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    Deux atouts de taille.

    _elle cherche le moyen de te prendre et elle ne reculera devant aucun obstacles , laisse la venir à toi mon enfant, voit comment elle fait… cela te sera profitable pour ton avenir, je vous veux tous les deux mes enfants et cela jusqu’à la fin de ma vie. Tu le comprends?



    _ Oui mère, moi aussi je veux vivre et si pour cela je dois lié mon destin à celui de ma soeur…je le ferai et ainsi nous serons plus proche encore. Mère, vous dites…mon avenir, cela veut donc dire que j’aurai un avenir autre que la guerre!
    Avec tristesse la reine inclina sa belle tête, un peu comme si elle écoutait au très fond d’elle même, une mélodie,un murmure, une réponse, qu’elle seule pouvait entendre
     


    ._ Oui mon fils… cela sera ainsi que tu le dis.
    La reine ne répondit pas à la question d’Alian, et celui-ci le comprit et ne chercha pas à mettre sa mère dans l’embarras. Il savait que les secrets de la reine ne lui étaient pas donnés pour elle même, qu’un lourd fardeau pesait sur ses épaule.
    Alian sourit à sa tendre mère et avec elle parcourus les sentiers qui menaient à la crypte du soleil.

    Lentement, ils s’approchèrent de la crypte et là, la reine murmura…pour mes enfants, j’offre mon âme, un vent si doux et parfumé fit voleté les quelques cheveux de la tête de la reine.
    _Oh dit-elle, il m’a entendu!
    _ Qui cela mère? _
    Le soleil mon fils, le soleil.



    _ Mère venez retournons dans le petit jardin. La reine murmura un oui puis elle s’effondra. Alian ne perdit pas de temps à appeler les serviteurs, il souleva le corps de sa mère et au petit trop il l’emmena dans ses quartiers, en grimpant l’immense escalier de marbre gris, il appela et ordonna aux serviteurs et servantes de la reine d’aller quérir le mage médecin.


    Illyona répondit au jeune prince
    _ Altesse veuillez déposer votre mère sur sa couche, vous tremblez, vous pourriez la faire tomber. Le prince la foudroya de ses yeux verts.
    _ Me prenez-vous pour un fol! sachez que ma mère ne craint rien dans mes bras, mais votre sollicitude me fais comprendre votre remarque soyez en remercier.


    _ Qui êtes-vous?
    _ Illyona Altesse pour servir la reine.
    _ Hum! Illyona, un peu d’eau fraîche sur un linge doux pour la reine je vous prie. La jeune fille fila aussitôt dans l’anti -chambre de la reine pour revenir avec une cuvette d’eau clair et fraîche un linge doux plié sur son bras.
    Le mage médecin arriva sur ces entrefait et félicita le prince pour son idée.



    _ le mérite en reviens à Illyona servante de la reine dès ce jour.
    _ Bien Altesse, j’en prends note, veuillez sortir et mandez le roi. Le jeune prince obtempéra sachant que sa mère était en de très bonne main.Le royaume comprenait quatre grandes puissances, tous aussi fortes et liées par les liens du sang ou par le biais de la légende.


    Aucuns de ces royaumes n’iraient de lui-même contre la légende en fomentant une révolte, une guerre contre son proche voisin et cela faisait des milliers d’années que ces peuples vivaient en paix; bien gouvernés pour le bien de tous, les rois et les reines, les régents se rassemblaient tous les ans dans la crypte de l’Aurore du Jour.


    Crypte sacrée représentait par une grande et belle femme tenant dans sa main droite un sceptre. Dans la main gauche, elle tenait un bouclier sertis de pierres précieuses, toutes plus belles les unes que les autres, un rayon de soleil ou de lune faisaient miroitées ses pierres comme autant de minis astres.


    A sa ceinture une épée si fine que personne n’osait y touchait, un sabre recourbé comme jamais dans les vallées on en avait vu de semblable, sur sa tête une mince couronne d’argent et en son milieu un joyau de forme ovale; comme personne n’osait s’approché, on ne connaissait pas la couleur de la pierre.


    Un jeu circulait dans les petits villages alentours sur la couleur de cette pierre et de son pouvoir, la somme grandissait au fil des années. C’était un jeu qui amenait nombre de brigands en ces lieux bien calme et ces gens là trouvaient naturel de rester là ou on les nourrissaient et ou on les logés pour quelques petits travaux journaliers.



    Deux d’entre eux étaient important pour la princesse et elle avait déjà mis la main sur eux. Elle n’avait pas besoin de savoir qui ils étaient, son coeur lui commandait de les tenir au château ( encore un mystère se dit-elle, je comprendrais plus tard.).
    Les faisant travailler au château, bien traités , ces hommes devinrent muets face aux questions que leur posaient leurs anciens comparses. Ils commencèrent par rester dans l’enceinte du château à l’abri des autres et cela surpris le palefrenier en chef. Un jour il les appela:



    _ Hé vous deux là! Venez me voir, qu’on parle un peu.
    _ Qui! Nous?
    _ Oui, vous deux là venez, je voudrais vous parler et pas beuglé dans la cour, un sourire éclaira sa face grave et c’est cela qui mit à l’aise les deux hommes, ils s’approchèrent en se demandant ce qu’ils avaient bien pu faire pour que le maître les hèles comme cela.
    _ Oui, not maître, méfiant tout de même, ils s’approchèrent._ Allez les gars, je vais pas vous manger.



    _ Ah chef, vous savez on fait bien le travail, les bêtes elles nous aiment bien, pas vrai Kiril !
    _ Oui Ynlak c’est vrai, on n’a pas besoin de siffler longtemps pour qu’elles viennent vers nous et le maréchal-ferrant l’est content et nous aussi chef.
    _ Oui mes braves, je le sais bien, je voulais savoir ou vous dormez, c’est tout.



    _ Ah! Ben là-bas, avec nos chevaux dans la paille.
    _ Dans la paille? Bon là ça va pas du tout… à partir de maintenant, ils vous faudra dormir dans les chambres des seigneurs des chevaux
    .-Des seigneurs des chevaux,nous?
    _ Bien sûr, c’est ce que vous êtes, même si vous ne vous en êtes pas aperçus, et par ordre de la jeune princesse…vous dormirez dans les chambres des seigneurs.

    _ De la jeune princesse! mais on ne l’a jamais vu la petite nous!
    _ Sans doute pas, mais elle oui, et croyez moi, ce que désire la princesse, la princesse l’obtiens et c’est un honneur, car elle vous a jugé aptes à vous occupez de ses propres chevaux.


    Elle en a dix en tout, donc vous irez dormir ce soir dans la petite écurie, le maître des lieux vous expliquera votre travail. Moi, j’étais content de vous avoir avec moi, vous êtes de bien braves gars, je vous le dis comme je le pense. Et, si un jour vous le voulez, moi Randing, je vous reprendrez, d’accord les hommes?_
    Oui, oui chef avec plaisir.
    ( Randing ne se doutait pas de l’honneur qui lui était donné ce jour là de parler avec ces deux hommes).


    _ Bon allez voir le maître maintenant, ce sera mieux que ce soir, à bientôt mes gars.
    _Bas dis donc Kiril, t’aurais pensé ça toi?
    _ Ben non Ynlak, comment tu le veux hein! Mais moi je suis bien ici alors je vais faire tout mon possible pour y rester.


    _ Moi aussi mon vieux, moi aussi, pour une fois mère nous a choisit une belle mission. Aller viens on va voir notre nouveau maître et les chevaux.
    Traversant la grande cour d’avant, passant sous le pont levis devant les yeux des gardes, ils se firent arrêter par le capitaine des gardes qui avec nonchalance vint vers eux en les inter-pelant:
     » Oh les gars là! Vous comptez aller ou comme ça? « 


    _ Ben… là ou nôt ancien  maître nous a dit d’aller tiens.

    – Ah oui et c’est qui vôt ancien maître? Les gars hein!
    – C’est le palefrenier en chef de la cour du roi, il nous a dit d’aller aux petites écuries de la princesse…car la princesse nous a vu Kiril et moi Ynlak et on lui a plu, car nôt travail est bon et les chevaux ils nous aiment bien…
    – Bien…bien…bien, je vais donc vous y accompagnez d’accord!
    – Merci captaine, on est pas à l’aise nous, savez on était bien là-bas avec nôt maître et les chevaux.


    – Ah ça les gars quand la princesse veut quelque chose, on obéit c’est tout, le maître des chevaux est un bon maître vous y serez bien, aller venez.Alors devant les yeux ébahis de Kirill et de Ynlak, ils traversèrent un petit pont et arrivèrent devant un autre pont levis. L’ayant traversé, ils remarquèrent que la cour était plus petite et qu’un palais aussi grand qu’une maison bourgeoise se tenait devant un petit lac et s’y mirer.Sur leur droite, il y avait un grand jardin, ou les fleurs et les légumes poussaient à foison.



    Sur leur gauche une petite écurie ou l’odeur des chevaux rempli de joie le coeur des deux hommes, voyant cela le capitaine en fut heureux cela présageait du bon. Menant les deux hommes au maître des chevaux, ils en profitèrent pour regarder autour d’eux, il y avait de l’admiration dans leur regard, mais pas de lueur de convoitise. Hum !pensa le capitaine …des hommes droits parmi ces vauriens, je continuerais de les avoir à l’oeil, on ne sait jamais, bah nous verrons bien.

    - « Dites capitaine les écuries elles sont ou! Nous on aimerai bien voir les chevaux de l’autre côté le maître des chevaux, il nous a dit qu’ici on pourrai s’occupé d’autres chevaux parce qu’ils avaient besoin de nous! »


    – Oui…oui mes braves je vous emmène voir le maître de l’écurie de la princesse et vous verrez cela avec lui.

    Tenez…le voila qui s’avance vers nous, il est toujours au courant de ce qui se passe, il est vraiment bizarre lui.


    – Bonjour Maître Godrik, je vous  amène les  deux hommes  que le maître des écuries a trouver pour vous.

    _ Hum…oui capitaine je suis au courant. Oui…oui, déjà, et une étincelle s’alluma dans l’oeil du maître des chevaux
    .- » Bien maître Godrik  je vous les laisse, je pars ce soir et j’ai encore des affaires à régler  à vous revoir. – -Oui capitaine Ankart bon voyage à vous et tâcher de nous revenir vous et vos hommes, sans oublier les bêtes hein!-

    -Hum, hum… euhhh et bien euhhh oui, nous ferons cela maître. Et le capitaine salua le maître , pressa le pas ravi de partir, de ne plus voir le regard bleu profond du maître des chevaux et laissa à sa charge les deux hommes qui attendaient sagement Maître Godrik.
    _ Alors les hommes quels sont vos noms. »
    -Moi c’est Ynlak et lui c’est Kiril not maître  les chevaux aiment notre présence du moins la mienne, je crois que je les calmes quand il y a de la tempête ou quelque chose qui les effraies .


    Moi maître je suis Kiril et les bêtes aiment sentir mes mains sur elles quand elles ont mal, vous savez que la blanche qui geint là-bas va avoir son petit dans moins de cinq minutes et que si je ne fais rien…le poulain et la mère vont mourir tous les deux!

