• Andramiel. livre

     

    Deux atouts de taille.

    _elle cherche le moyen de te prendre et elle ne reculera devant aucun obstacles , laisse la venir à toi mon enfant, voit comment elle fait… cela te sera profitable pour ton avenir, je vous veux tous les deux mes enfants et cela jusqu’à la fin de ma vie. Tu le comprends?



    _ Oui mère, moi aussi je veux vivre et si pour cela je dois lié mon destin à celui de ma soeur…je le ferai et ainsi nous serons plus proche encore. Mère, vous dites…mon avenir, cela veut donc dire que j’aurai un avenir autre que la guerre!
    Avec tristesse la reine inclina sa belle tête, un peu comme si elle écoutait au très fond d’elle même, une mélodie,un murmure, une réponse, qu’elle seule pouvait entendre
     


    ._ Oui mon fils… cela sera ainsi que tu le dis.
    La reine ne répondit pas à la question d’Alian, et celui-ci le comprit et ne chercha pas à mettre sa mère dans l’embarras. Il savait que les secrets de la reine ne lui étaient pas donnés pour elle même, qu’un lourd fardeau pesait sur ses épaule.
    Alian sourit à sa tendre mère et avec elle parcourus les sentiers qui menaient à la crypte du soleil.

    Lentement, ils s’approchèrent de la crypte et là, la reine murmura…pour mes enfants, j’offre mon âme, un vent si doux et parfumé fit voleté les quelques cheveux de la tête de la reine.
    _Oh dit-elle, il m’a entendu!
    _ Qui cela mère? _
    Le soleil mon fils, le soleil.



    _ Mère venez retournons dans le petit jardin. La reine murmura un oui puis elle s’effondra. Alian ne perdit pas de temps à appeler les serviteurs, il souleva le corps de sa mère et au petit trop il l’emmena dans ses quartiers, en grimpant l’immense escalier de marbre gris, il appela et ordonna aux serviteurs et servantes de la reine d’aller quérir le mage médecin.


    Illyona répondit au jeune prince
    _ Altesse veuillez déposer votre mère sur sa couche, vous tremblez, vous pourriez la faire tomber. Le prince la foudroya de ses yeux verts.
    _ Me prenez-vous pour un fol! sachez que ma mère ne craint rien dans mes bras, mais votre sollicitude me fais comprendre votre remarque soyez en remercier.


    _ Qui êtes-vous?
    _ Illyona Altesse pour servir la reine.
    _ Hum! Illyona, un peu d’eau fraîche sur un linge doux pour la reine je vous prie. La jeune fille fila aussitôt dans l’anti -chambre de la reine pour revenir avec une cuvette d’eau clair et fraîche un linge doux plié sur son bras.
    Le mage médecin arriva sur ces entrefait et félicita le prince pour son idée.



    _ le mérite en reviens à Illyona servante de la reine dès ce jour.
    _ Bien Altesse, j’en prends note, veuillez sortir et mandez le roi. Le jeune prince obtempéra sachant que sa mère était en de très bonne main.Le royaume comprenait quatre grandes puissances, tous aussi fortes et liées par les liens du sang ou par le biais de la légende.


    Aucuns de ces royaumes n’iraient de lui-même contre la légende en fomentant une révolte, une guerre contre son proche voisin et cela faisait des milliers d’années que ces peuples vivaient en paix; bien gouvernés pour le bien de tous, les rois et les reines, les régents se rassemblaient tous les ans dans la crypte de l’Aurore du Jour.


    Crypte sacrée représentait par une grande et belle femme tenant dans sa main droite un sceptre. Dans la main gauche, elle tenait un bouclier sertis de pierres précieuses, toutes plus belles les unes que les autres, un rayon de soleil ou de lune faisaient miroitées ses pierres comme autant de minis astres.


    A sa ceinture une épée si fine que personne n’osait y touchait, un sabre recourbé comme jamais dans les vallées on en avait vu de semblable, sur sa tête une mince couronne d’argent et en son milieu un joyau de forme ovale; comme personne n’osait s’approché, on ne connaissait pas la couleur de la pierre.


    Un jeu circulait dans les petits villages alentours sur la couleur de cette pierre et de son pouvoir, la somme grandissait au fil des années. C’était un jeu qui amenait nombre de brigands en ces lieux bien calme et ces gens là trouvaient naturel de rester là ou on les nourrissaient et ou on les logés pour quelques petits travaux journaliers.



