• Mon âme noire se charge de désespoir, finit le temps de la floraison, finit le temps de la douce saison. La lave noire brûlante, suffocante hante ma mémoire. J’ai pourtant cherché dans la vallée de l’été le remède à mes tourments; sachant que je devais en guérir au plus vite afin d’éviter ce qui va arriver.


    Aucun étranger n’est venu pour me contré, aucun homme vaillant n’a mis devant mes yeux de braise son épée étincelante. Dans le vide de la balance, nul sorcier, nul mage, nul magicien…rien,rien,rien que le vide de la balance.


    Mon coeur se consume la haine me brûle, il devait y avoir un être de feu et de lumière pour me battre et me jeter à terre. Je tourne, je tourne dans mon donjon, je scrute cet infini horizon. Le ciel reste sombre, le temps des noirceurs n’est pas encore atteint. je suis le prince Elkag III e du nom, ma terre natale se trouve bien au-delà de ce château.
    Ici il fait souvent une chaleur que ma peau ne peut supporté, je reste alors à l’intérieur de ma tour  dans mon donjon.


    C’est un lieu d’étude, la plupart des rouleaux, grimoires y ont leur place.

     

    Grâce à eux, nous apprenons nous les princes, les origines, les textes sacrés, les liens qui unissent tel ou tel seigneur, les anciens conflits et pourquoi ils eurent lieu. Les sombres histoires des anciennes maisons, les rois bannis, la folie de certains, mais aussi la bravoure, l’honneur, ce qui permet d’être en harmonie avec les autres peuples.



    En bref… la sagesse, l’humilité et surtout le sens de l’amour. Je vous le dis de suite cet aspect là me révolte. Je suis prince d’une contrée lointaine, là ou la neige et le gel ne permettent à personne de passé- là ou chaque hutte lutte  pour sa propre survie.
    Quand vient le temps de la chasse, nous partons tous pour emplir au plus vite  les greniers.



    Nos maisons sont faites pour la plupart de gros blocs de glace, l’huile qui nous éclaire nus vient des pêcheurs, hommes pleins de courage et de force qui vaillant brave une mer déchaînée… pour rapporter au village d’immense poissons.
    Leurs peaux nous donnent de la chaleur, leurs chairs comble nos coeurs, leur huile nous aide à  nous chauffer et nous donne de la lumière.


    Chaque saison des hommes forts meurt laissant derrières eux, femmes et enfants sans hommes pour les soutenir. Ils n’ont qu’un choix, tout faire eux même ou mourir
    Le voyage d’Alberg.
    2)


    Alberg faisait parti d’une famille orpheline de père et de frères. il dut faire vivre sa famille, sa mère et ses deux soeurs ( des jumelles) aux yeux de velours. La vie était rude au village, pas d’homme pour aider…Albeg était encore jeune, mais il sut que pour le bien de sa famille il se devait de partir à la chasse.


    Il confia sa mère et ses soeurs aux femmes qui vivaient près de sa hutte et leur promettant une part  de sa chasse. Les femmes acceptèrent d’aider au mieux sa famille, alors Alberg partit.
    il ne prit pas le chemin de la mer…il partit pour  les vastes plateaux de glace  située au sud.


    A bout de force et loin de son village, Alberg fut trouvé par une peuplade nomade. Il fut soigné et dorloté par des femmes aux yeux bruns et aux cheveux soyeux.
    Alberg n’en avait jamais vu d’aussi belles.


    Elles sentaient bon, avaient la peau douce, et le sourire facile. Il ne s’en faisait pas, car pour lui, les jours passaient sans difficultés. Un matin , une femme, ou plutôt une jeune-fille vint le trouvé, et sans façon lui dit:
    - » Je suis  Maténa, fille du roi, nous nous dirigeons vers son royaume, quand tu seras présenter à lui, il te faudra baissés les yeux.

    Vois-tu mon père n’aime pas qu’on le fixe du regard comme tu le fais. Alberg se mit alors à trembler et lui répondit:
    « -Comment, nous voyageons en ce moment même? Je croyais que nous restions sur place…combien de temps me faudra t-il pour rentrer et retrouver les miens? Ma mère , mes soeurs, comment vont-elles vivre sans mon aide!