    Excusez chef et il partit d’un bon pas sifflant son compagnon d’une façon désinvolte, mais qui ne choqua pas celui-ci …au contraire c’est tout sourire qu’il alla rejoindre son compère. Arrivé près de l’enclos ou était couché la jument; Kiril lui parla:

    La naissance.
    - »Dis moi ma belle, tu devrais être debout, c’est pas une bonne position là pour aider ton petit …allez tu vas me faire un effort Ynlak et moi on va te soulager de ta douleur et tu vas pouvoir te mettre debout d’accord ma belle? Les yeux de la jument étaient brillant d’amour, jamais le maître des chevaux ne l’avais vue ainsi- elle qui était réputer pour être très mauvaise laissant mourir ses petits les uns derrières les autres

     

    _La détresse d’une mère.

    Cela Chef c’est pas vrai  dit Kiril alors que Godrik n’avait rien dit. Elle pouvait pas le faire toute seule et elle a pleuré ses petits, vous savez, alors celui-là elle le veut et elle fera tout ce qu’il faut pour ça. Même si je dois lui ouvrir le ventre.

    Des ah! et des oh! fusèrent à travers les portes alors en colère Kiril leur dit:
     


    » Allez me chercher de l’herbe sèche de la paille, de l’eau chaude et des chiffons doux, du lait d’ânesse et vite il  arrive ce petit et il faudra doublée sa ration en y ajoutant de l’orge fine et du foin frais de l’épis noir, mais pas de trèfle . L’idiot qui donne du trèfle aux chevaux leur donne des coliques pas possible.

    Bon elle s’appelle comment cette merveilleuse créature? Et avant que quiconque ne lui réponde il dit


    : » Ah d’accord! « Danse dans le vent » . Alors ma belle tu es prête? Et les deux  hommes se mirent à chanter, ils chantèrent dans une langue inconnue de tous.Melankga, melankga, al val ma re palvil et cela le plus rapidement possible en touchant le ventre de la jument qui ne disait plus rien.


    Elle écoutait le chant dansant d’un pied sur l’autre comme pour aider, puis, les pattes arrières arrivèrent, tous les hommes baissèrent la tête… Alors Kiril et Ynlak continuèrent à chanter encore plus fort sur un rythme plus rapide, Melankga, melankga, al val ma re palvil Alors le berger y alla de sa flûte et la mélodie fut comme un vent d’été et on eut l’impression de sentir les fleurs, l’herbe bien verte après une douce pluie d’été.

    Les oiseaux mêlant leur chant,  c’était un ravissement à peine avions nous finis d’entendre le chant que le poulain noir était là. Une étoile rousse sur la tête et des yeux noisettes. Il était debout devant sa mère, il s’approcha d’elle …il lui lécha la gueule de haut en bas avec beaucoup de tendresse.

    Puis, il vint vers les deux hommes et fourra son doux museau dans le pli de l’épaule et cela à chacun, puis il repartit vers sa mère. Celle-ci  ne chercha pas à bougé alors les deux hommes furent sur elle, il la massère jusqu’à ce que tombe un tout petit paquet…un minuscule animal, un tout petit cheval qui se mit debout aussitôt et chercha à tété…mais il était trop petit cela ne fut pas possible. Kiril dit alors au maître des chevaux ébahi: » celui-ci sera un puissant destrier.

    Dans six ans, mais pour cela il lui faut une nourrice, une femme fiable qui lui donnera à boire huit fois par jour, le sortira et le fera travailler avec elle au champ de coton. Nous avons donc besoin d’une vieille femme encore habile de ses mains, courageuse et serviable et qui aime ce qui semble diffèrent.


    Tout le monde gloussa, alors que Ynlak avait les yeux très sombre et que Kiril semblait au bord de l’explosion de colère.Et ces regards là, firent taire tous le monde,plus uns n’osaient bougés.- Bien dit le maître des chevaux, ou donc se trouve et qui est cette merveille hommes des chevaux?- Nous donneriez-vous la permission de placer ce jeune étalon chez notre amie ?demanda ynlak

    ._ Et bien soit puisque vous venez de sauver la jument de la reine, sa jument préférée, elle ne peut rien vous refuser à vous deux répondit Godrik.-Ah merci bien maître, grand merci.- C’est vous qui me dites merci! Bien étranges hommes que vous faites, un jour nous prendrons le temps de discuter.- » Si vous voulez maître, quand vous le voudrez.


    Puis Ynlak et Kiril  s’occupèrent de nouveau de la jument comme si les autres autour d’eux  n’avaient aucune importance et comme de fait pour ces deux hommes d’exceptions le monde qui les entouré n’était pas de leur temps.-Allez ma belle marche un peu qu’on voit s’il n’y a plus rien qui cloche en toi! La jument s’approcha de son tout petit le nifla , lui râpa la gueule de sa langue, le lava et le caressa du museau…puis, elle le poussa vers les deux hommes acceptant ainsi qu’ils en prennent soin  à sa place.

    Kiril tapota le ventre de la jument et du jeune poulain qui s’oublia par un beau gaz bien sonnant et fumant. Tout le monde retrouva le sourire. Ynlak lui passa la main sur le dessus du museau et la réconforta: »


    Ne t’inquiète pas, ce petit sera très bien soigné, tu le sais et quand il reviendra dans six ans il sera le digne compagnon de son frère. Tes poulains sont beaux ma belle, ta maîtresse sera heureuse de ton cadeau, va te reposer et reprendre des forces. Le soir venu ce fut la fête, mais les deux hommes n’étaient pas là.

    A La recherche d’Andramiel

    Ils avaient eu la permission d’emmener en dehors la citée sous escorte le petit cheval porter à dos d’homme  …le dos de Kiril car l’animal ne voulait pas le lâcher. Après plusieurs traversés de villages endormis, ils firent une halte, les hommes montèrent leur tente et firent du feu pour la préparation du repas.


    Après le frugal repas, ils s’étendirent et dormirent comme enfants bien heureux jusqu’au lendemain midi. A leur réveil plus trace des deux hommes ni du petit cheval…là, ils allaient se faire tirer les manches par le capitaine en chef  il risquait de perdre son grade tout simplement et il était furieux, il donnait des coups de pieds dans tous ce qui se trouvait à sa portés, puis, un bruit plus fort lui fit tournée la tête…

    les deux hommes étaient là assis sur deux destriers noir de suie aux yeux de braises et ils riaient. Puis, cessant de rire ils dirent…: » ne soyez pas inquiet  le Maître des chevaux était au courant captaine. Venez nous partons si vous le voulez bien. Ne les attendant pas, ils partirent au trot. Le petit cheval était juché entre l’encolure du cheval de Kiril ce n’était pas confortable mais le trajet serait court et le petit cheval semblait en être conscient, il ne brochait pas, heureux d ‘être si près de son ami..

    - » Captaine à partir de maintenant tes hommes doivent rester ici, qu’ils fassent du feu, mais aucun animal présent ne doit mourir de leur main, aucun arbre ne doit être abattu, ni abîmé. On ne pêche pas les poissons, on fait des trous pour les besoins qu’on rebouche après soigneusement…il en va de votre espoir de vie et ceci n’est pas une blague.


    Regardez autour de vous, constatez qu’ici la nature est rester intact, verte, boisée bien que nous soyons en automne. Il ne devrait plus avoir de feuilles  nulle part!- » Que voyez-vous hommes du château? « -Des feuilles et il fait doux Vous pourriez dormir sans monter vos
     tente.

    Dormir sans monté nos tentes dirent-ils d’une même voix!
    _Ah oui… cela serai possible, mais il y a quelques petits insectes qui vont aimer votre odeur et votre sang. Alors croyez-nous, montez les tentes. Des éclats de rire soulignèrent ces paroles et c’est en toute confiance que les deux hommes et le capitaine Haril partirent vers l’est .Au- delà d’une petite montagne vivait une femme sans âge, une femme d’un caractère très doux, mais pouvant se montrer très cruelle si le moindre mal était fait à la nature son amie.

    Andramiel aimait profondément ses deux fils qu’elle avait eu d’un homme il y a fort longtemps, mais personne ne connaissait ses fils. Alors les gens de la petite vallée la traitée de folle. Mais, comme elle connaissait la nature mieux que personnes et qu’elle guérissait toutes les maladies, aussi bien celles des animaux que celles des humains, elle était très aimé et respectait, personne ne s’aviserait de lui vouloir du mal sous peine de voir soudain le village en entier le poursuivre pour lui faire subir la punition de rigueur.
    Namiirna et Lianthus.
    ( Anecdote).


    Il y a vingt ans de cela…un jeune homme d’une grande beauté ( il s’appelait Lianthus) était épris d’une jeune villageoise ( Namiirna) et il voulait qu’elle l’accompagne en dehors du village afin de se rendre avec lui dans son propre village qui était de l’autre côté des montagnes d’hivers au Nord…tout au Nord. Les parents de la jeune Namiirna étaient inquiet car celle-ci était d’accord pour accompagné  Lianthus dans son village.

     


    Ne le connaissant que depuis peu, les parents de Namiirna ne voulaient pas que leur fille qui allait en quelque sorte s’exilé, ne se trouve alors prise au piège dans ce village au fin fond du grand Nord.


    Ils demandèrent l’aide d’Andramiel afin que celle-ci distingue ce qui n’allait pas chez le jeune Lianthus ( il affirmait que dans son village aucune jeune fille ne voulait de lui pour époux, ce qui était inquiétant cela va sans dire…) Andramiel invita les jeunes gens et les parents afin de voir et de comprendre ce qui n’allait pas.

     

    Liantus fut quelque peu surprit car il dit: »Mais qui donc es-tu vieille femme, est-ce toi qui préside ce village? Les gens te doivent-ils obéissances?.


    – Non! Pour cela il y a le maître du village et il accomplit très bien sa tâche, mais, comme les parents de Namiirna me font confiance; ils ont demander mon aide, y trouves tu à redire prince du Haut-Nord?


    _ » Oh! Ce titre m’honore vieille femme, mais je ne suis pas un prince, cousin d’un prince…oui, mais pas prince._ Bien… alors pourquoi ne pas faire les choses comme elles doivent être faîtes à l’encontre d’une jeune demoiselle! Tu la veux homme du Nord?

    _ Oui vieille femme…je la veux. Je m’appelle Andramiel ne l’oubli pas jeune cousin du prince du Nord. Donc si tu veux Namiirna, tu dois faire ta demande auprès de ses parents et tes parents doivent être présent pour attesté leur accord, comme il est indiqué dans les lois de tous pays, Nord, Est, Ouest et Sud…

    Mais répliqua Lianthus  qui t’a dit vieille femme que je la voulais pour épouse, je la veux pour femme c’est tout, rien que pour femme…ma future épouse m’attend au Château d’ Ambreool. Les parents et Namiirna poussèrent des cris de détresses et les larmes coulèrent sur les joues toutes rouge de Namiirna. Homme du Nord tu viens de porter atteinte à l’honneur de Namiirna.

     

    Tu lui dois réparation pour l’opprobre que tu as mis sur sa personne. Veuille je te pris lui remettre ton anneau gauche afin que tous les hommes sachent qu’elle est libre et sans tache aucune. Avec un ricanement déplaisant,


    Lianthus allait partir quand il s’aperçut qu’il ne pouvait bougé. Alors le mot à ne pas prononcer sortit de sa bouche.: » Sorcière! Que m’as-tu fait? Tu vas le regretter je te le dis ici en face…cet affront que tu viens de me faire…mon oncle le roi, te le fera regretter. Un silence glaciale s’était abattu .