    Deux d’entre eux étaient important pour la princesse et elle avait déjà mis la main sur eux. Elle n’avait pas besoin de savoir qui ils étaient, son coeur lui commandait de les tenir au château ( encore un mystère se dit-elle, je comprendrais plus tard.).
    Les faisant travailler au château, bien traités , ces hommes devinrent muets face aux questions que leur posaient leurs anciens comparses. Ils commencèrent par rester dans l’enceinte du château à l’abri des autres et cela surpris le palefrenier en chef. Un jour il les appela:



    _ Hé vous deux là! Venez me voir, qu’on parle un peu.
    _ Qui! Nous?
    _ Oui, vous deux là venez, je voudrais vous parler et pas beuglé dans la cour, un sourire éclaira sa face grave et c’est cela qui mit à l’aise les deux hommes, ils s’approchèrent en se demandant ce qu’ils avaient bien pu faire pour que le maître les hèles comme cela.
    _ Oui, not maître, méfiant tout de même, ils s’approchèrent._ Allez les gars, je vais pas vous manger.



    _ Ah chef, vous savez on fait bien le travail, les bêtes elles nous aiment bien, pas vrai Kiril !
    _ Oui Ynlak c’est vrai, on n’a pas besoin de siffler longtemps pour qu’elles viennent vers nous et le maréchal-ferrant l’est content et nous aussi chef.
    _ Oui mes braves, je le sais bien, je voulais savoir ou vous dormez, c’est tout.



    _ Ah! Ben là-bas, avec nos chevaux dans la paille.
    _ Dans la paille? Bon là ça va pas du tout… à partir de maintenant, ils vous faudra dormir dans les chambres des seigneurs des chevaux
    .-Des seigneurs des chevaux,nous?
    _ Bien sûr, c’est ce que vous êtes, même si vous ne vous en êtes pas aperçus, et par ordre de la jeune princesse…vous dormirez dans les chambres des seigneurs.

    _ De la jeune princesse! mais on ne l’a jamais vu la petite nous!
    _ Sans doute pas, mais elle oui, et croyez moi, ce que désire la princesse, la princesse l’obtiens et c’est un honneur, car elle vous a jugé aptes à vous occupez de ses propres chevaux.


    Elle en a dix en tout, donc vous irez dormir ce soir dans la petite écurie, le maître des lieux vous expliquera votre travail. Moi, j’étais content de vous avoir avec moi, vous êtes de bien braves gars, je vous le dis comme je le pense. Et, si un jour vous le voulez, moi Randing, je vous reprendrez, d’accord les hommes?_
    Oui, oui chef avec plaisir.
    ( Randing ne se doutait pas de l’honneur qui lui était donné ce jour là de parler avec ces deux hommes).


    _ Bon allez voir le maître maintenant, ce sera mieux que ce soir, à bientôt mes gars.
    _Bas dis donc Kiril, t’aurais pensé ça toi?
    _ Ben non Ynlak, comment tu le veux hein! Mais moi je suis bien ici alors je vais faire tout mon possible pour y rester.


    _ Moi aussi mon vieux, moi aussi, pour une fois mère nous a choisit une belle mission. Aller viens on va voir notre nouveau maître et les chevaux.
    Traversant la grande cour d’avant, passant sous le pont levis devant les yeux des gardes, ils se firent arrêter par le capitaine des gardes qui avec nonchalance vint vers eux en les inter-pelant:
     » Oh les gars là! Vous comptez aller ou comme ça? « 


    _ Ben… là ou nôt ancien  maître nous a dit d’aller tiens.

    – Ah oui et c’est qui vôt ancien maître? Les gars hein!
    – C’est le palefrenier en chef de la cour du roi, il nous a dit d’aller aux petites écuries de la princesse…car la princesse nous a vu Kiril et moi Ynlak et on lui a plu, car nôt travail est bon et les chevaux ils nous aiment bien…
    – Bien…bien…bien, je vais donc vous y accompagnez d’accord!
    – Merci captaine, on est pas à l’aise nous, savez on était bien là-bas avec nôt maître et les chevaux.


