imposé notre présence. Mais, nous comptons sur votre hospitalité légendaire pour nous recevoir et nous garder.



    - Oh!  Ah oui... Et en tant que quoi... Capitaine?
    - Disons en tant que conseiller!
    - Conseiller! Mais de quoi je vous prie?

    - Ecoutez Hetnor, il y a parmi ces enfants des enfants des Basse-Terres et des îles, alors on pourrait dire que nous accompagnons nos petits jusqu'à leur destination. On pourrait faire comme ça! On va faire comme ça Hetnor, voila!



    Ah oui !... Et Hetnor tourna le dos au capitaine et se dirigea vers ceux qui arrivaient.
    A leur tête il y avait un homme d'une très grande stature. Un géant, presque. Avec joie les enfants coururent vers lui et bientôt on entendit dans la plaine des rires et des acclamations de joie. Ils se réunirent tout autour du géant aux yeux rieurs.


    Les soldats restèrent à l'écart et leur yeux ne quittaient pas les hommes qui venaient d'arriver, ni les aigles qui de leurs regards perçants les observaient. Mal à l'aise, ils se regardaient en attendant le premier mot de travers.



    Après une dizaines de minutes ( qui en fait furent perçue comme des heures) le géant tourna les talons et tous le suivirent et les conversations allaient bon train, mais le langage n'était pas audible aux soldats.
    Avec impatience le capitaine se rua vers Fleur du Temps.-" Dites-donc, c'est quoi ce langage là! On ne comprend rien de ce que vous dites!


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    - Quel langage Capitaine?


    - Celui-ci entendez-le- les gamins, ils le parle alors qu'il y a encore une matinée, ils parlaient la langue des Basse-Terres.
    - C'est le langage des enfant appelés à devenir membre d'une haute sphère- celle des aiglons royaux.

    C'est pour cela que vous ne comprenez plus leur langage. Ils se sont retirer avec leur chef et maintenant, ils lui obéiront. Au fait Capitaine, quel est votre non?


    - Mon nom?
    - Oui, vous avez bien un nom?
    - Oui bien sûr que j'ai un nom. Mais pourquoi le demandez-vous maintenant?


    - Parce que vous venez de pénétrer sur le territoire des Haute-Terres Capitaine, voila pourquoi.
     Avec un regard en arrière comme s'il craignait pour sa vie le capitaine regarda de nouveau Fleur du Temps.


    - qu'allez-vous faire de nous Madame! Nous voici mes hommes et moi-même à votre merci. Je dois dire que vous avez réussis à endormir mon esprit et si mes souvenirs sont bons, il n'y a pas beaucoup d'être capable de faire cela.


    Avant qu'il ne puisse aller plus loin dans ses déductions et avertisse ses hommes Hetnor fut là et à  la manière des chefs de clan de jadis , il tendit le bras au capitaine.

    Avec un réflexe dû à l'ancienne pratique, celui-ci prit le bras d'Hetnor et en un instant Hetnor fut en lui, reléguant la conscience du capitaine loin, dans un coin de son esprit. Le corps de celui-ci manqua tomber, mais Hetnor se fondit plus profondément en lui devenant le capitaine.

    - Bien Hetnor, il reste les rois autres. -



    -Pour deux d'entre eux se sera facile princesse, mais pour le troisième... il nous faudra quelqu'un de plus fort, aucun de nos amis ici présent ne peut contenir l'esprit de cet homme. Regarde Princesse, on dirait qu'ils ont senti  que quelque chose était arrivé à leur capitaine, que faisons-nous?
    - Du calme Hetnor et regarde.


    Hélèav et Farich s'avançaient avec un bon sourire sur leur lèvres vers les deux plus jeunes. Arrivant à leur hauteur, ils tendirent le bras et comme pour le capitaine eux aussi se saisirent des bras tendus.

     

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    Héléav et Farich prirent possession des deux corps avec une expression de dégoût. Ils se tournèrent vers Fleur du Temps.
    -  Pour eux ils n'y a plus de problème. Mais voila Herlion, pour lui ce sera plus difficile Princesse.


    - Non, ne vous inquiétez pas, j'ai l'homme qu'il nous faut, je vais juste endormir l'esprit d'Herlion jusqu'à son arriver. Prêtez-moi votre force mes amis.





    - Avec plaisir Princesse et en moins de trois seconde Herlion devint doux comme un aiglon sortit de sa coquille. Il faudra le tenir à l'oeil, car il est très puissant, je vais devoir partir.


