• La Sorcière des Brumes. ( livre).

    Souvenirs.

    Ma grand-mère ne connaissait pas les hommes blancs, elle fut agressive, sauvage ne voulant pas que ces hommes la touche, oh! ils lui parlait, mais, elle ne comprenait pas leur langage. 

     

     

    Elle se recroquevillait tout au bord de la pirogue. Habillée de ses sanche-néis de cérémonie, en regardant ces hommes, grand-mère comprit qu'elle ne reverrait jamais son village.Que son peuple était devant elle, mais, allait-il l'accueillir ce peuple avec amour ou bien comme son ancien peuple allait-il avoir peur d'elle?

    Tout cela passait dans sa tête et elle tenait ses yeux fermement clos- pour ne pas effrayés ces hommes, car elle savait que la peur pouvait parfois faire commettre des actes de méchancetés et de haine terrible.N'avait-elle pas vue sa propre mère être la douleur de sa vie d'enfant différente!

    N'avait-elle pas vue son peuple battre avec férocité sa mère et chercher avec beaucoup plus de hargne et de terreur son père, sans jamais le trouvé! Enfant du vent disaient-ils de la mère de ma grand-mère. Ils avaient besoin de ses simples, car, ils savaient que cela les soulagés de leur blessures, brûlures, difficultés à respiré.

    Tous ces petits maux que les plantes soignent si bien lorsqu'on les connait. Comme grand-mère, ma mère les avaient toutes dans sa tête et moi-même, j'ai commencé avec le Chetchet du village. Puis des gens des villages voisins sont venus pour demandé de l'aide à notre grand chef.

    Mon Histoire.

    (Mensonge).

    Celui-ci n'a pas dit non, nous n'étions pas en guerre. Il y avait assez de femmes et d'hommes ainsi que de très beaux enfants dans notre village, pour que le chef ne s'inquiéta pas de ces villageois. Il les accueillit avec simplicité, même si la couleur de leur peau était différente.

    Le Chetchet a bien essayé de prévenir le chef, mais, les cadeaux étaient de valeur et les fruits avaient l'air d'être mûr à point. Les enfants avec leur joies de vivre s'approchèrent les premiers, ils mangèrent de ces fruits et burent une eau bizarre qu'ils avaient apportés avec eux.

    Quelques femmes essayèrent de retenir leurs enfants, mais, les hommes blancs riaient, disant dans notre langue que ce n'était rien-qu'il fallait les laissés faire, qu'ils étaient  l'âme du village et que de si beaux fruits se devaient d'être mangés et là...les ennuis commencèrent.

    Les hommes s'étaient rapprocher des enfants et ils les entourèrent, les filles commencèrent à avoir peur communiquant leurs angoisse aux garçons, qui, plus virils relevèrent la tête et  gonflèrent leurs muscles, pour montrer qu'ils étaient fort. Grand-mère parla au chef dans le langage du vent et le chef comprit ce qui allait arrivé. Il me regarda et me fit  un signe que le Chetchet comprit aussi et tout doucement, il m'entraîna à l'écart, laissant les guerriers faire ce qu'ils devaient faire.

     

    La Fuite.


    Notre beau village avec ses huttes toutes rondes et fleuries de ces fleurs aux pétales si doux, si parfumées que deux pétales dans un baquet et l'eau sens si bon que trois enfants peuvent se lavés dedans sans qu'il y ai de microbe ou de bactéries comme disent les blancs.

     Nos richesses, c'est cela qu'ils voulaient, ils n'étaient pas nos amis comme ils voulaient nous le faire croire, leurs verroteries,leurs cadeaux ,tous cela sentait mauvais. Le chef avait des difficultés, il alla dans sa hutte pour y prendre le Say Gahaïr, le voyant revenir avec ce symbole, les femmes et les hommes comprirent que leur vie et celles de ceux qu'ils aimaient était en danger; alors, ils firent front.