    – Ah ça les gars quand la princesse veut quelque chose, on obéit c’est tout, le maître des chevaux est un bon maître vous y serez bien, aller venez.Alors devant les yeux ébahis de Kirill et de Ynlak, ils traversèrent un petit pont et arrivèrent devant un autre pont levis. L’ayant traversé, ils remarquèrent que la cour était plus petite et qu’un palais aussi grand qu’une maison bourgeoise se tenait devant un petit lac et s’y mirer.Sur leur droite, il y avait un grand jardin, ou les fleurs et les légumes poussaient à foison.



    Sur leur gauche une petite écurie ou l’odeur des chevaux rempli de joie le coeur des deux hommes, voyant cela le capitaine en fut heureux cela présageait du bon. Menant les deux hommes au maître des chevaux, ils en profitèrent pour regarder autour d’eux, il y avait de l’admiration dans leur regard, mais pas de lueur de convoitise. Hum !pensa le capitaine …des hommes droits parmi ces vauriens, je continuerais de les avoir à l’oeil, on ne sait jamais, bah nous verrons bien.

    - « Dites capitaine les écuries elles sont ou! Nous on aimerai bien voir les chevaux de l’autre côté le maître des chevaux, il nous a dit qu’ici on pourrai s’occupé d’autres chevaux parce qu’ils avaient besoin de nous! »


    – Oui…oui mes braves je vous emmène voir le maître de l’écurie de la princesse et vous verrez cela avec lui.

    Tenez…le voila qui s’avance vers nous, il est toujours au courant de ce qui se passe, il est vraiment bizarre lui.


    – Bonjour Maître Godrik, je vous  amène les  deux hommes  que le maître des écuries a trouver pour vous.

    _ Hum…oui capitaine je suis au courant. Oui…oui, déjà, et une étincelle s’alluma dans l’oeil du maître des chevaux
    .- » Bien maître Godrik  je vous les laisse, je pars ce soir et j’ai encore des affaires à régler  à vous revoir. – -Oui capitaine Ankart bon voyage à vous et tâcher de nous revenir vous et vos hommes, sans oublier les bêtes hein!-

    -Hum, hum… euhhh et bien euhhh oui, nous ferons cela maître. Et le capitaine salua le maître , pressa le pas ravi de partir, de ne plus voir le regard bleu profond du maître des chevaux et laissa à sa charge les deux hommes qui attendaient sagement Maître Godrik.
    _ Alors les hommes quels sont vos noms. »
    -Moi c’est Ynlak et lui c’est Kiril not maître  les chevaux aiment notre présence du moins la mienne, je crois que je les calmes quand il y a de la tempête ou quelque chose qui les effraies .


    Moi maître je suis Kiril et les bêtes aiment sentir mes mains sur elles quand elles ont mal, vous savez que la blanche qui geint là-bas va avoir son petit dans moins de cinq minutes et que si je ne fais rien…le poulain et la mère vont mourir tous les deux!

    Excusez chef et il partit d’un bon pas sifflant son compagnon d’une façon désinvolte, mais qui ne choqua pas celui-ci …au contraire c’est tout sourire qu’il alla rejoindre son compère. Arrivé près de l’enclos ou était couché la jument; Kiril lui parla:

    La naissance.
    - »Dis moi ma belle, tu devrais être debout, c’est pas une bonne position là pour aider ton petit …allez tu vas me faire un effort Ynlak et moi on va te soulager de ta douleur et tu vas pouvoir te mettre debout d’accord ma belle? Les yeux de la jument étaient brillant d’amour, jamais le maître des chevaux ne l’avais vue ainsi- elle qui était réputer pour être très mauvaise laissant mourir ses petits les uns derrières les autres

     

    _La détresse d’une mère.

    Cela Chef c’est pas vrai  dit Kiril alors que Godrik n’avait rien dit. Elle pouvait pas le faire toute seule et elle a pleuré ses petits, vous savez, alors celui-là elle le veut et elle fera tout ce qu’il faut pour ça. Même si je dois lui ouvrir le ventre.

    Des ah! et des oh! fusèrent à travers les portes alors en colère Kiril leur dit:
     


    » Allez me chercher de l’herbe sèche de la paille, de l’eau chaude et des chiffons doux, du lait d’ânesse et vite il  arrive ce petit et il faudra doublée sa ration en y ajoutant de l’orge fine et du foin frais de l’épis noir, mais pas de trèfle . L’idiot qui donne du trèfle aux chevaux leur donne des coliques pas possible.