    Plus aucun bruit, le feu s’était éteint, de la buée sortait de la bouche de Lianthus. Les parents de Namiirna étaient apeuré; Namiirna elle même était prête à tomber quand soudain tout redevint comme avant, alors le père de Namiirna prit la parole: 


    » Homme du Nord, tu as déshonoré deux femmes , jamais le plus petit de nos valets n’aurait fait de même dans ta contrée. Tu vas recevoir le châtiment réserver à ceux qui se permettent de  souillés par ses paroles  des femmes sages et les outrages que tu leur a fait subir .Mais Lianthus lui coupa la parole_
    :


     » Attends l’homme, tu oublis que tu parles au cousin du prince d’Ambreool?_ Prince ou roi, manant ou vaillant soldat, le châtiment est le même pour tous; ceci est la loi numéro 40 établit dans tous les royaumes et je vois à ton regard que tu connais cette loi. bien… nous n’aurons pas à te l’expliquer, notre bon roi du cercle d’or. Oui, je vois que lui aussi tu le connais!


    Bien, bien,bien…Donc notre bon roi enverra un courrier à ton roi et quand tu te présentera devant sa Royale Majesté, tu y recevra ta punition.Deux hommes forts en qui les rois ont une grandes confiances vont t’accompagner pour ton retour; avec eux pas moyen de t’échapper et tu le comprendras bientôt.



    A présent cousin du prince…nous allons te laisser libre, mais là encore tu verras que cette liberté t’empêchera de nous quitter, à demain fils du comte des lieux d’Ivorier. Oui, nous connaissons très bien ton père et son Altesse son épouse. Elle est ma demi-soeur.


    L’effroi se lisait sur le visage de Lianthus. Mais aucune parole ne pu franchir ses lèvres pâles, il était muet, il poussa un cri mais aucun son ne sortit…alors, il sortit de la maison en courant comme un fou et il put voir que plusieurs hommes le suivaient. Il comprit et s’asseyant sur une pierre il attendit la venue des deux hommes qui le ramènerait chez lui comme un paria qu’il était devenu à cause de son arrogance.
     
    Une petite légende dit à propos de ce Lianthus…qu’il fut reconduit  devant le roi et son épouse par deux hommes forts. Ces deux hommes n’avaient aucun trésor si ce n’est deux chevaux aux yeux de feu et personne ne pouvait se mettre en travers de leur chemin.


    D’après cette légende, ces hommes et cette vieille femme sont toujours vivant et qu’ils honorent les gens de bien, allant même jusqu’à les aider dans leurs décisions fussent-elles très difficiles.)


    Une récompense.
    Les deux hommes et leurs étranges chevaux accompagnés par le capitaine arrivèrent dans une clairière abritée par une haie florissante et des oiseaux de toutes tailles chantaient à qui mieux-mieux…un vrai festival.


    Dans cette clairière, il y avait au milieu une chaumière, une fumée bleue s’en élevait majestueuse…quelqu’un vivait donc en ce lieu! Le capitaine était perplexe. Il était originaire de la région et il n’avait pas le souvenir de ce lieu. Aucun conte n’en faisait mention, aucune histoire raconté  au coin du feu par les vieillards ne parlait de cet endroit extraordinaire


    - Les  chevaux claquèrent des fers, le petit cheval hennit avec douceur et le visage des deux hommes avaient soudain une expression d’intense satisfaction. Une joie sans égale se lisait dans leurs yeux- tous les trois avancèrent  doucement vers la  chaumière.


    La stupeur se peignit sur le visage du capitaine quand il vit une belle et jeune femme brune sur le pas de la porte et qui semblait attendre. Le plus jeune des deux s’arrêta et déposa le poulain par terre; la petite bête gambada avec allégresse vers la femme qui s’agenouilla pour le caresser.


    Avec délice la petite bête donna un petit coup de museau à la femme et partit comme un bolide pour gambadé comme un être libre, avec fougue et ivresse, il revint vers la femme et plus calme, posa sa tête sur  son épaule et son regard brillait d’adoration. La femme lui dit :  » Calme toi, Fougue du Vent, calme toi… il faut que tu prenne des forces, le temps viendra ou ton ardeur sera la bienvenue.
     
    Va à l’écurie Elma t’attend et son lait chaud te fera le plus grand bien ». Alors, doucement, docilement l’animal se dirigea vers une petite bâtisse qui n’était visible que lorsque le regard cherchait , ou, était à la recherche d’un objet précis.


    Se redressant enfin elle dit: »Soyez les bienvenus, venez prendre une coupe, nous pourrons bavarder « . Sans plus de cérémonie elle entra. Mettant pieds à terre, les hommes allaient  la suivre quand le capitaine dit: » Ecoutez les gars, que faisons-nous pour les chevaux? Si on ne les attachent pas…ils risquent de se sauver… ».
    -Non, capitaine, ils ne partiront pas, venez avec nous…il n’y a aucune crainte à avoir ici.

    Peu convaincu, mais se fiant à ces deux hommes de caractère, le capitaine entra à leur suite dans la chaumière. Et là…son regard se porta aussitôt sur la jeune femme qui embrassait les deux compères, comme s’ ils se connaissaient de longue date. Voyant l’air plus qu’ébahis du capitaine, la femme se présenta de nouveau… » Vous me connaissez  capitaine…sous le nom d’Andramiel.

    Alors chose extraordinaire, le capitaine tomba à la renverse…évanoui. Quand il reprit ses sens, il était allongé sur une paillasse fraîche de pailles odorantes et douce. Une légère couverture le recouvré comme pour le réconforter dans ses rêves, mais il n’avait pas rêver.Voulant s’asseoir, il fit frémir la paille et la femme le regarda.

    - Bien, tu es réveillé, je crois que tu as eu très peur capitaine Haril, pourtant c’est bien moi et mes deux fils Kiril et Ynlak. Je pensais que tu les avais reconnus à leurs chevaux de suie, non! Et bien… à ta tête il est clair que non. Allons capitaine, viens près de nous, je vais te conté notre histoire et tu seras riche pour la fin de ta vie d’homme.


    _ Oh ma dame, que m’importe la richesse, la valeur de ce que vois mes yeux et que sent mon coeur est plus noble que tous le reste… et là, je possède une montagne de trésors, mais ce trésor ne sera que pour moi et pour les petits enfants de ma vieillesse, car avant cela…personne ne voudra me croire, n’est-ce pas ma Dame?Un grand rire  se fit entendre et des petits insectes de toute les couleurs s’envolèrent par la fenêtre montrant au capitaine un autre trésor, celui des bêtes.
     
    -Kiril et Ynlak vos deux petit m’dame, vous devez le savoir, ils ont sauvés le petit poulain et sa mère ( jument de notre Reine)…deux poulains elle a eu la belle  » Danse avec le Vent »

    - Comment! C’est Danse avec le Vent qui a mis bas il y a trois nuit de ça!
    - Oui mère c’est bien elle, avant, elle ne pouvait le faire, car personne ne l’aidait et si nous avions tarder, elle et ses deux petits seraient morts une heure après.
    - Je vois… ce n’est pas de sa faute alors… la pauvre, comme elle a du pleuré ses petits, combien de fois  cette magnifique jument a été  fécondé Capitaine?

    - C’est la quatrième ma Dame et si Danse avec le Vent n’avait pas réussi à mettre bas, elle serait morte dans la nuit suivante, ordre du Roi.

     

    - sans que la reine soit prévenue? demanda Andramiel. Un grondement féroce se fit entendre Kiril et Ynlak furent aussitôt auprès du capitaine. Quel est cet animal qui gronde de douleur mes amis demanda le capitaine!

    Kiril répondit d’une voix sourde… c’est la terre qui pleure ses petits et la folie des hommes. Là, elle se calme, nous allons dormir chez mère et demain nous rentrerons au château car il va y avoir beaucoup de visiteurs.

    -C’est pour cela que vous ne devez en aucun cas vous venter de notre rencontre dans la vallée des anciens. De toute façon…personne ne pourra vous croire. Mais oui, je serais présente sous une forme que je vous montrerez je vous le promets, allons il est temps de dormir maintenant. Mais soudain, Andramiel se figea et elle ressembla à une femme d’une grande beauté mais sans âge.

    ses deux fils aussi avaient changés, ils étaient redevenus  les solides gaillards que le capitaine connaissait, mais l’inquiétude marquait leur front. Andramiel se tourna vers le capitaine et lui demanda d’une voix douce… » Capitaine Haril quel est le nom du premier poulain de Danse avec le Vent? Ou de la façon d’on vous l’appelez vous autres!


    Une erreur.
    Euhhhhhh ma Dame-Euhhhh…euhhh pour tout dire…là euhhh…je sais pas 
    qui a donner un nom à ce petit là. On était tous occupés avec la jument et le petit qu’on vous a amener nous autres.

    Le Maître des écuries l’aura fait, oui, ça c’est son travail à lui de le faire, hein les gars! Vous pensez quoi vous? Andramiel regarda ses fils.  ynlak répondit: » On s’est occupé du petit puis de la mère, le petit s’est mis debout tout de suite et cela à mis tous le monde en grande joie…même la jument a relevé la tête.


    Quand au premier, moi…je ne sais pas, toi Kiril tu sais? Moi! Non…je caressais le ventre de la jument et j’avoue que je n’ai pas prêter attention au poulain noir, Oh mère! Le petit n’a pas eu d’amour à sa naissance, c’est ça le cri de tout à l’heure… ce n’est pas la nature qui à poussée ce rugissement, n’est ce pas?


    _ Non mes fils…ce n’est pas  notre mère nature qui a soulevé le chapeau de la montagne…vite, il n’y a pas de temps à perdre. Nous partons maintenant. Rejoignez-moi au château aussi vite que possible, j’ai peut être le temps de sauvé le poulain et nos vies à tous.

    Ne perdez pas de temps en vaine parole, que ceux qui ne peuvent vous suivre fassent de leur mieux et qu’ ils viennent au château.

    Allons et l’instant  suivant le capitaine vit une créature mi-cheval mi-dragon d’une beauté époustouflante, d’une grande finesse et d’une belle élégance avec une senteur de toutes les fleurs connues de lui, il ne pouvait vraiment la décrire tant elle était Belle…


    L’odeur lui emplissait les narines avec extase, il regarda la créature prendre son vol, emportant avec elle Andramiel . Puis, une tape vigoureuse sur son épaule le fit revenir à lui. Les deux hommes étaient déjà sur leur monture…plus féroce encore.


    _ Vous savez ce que vous devez faire Capitaine. Nous partons en avant, tâchez de nous suivre avec vos hommes et le plus vite possible. Le capitaine Haril aurait voulu poser une question aux deux hommes, plus à Ynlak qu’à kiril, mais il n’en eut pas le temps. Kiril lui fit comprendre qu’il était vraiment temps de partir un « Allons-y « vigoureux, mis fin à toutes questions en suspens .


    Ils n’urent pas à donner de coup leur monture semblaient connaître la marche à suivre et elles se mirent au trop puis au petit galop attendant avec patience le Capitaine. Après quelques heures, ils arrivèrent au campement ou tous les hommes dormaient. un claquement de langue rageur sortit de la bouche du capitaine Haril…alors Kiril le regarda dans les yeux et lui dit: » Plus tard capitaine, faites les sortir

     

     
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  • _Oui, oui père… mais de voir nos vaillant chevalier se battre pour votre honneur et pour  leur honneur fait battre mon coeur et l’amour entre en moi comme le soleil quand il inonde notre beau jardin.



    Je ne peux m’empêcher d’être heureuse, très heureuse de cela. Père, venez avec moi, allons nous reposer aux merveilleux rayons de ce chaud matin d’été.
    Et c’est ainsi…sur un mensonge teinté de haine que débita le règne de la princesse() bénis par le dieu de ses pères.