    -Tu ne nous accompagne pas jusqu'au campement?
    - Non Hetnor, je  ne peux perdre plus de temps.
    - Mais qui va prendre soin d'Herlion?  Tu as dit toi-même qu'il était puissant, il nous reste une journée pour arriver au camp... ne pourrais-tu rester avec nous jusque là?


    - Hetnor, tu ne sais pas ce que tu me demande...
    - Si princesse, mais ici aussi on a besoin de ta force, s'il te plait, jusqu'au camp et là tu nous diras qui prendra la forme d'Herlion. Nous serons plus tranquille, n'oublie pas qu'au campement, il y aura d'autres enfants qui sait ce que cet homme pourrait faire... si son sommeil était écourté.


    -Hetnor ( la princesse était fatiguée et ne comprenait pas Hetnor, lui si puissant). Tu as les aigles avec toi, des enfants puissants, d'autres seront là pour te prêter main forte et tu veux que moi... je reste!


    - Oui, Oui, oui c'est ta responsabilité, tu dois rester avec nous.
    - Bien Hetnor, je capitule, d'ailleurs je dois voir ce qu'il en est au camp... tu as raison, moi aussi je serais plus rassurer après avoir vu les enfants et entendu le récit de nos amis.


    A une journée de l'avant dernier camp, le feu et les tentes furent dressés. Fleur du temps se sentit prisonnière, mais elle savait qu'Hetnor avait raison. Herlion manifestait déjà des signes de réveil, pas très puissant, mais déjà son esprit tentait de reprendre le dessus.


    Les deux autres toujours sous le contrôle d'Héléav et de Farich n'étaient pas un problème. Bref, cet homme là était un vrai mystère. Il faudrait faire une plus grande et plus puissante analyse pour mieux le connaître, mais ce n'était pas le moment.

    Le temps ce temps si précieux manquait à Fleur du Temps. Elle enrageait d'être prisonnière de ses responsabilités envers ces enfants.



    Elle qui jusqu'à présent avait été libre de tout ses mouvements, elle qui avait goûté à la liberté... elle avait hâte d'être à l'avant dernier campement.


    Page 15.



    Même, si elle savait déjà que la-bas il y aurait de mauvaises nouvelles, mais elle retrouverait aussi son âme, sa dernière vie, celui avec qui elle avait vécue tant et tant d'aventure ( qui sont d'ailleurs consignées dans l'autre livre.).





    Avec lui elle pourrait aller de l'avant. Hetnor était trop vieux, il prenait peur trop facilement. On lui apporta une écuelle de fruits et de fromages, un peu d'eau et on la pria de venir s'installer auprès du feu car la nuit serait froide. On arrivait près des montagnes et déjà le froid se faisait plus mordant.



    Elle regarda le jeune aiglon avec amour, lui caressa la joue et le jeune s'empourpra, il tourna si vite les talons qu'elle ressentit le déplacement de l'air. Il était bien jeune encore. Il n'avait pas appris à bouger vite sans se trahir, trahir son appartenance à la lignée des aigles, mais cela viendra.



    Fleur du temps s'approcha du premier feu ( tiens ce soir il y en avait plusieurs!) elle surprit une conversation. Les enseignants étaient tous là à discuter. Aléna était avec eux dans les bras d'Hetnor, fragile et si forte.
    Comme ils étaient stupide de croire que cette enfant là n'était rien, au contraire, elle était l'espoir pour le peuple tout entier des Haute- Terres et celui  de la Montagne Sacrée.


    Les aigles eux-mêmes lui devraient la vie. Sa dernière vie était là, souple dans les bras du vieil homme.
    Elle dormait, son pouce dans la bouche, se blottissant pour avoir plus de chaleur.

    " Regardez cette petite, Fleur du Temps veut s'en servir. Comment peut-elle voir en cette  enfant une force assez grande pour la servir?"
    - Vous semblez oublier qui est Fleur du Temps,non!
    - Bien sûr que non Tahlor, mais avoue, tu ferais confiance en une si fragile créature toi?

    - Oui Hetnor, et plutôt deux fois qu'une.
    -Veux tu dire  que Je suis trop vieux pour voir ce que vous semblez voir vous les jeunes ?


    - en fait ... oui- Hetnor c'est cela...
    - Oh! Fleur du temps tu nous as entendu?
    - Bien sûr- vous ne vous cachiez pas- et votre discussion était libre non?
    - oui, tu as raison, je te demande pardon.