    -Ah s’exclama Maténa, quel drôle de garçon es tu! Tu ne sens pas que tu bouges? Cela fait des jours et des jours que nous voyageons, nous arrivons en vue des terres de mon père. Pour notre aide, tu devras le servir un nombres d’années cela il te le dira lui-même, Oh Alberg! Je suis désolée pour toi, pour ta mère et tes soeurs.



    Alberg était sans voix.Quand au petit matin ils arrivèrent, ils furent accueillit par des sons si extraordinaire qu’Alberg en était ému. Quelques jours passèrent sans qu’Alberg ne soit présenter au roi, mais de chaque côtés de sa chambre, il y avait un garde c’est ainsi qu’Alberg se rendit compte qu’il n’avait plus sa liberté de mouvement.



    Puis, par une journée ensoleillée Alberg fut saisit par trois vieilles femmes et emmener au bain. Une vaste salle ou la lumière entrait à flot, de l’eau tiède puis très chaude, des parfums étranges et des linges doux pour se sécher, ébahi il ne pensa plus que trois femmes étaient en train de le laver.


    La plus vieille lui murmura à l’oreille:- Tu es bien fait jeune homme, le roi sera enchanté de le savoir. Rouge de confusion Alberg chercha à s’enfuir, mais des bras vigoureux l’attrapèrent.
    Deux hommes avec des armes à leur ceintures,le regard farouche le soulevèrent  et l’emmenèrent.


    Des tentures de vives couleurs, des coussins aux couleurs multiples, des bancs ,des tables et des sièges haut, puis une estrade et un immense siège fait d’or et d’argent, des tapis épais pour accueillir les pieds et un homme assis sur le siège qui le fixait de ses yeux d’aigle.



    Tremblant Alberg se souvint des paroles de la princesse, il baissa les yeux et attendit. Un grand éclat de rire,des applaudissements, des rires, de la musique et une voix profonde et chaude , une voix de commandement s’exclama:



    - » Regarde moi jeune-homme bien fait, je veux voir tes yeux. » Alberg se redressa lentement et c’est avec franchise qu’il regarda l’homme qui était roi.
    .- » Oh je vois bien ce qui  a plu à ma fille, tu es surprenant, comment t’appels tu?
    -Alberg est mon nom, je suis du village sans terre, fils de ma mère et frère de mes soeurs.
    -


    Hum! Tu as de la vigueur, tu n’as pas de peur en toi, je comprends, oui, je comprends. Bien Alberg, pour l’aide qui t’a été apporter, je te demande deux ans de servitude. Tu apprendras l’art de la guerre, tu seras récompenser par un beau butin que tu pourras emmener quand tu partiras.

    Alberg était sans voix, pourtant la colère fusa sans qu’il puisse la contenir et avec bravoure il regarda le roi droit dans les yeux.
    -Roi, je ne peux rester ici, ma famille a besoin de moi, cela fait nombres de jours que je suis partis, les femmes n’aideront pas ma famille si elles pensent que je suis mort.



    -Oui Alberg, je comprends…ta bravoure garçon te fait parler fort et haut devant ton roi, j’aime la bravoure et je la respecte, mais je ne suis pas pour autant patient,ni enclin à entendre tes paroles, mesures les garçon, pour ce jour j’accepte et t’excuse; mais prends garde aux autres jours, ces paroles-là dite sans avoir ma permission te vaudront la peine de mort. Deux années Alberg c’est peu payer pour notre aide, acceptes les garçon et reste fier.



    Alberg fut contraint la mort dans l’âme de s’exécuter. La première année fut difficile, les coutumes de ces hommes forts étaient différentes et étranges, leurs dieux durs,peu enclins à l’amour, féroces ils étaient et nombres de cadavres jonchés les villages qui ne voulaient pas servir le roi.



    Avec patience et acharnement Alberg finit par se plaire, car les soldats l’appréciaient, ils aimaient les récits qu’Alberg leurs racontés. La princesse venait souvent le voir, un soir le roi les surpris alors qu’ils regardaient ensemble les étoiles. Le roi fut furieux et faillit faire trancher la tête d’Alberg, heureusement l’amour que le roi avait pour sa fille aida Alberg.