    Le royaume se situ à l’extrémité Sud d’Ambelianthe, vaste citée de haut marchands, de fonctionnaires de cour, d’armuriers et d’autres professions utiles pour tous et vivant sous la protection des hauts remparts du château.
    Le château a une forme particulière, vue ainsi, il ressemble à n’importe lequel des châteaux des hautes terres.


    Mais si  on arrivait à grimper à la hauteur du mont Divin, alors la vue était une perfection, un magnifique papillon aux ailes déployées voila l’impression que donnait le château.



    D’après la légende, une princesse, un jour parviendrait à le faire volé; afin qu’il ne soit pas pillé et pour protégés les gens et les biens. Mais cela était une légende que l’on racontait aux enfants de générations en générations.
    L’eau y est chaude voir très chaude, très douce de goût, pour la refroidir des puits à eaux froides  avaient été creusés et des bassins pour le plaisirs avaient  été construits.



    Les enfants adorent barbotés dans l’eau tiède, lorsque le soir tombant après s’êtres battus comme des petits fous dans la forêt aux mille feuilles et c’étaient à qui rapporteraient la plus douce , la plus tendre, la plus sucrée des feuilles pour en faire une douceur.


    Le choix se porta ce soir là sur la feuille d’Edouard d’Eltong frêle garçonnet de 12 ans mais vaillant chevalier à l’épée. Il fallait se méfier de son air de petit malingre et plus d’un pouvait en témoignés.


    Parfois le sourire me venait aux lèvres en repensant à l’instant ou il avait cru me vaincre, le pauvre, s’il avait su qu’en plus c’était contre moi qu’il se battait…il en serait rester dans les jupons de sa mère;


    mais j’avais besoin de ses fabuleux talents, un autre m’était nécessaire mais comment l’approcher?
    Lui qui ne quittait jamais la reine, ma mère! Et pourtant, il allait le falloir.Son aide nous sera précieuse…donc je devais trouver un bon plan.


    Je devais  rallié Alian M-C Portian ,à mon côté, quatre chevaliers avec la princesse possédée chevauchant au grès des vents; prouvant leurs vaillances à chaque combats, donnant aux paysans la force de brandir les armes.

    Le fastueux bateau tinté de blanc.
    Alian avait un pouvoir et je l’avais découvert un jour ou me promenant seule dans le jardin des fleurs, j’entendis  la voix douce de ma mère.


    Alian mon petit, si tu savais comme je serais heureuse de voir cette fleur extraordinaire fleurir pour cette fin de mai.
    _Mon enfant aura ses sept années, un doux moment pour cette petite merveille que les dieux m’ont données.
    _Les dieux Madame! Ne serais-ce pas le roi mon père?


    _ Oui, oui Alian, bien sûr que c’est ton père ( et un doux sourire entrouvrit ses douces lèvres, un beau souvenir qui faisait briller ses yeux de velours), mais pour mon époux le roi… ce sont les dieux qui m’ont donner ou plutôt offert cet enfant du bonheur.


    _ Oui mère… je comprends cela; mais mon coeur n’est pas en joie. Elle ne voit en moi qu’un écuyer à la solde du roi…mais jamais comme  son frère aîné.
    _ Pas  aîné dans ce sens là Alian, tu as ton royaume et elle à le sien.


    _Oui, mère ( soupir) ce n’est pas ainsi que j’aurai du formuler ma requête. J’aimerais connaître ma soeur, être son frère ( grand soupir venant du coeur s’échappa des lèvres d’Alian).
    _ Alors pour cela fais toi chevalier…
    _ Moi! son chevalier! Mère elle est déjà meilleure que Brecwic c’est tout dire…
    _ C’est son don, mais elle aura besoin du tien et tu le sais. Quatre chevalier et au milieu un coeur rouge  sang…se tenant prêt…


    _ Prêt à quoi mère?
    _Là Alian, là… je ne sais pas;…mais pas du tout et cela m’angoisse, c’est pour ça que chaque instant est important de vivre en sa présence. J’en ressent un bonheur qui palpite, une soif de vivre, de rire, de danser, de fêter la vie, tu vois Alian!
    _ Oui, c’est aussi ce que je sent, mais en moins fort. Elle n’est que ma demi-soeur après tout.

    Rencontre.


    _ Vois-tu mon fils, j’ai décidé qu’à cette fête… tu allais faire sa connaissance. Vous avez  des points en communs c’est vrai. Vos yeux vert extraordinaire, vos boucles brune et cette mèche blanche posée comme une couronne au dessus de votre front en font jasé plus d’un… mais ce n’est pas le moment, et enfin, le moment de la rencontre est venue.


    Sept ans cette année, c’est le moment, les mages en sont certains(  en pensée la reine se souvient de ces lourds moments passés avec eux à scruté les étoiles et à chercher dans le plus ancien grimoire la réalisation,la prophétie donnée par Andramiel au tout début de…ils m’ont tellement fatiguée, tellement pressée en tout point que j’ai presque perdue la raison, oh! Andramiel, comme ces souvenirs là sont douloureux en ma mémoire).


    Un sourire hésitant flotte au coin de sa bouche. Cette année doit être celle de la découverte pour la princesse… de ses propres choix, deux ont été choisis et approuvé, le troisième et convoité.
    _ Savez-vous mère qui est ce troisième demanda Alian en toute innocence.
    _ Oui mon fils… c’est toi.
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  • Souvenirs.

    Ma grand-mère ne connaissait pas les hommes blancs, elle fut agressive, sauvage ne voulant pas que ces hommes la touche, oh! ils lui parlait, mais, elle ne comprenait pas leur langage. 

     

     

    Elle se recroquevillait tout au bord de la pirogue. Habillée de ses sanche-néis de cérémonie, en regardant ces hommes, grand-mère comprit qu'elle ne reverrait jamais son village.Que son peuple était devant elle, mais, allait-il l'accueillir ce peuple avec amour ou bien comme son ancien peuple allait-il avoir peur d'elle?

    Tout cela passait dans sa tête et elle tenait ses yeux fermement clos- pour ne pas effrayés ces hommes, car elle savait que la peur pouvait parfois faire commettre des actes de méchancetés et de haine terrible.N'avait-elle pas vue sa propre mère être la douleur de sa vie d'enfant différente!

    N'avait-elle pas vue son peuple battre avec férocité sa mère et chercher avec beaucoup plus de hargne et de terreur son père, sans jamais le trouvé! Enfant du vent disaient-ils de la mère de ma grand-mère. Ils avaient besoin de ses simples, car, ils savaient que cela les soulagés de leur blessures, brûlures, difficultés à respiré.

    Tous ces petits maux que les plantes soignent si bien lorsqu'on les connait. Comme grand-mère, ma mère les avaient toutes dans sa tête et moi-même, j'ai commencé avec le Chetchet du village. Puis des gens des villages voisins sont venus pour demandé de l'aide à notre grand chef.

    Mon Histoire.

    (Mensonge).

    Celui-ci n'a pas dit non, nous n'étions pas en guerre. Il y avait assez de femmes et d'hommes ainsi que de très beaux enfants dans notre village, pour que le chef ne s'inquiéta pas de ces villageois. Il les accueillit avec simplicité, même si la couleur de leur peau était différente.

    Le Chetchet a bien essayé de prévenir le chef, mais, les cadeaux étaient de valeur et les fruits avaient l'air d'être mûr à point. Les enfants avec leur joies de vivre s'approchèrent les premiers, ils mangèrent de ces fruits et burent une eau bizarre qu'ils avaient apportés avec eux.

    Quelques femmes essayèrent de retenir leurs enfants, mais, les hommes blancs riaient, disant dans notre langue que ce n'était rien-qu'il fallait les laissés faire, qu'ils étaient  l'âme du village et que de si beaux fruits se devaient d'être mangés et là...les ennuis commencèrent.

    Les hommes s'étaient rapprocher des enfants et ils les entourèrent, les filles commencèrent à avoir peur communiquant leurs angoisse aux garçons, qui, plus virils relevèrent la tête et  gonflèrent leurs muscles, pour montrer qu'ils étaient fort. Grand-mère parla au chef dans le langage du vent et le chef comprit ce qui allait arrivé. Il me regarda et me fit  un signe que le Chetchet comprit aussi et tout doucement, il m'entraîna à l'écart, laissant les guerriers faire ce qu'ils devaient faire.

     

    La Fuite.


    Notre beau village avec ses huttes toutes rondes et fleuries de ces fleurs aux pétales si doux, si parfumées que deux pétales dans un baquet et l'eau sens si bon que trois enfants peuvent se lavés dedans sans qu'il y ai de microbe ou de bactéries comme disent les blancs.

     Nos richesses, c'est cela qu'ils voulaient, ils n'étaient pas nos amis comme ils voulaient nous le faire croire, leurs verroteries,leurs cadeaux ,tous cela sentait mauvais. Le chef avait des difficultés, il alla dans sa hutte pour y prendre le Say Gahaïr, le voyant revenir avec ce symbole, les femmes et les hommes comprirent que leur vie et celles de ceux qu'ils aimaient était en danger; alors, ils firent front.

    Entourant les enfants dans une sorte de danse et les entourant tant et si bien; que les petits se retrouvèrent dans le centre du village protéger par les hommes armés de leur sagaie, celle de chasse que les blancs pensaient inoffensives. Quand les hommes blancs crièrent, ce fut le début de l'horreur,  le Chetchet me prit dans ses bras et nous nous sauvâmes.

    Quelques bêtes nous suivirent ce qui nous fit en quelque sorte une protection, des cries de douleurs, des flammes, des odeurs de brûlé et des enfants criant après leur parent dans la voix de leur enfance, cela faisaient rire les hommes blancs.

    Quand, il n'y eu plus de bruit, simplement des odeurs et des flammes qui finissaient de brûlées les huttes; les enfants furent emmenés par les hommes blancs, ils montèrent dans un grand bateau qui avait l'air d'être chargé...cela se voyait au fait que la coque était enfoncé dans l'eau et le Chetchet me fit comprendre que cela était mauvais pour tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur.

    Il m'expliqua que les hommes blancs emmenaient tous ces jeunes gens à l'autre bout de la terre pour en faire des esclaves...ils travailleraient me dit-il dans un grand champ de fleur blanche, avec, un panier sur le dos et ils devraient remplir ce panier de ces fleurs, toute la journée et ce jusqu'à ce qu'ils meurent.


    Jamais, ils ne pourraient revenir pour reconstruire le village. Alors, tu dois comprendre que tu es la dernière Chacchasnyuo, alors...nous allons travaillé tous les deux et ce pendant de nombreuses années.

    Un Rêve.

    Tu vas parcourir de nombreux territoires, des calmes ou il fait bon y vivre, tu pourras te reposée un peu et aider les villageois...mais, nous ne resterons jamais plus de trois semaines ( plus facile que de comptés les jours) sur place puis, il y aura des villages ou tu devras te couvrir et ne pas ouvrir les yeux car ton regard voit loin et les hommes auront peur et les femmes voudront savoir pourquoi les hommes ont peur de la vérité de ton regard...alors, il y aura beaucoup de cries, de bruits, de bagarres; et, ils pourraient te faire du mal.

    D'autres villages ou il y aura des petits sans parents et qu'il faudra soigné, alors tu voudras t'arrêter plus longtemps, tu diras: " qu'ils ont besoin de toi, de tes remèdes et je serais d'accord avec toi,mais, de nouveau, nous serons en danger.

    Je vais tout te dire, tout t'apprendre et lorsque je partirai pour rejoindre la vallée des vents de l'amour, je saurai que toi, tu seras la vois qui apportera enfin à ceux qui en ont besoin l'amour, la santé, la beauté, la compréhension et vous formerez un village d'harmonie.