    Bon elle s’appelle comment cette merveilleuse créature? Et avant que quiconque ne lui réponde il dit


    : » Ah d’accord! « Danse dans le vent » . Alors ma belle tu es prête? Et les deux  hommes se mirent à chanter, ils chantèrent dans une langue inconnue de tous.Melankga, melankga, al val ma re palvil et cela le plus rapidement possible en touchant le ventre de la jument qui ne disait plus rien.


    Elle écoutait le chant dansant d’un pied sur l’autre comme pour aider, puis, les pattes arrières arrivèrent, tous les hommes baissèrent la tête… Alors Kiril et Ynlak continuèrent à chanter encore plus fort sur un rythme plus rapide, Melankga, melankga, al val ma re palvil Alors le berger y alla de sa flûte et la mélodie fut comme un vent d’été et on eut l’impression de sentir les fleurs, l’herbe bien verte après une douce pluie d’été.

    Les oiseaux mêlant leur chant,  c’était un ravissement à peine avions nous finis d’entendre le chant que le poulain noir était là. Une étoile rousse sur la tête et des yeux noisettes. Il était debout devant sa mère, il s’approcha d’elle …il lui lécha la gueule de haut en bas avec beaucoup de tendresse.

    Puis, il vint vers les deux hommes et fourra son doux museau dans le pli de l’épaule et cela à chacun, puis il repartit vers sa mère. Celle-ci  ne chercha pas à bougé alors les deux hommes furent sur elle, il la massère jusqu’à ce que tombe un tout petit paquet…un minuscule animal, un tout petit cheval qui se mit debout aussitôt et chercha à tété…mais il était trop petit cela ne fut pas possible. Kiril dit alors au maître des chevaux ébahi: » celui-ci sera un puissant destrier.

    Dans six ans, mais pour cela il lui faut une nourrice, une femme fiable qui lui donnera à boire huit fois par jour, le sortira et le fera travailler avec elle au champ de coton. Nous avons donc besoin d’une vieille femme encore habile de ses mains, courageuse et serviable et qui aime ce qui semble diffèrent.


    Tout le monde gloussa, alors que Ynlak avait les yeux très sombre et que Kiril semblait au bord de l’explosion de colère.Et ces regards là, firent taire tous le monde,plus uns n’osaient bougés.- Bien dit le maître des chevaux, ou donc se trouve et qui est cette merveille hommes des chevaux?- Nous donneriez-vous la permission de placer ce jeune étalon chez notre amie ?demanda ynlak

    ._ Et bien soit puisque vous venez de sauver la jument de la reine, sa jument préférée, elle ne peut rien vous refuser à vous deux répondit Godrik.-Ah merci bien maître, grand merci.- C’est vous qui me dites merci! Bien étranges hommes que vous faites, un jour nous prendrons le temps de discuter.- » Si vous voulez maître, quand vous le voudrez.


    Puis Ynlak et Kiril  s’occupèrent de nouveau de la jument comme si les autres autour d’eux  n’avaient aucune importance et comme de fait pour ces deux hommes d’exceptions le monde qui les entouré n’était pas de leur temps.-Allez ma belle marche un peu qu’on voit s’il n’y a plus rien qui cloche en toi! La jument s’approcha de son tout petit le nifla , lui râpa la gueule de sa langue, le lava et le caressa du museau…puis, elle le poussa vers les deux hommes acceptant ainsi qu’ils en prennent soin  à sa place.

    Kiril tapota le ventre de la jument et du jeune poulain qui s’oublia par un beau gaz bien sonnant et fumant. Tout le monde retrouva le sourire. Ynlak lui passa la main sur le dessus du museau et la réconforta: »


    Ne t’inquiète pas, ce petit sera très bien soigné, tu le sais et quand il reviendra dans six ans il sera le digne compagnon de son frère. Tes poulains sont beaux ma belle, ta maîtresse sera heureuse de ton cadeau, va te reposer et reprendre des forces. Le soir venu ce fut la fête, mais les deux hommes n’étaient pas là.

    A La recherche d’Andramiel

    Ils avaient eu la permission d’emmener en dehors la citée sous escorte le petit cheval porter à dos d’homme  …le dos de Kiril car l’animal ne voulait pas le lâcher. Après plusieurs traversés de villages endormis, ils firent une halte, les hommes montèrent leur tente et firent du feu pour la préparation du repas.