    Mais à partir de ce soir là, il refusa que la princesse vienne le voir sans que son père ne lui ai donné son accord.La princesse fut furieuse et fit tout pour le faire souffrir,voyant cela le roi l’envoya dans une ancienne contrée,là ou les vivants et les morts se côtoyaient encore.

    Il confia à Alberg la mission secrète, celle ou le garçon revint avec les yeux presque blanc.Après ce jour, la princesse le laissa en paix, le roi fut heureux car Alberg revint avec le ceptre d’or, gage de la suprême royauté. De ce jour Alberg fut traiter en prince et ses jours s’écoulèrent comme autant de miel coulant d’une ruche abondante.



    Le coeur du jeune homme battait fort car les jours approchaient ou enfin il serait libre d rentré chez lui avec un butin digne d’un roi. Alberg pensait à sa mère et à ses soeurs et son coeur se gonflait de joie, mais il n’exprimait rien qui puisse contrarier le roi, car celui-ci devenait plus morose de jour en jour.


    3) La princesse devait se marier et elle aussi devenait irritable. Son futur était d’une beauté à couper le souffle, il avait la peau presque blanche, chose incroyable sous ses climats de plombs . Sa beauté n’en faisait pas un être falot, non, il était fort à la chasse, il maniait les armes avec fougue et aucuns hommes digne de ce nom cherchait à se battre contre lui.Ses yeux étaient plus froid que la glace, il ne souriait presque jamais, n’avait aucuns mots tendre envers la princesse.



    plus par sournoiserie qu’autre chose, ce prince au coeur froid demanda au roi après un souper digne de légende quel homme il enverrait s’il avait la connaissance d’un trésor enfoui. Le roi le regarda longuement et ses sourcils se croisèrent presque, de la convoitise se vit, puis le roi hurla de rire et de sa poigne forte il saisit les mains délicates du prince; celui-ci grimaça sous l’emprise du roi, et avec hargne il chercha à se soustraire des mains du roi.



    Une voix douce se fit entendre, : » Je pense que mon père le roi aimerai qu’Alberg se charge de ce trésor et le ramène à lui.
     » -Oh ma fille comme tu me connais bien rugit le roi en lâchant les mains froide du prince.
    -Bien mon roi, je vais donc vous donnez l’endroit ou ce trésor se trouve et si vraiment cet Alberg et si vaillant il le trouvera.
    C’est ainsi que le brave garçon fut de nouveau contreint de partir à la chasse au trésor. Avec peine le roi lui confia cette deuxième mission en lui disant:


     » Fils, j’aimerai t’épargné cela, mais ce fourbe m’a lancé un défi, si je ne le relève pas, les princes présents seront alors si heureux et si confiants en eux que bientôt la guerre serait à notre porte, je sais fils que ma promesse arrive à sa fin, que tu as hâte de rentrer, même si mon coeur saigne, je tiendrais ma promesse.



    Je te conjure de faire attention, le chemin sera rude et ce scorpion aura sûrement mis autant de pièges que possible, je t’offre cette bague fils, partages avec moi son secret.
    Alberg opina et le roi le prit dans ses bras et avec force le serra sur son coeur.


    Une flamme vive parcouru le corps d’Alberg et une puissance incroyable fusa dans ses muscles, son esprit s’ouvrit et il entraperçu un pouvoir aussi grand que l’univers. Le roi le tenait encore dans ses bras, puis lentement il s’éloigna pour le fixer de ses yeux d’aigles éteints.



    -Mon roi murmura Alberg, comment vous le rendre?
    - Tu ne peux fils, tu ne peux, mais je sais grâce à ta question que j’ai bien fait. Protège ma fille contre ce traître et prouve à celui-ci ta valeur.
    -Votre valeur mon roi, votre valeur, j’obéis sire par amour pour vous et par l’amour que j’ai pour la princesse un amour sire digne d’un frère seulement d’un frère.