    Entourant les enfants dans une sorte de danse et les entourant tant et si bien; que les petits se retrouvèrent dans le centre du village protéger par les hommes armés de leur sagaie, celle de chasse que les blancs pensaient inoffensives. Quand les hommes blancs crièrent, ce fut le début de l'horreur,  le Chetchet me prit dans ses bras et nous nous sauvâmes.

    Quelques bêtes nous suivirent ce qui nous fit en quelque sorte une protection, des cries de douleurs, des flammes, des odeurs de brûlé et des enfants criant après leur parent dans la voix de leur enfance, cela faisaient rire les hommes blancs.

    Quand, il n'y eu plus de bruit, simplement des odeurs et des flammes qui finissaient de brûlées les huttes; les enfants furent emmenés par les hommes blancs, ils montèrent dans un grand bateau qui avait l'air d'être chargé...cela se voyait au fait que la coque était enfoncé dans l'eau et le Chetchet me fit comprendre que cela était mauvais pour tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur.

    Il m'expliqua que les hommes blancs emmenaient tous ces jeunes gens à l'autre bout de la terre pour en faire des esclaves...ils travailleraient me dit-il dans un grand champ de fleur blanche, avec, un panier sur le dos et ils devraient remplir ce panier de ces fleurs, toute la journée et ce jusqu'à ce qu'ils meurent.


    Jamais, ils ne pourraient revenir pour reconstruire le village. Alors, tu dois comprendre que tu es la dernière Chacchasnyuo, alors...nous allons travaillé tous les deux et ce pendant de nombreuses années.

    Un Rêve.

    Tu vas parcourir de nombreux territoires, des calmes ou il fait bon y vivre, tu pourras te reposée un peu et aider les villageois...mais, nous ne resterons jamais plus de trois semaines ( plus facile que de comptés les jours) sur place puis, il y aura des villages ou tu devras te couvrir et ne pas ouvrir les yeux car ton regard voit loin et les hommes auront peur et les femmes voudront savoir pourquoi les hommes ont peur de la vérité de ton regard...alors, il y aura beaucoup de cries, de bruits, de bagarres; et, ils pourraient te faire du mal.

    D'autres villages ou il y aura des petits sans parents et qu'il faudra soigné, alors tu voudras t'arrêter plus longtemps, tu diras: " qu'ils ont besoin de toi, de tes remèdes et je serais d'accord avec toi,mais, de nouveau, nous serons en danger.

    Je vais tout te dire, tout t'apprendre et lorsque je partirai pour rejoindre la vallée des vents de l'amour, je saurai que toi, tu seras la vois qui apportera enfin à ceux qui en ont besoin l'amour, la santé, la beauté, la compréhension et vous formerez un village d'harmonie.

    Mais, il te faudra chercher ta vallée, celle qui devra être protégée par la montagne, par la forêt, par la mer, par la rivière...chaque coin de ton village ou ville devra être un ensemble qui ne pourras être pris sans que tout le village ou ville ne sache qu'il y a danger.

    Je connais cet endroit et lorsque tu seras prête, je te le ferais voir, mais, tu devras alors le trouver toute seule. Tes yeux s'ouvrent, refermes les s'il te plaît mama des vents.
    - Tu as peur de moi Chetchet?
    - Je dois te dire que ta vision et plus profonde que le plus profond des lacs de notre univers et que cela me fascine, que j'aimerai les voir ouverts en grands, pouvoir regarder à travers eux ce que tu vois...mais, j'ai très peur de ce que je pourrais y voir, tu comprends?

    - Ce que je comprends, c'est que je ne pourrai jamais regardé quelqu'un en face.

    - Non mama des vents, jamais...ou peut-être qu'un jour tu trouveras un homme qui sera comme toi et tu pourras alors le voir et lui te voir, vous pourrez partager vos connaissances, vous aimez avoir des enfants, qui seront normaux...sauf un, qui deviendra à son tour un important personnage dans son village et celui là sera vraiment l'envoyé des vents et personne ne pourra le vaincre, personne ne pourra détruire son village ni son peuple.