    Après le frugal repas, ils s’étendirent et dormirent comme enfants bien heureux jusqu’au lendemain midi. A leur réveil plus trace des deux hommes ni du petit cheval…là, ils allaient se faire tirer les manches par le capitaine en chef  il risquait de perdre son grade tout simplement et il était furieux, il donnait des coups de pieds dans tous ce qui se trouvait à sa portés, puis, un bruit plus fort lui fit tournée la tête…

    les deux hommes étaient là assis sur deux destriers noir de suie aux yeux de braises et ils riaient. Puis, cessant de rire ils dirent…: » ne soyez pas inquiet  le Maître des chevaux était au courant captaine. Venez nous partons si vous le voulez bien. Ne les attendant pas, ils partirent au trot. Le petit cheval était juché entre l’encolure du cheval de Kiril ce n’était pas confortable mais le trajet serait court et le petit cheval semblait en être conscient, il ne brochait pas, heureux d ‘être si près de son ami..

    - » Captaine à partir de maintenant tes hommes doivent rester ici, qu’ils fassent du feu, mais aucun animal présent ne doit mourir de leur main, aucun arbre ne doit être abattu, ni abîmé. On ne pêche pas les poissons, on fait des trous pour les besoins qu’on rebouche après soigneusement…il en va de votre espoir de vie et ceci n’est pas une blague.


    Regardez autour de vous, constatez qu’ici la nature est rester intact, verte, boisée bien que nous soyons en automne. Il ne devrait plus avoir de feuilles  nulle part!- » Que voyez-vous hommes du château? « -Des feuilles et il fait doux Vous pourriez dormir sans monter vos
     tente.

    Dormir sans monté nos tentes dirent-ils d’une même voix!
    _Ah oui… cela serai possible, mais il y a quelques petits insectes qui vont aimer votre odeur et votre sang. Alors croyez-nous, montez les tentes. Des éclats de rire soulignèrent ces paroles et c’est en toute confiance que les deux hommes et le capitaine Haril partirent vers l’est .Au- delà d’une petite montagne vivait une femme sans âge, une femme d’un caractère très doux, mais pouvant se montrer très cruelle si le moindre mal était fait à la nature son amie.

    Andramiel aimait profondément ses deux fils qu’elle avait eu d’un homme il y a fort longtemps, mais personne ne connaissait ses fils. Alors les gens de la petite vallée la traitée de folle. Mais, comme elle connaissait la nature mieux que personnes et qu’elle guérissait toutes les maladies, aussi bien celles des animaux que celles des humains, elle était très aimé et respectait, personne ne s’aviserait de lui vouloir du mal sous peine de voir soudain le village en entier le poursuivre pour lui faire subir la punition de rigueur.
    Namiirna et Lianthus.
    ( Anecdote).


    Il y a vingt ans de cela…un jeune homme d’une grande beauté ( il s’appelait Lianthus) était épris d’une jeune villageoise ( Namiirna) et il voulait qu’elle l’accompagne en dehors du village afin de se rendre avec lui dans son propre village qui était de l’autre côté des montagnes d’hivers au Nord…tout au Nord. Les parents de la jeune Namiirna étaient inquiet car celle-ci était d’accord pour accompagné  Lianthus dans son village.

     


    Ne le connaissant que depuis peu, les parents de Namiirna ne voulaient pas que leur fille qui allait en quelque sorte s’exilé, ne se trouve alors prise au piège dans ce village au fin fond du grand Nord.


    Ils demandèrent l’aide d’Andramiel afin que celle-ci distingue ce qui n’allait pas chez le jeune Lianthus ( il affirmait que dans son village aucune jeune fille ne voulait de lui pour époux, ce qui était inquiétant cela va sans dire…) Andramiel invita les jeunes gens et les parents afin de voir et de comprendre ce qui n’allait pas.

     

    Liantus fut quelque peu surprit car il dit: »Mais qui donc es-tu vieille femme, est-ce toi qui préside ce village? Les gens te doivent-ils obéissances?.


    – Non! Pour cela il y a le maître du village et il accomplit très bien sa tâche, mais, comme les parents de Namiirna me font confiance; ils ont demander mon aide, y trouves tu à redire prince du Haut-Nord?


    _ » Oh! Ce titre m’honore vieille femme, mais je ne suis pas un prince, cousin d’un prince…oui, mais pas prince._ Bien… alors pourquoi ne pas faire les choses comme elles doivent être faîtes à l’encontre d’une jeune demoiselle! Tu la veux homme du Nord?