    Le roi l’écrasa contre lui et bourru lui donna un coup dans les côtes Alberg frémit mais ne ressentit nulle douleur.
    Quand il revint à la tombée du jour, il était coupé en deux, il traînait quelque quelque chose derrière lui, deux hommes se dirigèrent vers lui et lui prêtèrent  mains fortes. Alberg avait pris du muscle, les deux hommes eurent bien du mal à tiré l’espèce de gros sac d’Alberg; fier de lui celui-ci cria de loin, il entonnait le chant de sa propre victoire.



    A l’intérieur du camp il se présenta d’abord à son roi, celui-ci le regardant jugeant sa valeur nouvelle- » Fils, lui dit-il, je suis fier de toi, je vois ton triomphe dans ton regard, ta force dans tes muscles… ta bravoure dans ton langage.


    Va vers ta mère et tes soeurs et reviens me conté tes exploits  lorsque tu auras fait ce que tu dois faire.
    Alberg salua son roi reprit ce que les deux hommes avaient amenés devant le roi, puis, s’arc-boutant il se fraya un chemin vers la demeure de sa mère.  Le voyage fut long et pénible. Le froid s’intensifia et la nuit presque sans fin lui faisait voir d’étranges lueurs dans le lointain.

    Alberg n’était pas superstitieux, il avait avec lui ses dieux, il le prenait à tour de rôle et récitait dans une ancienne langue des prières pour le voyageur solitaire.
    Un soir plus pénible à cause du vent violent lui fit faire une bien étrange chose, Alberg n’en parla jamais, mais cela resta graver à jamais dans son esprit, un jour,il s’en servirait.  


    Après bien des jours et des nuits de solitude, de chasse et de pêche, il vit de loin la grande montagne ou se nichait son village.
    Une bien triste nouvelle l’attendait. L’une des jumelles était très faible, la fièvre, la faim, le froid mordant avait laissé d’amers lignes sur son fin visage d’enfant.


    Alberg regarda fixement sa mère et son autre petite soeur, puis il ressortit de la hutte, et rapporta un gros  morceau d’une matière étrange, jaune avec des trous, le morceau était très bien empaqueter, ce qui en coulé était retenu par une poche qu’Alberg avait fait avec une vessie d’oie sauvage.



    Quelques enfants l’avaient suivis et aucun de ces gestes ne passaient inaperçu.Le visage fermé d’Alberg mettait mal à l’aise les femmes qui vivaient aux côtés de sa hutte.Il ne dit rien. Il sortit une grande bâche  faite de plusieurs peaux et quelques pieux fait d’une drôle de façon, puis, il entoura sa hutte et son gros trainaux. 
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  • Le temps pour vous se fait court. Tu dois à présent regagner le Monolithe et finir tes autres passages. Garde seulement en toi l'amour que tu as reçu ici. Ah oui...mère la Montagne veut que tu saches qu'Aimergin n'est pas vraiment soumis à ton pouvoir, mais, à celui de la Nature et à celui de mère la Montagne; dès que tu partiras d'ici, il te faudra lui faire un talisman de soumission...sert toi des plantes que tu trouveras sur place.


    Ne t'inquiète pas si Aimergin s'enfuit, continue à faire le talisman, il reviendra vers toi , il ne pourra pas faire autrement...il est attaché à toi par la force de votre nature. Tu as trois années pour finir ton apprentissage et six années pour combattre la force croissante de ton frère.


    Oh ! Oui,oui... Le glouton viendra avec vous, ne le chasse pas, il vous évitera beaucoup de mauvaise rencontre; mais la encore, ce sera un autre fardeau pour toi, soit vaillante. Ta beauté, ta force, ta belle nature, feront que sur les  chemins de vie, tu auras à te défendre...n'abuse pas de ton pouvoir, ne laisse pas la colère te dominer-même si c'est par la faute d'Aimergin.


    Laisse -le se faire bastonner car,  il l'aura mérité, n'attire pas les regards sur toi en voulant le protégé, c'est ce qu'il cherche déjà à faire. Mère Montagne n'a pas le droit de t'en dire d'avantage. Une dernière chose Héleven, lors de ton  dernier voyage tu rencontreras deux enfants un peu plus jeune que toi.