    Mais, il te faudra chercher ta vallée, celle qui devra être protégée par la montagne, par la forêt, par la mer, par la rivière...chaque coin de ton village ou ville devra être un ensemble qui ne pourras être pris sans que tout le village ou ville ne sache qu'il y a danger.

    Je connais cet endroit et lorsque tu seras prête, je te le ferais voir, mais, tu devras alors le trouver toute seule. Tes yeux s'ouvrent, refermes les s'il te plaît mama des vents.
    - Tu as peur de moi Chetchet?
    - Je dois te dire que ta vision et plus profonde que le plus profond des lacs de notre univers et que cela me fascine, que j'aimerai les voir ouverts en grands, pouvoir regarder à travers eux ce que tu vois...mais, j'ai très peur de ce que je pourrais y voir, tu comprends?

    - Ce que je comprends, c'est que je ne pourrai jamais regardé quelqu'un en face.

    - Non mama des vents, jamais...ou peut-être qu'un jour tu trouveras un homme qui sera comme toi et tu pourras alors le voir et lui te voir, vous pourrez partager vos connaissances, vous aimez avoir des enfants, qui seront normaux...sauf un, qui deviendra à son tour un important personnage dans son village et celui là sera vraiment l'envoyé des vents et personne ne pourra le vaincre, personne ne pourra détruire son village ni son peuple.

    Il viendra de loin et ça, je ne sais pas pourquoi...il ne sera pas seul, quatre jeunes hommes seront avec lui et, un sage les accompagnera,ils vivront d'étranges aventures et devront combattre des choses bizarres et dangereuses, mais, ils y arriveront, n'ai crainte mama des vents, cela se passera comme ça.

    C'est ainsi que c'est écrit dans les étoles, il te suffit de levée les yeux, elles tu peux les regardées, tu ne leur fera rien

    .- Tu me prédis une bien étrange chose Chetchet, mais, tu me redonnes du courage vraiment, tu as tout perdu comme moi et pourtant tu es là avec moi alors que dans ton ancien village, ils auraient été heureux de te revoir, de pouvoir compté sur tes bras, une femme t'aurai pris dans son lit et tu lui aurai fait de nombreux enfants forts et intelligents comme toi. Alors, pourquoi reste tu avec moi?

    Trahison.Et souvenirs de Chetchet.


    - Ton secret je le découvrirai un jour, tu le sais n'est ce pas? - Oh! Oui, Mama des vents et ce jour là, j'aurai très peur de ta colère...mais ce n'est pas encore pour maintenant. Alors, faisons ce que nous devons faire Mama.

    --Ici commence une bien incroyable histoire et pour certains ce n'est pas possible. Donc, si ton esprit n'est pas assez libre pour vivre avec moi cette histoire! Passe ton chemin, ne t'arrête pas, car, pour la vivre...il faut croire.

     

    Mama des vents à grandit et Chetchet lui commence à vieillir, cela semble le rattraper assez vite alors qu'il aurai du bénéficié de beaucoup plus de temps de vie. Mama des vents le regarde d'une façon qui le tourmente dans son coeur, il a comprit, Mama sait ce qu'il a fait il y a fort longtemps,

    bientôt elle le regardera,ou, elle lui donnera à boire cette tisane à base de fleurs qui endors, celle qui donne des rêves...de bons ou de mauvais rêves suivant l'humeur de Mama...de ce que son coeur aura compris, du pardon ou du non pardon tout cela l'angoisse et le fait vieillir plus vite.

    Pourtant, il doit lui montrer le futur village ou elle pourra reconstruire ce qui a été détruit et faire ses enfants parce qu'ils sont nécessaire pour la continuité de leurs vies. Sans les enfants de Mama plus d'hommes des vents et cela il ne peut pas la laisser faire.(...Un peu plus tard) Chetchet est presser, il sent que quelque chose bouge ou! cela il ne le sait pas encore, mais il doit emmener Mama le plus vite possible, elle doit retrouvé ses fils  si elle ne veut pas tout perdre.

    Depuis tant d'année que la Chacchawy a dit que ces choses se passeraient ainsi, mais, elle avait oublié de dire qu'entre temps il y aurai la guerre, la violence des hommes, des jeunes enfants même des vieillards emmenés par ces militaires pas plus vieux que nos fils de quinze ans.

    Comment cela a t-il pu en arriver là? C'est la question qui me revient sans cesse. Quelqu'un peut il me répondre? Oh! oui...je vois! personne pour se souvenir de notre très belle forêt de nos grand champs de tubercules, du sucre que l'on récupère à la fin de l'été au pied des arbres à abeilles.

    Les fruits des arbres à pommes, les noisettes, les poires petites, croquantes, voir amère, et de ce fruit si acide,mais si bon mélangé avec de l'eau sucré avec un peu de rhume et laisser à macéré deux jours. Ahhh ce doux souvenir quand ce breuvage nous coulais dans la bouche, douce sensation pour la nuit venue, hum! mon corps lui se souvient.


    Mais...il est temps de revenir vers quelque chose de plus difficile, il faut que je revienne avec Mama vers le futur, les enfants avancent à grands pas parmi les dangers, même s'ils sont avec un maître.

    Celui-là est le plus sage et le plus fort de la lignée des sages de sa caste,D'ailleurs il est le seul a être encore en vie. Après son accident provoqué la aussi par quelque sortilège...de cela, il ne veut pas en parlé, bientôt, nous nous rencontreront , sur la rive opposée de la nuit sans fin.

    Oh! fleuve impétueux,nous laisseras tu nous retrouver, ou bien fermeras tu encore le passage du temps et laisseras ces enfants loin de leur mère! Ils doivent accomplir un rite de passage, mais, ils doivent aussi parcourir de grandes distances dans leur voyage, ils auront plusieurs vies...l'avant dernière sera la plus périlleuse je le sais et Mama des vents vient de le comprendre et elle va se fâchée.

    -Chetchet!
    -Oui, Mama, que puis-je pour toi?

    - Tu as menti, mes enfants ne me reviendront pas en ce lieu, au contraire, ils s'éloignent de moi, ils vont aller plus loin dans des lieux de danger...ils vont rencontrer la Sorcière des Brumes et les mages aux yeux aveugles qui servent cette vieille sorcière; si, mes enfants rencontrent cette sorcière ou s'ils s'approchent d'elle...ils l'a réveilleront et se sera terrible.
    Chetchet que fais tu!
    Tu peux me le dire?
    - Ne crains rien Mama, tes fils doivent faire leur quête et ton aîné et appeler  à une grande destinée, mais il lui faudra trouvé le courage du fauve qui est en lui et ses frères sauront l'aider, mais, comme ils commenceront à l'âge tendre, ils ne sauront pas qu'ils sont frères et pour le vieux sage...ce sera très difficile de les éduqués et de leur démontrer leurs capacités physiques.

    Leurs grandes forces et leurs possibilités de commander aux forces de la nature. Je ne peux te renvoyais dans ton passé, ni dans leur futur, tu sais maintenant que tu as eu des enfants.Que ceux-ci ont vécu avec toi cinq année de leur vie mais, le danger était trop grand pour qu'ils restent avec toi dans ton village. Il a fallut que je les disperse- non, non, ne te fâche pas, écoute moi encore un peu,puis, tu pourras puisé dans mes souvenirs à travers mes rêves, mama, j'ai tout fais pour protégés les hommes et les femmes ainsi que les enfants, il fallait le faire comprends tu?

     

    - Ce que je comprends Chetchet, c'est que depuis que j'ai l'âge de procréé, il s'est passer quelque chose que tu m'as fais quelque chose et j'ai oublié.

    J'ai perdue de nombreuses années, je n'ai pas le souvenir de ces jours heureux qu'une mère peut avoir, quand son ventre s'arrondi, ni celui ou elle met au monde son premier enfant, la joie que partage les parents quand leur enfant est là.Je ne me souviens pas de celui qui m'a aimé, de celui qui avec moi a engendré ces enfants.


    Cinq! Tous des fils? Qui est le père de mes enfants et ou est-il Chetchet parle moi et, dis moi la vérité, la douleur envahit mon coeur, mon esprit se révolte contre ce mal que tu m'a fais. Tu dis que c'est pour le bien de tous, mais, quand est -il réellement Chetchet, tu m'as menti, trahi, tu voiles sous ton regard, l'esprit de vérité, je ne peux percevoir la vérité.


    Expliques moi la réalité Chetchet, afin que je puisse vieillir moi aussi, car, si tu ne dévoiles
     pas de toi même cela- je t'obligerais à le faire, et ce sera douloureux pour toi Chetchet. Je pense que tu le sais!- Oui Mama, mais tu ne vas pas aimer ce que je vais te raconter, même si cela te fais souffrir, sache encore une fois; que c'était nécessaire.

    - Chetchet!
    - Oui-oui, attends-il faut que l'on revienne en arrière, en ces années de bonheur dans la vallée des Vents, souviens toi, tu as dix-huit ans, j'en ai vingt-trois, t'en souviens tu?

    Y-L

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  • -Non, je vois à ton visage que tu ne te souviens pas-alors, je vais te soumettre à l'odeur de la feuille de Ithaq._ Tu es fou Chetchet! la feuille de Ithaq rend aveugle-Aveugle! tu veux dire que tu as déjà utilisé cette odeur sur moi?

    -Oui Mama, nous étions sur la berge et c'était le jour ou les jeunes gens du village vont sur la montagne, afin d'honoré les quatre éléments et prouvés à leur parent et à ceux du village qu'ils sont devenus des hommes et des femmes dignes d'être reconnus comme tels.

    Nous, nous étions attardés afin de les laissés passer et je t'ai demandé si tu voulais bien de moi pour compagnon de vie. Tu as ri et tu m'as dit que pour cela je devais te dire qui serait le premier à être reconnu par le village.


    J'ai hoché la tête en signe d'acceptation, et tu m'as alors répondue  que si je gagnais: tu serais ma compagne de vie, et que tu me donnerais de nombreux enfants. Dans le creux de ton oreille, je t'ai donné son nom: Etam serait le premier à être reconnu, il sortit le visage réjoui, sachant déjà le défi qu'il devait relevé, connaissant aussi celle qui serait sa compagne de vie , et il sautait comme l'ikary sauvage ne reculant devant aucun danger.


    Les pères lui disaient de se calmer, qu'il devait arrivé vers la belle Elola avant qu'un autre ne lui fasse sa demande, et là, il est devenu tout bleu- et il est reparti plus vite, sautant de pierre en pierre- d'arbres en arbres, oubliant l'arbre aux abeilles.


    Quand il a couru comme un fou  ,et qu'il s'est écrasé contre l'arbre, tous on retenu leur souffle, et puis, la panique... elles étaient en furies, il fallait se cacher pour évité leur piqûres. Je t'ai emmené dans notre grotte protégée par les lianes odorantes, celles que les abailles n'aiment pas malgré leur beauté et, c'est ainsi qu'on a pu être protéger- mais, il faisait froid dans la grotte, j'ai fais du feu...


    tu restais derrière moi, ne me laissant pas respiré, ton corps trop près du mien Mama et, sans le vouloir j'ai mis des feuilles de Ithaq qui n'auraient jamais du être remisées là. Douleur! Nous nous sommes endormies, et nous avons vécu dans le songe pendant dix années de notre vie.