    _ Oui vieille femme…je la veux. Je m’appelle Andramiel ne l’oubli pas jeune cousin du prince du Nord. Donc si tu veux Namiirna, tu dois faire ta demande auprès de ses parents et tes parents doivent être présent pour attesté leur accord, comme il est indiqué dans les lois de tous pays, Nord, Est, Ouest et Sud…

    Mais répliqua Lianthus  qui t’a dit vieille femme que je la voulais pour épouse, je la veux pour femme c’est tout, rien que pour femme…ma future épouse m’attend au Château d’ Ambreool. Les parents et Namiirna poussèrent des cris de détresses et les larmes coulèrent sur les joues toutes rouge de Namiirna. Homme du Nord tu viens de porter atteinte à l’honneur de Namiirna.

     

    Tu lui dois réparation pour l’opprobre que tu as mis sur sa personne. Veuille je te pris lui remettre ton anneau gauche afin que tous les hommes sachent qu’elle est libre et sans tache aucune. Avec un ricanement déplaisant,


    Lianthus allait partir quand il s’aperçut qu’il ne pouvait bougé. Alors le mot à ne pas prononcer sortit de sa bouche.: » Sorcière! Que m’as-tu fait? Tu vas le regretter je te le dis ici en face…cet affront que tu viens de me faire…mon oncle le roi, te le fera regretter. Un silence glaciale s’était abattu .

    Plus aucun bruit, le feu s’était éteint, de la buée sortait de la bouche de Lianthus. Les parents de Namiirna étaient apeuré; Namiirna elle même était prête à tomber quand soudain tout redevint comme avant, alors le père de Namiirna prit la parole: 


    » Homme du Nord, tu as déshonoré deux femmes , jamais le plus petit de nos valets n’aurait fait de même dans ta contrée. Tu vas recevoir le châtiment réserver à ceux qui se permettent de  souillés par ses paroles  des femmes sages et les outrages que tu leur a fait subir .Mais Lianthus lui coupa la parole_
    :


     » Attends l’homme, tu oublis que tu parles au cousin du prince d’Ambreool?_ Prince ou roi, manant ou vaillant soldat, le châtiment est le même pour tous; ceci est la loi numéro 40 établit dans tous les royaumes et je vois à ton regard que tu connais cette loi. bien… nous n’aurons pas à te l’expliquer, notre bon roi du cercle d’or. Oui, je vois que lui aussi tu le connais!


    Bien, bien,bien…Donc notre bon roi enverra un courrier à ton roi et quand tu te présentera devant sa Royale Majesté, tu y recevra ta punition.Deux hommes forts en qui les rois ont une grandes confiances vont t’accompagner pour ton retour; avec eux pas moyen de t’échapper et tu le comprendras bientôt.



    A présent cousin du prince…nous allons te laisser libre, mais là encore tu verras que cette liberté t’empêchera de nous quitter, à demain fils du comte des lieux d’Ivorier. Oui, nous connaissons très bien ton père et son Altesse son épouse. Elle est ma demi-soeur.


    L’effroi se lisait sur le visage de Lianthus. Mais aucune parole ne pu franchir ses lèvres pâles, il était muet, il poussa un cri mais aucun son ne sortit…alors, il sortit de la maison en courant comme un fou et il put voir que plusieurs hommes le suivaient. Il comprit et s’asseyant sur une pierre il attendit la venue des deux hommes qui le ramènerait chez lui comme un paria qu’il était devenu à cause de son arrogance.
     
    Une petite légende dit à propos de ce Lianthus…qu’il fut reconduit  devant le roi et son épouse par deux hommes forts. Ces deux hommes n’avaient aucun trésor si ce n’est deux chevaux aux yeux de feu et personne ne pouvait se mettre en travers de leur chemin.


    D’après cette légende, ces hommes et cette vieille femme sont toujours vivant et qu’ils honorent les gens de bien, allant même jusqu’à les aider dans leurs décisions fussent-elles très difficiles.)


    Une récompense.
    Les deux hommes et leurs étranges chevaux accompagnés par le capitaine arrivèrent dans une clairière abritée par une haie florissante et des oiseaux de toutes tailles chantaient à qui mieux-mieux…un vrai festival.