    - Ne t'inquiète pas Hetnor, je sais que c'est parce que tu t'inquiète pour nous- et cela avive mon coeur d'un grand amour pour toutes les années que tu as passés à me surveillé- tu crois que je ne le savais pas, oh mon bon Hetnor? 


    Si tu savais les bêtises que tu m'as évité de faire

    - Sois fier mon ami, grâce à toi, la jeune écervelé que j'étais est resté sage bien plus de fois qu'elle ne le voulais.
    Tous éclatèrent de rire.

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    Allons dormir mes amis il se fait tard. Le lendemain après le petit déjeuner et le démontage du camp qui irrite toujours les soldats car ils doivent mettre la main à la pâte. Ils reprirent la route.




    Le froid se faisait sentir, l'air devenait plus piquant, l'appel de la première montagne attirait les jeunes aiglons qui frémissaient d'impatience... mais d'un regard leur chef les calma. Ils traversèrent une rivière en crue, il fallut trouvé le guet et pas question de pêché... l'eau était trop forte.


    elle s'écoulait avec fureur. Les pluies de la saison étant bonne- mais pour l'instant, il leur fallait traversé et avec des soldats  ce n'était pas facile.
    Chez eux il n'y avait pas  de rivière en crue à franchir, pas de montagne aussi haute que le ciel d'un gris sale semblait à peine perceptible.


    Les enfants avaient trouvé le guet, ce qui mit ceux-ci en colère, ces enfants doués, si forts, si débrouillards commençaient à leur sortir par le nez.





    Et c'est avec hargne qu'ils fouettèrent leurs chevaux. Les bêtes hennirent de douleur, alors qu'ils allaient recommencer, leur fouet vola dans la rivière et quatre pairs d'yeux les fusillèrent du regard.
    Les soldats n'insistèrent pas et les enfants restèrent près des bêtes qui ayant sentit le changement avancèrent sans broncher.

    Page 17.

     

    La traversée fut  de courte durée et c'était aussi bien, car à peine étions nous sortis que l'eau se mit à tombée à très grosses gouttes, nous étions frigorifiés.

    Les enfants claquaient des dents, 15 enfants vinrent près des bêtes et des hommes afin d'avoir un peu de chaleur.


    Les aiglons endormirent les soldats et dès que ceux-ci avançaient sans marmonnés, les aiglons se changèrent et ils déployèrent leurs ailes afin de protégés les enfants.


    Dans ce froid glaciale du début d'automne  à la montagne, ce pourrait être mortel pour les enfants. Etonnant pour la saison...Quoi, qui étais derrière cela!


    Le temps ne se calmant pas; il fut décider d'entrée dans la grotte sacrée de la première Montagne. Pour les enfants...pas de problème, leur coeur était ailleurs.

    Ils vivaient déjà ici et tous leur paraissait simple.Pour les militaires! Là encore, ce ne fut pas simple et là le capitaine vint nous voir pour nous informé que ses soldats et lui-même préféraient rester dehors sous la tente plutôt que d'entrée dans un endroit interdit de par la loi des peuples.


    -Faites comme vous voulez capitaine, mais, pour nous...nous avons besoin de changer de vêtements, de boire et de manger, un peu de chaleur ne se refuse pas.


    Nous n'oublions pas que cet été des femmes, des vieillards, des enfants ont installés des marmites, de l'eau, des aliments, des vêtements et des paillasses d'herbe afin que l'on fasse une bonne nuit et peut-être un peu la fête.


    Tout est prévu pour...mais, si vous et vos hommes ne voulez pas...on ne va pas vous inciter à désobéir à un ordre donné!-


    -Princesse... ce sont les hommes qui me disent ça! Que dois-je faire d'après vous?

    - (Princesse, ce n'est pas drôle du tout tu sais!- Oui, je m'en doute un peu, mais il faut que tu fasse semblant mon ami, sinon ces hommes auront des doutes, je suis navré pour toi, si j'avais pu prévoir cela! Excuses moi et reprenons nos rôles)


    -Tu faits en ce moment ce qu'ils te demande de faire...expliquer à la femme qu'ils  n'iront pas dans la grotte.- Ecartes tes bras en signe d'incompréhension, boude un peu, traîne les jambes et bougonne, couvres aussi tes oreilles.


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    Si la beauté du paysage n'arrivait pas à calmé ces brutes de soldats, qui le pourrait?

    Si seulement ils voulaient regardés avec leur coeur! voir une forêt épaisse, un lac immense et par delà ce lac, une montagne bleu grise... et à son sommet comme de la neige brillant au soleil.