    Personnes au village ne savait ou nous étions, ils étaient persuadés que c'était le clan de la Lune Blonde qui nous avais attrapé, parce qu'ils savaient que notre Mama avait un très grand pouvoir caché en elle- et que, celui qui arriverait à le faire sortir serait son plus fidèle serviteur, et qu'il ne mourait jamais.


    Qu'il resterait à ses côtés jusqu'à la fin de sa vie, qu'il devrait  lui apprendre toutes les connaissances du monde et qu'à la fin ce serait elle la gardienne du village Des Vents, qu'elle endormirait le village et que ceux qui dormiraient ne vieilliraient pas. Que le jour ou la Mama se réveillera, alors, tous le village se réveillerait, et qu'au deuxième jours de pleine Lune, il y aurait une très grande fête sur tous les coins de protection du village et,


    que viendrait vers la fin des  âges des hommes robustes, sauveurs des autres et qui auraient combattus maintes et maintes fois.Qu'ils auraient cherchés un village, pas n'importe quel village, non! ce village ci, parce que dans ce village vivrait une femme qui pourrait leur dire leurs noms et, de quel famille ils venaient-


    alors, ils ont combattus, ils ont eu peur.Là ou les sages désiraient la paix, ils les laissaient sous un charme d'appartenance au village Des Vents, ainsi, tous voyageurs qui passaient par ce village pouvaient racontés au village voisin que le vieux village près de la Forêt de Tund était de famille avec celui Des Vents.


    ( Hum! Chetchet, que me contes-tu l'histoire ancienne, je veux connaître celle d'aujourd'hui!)." Oui Mama, mais elle en fait partie, écoutes sans m'interrompre tu vas comprendre."-Cela faisait grossir le village, lui donnait plus de poids, et on était tranquille pour environs trois ans-puis, il fallait recommençait dans un autre lieu et refaire la même chose et ainsi de suite.


    C'est comme ça que le village Des Vents fut connu par les autres et c'est à cause de cela que les chefs décidèrent qu'il fallait faire une rencontre avec tout les clans et, que cela se ferait dans la Forêt des brumes près du Lac des Amertumes.


    Cela déplut à la moitié du village car, ils préférèrent la Forêt des Brumes et la Rivière Miroitantes, plus facile d'accès et aussi plus facile pour ceux qui voient les mensonges que peuvent apportés les autres. lors, pour montrer leur bonne volonté, ils accédèrent à la requête du village-

    il y aurait une fête ce jour là, c'était la façon de faire pour éviter aux autres villages absents de croire que cela était un complot contre eux et, les portes devaient rester ouvertes toute la journées. Le sage de notre clan , n'était pas d'accord, c'était la saison ou il y avait fort à faire, le ramassage, le plumage, il fallait mettre les oiseaux en lieu d'hibernation, travaillé la terre, ramassées les tiges pour l'hiver, les baies, les fruits, tubercules, légumes, mettre à l'abri la paille et le foin, pêcher le poisson le faire séchés, cela va prendre de nombreux jours, alors cette réunion des clans ne tombait pas bien -

    Alors, les sages rassemblèrent le village et ils dirent à leurs frères qu'eux-mêmes et les autres sages allaient partir dans la Forêt des Brumes à l'orée de la Rivière Miroitante et qu'ils y resteraient le temps qu'il faudra afin de protégé tous les villages qui étaient sous leurs autorités Cela plu beaucoup et cela sembla raisonnable, la vie devait continuer-


    Chetchet! tu m'ennuie-_ écoutes Mama, je t'explique pourquoi une autre fois j'ai utilisé contre toi la feuille de Ithaq, - Quoi! une autre fois,mais combien Chetchet! Combien? Ecoutes Mama le récit tu jugeras après Hum! j'écoute Chetchet, j'écoute-

    : Alors les sages se regardèrent et ils nous firent signe de les suivre, ce que nous fîmes-après tout, nous étions déjà reconnus comme étant des mages de puissance; personne ne pouvait le nier Alors nous sommes partis le soir même, de loin nous regardions les feux s'allumés et on entendaient les voix, les cris et les rires des enfants, puis, l'odeur de la viande qui commence à grillées, des bruits de marmites et tous les autres son qui laissent  devinés qu'il va y avoir une fête On pouvait voir les étoiles et, elles étaient nombreuses ce soir là


    - Ce soir là, tu les as toutes honorés de leur nom, les sages écoutaient et plus tu nommais les étoiles et plus ils étaient inquiets-moi, je ne comprenais pas, mais soudain, tu te retournas vers nous et tes yeux étaient l'éblouissement même-


    Trois ont fermés leurs yeux à temps, deux ont perdus la vue, tu ne pouvais pas nous entendre, alors on s'est cachés pour attendre l'aube Tu récitais des poèmes, mais, ce n'était pas des poèmes, le sage qui avait perdu la vue et qui faisait parti du clan de la Feuille au Vent était très angoissé-il marmonnait dans sa barbe des paroles d'un autre temps, les autres sages lui dirent d'arrêter, que ce n'était pas de ta faute et que s'il continuait ainsi c'est vers nous que tu dirigerais ta colère-Alors, il glapit, j'ai perdu la vue à cause de cette!


    -Non! ne dis pas son nom, ne dis rien, si tu la nomme ce sera pire,laisse là s'éveillée et, alors nous pourrons lui expliquée que ses facultés sont très dangereuses et, qu'elle doit se protéger,mais aussi protéger les autres-Lui apprendre à disciplinés sa force et son esprit, elle sera gardienne de tout les clans , vous le savez, maintenant vous avez vu ses pouvoirs, elle est La  Mama des Vents de la Vallée


    - Plus rien, non plus rien ne pourra changer cela- Ils se tournèrent vers moi et ils  me demandèrent:" Chetchet, tu es son compagnon de vie?_ Euh oui, si on veut, ce n'est pas vraiment sûr,alors, maintenant je ne sais plus!- N'ai pas peur mon jeune ami, nous ne te ferons rien, tu vas devenir le père de ses enfants et quand cela sera fait, il faudra que tu lui fasse respiré la feuille de Ithaq et, ses enfants devront êtres emmenés dans différents villages, afin, que personne ne sache que La Mama des Vents a eu des enfants


    - La prophétie n'est pas pour le moment, ils nous faut du temps pour définir ou se trouve la Sorcière de l'Ombre-_ Mais, si je fais cela, Mama va m'en vouloir à moi son compagnon!_ Es tu fou! tu ne dois pas lui dire que tu est son compagnon- Alorsje vais vivre avec ma compagne pendant une dizaine d'année de bonheur et plus et puis un jour je l'emmène à la rivière et je lui fais sentir la feuille de Ithaq?


    _ Oui, et toi aussi tu dois la sentir- C'est à cette condition que le futur pourra voir le jour, la bataille sera terrible et nous avons besoin de ces dix années de vie pour pouvoir mettre tout en place les futures vies vont débutées et elles auront de grandes choses à faire et, elles seront bien seules

    -Tout cela a été fait par un beau matin de printemps, je t'ai emmenée à la rivière, tu t'inquiétais, les enfants!


    _ Bah! ils sont avec les parents, quel meilleurs gardiens qu'eux, tu ne penses pas mon amour? _ Oh oui! tu as raison, ils seront protégés, que faisons nous ici Chetchet?- _ Eh bien, l'autre jour, j'ai découvert une grotte et j'aimerais te la montrée, te montrée l'intérieur, il y a des fleurs à la beautés et à l'odeur ahhhhhh! tu verras et puis, il y a la rivière il y a longtemps que nous ne sommes pas aller à la rivière,enfin, toi et moi!



    - Chetchet, voyons! nous avons des responsabilités, tu le sais -Oui Mama,, mais j'aimerais nager avec toi, et après , on ferais un bon feu, on mangera et peut être pourrons nous faire un petit somme- cela fait trois nuits que nous ne dormons pas à cause de Boudihndi)* Ah! Chetchet, c'est le dernier, il a mal aux dents et je crois que quelque chose lui fait peur- J'arrive à lire parfois dans ses rêves et crois moi, ils sont terrifiants



    - On dirait qu'il sera obliger de faire des choses terribles  et qu'il rencontrera une créature très dangereuse et très effrayante et, ses frères seront avec lui pour l'aider, mais avant cela; c'est comme s'ils avaient été séparés-

    C'est bizarre, tu ne trouves pas Chetchet dis! Qui a t-il Chetchet, ton visage est très pâle, es-tu malade? As tu de la fièvre? Non! tu n'as pas de fièvre--- c'est bizarre*



    Ecoutes Mama, faisons comme je l'ai dit tout à l'heure, allons nous baignés tu veux bien, maintenant! _ Oui, hihihi, oui Chetchet allons-y, je te suis-Ils plongèrent à l'endroit le plus profond, nagèrent jusqu'à la berge, se souriant amoureusement, puis chetchet dit à mama: viens avec moi en-dessous, il y a une belle grotte, elle est magnifique, il y a à l'intérieure des trésors que je veux que tu vois-

     

    _ Dis moi, c'est profond! Tu sais bien que je n'aime pas être sous l'eau trop longtemps!_ Ne t'inquiète pas mon amour, je suis avec toi, je ne te lâcherais pas-Viens! Ils prirent leurs respirations et ils plongèrent pour ressortir deux mètres plus bas dans une grotte de bonne dimension, toute luminescente, une veine d'or faisait comme un dessin sur la paroi gauche, l'effet était magnifique-


    Quelques gemmes parsemaient la paroi droite et la voûte était d'un éclat rougeoyant c'était fantastique*Ils s'étalèrent sur le sable et regardèrent de tous côtés, c'est une merveille que la nature leur offrait*

    Alors Chetchet dit à Mama " tu le sais, je suis déjà venu ici, j'ai mis de côté des morceaux de bois pour faire un petit feu, j'ai des fruits et à boire, nous ferons plus tard une petite sieste, tu veux, mama!



    Prenant son compagnon par le cou, elle lui murmura :"tout ce que tu veux Chetchet*" Bien ma douce, alors faisons du feu, tiens si tu veux, tu peux préparés la boisson et le petit repas* Hum! en riant mama se mit à faire semblant de préparé un repas, fait de fruits et de liquide, prenant une couverture imaginaire, elle l'étala sur le sable*



    Rayonnante, elle regarda le petit feu qui doucement prenait des forces* Quelques instants plus tard, le feu ronflait et il faisait bien chaud dans la grotte et du fait du feu la grotte brillait d'un éclat étrange et merveilleux; mama s'allogea et Chetchet mis un morceau de bois plus une feuille dans le feu, mais, mama ne le vit pas faire*


    Alors, Chetchet s'allongea nu près de mama, l'odeur était douce, chetchet caressa mama qui tout en prenant plaisir à ses caresses se demanda d'ou pouvait provenir cette douce odeur* Elle la connaissait, murmurant tous bas elle se lova contre Chetchet recherchant ses caresses qui enflammés son corps L'odeur, elle la connaissait,


    hum!!!! Elle était sûre, mais ou avait elle pu sentir cette odeur! Chetchet l'embrassa, cherchant la douceur de son corps* Puis, s'appuyant sur elle et tout en lui souriant, lui demanda de récité la poésie des étoiles, mama le regarda droit dans les yeux et lui répondit avec sévérité,

    " Cette poésie n'est pas faite pour ce genre de repos et que lui Chetchet le savait très bien, de plus, elle se sentait fatigué, quelque chose n'était pas naturelle, elle avait mal au coeur, elle voyait trouble et soudain!!! elle se mit à hurlée*Elle se débattit, regardant chetchet avec horreur, puis, ses yeux se fermèrent et elle s'endormit avec des larmes qui perlées sous ses paupières* Chetchet les baisa une à une buvant ses larmes tout en lui demandant pardon pour ce qu'il venait de faire*