    Dans cette clairière, il y avait au milieu une chaumière, une fumée bleue s’en élevait majestueuse…quelqu’un vivait donc en ce lieu! Le capitaine était perplexe. Il était originaire de la région et il n’avait pas le souvenir de ce lieu. Aucun conte n’en faisait mention, aucune histoire raconté  au coin du feu par les vieillards ne parlait de cet endroit extraordinaire


    - Les  chevaux claquèrent des fers, le petit cheval hennit avec douceur et le visage des deux hommes avaient soudain une expression d’intense satisfaction. Une joie sans égale se lisait dans leurs yeux- tous les trois avancèrent  doucement vers la  chaumière.


    La stupeur se peignit sur le visage du capitaine quand il vit une belle et jeune femme brune sur le pas de la porte et qui semblait attendre. Le plus jeune des deux s’arrêta et déposa le poulain par terre; la petite bête gambada avec allégresse vers la femme qui s’agenouilla pour le caresser.


    Avec délice la petite bête donna un petit coup de museau à la femme et partit comme un bolide pour gambadé comme un être libre, avec fougue et ivresse, il revint vers la femme et plus calme, posa sa tête sur  son épaule et son regard brillait d’adoration. La femme lui dit :  » Calme toi, Fougue du Vent, calme toi… il faut que tu prenne des forces, le temps viendra ou ton ardeur sera la bienvenue.
     
    Va à l’écurie Elma t’attend et son lait chaud te fera le plus grand bien ». Alors, doucement, docilement l’animal se dirigea vers une petite bâtisse qui n’était visible que lorsque le regard cherchait , ou, était à la recherche d’un objet précis.


    Se redressant enfin elle dit: »Soyez les bienvenus, venez prendre une coupe, nous pourrons bavarder « . Sans plus de cérémonie elle entra. Mettant pieds à terre, les hommes allaient  la suivre quand le capitaine dit: » Ecoutez les gars, que faisons-nous pour les chevaux? Si on ne les attachent pas…ils risquent de se sauver… ».
    -Non, capitaine, ils ne partiront pas, venez avec nous…il n’y a aucune crainte à avoir ici.

    Peu convaincu, mais se fiant à ces deux hommes de caractère, le capitaine entra à leur suite dans la chaumière. Et là…son regard se porta aussitôt sur la jeune femme qui embrassait les deux compères, comme s’ ils se connaissaient de longue date. Voyant l’air plus qu’ébahis du capitaine, la femme se présenta de nouveau… » Vous me connaissez  capitaine…sous le nom d’Andramiel.

    Alors chose extraordinaire, le capitaine tomba à la renverse…évanoui. Quand il reprit ses sens, il était allongé sur une paillasse fraîche de pailles odorantes et douce. Une légère couverture le recouvré comme pour le réconforter dans ses rêves, mais il n’avait pas rêver.Voulant s’asseoir, il fit frémir la paille et la femme le regarda.

    - Bien, tu es réveillé, je crois que tu as eu très peur capitaine Haril, pourtant c’est bien moi et mes deux fils Kiril et Ynlak. Je pensais que tu les avais reconnus à leurs chevaux de suie, non! Et bien… à ta tête il est clair que non. Allons capitaine, viens près de nous, je vais te conté notre histoire et tu seras riche pour la fin de ta vie d’homme.


    _ Oh ma dame, que m’importe la richesse, la valeur de ce que vois mes yeux et que sent mon coeur est plus noble que tous le reste… et là, je possède une montagne de trésors, mais ce trésor ne sera que pour moi et pour les petits enfants de ma vieillesse, car avant cela…personne ne voudra me croire, n’est-ce pas ma Dame?Un grand rire  se fit entendre et des petits insectes de toute les couleurs s’envolèrent par la fenêtre montrant au capitaine un autre trésor, celui des bêtes.
     
    -Kiril et Ynlak vos deux petit m’dame, vous devez le savoir, ils ont sauvés le petit poulain et sa mère ( jument de notre Reine)…deux poulains elle a eu la belle  » Danse avec le Vent »

    - Comment! C’est Danse avec le Vent qui a mis bas il y a trois nuit de ça!
    - Oui mère c’est bien elle, avant, elle ne pouvait le faire, car personne ne l’aidait et si nous avions tarder, elle et ses deux petits seraient morts une heure après.
    - Je vois… ce n’est pas de sa faute alors… la pauvre, comme elle a du pleuré ses petits, combien de fois  cette magnifique jument a été  fécondé Capitaine?