    L'une sera ton amie, l'autre ton ennemie, l'une te soutiendra par de belles paroles, l'autre te montrera la meilleure façon de faire les choses. L'une possède dans son coeur un trésor, l'autre à dans son coeur le fiel et la mort. Je ne peux t'en dire plus, notre conseil  à Mère Montagne et à moi Fée de Montagne c'est... fais simplement preuve de sagesse. Va maintenant, emmène tout de suite ton fardeau car, il gâte par sa seule présence notre lieu sacrée.


    Héleven regarda autour d'elle et, son regard se perdit au delà de la Montagne...Elles' s'aperçue que les arbres majestueux qui vivaient juste en dessous de Mère Montagne,  perdaient leurs premières feuilles , un hoquet d'angoisse envahit son coeur et des larmes perlèrent  et glissèrent lentement sur ses joues toutes pâle. Ce n'est rien Héleven, Mère Nature va reprendre sa vie juste après votre départ, veille bien petite soeur, car ton fardeau est plus fourbe que la pire vipère de notre lieu.


    Tu as jusqu'à la fin du jour pour partir, et pour dire au revoir à ceux que tu aimes Mère Montagne te l'accorde. Ne traîne pas enfant de vie. Et, la dessus un énorme grondement, la grotte se refermait et avec elle disparaissait la merveilleuse petite fée. Je pris mon frère par le bras, tirant fermement et je le forçais à me suivre.


    Il ne voulait pas partir, car, ses yeux s'étaient posés sur un gros caillou oblong de couleur noire et luisant, grâce à ma nouvelle force, je fus capable de l'arracher à l'attraction de cette pierre qui, d'un coup sembla volée pour venir se déposer dans le creux de sa main tendue.


    Je pris la ceinture et je la fis claquer avec force et la pierre tomba.  prenant mon frère dans mes bras , il était brûlant de haine et ses yeux de feu jetaient des éclairs, il cracha des mots sans suite tant il était en colère. Il tendait sa main vers la pierre et celle-ci bougeait légèrement comme si une force plus brute l'empêchait de bouger. Mère Montagne enferma la pierre maléfique dans ses entrailles et Aimergin s'endormit, je soufflais reconnaissante envers Mère Montagne.


    Un peu plus loin, le glouton me fixait de ses yeux noirs, fou de colère, le poil hérissé, me mettant presque au défi de partir sans lui. Je haussais mes épaules et j'emmenais à pas de charge mon frère qui heureusement semblait léger dans mes bras. Je m'en rendis compte car, un peu plus tôt, oh! à peine un mois je dirais, j'aurais été incapable de soutenir ce genre de marche en ayant mon frère dans les bras, je secouais ma tête et mes long cheveux vinrent me cacher la vue.


    D'un geste je les noués fébrilement, Aimergin accroché à moi et  se tenant  avec ses pieds contre ma hanche, brave petit...il ne méritait pas le sort cruel de sa destiné. Toujours à pas de charge nous arrivions enfin au Monolithe et là je vis avec joie Louve et Ourse puis mes amis les oiseaux et riant de joie quelques têtes de poissons hors de l'eau.

    Tous me firent des cadeaux, ma besace fut pleine et c'est le coeur gros que je repris le chemin qui  nous ferais passé de l'autre côté. Mon apprentissage était bien difficile et je me sentis d'un seul coup bien seule. Soudain Aigle Royale fut devant moi, il me montra son large dos et je compris, je déposais pour un court moment mon fardeau et nous continuâmes notre chemin, puis, vint Ourse gigantesque (sans son ourson, il devait dormir quelque part dans une vaste grotte bien au chaud) qui après force mimique "car elle ne voulait pas me parler), me fit la même proposition...


    ce que je fis avec joie, car, je compris que là, en ce moment même, mon frère sans défense perdait de sa force mauvaise ...pour ne garder que sa force vitale d'enfant. Aigle m'offrit une de ses plumes, la plus belle de toute. Je le pris dans mes bras et le serrais contre mon coeur et là...je reçu une force nouvelle. Je m'écartais vivement, mais Aigle me dit qu'il se devait d'être ainsi ( curieuse façon de s'exprimer).


