• L'impossible vérité. ( nouvelle)

     Par une belle matinée de printemps, Madame Stook, vieille dame charmante de quatre -vingt ans, se promène doucement dans l'allée de son jardin. Heureuse de pouvoir sortir et marcher un peu. elle vit seule et depuis quelques mois un malaise c'est insinué dans son vieux coeur. Sont esprit lui jout-il des tours? Non, elle en est sûre, elle va bien, sa tête solidement attachée sur ses frèles épaules...c'est vrai, elle a perdu quelques kilos; mais cela lui va bien.

    Ses voisines ne cessent de lui rappeler qu'elle doit à la fête du printemps...les régalées de ses superbes tartes au miel et citron meringués- quel barbe! A chaque fois elle se fait avoir.  Ses voisines gentilles au demeurant lui tape un peu sur les nerfs. Comme ses enfants vivent loin , elles ont tendence à la surveillée de façon  pas trop insistente, mais quand même. Tiens , en ce moment Madame Decker, la guètte derrière son rideau... comme si elle ne la voyait pas. Commère va!


    Enfin, aujourd'hui rien ne doit venir lui gâcher son petit tour, et si elle se sent bien... peut-être ira t-elle chez ce nouveau boucher-charcutier dont tous le monde lui parle.
    C'est vrai, il y a quelques mois de cela, un nouveau boucher est venu s'instaler dans leur petit village du (Wisconsine à vérifier l'ortho) ça c'est une bonne nouvelle.
    Monsieur Kerq bien trop vieux pour continué à tenir la boutique et faire toutes les charcuteries dont ses clients sont si friands, a décider de vendre... bien sûr certains ce sont dit qu'il n'était pas question d'avoir un étranger chez eux!
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    Que voulez-vous mille cinq cent habitants, que ferait un étranger chez-eux hein! Perdue dans ses pensées, Madame Stook sortie de son jardin et se dirigea vers l'allée menant au petit parc pour enfant. Elle s'arrêta et ragarda autour d'elle, puis prenant sa décision continua tranquillement. Arrivée au petit parc, elle dirigea ses pas vers un banc de bois teint en gris-vert tout écaillé; ajustant son manteau, elle s'assoie savourant la douce tièdeur du soleil...quel calme.
    Quelques enfants la regardèrent et lui firent de timides sourires. La vieille dame se sentie émue et leur retourna un sourire et les laissa à leurs jeux. Détournant les yeux, elle vit venir vers elle deux de ses voisines à petits pas préssés.
    -Ah, vous voila Madame Stook, contente de vous voir en forme. Quel plaisir vraiment, nous étions inquiète de vous savoir seule et souffrante.
    - Oui, oui... bonjour Mesdames je suis venue au parc pour profiter de ce beau jour de printemps, voir les enfants joués et entendre les petits oiseaux chantaient. Je ne vous avez pas vue et croyez-moi... je n'aurai pas pris votre banc si j'avais su que vous veniez aujourd'hui. Répondit la vieille dame d'un ton un peu amère.


    -Que non pas chère amie, vous ne nous prenez rien. Nous allons partager ce banc, il est assez long n'est ce pas Mademoiselle Willen?
    - Bien sûr répondit celle-ci d'une voix très douce, laissant voir qu'elle n'était pas d'accord avec son amie, pour s'imposée ainsi.

    -Ah Mademoiselle Willen, je ne vous avez pas reconnue dit avec douceur Madame Stook. La vieille demoiselle rosit et fit un clin d'oeil à Madame Stook.
    Madame Kert les regarda et se mit à pouffé, les larmes lui venant aux yeux, quelle avaient fort beaux ;d'ailleurs tout en elle respirait la santé et la bonne humeur.
    Elle habitait trois maisons plus loin et elle savait très bien comment allait toutes ses voisines. Etant réputée comme la commère du quartier et sachant très bien que tous le monde la considérait ainsi, cela ne l'ennuiyer pas plus que cela.
    Après avoir épousé Monsieur Kert quelques dix ans plus tôt et jouissant d'un bon revenu, d'une belle demeure... envier par beaucoup; elle se disait satisfaite et Monsieur Kert étant défunt depuis deux ans, elle mordait la vie à pleine dent. insousciente elle prenait ce qui venait comme tel. Le déplaisir des uns faisant son plaisir...continuant à pouffé et le rire étant en soit communicatif... ses voisines de banc se mirent elles aussi à rire.
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    -Dites-lui Melle Willen, allez dites-le -lui, je suis sûre que cette chère amie n'est pas au courant de ce qui se prépare dans notre gentil village. Cela en vaut la peine savez-vous! Racontez -lui vous avez une façon de dire les choses, que même si on les connaît, nous prenons plus de plaisir au fur et à mesure de votre narration, s'il vous-plaît Mademoiselle, racontez-la nous.
    -Bien, bien. Si je ne vous ennuie pas!
    -Oh vous Madame Kert, je sais que vous ne refuserez pas ma narration comme vous dîtes, mais Madame Stook, n'aime pas vraiment ce qui se rapproche du commèrage.
    - Je vous en prie Mademoiselle, je me ferai un plaisir de vous entendre, mais, peut-être que l'endroit n'est pas propice à cela! Malgré le soleil, il fait encore frais en tout cas pour moi. Alors, que diriez-vous de demain, chez moi pour le thé? Mesdames êtes-vous d'accords pour 15heures 30?

    -Quelle bonne idée Madame Stook, vous avez raison sur un point; il fait un peu frais et l'histoire est assez longue, Mademoiselle, quand dites-Vous?
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    -Pour moi, ce serait parfait.
    - Eh bien, si Madame Stook nous convie chez elle- ce sera avec plaisir répondit  la vieille demoiselle.
    - quand à moi assura M .Kert, je me fais une joie de revenir dans votre si jolie maison. Avez-vous  encore de ce thé des Inde?
    - Madame Stook fixa M.Kert et lui répondit un sourire pinça ses lèvres minces.
    -Ah! Bien sûr, oui le thé des Inde, très peu en vérité, mais assez pour nous trois.
    Je vais rentrée maintenant, je vous salue mesdames et vous dis à demain.
    - Sans faute M.Stook, sans faute...
    Quand à nous, nous allons de ce pas à la réunion qui se tient à la mairie, vous savez, pour cette histoire!
    -Ah! vous me raconterez cela demain, j'ai peur de prendre froid( pensant en  elle même... quelle chipie celle-là, pas moyen d'avoir la paix. Pourquoi es ce que je les ai invitées, mon Dieu, quelle bêtise...enfin, une tasse de thé, quelques gâteaux et voila l'histoire ou les histoires avalées et je serait tranquille pour un mois au moins...)
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    A petits pas Madame Stook s'en retourna chez elle. Elle ne vit pas le regard des deux dames assise sur le banc, pas plus que la voiture garée plus loin sur la chaussée, ni l'homme assis au volant qui fumait cigarettes sur cigarettes en inspectant du regard tout ce qu'il  pouvait voir.
    Les deux dames non plus, elles ne le virent pas, au lieu de jacassées comme des pies. Elles auraient pu éviter à la communauté tous ce qui va suivre...

    y-l