    La femme de sa vie, ne lui appartiendrait plus jamais, à partir de ce moment, elle était intouchable, il se retira de ce corps qu'il aimait plus que sa propre vie, il baisa une dernière fois ses lèvres pleine et couvrit son corps avec sa chemise Il devenait un simple conseiller, peut être un ami, un confident pour cette jeune et belle femme * Elle ne vieillirait pas, alors que lui, il deviendrait vieux*


    Aura t-il la permission de dire à mama qu'il l'a toujours aimé et, qu'il avait toujours veillé sur ses fils! Le départ des garçons fut si difficile pour lui, il ne pouvait leur dire ou était leur mère, ni pourquoi, ils devaient partir du village avec des gens qu'ils ne connaissaient pas* Chetchet leur fit boire une liqueur de baies amères avec quelques brins de feuille de Ithaq, lorsque les garçons eurent finit de boire, ils s'endormirent oubliant tout, leur nouveaux parents purent les emmenés*

    Chetchet regarda ses fils partirent dans des directions opposés, ils ne se retrouveraient que dans plusieurs années, ils auraient alors vécus bien des souffrances* Ils avaient des qualités, de la force, un esprit différent, mais regroupés, ils étaient une puissance vive* Des années terribles les attendaient ce sera sûrement difficile pour le sage de les retrouvés* Ce vieux sage n'aura que quelques indices pour les trouvés et après, il lui faudra encore les disciplinés, les éduqués et leurs apprendre l'art de la guerre*Y-L, à suivre*

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  • Le Félon.
    Pour toi peut être, mais pas pour moi, je ne contrôle pas mon état de guerrier.
    - Mais si! Tu le contrôle, la preuve...ton frère, tu as éviter de le tuer ou de lui faire du mal si tu préfère ( mon coeur fit un bond dans ma poitrine,elle se souvenait de ça!) grâce à son odeur non!


    _ Oui, bien sûr...mais j'étais en colère à ce moment là, ici... ce n'est pas la même chose.
    - Eh bien, tu ne vas pas tarder à te mettre en colère là, tu peux me croire. Vois, derrière les fourrés, il est là, il écoute, prends garde. D'un bond puissant Erguel fut là. Il contempla la carcasse du poisson et avec voracité s'en empara.

    je voulus la lui reprendre,mais Myaelle me fit comprendre de la lui laisser et de manger devant lui les morceaux gras ce qu'elle fit tout en le regardant et en grondant, futée.

    Alors, je fit comme elle et tout en avalant ma viande je le fixais d'un regard féroce. Ma couleur changea, mes yeux devinrent noir et je sentis monter en moi la fureur. Il broncha, regarda la carcasse et nous regarda.

    Fixant ses yeux sur les morceaux bien gras déposés auprès de nous sur la pierre- ceux de sa soeur bien sanglants et les miens en train de cuire doucement sur le feu. Il gronda et s'approcha à pas lent, babines retroussées, langue fourchue filant dans le vent, yeux fous.

    Les poils gris noirâtre de son échine étaient dressés jusqu'au bout de sa première queue. Alors... d'une voix grave, rauque, je lui dit:" Si tu t'approches  Erguel, tu le fais à tes risques et périls, n'oublis pas que je suis le plus fort, je suis ton maître".

    - Ah! pas pour longtemps homme sauvage, pas pour longtemps, tu n'as pas bus de sang, je briserai ton échine d'un coup de mâchoire, je sentirai tes os broyés sous mes dents et ton sang riche et chaud dégoulinera dans ma bouche, ta chair, hum! je la mangerai avec délice".

    Alors...je me mis à rire, un rire de dément certes mais à rire quand même et c'est cela qui lui fit peur. Il ne m'avait jamais vu ainsi, mon aspect avait vraiment changé et là...il se recroquevilla, se fit tout petit et reculant il retourna à sa carcasse; vaincu pour l'instant.

    Un jeu.


    Je restais assis à le regarder le plus longtemps possible et il baissa ses yeux. se mit à manger et fit mine de m'ignoré, c'était un bon début. L'apprentissage. Les jours suivant furent laborieux, épuisant, apprendre à chasser à un animal borné, sûr de sa force et ne voulant pas écouté était fatiguant, j'endurais cela par amitié pour ma mémère.

    Au fils des jours, cela s'améliora, bien entendu il essaya par tous les moyens et ruses possibles pour m'abattre, sachant que si je tombais, j'étais foutu. Myaelle restait à l'écart les yeux flamboyant de rage, lorsque cet entêté rusant me chargeait attrapant un bout de mon pantalon, dès ce jour je compris et je me ficeler les jambes avec des algues.

    Me faisant ainsi un protection et j'étais sûr qu'il ne pourrais me faire tomber en attrapant dans sa large gueule des morceaux d'algues, un point pour moi. J'avais toujours une longueur d'avance.

     Je laissais Myaelle au terrier car Erguel cherchait à lui faire du mal, elle n'était pas de taille pour lutter contre lui, du moins, pas encore, bien que feulant, mordant, griffant ,lacérant de ses puissantes mâchoire le buste ou les pattes de son frère , la force de celui-ci était largement au-dessus de la sienne.

    Je voulais que ma douce Myaelle garde pour elle sa douceur un moment encore, viendrait le temps ou pour elle aussi , il faudrait faire un choix. Après plusieurs semaines, à nous battre, à chasser, à tuer aussi  vint le moment de le confortait à une vieille menace.

    Au petit matin après une nuit difficile, je l'emmenais vers la plaine d'Elman. Plaine fertile, plaine dangereuse pour un Ertgard. Les hautes herbes cachaient...les serpents ennemis des Ertgards ( ils sont petits,ils se collent à vous, vous suce le sang et vous vide en un rien de temps, leurs dents pointues vous mordent! vous êtes fichus...sauf si vous connaissez la parade.).


    Il me regarda les yeux emplit de fureur, la peur s'y mettait aussi.

    -" Que veux tu que je fasse ici Neschel? Que dois-je t'apporter que tu ne puisse le prendre toi-même? Aurais tu peur Neschel de traverser cette plaine?"

    - Non Erguel, c'est à toi de traverser cette plaine, ceci est ton ultime combat contre toi-même, contre ta propre peur, contre la force de ceux qui vivent là. Tu dois trouver un adversaire, le combattre, le tuer et revenir avec ta proie au terrier. Tu as deux jours, je t'attends au terrier. Va Erguel et je le laisse là, stupide devant l'entrée de la plaine d'Elman.


    Soit sa peur serait la plus forte et il ferait demi tour pour me rejoindre, ou encore, fuirait pour se cacher dans la forêt.Ou...ferait-il preuve de courage, de chance, de bravoure et reviendrait au terrier avec une belle proie, ce qui confirmerai le fait qu'il était à présent assez fort pour vivre seul, d'ailleurs ses trois énormes cornes étaient un rappel constant de sa maturité, mâle...il l'était et il  le faisait sentir chaque jour.

    Notre environnement puait d'une façon qu'il n'est pas possible de décrie à moins que vous ne viviez près d'un champ ou des boucs géants se soient installés. Un feulement de rage se fit entendre, puis plus rien et c'est avec l'angoisse au coeur que je rentrais au terrier.


    Myaelle me regarda elle se  lécha les pattes  de devant sans rien dire, mes ses yeux parlaient pour elle. Elle me trouvait bien nigaud de m'inquiété pour Erguel , vu sa taille et la robustesse de sa peau bien nourris, peu d'animaux pouvaient lui faire du mal, fussent-ils des serpents des plaines.

    C'est un Erguel tout fier qui nous revins le lendemain dans l'après midi avec dans sa puissante gueule, un broquor brun, belle bête de 700 kg, féroce avec des épines le long de sa colonne vertébrale, une queue double pouvant assommer le plus gros de ses prédateurs, des dents longues de 8 à 12 centimètres à double rangées et voila ...Erguel ...traînant sa carcasse, tout fier, ne se doutant pas que ce 
    trophée là était sa porte de sortie.

     

    Le signe évident de son prochain exil. On lui fit la fête, on le félicita, on le regarda et les signes évidents de sa lutte se voyait sur son corps, des traces de morsures, les égratignures montraient la violence de ce combat, sa proie lui appartenait et il avait bien l'intention de la manger et seul.Quitte à régurgiter plus d'une fois et à mettre de côté son vomissement, signe de bonne santé de la part d'un gros mâle Ertgard.


    Ce que nous lui laissions de bon coeur, car pour être une belle proie s'en était bien  une  et de taille, mais pour sa chair...là, c'était autre chose, un goût de moisie dans la bouche pour des jours et des jours, très peu pour nous. Le poisson était bien meilleur et nous le laissâmes manger tout son saoul. Il ne nous quitta pas des yeux et, je compris qu'il était temps de le chasser.

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  • Est-il prêt?
    Lorsqu'il eut fini de se bâfré et qu'il dormi tous son soul, je l'obligeais à remporté la carcasse dans la plaine d'Elman, là, était la place de la carcasse, d'autres animaux la finiraient et peut-être qu'Erguel pourrait trouvé une autre proie, démontrant ainsi sa vaillance; cet argument là,  lui plut tellement que c'est avec force démonstration qu'il traîna  le reste la carcasse( gros Erguel, mais pas tant que ça!) et son odeur.

     

    Deux jours plus tard, il revint avec dans sa gueule une boule de poil, toute rousse avec d'énormes yeux globuleux et qui poussait des cris à vous fendre le coeur.


    J'allais intervenir, car je ne trouvais pas cette proie là digne de lui. Je voulais le lui dire et le lui faire comprendre en m'avançant vers lui quand, Myaelle se plaça devant moi et dans mon esprit et très doucement elle me dit:"


    - Regarde avant de t'inquiéter pour cet animal! Il est plus redoutable que tu ne le crois, Erguel va le découvrir, il est fort, mais il n'a pas acquis de sagesse,pourtant tu lui as plus d'une fois expliquer que les petites proies que l'on pense sans défense peuvent se montrer de terribles prédateurs, comment dis tu déjà!  


    Si tu ne te méfis pas, si tu n'apprends pas des plus petits, alors ne t'en prends qu'à toi, non!

    -Oui! tu as raison...


    -Regarde Neschel et apprends me dit elle finement et en moi même le rire fusa. Fier de lui Erguel allait plantés ses crocs, quand, soudain l'animal se mit en boule et des épines aussi grosses que mon petit doigt et aussi longues que les crocs d'Erguel firent leur apparition.


    Une boule d'épines puissante, venimeuse, bavant et crachant se démenant dans la gueule béante d'Erguel. Erguel gémit, il voulait mordre sa proie ,mais, comprenant enfin son erreur, il posa sa patte sur les épines les plus proche et d'un coup rapide et puissant chercha à ôter son ennemi.

    Mal lui en prit. Deux épines se détachèrent et restèrent plantés dans sa patte. Un feulement de douleur et de rage impuissante sortit de sa gorge. Alors, Myaelle me dit:" Tu vois, il a appris, il ne recommencera pas à choisir et chasser ce qu'il ne connaît pas. Viens, nous allons chasser".

    - Mais...ton frère est blessé, il faut lui ôter les épines.-

    Oui! Et alors! il va guérir très vite, rien ne peut lui faire vraiment mal, si ce n'ait un mâle Ertgard. Donc...nous allons chasser et demain; tu devras le chassé lui.

