•  » Il existe un insecte que les hommes nourrissent à leurs frais. Ils ne lui doivent rien; mais, ils le craignent. Celui-ci, qui n’aime pas le vin, mais qui préfère le sang, si on ne satisfait pas à ses besoins légitimes, serait capable, par un pouvoir occulte, de devenir aussi gros qu’un éléphant, d’écraser les hommes comme des épis.

    Aussi faut il voir comme on le respecte, comme on l’entoure d’une vénération canine, comme on le place en haute estime au-dessus des animaux de la création. On lui donne la tête pour trône, et lui, accroche ses griffes à la racine des cheveux, avec dignité. Plus tard, lorsqu’il est gras et qu’il entre dans un âge avancé, en imitant la coutume d’un peuple ancien, on le tue, afin de ne pas lui faire sentir les atteintes de la vieillesse.

    On lui fait des funérailles grandioses, comme à un héros, et la bière, qui le conduit directement vers le couvercle de la tombe, est portée, sur les épaules, par les principaux citoyens ».
    Lautréamont.

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  • Réinventer le Lin.
    L'innovation au travers de la matière
    Le champs des innovations autour du lin nous passionne. Les propriétés de cette fibre offrant toujours plus de possibilités, les collections Embrin évoluent au fil du temps.


    Nous travaillons avec les fibres longues de la plante; nobles et résistantes, elles assurent qualité et longévité à chacun de nos articles.
    La création de nouveaux objets se fait en accord avec nos valeurs. La vie à la ferme, la famille, le lin, la nature...un univers source d'inspiration.
    rendez-vous sur 
    www.embrin.fr.
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  • Comme un tourbillon, je suis né d'une fine poussière, les feuilles et les brindilles qui tombent lentement me nouent entre elles. La fin de l'été, le début de l'automne, le vent nous entraîne dans ce tourbillon, valse puissante, fracassante, nous jetans sur tout ce qui se trouve devant nous.
     

    Le tourbillon que je suis n'a pas envie de vous faire souffrir...ni de détruire  ce qui est à vous...mais le vent furieux  lui n'a pas cette conscience,il chante avec force et malmène les pauvres passant.


    La pluie qui souvent l'accompagne essaie de se faire douce mais...tenace,le vent jette ce que nous sommes devenu...un tourbillon
    turbulent, ventripotent, volant sur son passage le maigre abri.


    Je ne suis qu'un petit tourbillon, qui forcé par le vent devient un
    maelstrom infâme. 
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  • Ah, jours heureux ou il fait si bon vivre! Je me souviens de ce jour là en particulier car;  un vent violent s'était invité et,il menaçait de tout détruire. J'étais furieuse et je clamais haut et fort que un...il ne fallait pas qu'il détruise mon château de sable et que deux, il devait vite s'en allait parce qu'il nous mettait du sable partout et c'était désagréable.


    Douce enfance au bord de la mer. Elle était haute et ses vagues venaient de temps en temps léchaient le bord du château et là aussi je braillais après elle...en clair, je faisais plus de bruit que les mouettes. Ma grand-mère était morte de rire et chaque coup de plus la faisait se plier en deux.


    Elle riait tant et tant que des larmes coulaient le long de ses joues fanées. Ma colère atteignit son apogée lorsque riant plus encore elle me supplia d'arrêter de la faire rire ainsi. _ Mais j'y peu rien moi, c'est toi qui ris de moi et c'est pas drôle grand-mère. Je veux pas que le vent détruise tout et je veux pas que la mer lèche mon château.



    Pourquoi tu ris d'abord hein! Et au comble de ma colère, je bombais mon petit torse et mes poings serrés tenaient ma taille ( taille que je n'avais pas car, j'étais toute en rondeur). La pose était risible au plus haut point car grand-mère riait encore plus. Je me laissais tombé sur le sable en braillant que grand-mère était injuste, elle ne me comprenait pas, elle ne savait que rire de ma misère.



    _ Oh mon trésor me dit-elle, les yeux pleins d'humidité, si tu savais à quel point je t'aime, aller sèches tes larmes petits trésor et viens là._ Boudeuse, je la regarde, je ne veux pas la laisser gagner encore, elle a le chic pour ça elle! _ Aller vient-en là!



    Elle me regarde et son doux sourire emplit mon petit coeur meurtri par tant de chagrin. _ Tu ris plus hein grand-mère!_ Non poussin, viens, regarde, j'ai un cadeau pour toi. Attiré par son petit air espiègle, par sa main tenue dans le dos, je m'avance lentement vers elle. Elle me fixe et je vois bien que son rire n'est pas loin ...mais, elle tient bon.



    _ Grand-mère, je t'aime. Je me jette dans ses bras et je vois ce qui se trouve caché là dans cette main qu'elle avait
    mise dans son dos_ Petite futée me dit-elle en me souriant, bon, je te la donne quand même va. Et ravie, je prends cette poire, juteuse, au parfum subtil, et ma bouche en salive à l'avance. Je pose mon regard sur celle que j'aime beaucoup et d'un geste théâtrale,  j'essaie de la couper en deux.




    Elle explose à nouveau de rire et hoquetant de rire elle me tend la main. Contrarier de nouveau, je la fustige du regard. Et voyez-vous, ce que je retiens de ce souvenir là...c'est le partage car, ma grand-mère  me donna un petit couteau , je fendis la poire en deux et sans rancune, je lui offris l'un des morceaux. Quelle douceur en bouche, un vrai régal . Le partage
    amplifia plus  encore ce goût d'amour.
    y-l
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  • Ta voix est l'oreiller
    Sur lequel je pose mon coeur,
    La couverture qui réchauffe mes rêves,
    Le lit ou mon âme apprend à connaître
    L'amour qui ne finit jamais.
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  • Tu es l'avenir de mon passé,
    Le présent de mon toujours,
    Le toujours de mon présent.
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  • Bonjour.
    Très bonne semaine à vous. Après ces jours de beaux temps...j'espère que votre reprise c'est bien passé.

    Je remercie mes amies pour leur petit sourire, j'aime à les lires et cela me fait du bien. A vous visitez très bientôt amitié.
    y-l.

    La bonne semaine à vous.

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