    Ourse m'offrit une de ses griffes, la plus grosse et là aussi à son contact, je ressentis une force très puissante. Louve quand à elle, m'offrit une dent sale et abîmée , mais à ce geste, mon coeur déborda d'amour pour elle. C'était sa dernière dent, Louve allait partir pour les Chasses Eternelles. Mon coeur débordant d'amour, je la serrais fortement contre moi et là, une forte lumière, douce, flottante dans l' air de l'après-midi, irradiante de beauté, entoura Louve, puis, ce fut finit.


    Louve n'était plus. Mon chagrin fut intense et je pleurais presque toutes les larmes de mon coeur. Pourtant,  un petit museau vint se frotter contre ma main. Je baissais les yeux, embrumaient par les larmes j'eus du mal à distinguée la forme du petit animal et...
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  • Elle accepta mon offrande mais, resta sur ses gardes tout le temps que le petit fourbe et moi-même restâmes en ces lieux. La nuit fut douce et nos amis nous tenaient chaud. Louve et Ourse restèrent près de moi et m'enseignèrent le langage de leur espèce.

    Un glouton resta près d'Aimergin et je le voyais souvent sourire jusqu'à ce que le sommeil le prenne; je souris et je dormis aussi, le matin vint très vite.Après le repas du matin, je saisis Aimergin par le bras et je l'entraînais avec moi vers l'immense montagne.

    Tout le long du trajet, il s'opposa à moi; je luttais farouchement avec lui, lui imposant ma volonté, à bout de force...je m'arrêtais un moment pour soufflé un peu, le glouton nous avait suivi et soudain...il fonça sur moi dans le but de me faire lâcher Aimergin.

    Je tendis ma main libre et le glouton s'envola pour atterrir  plus  loin, Aimergin poussa un hurlement de rage, alors; je le fixais, il saisit une flèche et voulu me frapper l'oeil avec, mais son geste resta en suspens. L'oeil hagard, il tangua et je le forçais à marché, il se remit en route mais, son esprit était endormi.

    Soupirant je l'entraînais avec moi, plus rapide que le vent...le glouton nous dépassa et se dressa sur la route. Poils hérissés, dents découvertes, haine farouche dans ses petits yeux noirs, soudain...il frémit, puis, s'écroula.

    Je passais devant lui avec Aimergin et la montagne enfin, fut devant mes yeux. Jamais je n'avais vue de pierre aussi grosse, une masse imposante, une hauteur incroyable. Je me dis en moi-même que si je parvenais tout là haut , je pourrais touché les nuages.

    Plus je regardais, plus je la trouvais émouvante, seule dans cette partie de monde, je la sentie vibrée et chose incroyable...elle sembla rire! Oui, rire, c'est à dire que le sol bougea légèrement sous mes pieds, quelques petites pierres atterrissant devant moi et leurs beautés étaient incroyable.

    J'en ramassé une couleur du ciel, la regardais, puis, la replaçais là ou je l'avais prise. Cette pierre appartenait à la montagne et, ce n'est pas elle que je venais cherché. Un grondement plus sourd, un craquement sec, de la poussière et devant mon regard ébahie...une grotte gigantesque était là  alors que l'instant d'avant, il n'y avait que des gros blocs de pierre.

    Aimergin entra toujours soumis à ma volonté, je le suivis et avec étonnement je m'aperçu que celle-ci était lumineuse, de la profondeur d'un arbre couché, la grotte ou plutôt les pierres brillaient et chantaient au fur et à mesure que nous nous rapprochions de son centre.

    Là, une pierre ronde sur laquelle reposait une ceinture semblait attendre son propriétaire. Je  ne savais pas vraiment si je devais la prendre, un doute s'installa en moi, après tout l'objet que je devais ramener n'était peut être pas si somptueux. Je m'en approchais non pas avec crainte, mais, avec une certaine retenue, me mettant à genoux...


    Je murmurais des paroles qui n'avaient pas vraiment de sens pour moi...une manière pensais-je de me rassurer: " Ecoutes, je viens de loin tu sais! j'ai vue beaucoup de choses, j'en ai entendue beaucoup, les passages que j'ai pris m'entraînent vers des endroits incroyables.

    Tu sais, il faut que j'apprenne  beaucoup de choses pour aider mon peuple et ceux qui viendront après. Il me reste encore deux voyages avant de rentré chez moi enfin, chez le roi et la reine du Clan Des Danann. Je crois que je dois prendre cette ceinture?