    - C’est la quatrième ma Dame et si Danse avec le Vent n’avait pas réussi à mettre bas, elle serait morte dans la nuit suivante, ordre du Roi.

     

    - sans que la reine soit prévenue? demanda Andramiel. Un grondement féroce se fit entendre Kiril et Ynlak furent aussitôt auprès du capitaine. Quel est cet animal qui gronde de douleur mes amis demanda le capitaine!

    Kiril répondit d’une voix sourde… c’est la terre qui pleure ses petits et la folie des hommes. Là, elle se calme, nous allons dormir chez mère et demain nous rentrerons au château car il va y avoir beaucoup de visiteurs.

    -C’est pour cela que vous ne devez en aucun cas vous venter de notre rencontre dans la vallée des anciens. De toute façon…personne ne pourra vous croire. Mais oui, je serais présente sous une forme que je vous montrerez je vous le promets, allons il est temps de dormir maintenant. Mais soudain, Andramiel se figea et elle ressembla à une femme d’une grande beauté mais sans âge.

    ses deux fils aussi avaient changés, ils étaient redevenus  les solides gaillards que le capitaine connaissait, mais l’inquiétude marquait leur front. Andramiel se tourna vers le capitaine et lui demanda d’une voix douce… » Capitaine Haril quel est le nom du premier poulain de Danse avec le Vent? Ou de la façon d’on vous l’appelez vous autres!


    Une erreur.
    Euhhhhhh ma Dame-Euhhhh…euhhh pour tout dire…là euhhh…je sais pas 
    qui a donner un nom à ce petit là. On était tous occupés avec la jument et le petit qu’on vous a amener nous autres.

    Le Maître des écuries l’aura fait, oui, ça c’est son travail à lui de le faire, hein les gars! Vous pensez quoi vous? Andramiel regarda ses fils.  ynlak répondit: » On s’est occupé du petit puis de la mère, le petit s’est mis debout tout de suite et cela à mis tous le monde en grande joie…même la jument a relevé la tête.


    Quand au premier, moi…je ne sais pas, toi Kiril tu sais? Moi! Non…je caressais le ventre de la jument et j’avoue que je n’ai pas prêter attention au poulain noir, Oh mère! Le petit n’a pas eu d’amour à sa naissance, c’est ça le cri de tout à l’heure… ce n’est pas la nature qui à poussée ce rugissement, n’est ce pas?


    _ Non mes fils…ce n’est pas  notre mère nature qui a soulevé le chapeau de la montagne…vite, il n’y a pas de temps à perdre. Nous partons maintenant. Rejoignez-moi au château aussi vite que possible, j’ai peut être le temps de sauvé le poulain et nos vies à tous.

    Ne perdez pas de temps en vaine parole, que ceux qui ne peuvent vous suivre fassent de leur mieux et qu’ ils viennent au château.

    Allons et l’instant  suivant le capitaine vit une créature mi-cheval mi-dragon d’une beauté époustouflante, d’une grande finesse et d’une belle élégance avec une senteur de toutes les fleurs connues de lui, il ne pouvait vraiment la décrire tant elle était Belle…


    L’odeur lui emplissait les narines avec extase, il regarda la créature prendre son vol, emportant avec elle Andramiel . Puis, une tape vigoureuse sur son épaule le fit revenir à lui. Les deux hommes étaient déjà sur leur monture…plus féroce encore.


    _ Vous savez ce que vous devez faire Capitaine. Nous partons en avant, tâchez de nous suivre avec vos hommes et le plus vite possible. Le capitaine Haril aurait voulu poser une question aux deux hommes, plus à Ynlak qu’à kiril, mais il n’en eut pas le temps. Kiril lui fit comprendre qu’il était vraiment temps de partir un « Allons-y « vigoureux, mis fin à toutes questions en suspens .


    Ils n’urent pas à donner de coup leur monture semblaient connaître la marche à suivre et elles se mirent au trop puis au petit galop attendant avec patience le Capitaine. Après quelques heures, ils arrivèrent au campement ou tous les hommes dormaient. un claquement de langue rageur sortit de la bouche du capitaine Haril…alors Kiril le regarda dans les yeux et lui dit: » Plus tard capitaine, faites les sortir

     

     
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