    Il viendra de loin et ça, je ne sais pas pourquoi...il ne sera pas seul, quatre jeunes hommes seront avec lui et, un sage les accompagnera,ils vivront d'étranges aventures et devront combattre des choses bizarres et dangereuses, mais, ils y arriveront, n'ai crainte mama des vents, cela se passera comme ça.

    C'est ainsi que c'est écrit dans les étoles, il te suffit de levée les yeux, elles tu peux les regardées, tu ne leur fera rien

    .- Tu me prédis une bien étrange chose Chetchet, mais, tu me redonnes du courage vraiment, tu as tout perdu comme moi et pourtant tu es là avec moi alors que dans ton ancien village, ils auraient été heureux de te revoir, de pouvoir compté sur tes bras, une femme t'aurai pris dans son lit et tu lui aurai fait de nombreux enfants forts et intelligents comme toi. Alors, pourquoi reste tu avec moi?

    Trahison.Et souvenirs de Chetchet.


    - Ton secret je le découvrirai un jour, tu le sais n'est ce pas? - Oh! Oui, Mama des vents et ce jour là, j'aurai très peur de ta colère...mais ce n'est pas encore pour maintenant. Alors, faisons ce que nous devons faire Mama.

    --Ici commence une bien incroyable histoire et pour certains ce n'est pas possible. Donc, si ton esprit n'est pas assez libre pour vivre avec moi cette histoire! Passe ton chemin, ne t'arrête pas, car, pour la vivre...il faut croire.

     

    Mama des vents à grandit et Chetchet lui commence à vieillir, cela semble le rattraper assez vite alors qu'il aurai du bénéficié de beaucoup plus de temps de vie. Mama des vents le regarde d'une façon qui le tourmente dans son coeur, il a comprit, Mama sait ce qu'il a fait il y a fort longtemps,

    bientôt elle le regardera,ou, elle lui donnera à boire cette tisane à base de fleurs qui endors, celle qui donne des rêves...de bons ou de mauvais rêves suivant l'humeur de Mama...de ce que son coeur aura compris, du pardon ou du non pardon tout cela l'angoisse et le fait vieillir plus vite.

    Pourtant, il doit lui montrer le futur village ou elle pourra reconstruire ce qui a été détruit et faire ses enfants parce qu'ils sont nécessaire pour la continuité de leurs vies. Sans les enfants de Mama plus d'hommes des vents et cela il ne peut pas la laisser faire.(...Un peu plus tard) Chetchet est presser, il sent que quelque chose bouge ou! cela il ne le sait pas encore, mais il doit emmener Mama le plus vite possible, elle doit retrouvé ses fils  si elle ne veut pas tout perdre.

    Depuis tant d'année que la Chacchawy a dit que ces choses se passeraient ainsi, mais, elle avait oublié de dire qu'entre temps il y aurai la guerre, la violence des hommes, des jeunes enfants même des vieillards emmenés par ces militaires pas plus vieux que nos fils de quinze ans.

    Comment cela a t-il pu en arriver là? C'est la question qui me revient sans cesse. Quelqu'un peut il me répondre? Oh! oui...je vois! personne pour se souvenir de notre très belle forêt de nos grand champs de tubercules, du sucre que l'on récupère à la fin de l'été au pied des arbres à abeilles.

    Les fruits des arbres à pommes, les noisettes, les poires petites, croquantes, voir amère, et de ce fruit si acide,mais si bon mélangé avec de l'eau sucré avec un peu de rhume et laisser à macéré deux jours. Ahhh ce doux souvenir quand ce breuvage nous coulais dans la bouche, douce sensation pour la nuit venue, hum! mon corps lui se souvient.


    Mais...il est temps de revenir vers quelque chose de plus difficile, il faut que je revienne avec Mama vers le futur, les enfants avancent à grands pas parmi les dangers, même s'ils sont avec un maître.