    _ Demain! Déjà! Mais rien ne presse vraiment Myaelle et puis il vient de d'apprendre une belle leçon, il doit se dire que nous nous montrons clément pour le repas de ce soir,non!


    - Raison de plus Neschel, il va devenir invivable si tu lui permet de rester un jour de plus. Nous devons retourner au camp, la guerre continue là-bas, tu l'as oublié?

    - Non, pas vraiment, je pense à mon frère et j'ai le sentiment d'un grand danger tapis dans la forêt, celle qui borde le camp, un mal y demeure depuis plusieurs jours, guettant le bon moment...mais je ne sais pas ce qu'il guette comme ça.

    - Demain tu devras le chassé, demain Neschel, tu comprendras tous seul, demain. Alors, sans un regard en arrière, Myaelle et moi nous partîmes à la chasse, heureux de pouvoir courir tous les deux. Et seul dans mon esprit, car mon amie ne compte pas, nous respirions enfin.

    C'est avec beaucoup de joie que cette partie de chasse se termina. Au terrier Erguel se tenait devant l'entrée comme si il était chez lui. Ah! je comprenais enfin et c'est avec un certain dégoût pour lui que je m'empressais de lui faire voir qui était le maître du terrier.


    Après la bagarre, j'entrais épuisé par la journée et effondrais par le manque de respect que me témoignait Erguel.
    -Dors Neschel, dors, je monte la garde et demain, oui demain tu le chasseras.
    - Oui Myaelle, demain il partira, il est temps pour lui de se trouver un coin à lui, tu as raison, je m'endormis confiant. Lorsque je m'éveillais le lendemain, le soleil n'était pas encore levé.

    Me prévenant de l'approche de son frère Myaelle me dit que dans la nuit Erguel avait prit la décision de me tuer pour récupérer le terrer et sa soeur.

    -Change toi Neschel, n'ai aucuns scrupules contre lui, n'ai aucune peur, c'est toi ou lui.  Alors, la colère me prit , elle m'envahit prenant possession de mon être et c'est un Neschel complètement métamorphosé qui sortit du terrier... Erguel feula de peur et se mit à reculer puis à ronronner.

    Il sentit mon odeur, comprit que j'était différent , que mon humeur était au combat au vrai combat, combat à mort, j'étais devenu le Guerrier noir, Erguel comprit son erreur, jusqu'à présent je l'avait ménager, j'étais rester Neschel l'humain, là, j'étais celui qui cherchait à se nourrir, celui qui n'avait peur de rien et de personne hommes ou bêtes n'étaient pas pour moi de véritables combattants, ils n'étaient rien que de la nourriture.

    il le sentit et chercha un meilleur moyen de me tuer, il avait peur véritablement peur et sa colère était dotant plus tangible, mais cela avait pour moi la saveur de la victoire. Je bondis sur son dos, chose que je n'avais encore jamais fait(e) et là, à la racine de son deuxième oeil, là ou pulsait le sang de sa vie.


    Je le mordis violemment, un sang épais, chaud et fort salé inonda ma gueule. Erguel se secouait dans tous les sens, voulant me faire tombé, mes griffes s'attaquèrent à sa tête, l'une d'elle entra dans son oeil. La douleur fut vive et il comprit que s'il ne s'avouait pas vaincu...il mourait aujourd'hui.


    J'étais un adversaire trop puissant pour lui et à tous jamais je resterais un adversaire qu'il ne pourrait battre. Dure pour son orgueil d'Ertgard. Car mon esprit lui était fermé et je ne me battais pas comme je le lui avais appris. Il roula par terre et c'est avec colère qu'il gronda, sa queue fouetta l'air, mais il ne chercha pas à me cingler avec.

    Je retirais mes griffes de sa tête et lentement, je lâchais la pression sur sa carotide. Je la léchais et elle se ferma aussitôt, je me relevais et c'est debout et sans aucune pitié dans la voix que je lui dit:

    " Tu vas partir Erguel, je ne veux plus te voir ici. Ton territoire, tu vas te le trouver et tu le garderas, mais ici, c'est celui de ta mère, je veux que tu parte vers le sud, je te suivrais Erguel et si tu ne m'obéit pas c'est la mort. As tu compris! Toujours à terre, il me dit :"


    - Le sud! je préfère le nord...la chaleur n'est pas bonne pour les Ertgards, alors, si tu le veux bien...je pars pour le nord. Ne trouvant pas trace de ruse dans son coeur, je le lui permis. Croyant qu'il avait le temps devant lui, il se leva et se dirigea vers son trou. Alors, avec rage je lui dit:


    -"MAINTEnant déguerpis sinon je te tue. Il fit un bond, puis sans rien dire n'y penser il partit au galop. ( Si vous n'avez jamais vue un Ertgard partir au galop, je vous conseille de vous tenir sur vos gardes, c'est très amusant certes car ils ne sont pas fait pour ça, mais, c'est très dangereux).

     

    Je resterais sur mes gardes lui hurlais-je. Puis, me calmant, je repris doucement forme humaine avec l'aide de Myaelle car cela devenait de plus en plus difficile pour moi de revenir en arrière. La voix de Myaelle apaisante et emplit d'amour me ramena encore une fois vers elle. Epuisé, je m'écroulais. E


    lle s'approcha de moi et me lécha elle se coucha contre moi, contre mon dos et ronronna pour moi. La journée s'écoula ainsi, paisible puis soudain, Myaelle se leva d'un bond, les oreilles droites, les poils hérissés et moi je perçu des couinnements, beaucoup de bruit d'eau, des éclaboussures, je me levais prêt à partir en direction de l'eau salé, mais, la patte de Myaelle se posa sur moi et toujours attentive aux sons, elle me tint prisonnier de sa patte.


    - que ce passe t-il Myaelle?...-Chut... tu n'entends pas Neschel!, tu n'entends pas mère qui te préviens d'un danger? - Non, je n'entends rien, si ce n'est nos amis qui nous appellent, laisse moi Myaelle, il faut que j'aille voir ce qui se passe, reste à l'écoute et viens me prévenir s'il y a quelque chose de grave. Tu es d'accord?


    Sans vraiment l'être,elle me laissa partir. Rejoignant  le bord de l'eau, je vis plusieurs têtes se levaient à mon approche, puis, un des dauphins me dit:"  Viens dans l'eau, vite, viens dans l'eau. Certains se tenaient debout sur leur queue, étonné d'entendre et de comprendre les sons, j'obéis et j'entrais dans l'eau, un puissant coup de tête me fit boire la tasse ce que je n'appréciais pas.


    En colère, je me tournais vers le petit plaisantin, quand...je vis sur son flan une énorme déchirure faite par un coup de patte, que je reconnus aussitôt. Que faire? L'animal avait de plus en plus de mal à se maintenir hors de l'eau; ses amis étaient là et le soutenait, mais, si je ne faisais rien...il allait mourir alors j'appelais Myaelle afin qu'elle m'apporte mon sac de secours.


    J'avais gardé les dents de Myaelle et elles me servaient pour coudre ou pour pêcher suivant leur grosseur. Les poils me servaient de code, alors, l'idée me vint de recoudre le flan.

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  • Voila à l'aube de mes soixante trois ans, j'ai décidé de vivre  le reste de ma vie de façon différente.Je vais faire ce que j'ai envie de faire. Il y a trois ans, j'apprenais que j'avais un cancer du sein. mes deux seins étaient atteints.


    Le choc fut total, terrible. Première réaction...le déni total puis, la moquerie, le renseignement, le choix de l'oncologue sur le net au départ... La stupeur, la peur, les larmes, la honte pour l'après... Vint les rendez-vous.
     


    La mauvaise surprise
    L'homme de la maison, le roc baisse les bras, refuse le défi, ne veut pas vivre ça. A peur de ne pas supporter les changements brutaux... et là...la pilule a bien du mal à passer.


    Vivre un divorce après une double mastectomie, se battre seule, les enfants étant loin , vivant leur vie, ne pouvant prendre des jours de congés pour me voir souffrir!

    Non, pas question.
    Le téléphone restera la meilleur façon de communiquer et voila pour le soutien! Par contre, se renseigner sur une possibilité de recevoir de l'argent...ça y a pas de problème! Jolie la famille!!!

    Au bout de beaucoup de souffrance, je me retrouve avec un corps très différent de ce que je voyais  avant. Plus de cheveux, plus de cils, de sourcils, bref...plus de poils. Bon ça va repoussés heureusement j'ai une crinière abondante -ondulante( enfin j'avais).

    J'espère que lorsqu'elle repoussera ce sera comme avant...des fils blanc en prime j'en suis certaine. J'ai compris tant de chose, j'en ai accepté certaines, refusés d'autres, fais beaucoup de changement, réfléchit à ce que sera ma nouvelle vie.


    Pour rire, j'ai joué à la loterie et j'ai gagné. ..la très bonne blague non!
    Encore un rendez-vous avec mon oncologue, il veut que je passe une IRM bah pourquoi pas. En deux ans et demi, j'en ai vécue et vue  de bien pire.


    Trois jours plus tard, la secrétaire dudit professeur Lefrançois, me donne un Rendez-vous pour la lecture dudit IRM. Remonter  bloc je me rends à ce rdv plutôt confiante.


    La dernière fois, il m'a dit que j'étais en rémission...donc?
    La salle d'attente est presque vide, deux jeunes femmes discutent doucement entre elles. La plus jeune semble sur les nerfs, l'autre tente de la rassurée.



    Elle me regarde, me sourit puis d'une voix douce, me demande:"Pardon Madame avez-vous rendez-vous avec le Professeur Lefrançois?"


    _Oui
    _Ah, bien.
    Elle reprend la conversation avec la jeune femme. La porte s'ouvre, un couple sort du cabinet médical les yeux rouges. Le Professeur les raccompagne. Une poignée de main, un sourire crispé, des regards qui en disent long puis le professeur se retourne vers moi.


    _Alors Madame Swelk y allons nous?
    La femme plus âgée se lève et interpelle le Professeur.
    _Pardon Monsieur mais ma fille avait rendez-vous à 13 heures 30, il est 14 heures 45.


    Il regarde sa montre, mes regarde, fait la lippe. D'accord j'ai compris, il est drôlement  à la bourre aujourd'hui ou alors sa secrétaire m'a encore collée entre deux rendez-vous...ce que je déteste ça!


    Elle s'imagine quoi celle-là! Que c'est facile de venir ici?On a la peur au creux des tripes merde alors et faire ce genre  de truc avec les rendez-vous nous mets le stress plus,plus,plus.

    _Je suis désolé Madame Swelk.
    _oh j'ai compris Professeur, je vais aller me chercher un café ça finira mes nerfs comme ça.


    Il pince ses lèvres,me regarde avec cet air de celui qui sait que cela ne va pas être facile...si déjà j'ai les nerfs en pelote ça risque de mal se passer. Purée de Purée de saleté de Purée ( pour ne pas dire autre chose).


    Je referme la porte derrière moi.
    La secrétaire lève son nez de son ordinateur puis le rabaisse très vite ( espèce de conne).
    _Dites-moi Madame Selart, avez-vous déjà eu un cancer?
    _Euh non, bien sûr que non Madame Swelk, pourquoi cette question?
    _Je ne vous le souhaite pas Madame Selart car sinon...vous connaîtriez à vôtre tour l'angoisse qui vous ronge les tripes due à l'attente d'un résultat ,
    surtout si en prime on vous colle un "rdv" entre deux autres "RDV" pour bien vous collez les nerfs façon "super glu" .
    Elle papillonne de ses longs cils hourdés de mascara waterproof.
    à suivre. y.l.
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