    Celui-là est le plus sage et le plus fort de la lignée des sages de sa caste,D'ailleurs il est le seul a être encore en vie. Après son accident provoqué la aussi par quelque sortilège...de cela, il ne veut pas en parlé, bientôt, nous nous rencontreront , sur la rive opposée de la nuit sans fin.

    Oh! fleuve impétueux,nous laisseras tu nous retrouver, ou bien fermeras tu encore le passage du temps et laisseras ces enfants loin de leur mère! Ils doivent accomplir un rite de passage, mais, ils doivent aussi parcourir de grandes distances dans leur voyage, ils auront plusieurs vies...l'avant dernière sera la plus périlleuse je le sais et Mama des vents vient de le comprendre et elle va se fâchée.

    -Chetchet!
    -Oui, Mama, que puis-je pour toi?

    - Tu as menti, mes enfants ne me reviendront pas en ce lieu, au contraire, ils s'éloignent de moi, ils vont aller plus loin dans des lieux de danger...ils vont rencontrer la Sorcière des Brumes et les mages aux yeux aveugles qui servent cette vieille sorcière; si, mes enfants rencontrent cette sorcière ou s'ils s'approchent d'elle...ils l'a réveilleront et se sera terrible.
    Chetchet que fais tu!
    Tu peux me le dire?
    - Ne crains rien Mama, tes fils doivent faire leur quête et ton aîné et appeler  à une grande destinée, mais il lui faudra trouvé le courage du fauve qui est en lui et ses frères sauront l'aider, mais, comme ils commenceront à l'âge tendre, ils ne sauront pas qu'ils sont frères et pour le vieux sage...ce sera très difficile de les éduqués et de leur démontrer leurs capacités physiques.

    Leurs grandes forces et leurs possibilités de commander aux forces de la nature. Je ne peux te renvoyais dans ton passé, ni dans leur futur, tu sais maintenant que tu as eu des enfants.Que ceux-ci ont vécu avec toi cinq année de leur vie mais, le danger était trop grand pour qu'ils restent avec toi dans ton village. Il a fallut que je les disperse- non, non, ne te fâche pas, écoute moi encore un peu,puis, tu pourras puisé dans mes souvenirs à travers mes rêves, mama, j'ai tout fais pour protégés les hommes et les femmes ainsi que les enfants, il fallait le faire comprends tu?

     

    - Ce que je comprends Chetchet, c'est que depuis que j'ai l'âge de procréé, il s'est passer quelque chose que tu m'as fais quelque chose et j'ai oublié.

    J'ai perdue de nombreuses années, je n'ai pas le souvenir de ces jours heureux qu'une mère peut avoir, quand son ventre s'arrondi, ni celui ou elle met au monde son premier enfant, la joie que partage les parents quand leur enfant est là.Je ne me souviens pas de celui qui m'a aimé, de celui qui avec moi a engendré ces enfants.


    Cinq! Tous des fils? Qui est le père de mes enfants et ou est-il Chetchet parle moi et, dis moi la vérité, la douleur envahit mon coeur, mon esprit se révolte contre ce mal que tu m'a fais. Tu dis que c'est pour le bien de tous, mais, quand est -il réellement Chetchet, tu m'as menti, trahi, tu voiles sous ton regard, l'esprit de vérité, je ne peux percevoir la vérité.


    Expliques moi la réalité Chetchet, afin que je puisse vieillir moi aussi, car, si tu ne dévoiles
     pas de toi même cela- je t'obligerais à le faire, et ce sera douloureux pour toi Chetchet. Je pense que tu le sais!- Oui Mama, mais tu ne vas pas aimer ce que je vais te raconter, même si cela te fais souffrir, sache encore une fois; que c'était nécessaire.

    - Chetchet!
    - Oui-oui, attends-il faut que l'on revienne en arrière, en ces années de bonheur dans la vallée des Vents, souviens toi, tu as dix-huit ans, j'en ai vingt-trois, t'en souviens tu?

    Y-L

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