    J'écoutais , respirant par à coup, puis, un rire cristallin vint chatouillé mes oreilles, je l'écoutais sans vraiment chercher à connaître celui ou celle qui l'émettait.Persuadais en fait que les pierres riaient de moi, de ma petite personne, j'allais à nouveau poser la question quand, une main fraîche se posa sur mon épaule, me faisant sursauter.

    Oh m'exclamais-je! Une magnifique enfant se tenait à deux mètres au dessus de moi, elle flottait dans les airs, ses ailes diaphanes brillaient de mille arc-en-ciel jouant avec la brillance et les reflets des pierres précieuses et du mince rayon de soleil qui passait à travers une fine fissure. Oh! que tu es belle, qui es tu? - La fée de la grotte me répondit l'enfant.

    Elle était brune et ses longs cheveux lui arrivaient à la taille, taille si mince... une peau de lait  et des yeux en amandes  d'un bleu intense, petites lèvre dodues, rouge comme la plus mure des cerise de l'été. Elle rayonnait de beauté.


    - "Je t'ai entendue-  Tu peux te mettre debout, la montagne ne veut pas que tu reste ainsi" Ne soit pas une esclave, tu es au contraire la Fille de la Vie, La Mère du Temps, la Gardienne de l'Esprit du Mal. La Montagne t'a attendue et elle est heureuse de ton geste.

    Tu as montré qu'il y avait en toi de la sagesse, de l'honneur et surtout...que tu ne recherchais rien pour toi. Voie tu enfant de la vie, la pierre que tu as ramassé et replacée à son endroit, vois tu cette pierre dans ton esprit? _ oui, répondis-je, car c'était vraie, je voyais cette pierre en moi.

    - Et bien cette pierre est ton Talisman, la ceinture si tu la veux, tu peux l'emmener, mais, ton vrai Sceau c'est la Pierre cadeau de la mère Montagne. Si tu l'avais gardé, si Aimergin l'avait simplement touché, vous vous seriez retrouver dans la Mer des Glaces, endroit ou nul ne revient.

    Mais, la bonté, l'amour qui vibre en toi a été plus fort que l'envie de possédée un étrange caillou. La mère Montagne t'accorde, tous ce qui t'a été donner en enseignement dans sa vallée. En temps voulu, tu te souviendras de tout l'enseignement que tu as eu ici.

    Le temps se fait cours, tu dois à présent regagner le Monolithe et finir tes autres passages. Garde seulement en toi l'amour que tu as reçu ici.  Ah oui... Mère la Montagne veut que tu sache...
    y-l
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  • Combien de temps, combien de jours! Je ne peux  dire avec certitude le nombre de jours- d'heures- ou je suis rester profondément endormie- mais, à mon réveil , mon petit frère n'était plus là.

    La louve  était resté à mes côtés, autour de moi, il y avait des fruits, des oeufs et du pain; n'en croyant pas mes yeux, je ne voulus pas y toucher...mais, mon nez me fit sentir les arômes délicats et très attrayant de ce qui étaient autour de moi. D'un signe de tête la louve me fit comprendre que cela était pour moi, alors, je m'emparais du pain et m'enfournais un gros morceau au point que je faillis m'étouffée.


    Un rire ténu se fit entendre. Levant et tournant la tête tout en m'efforçant d'avaler, je vis un petit garçon d'environ quatre à cinq ans qui me dévisageait de ses yeux de feu. Interdite, affolée, je me levais d'un bon. Un étourdissement faillit me jeter à terre.


    Aussitôt une grande main blanche me soutint, éclatante de beauté- une fée se trouvait à mes côtés. Elle me souriait, me fit comprendre que je devais mangé doucement et avec douceur, elle me tendit une poire jaune, odorante et fondante. La faim me tenaillait le ventre et j'engloutie je l'avoue, les fruits, les oeufs et le pain.


    La coupe d'eau douce et fraîche me fit du bien, ainsi que le linge humide qui me permit d'essuyer ma figure et mes mains poisseuses du jus des fruits. Le ventre rond, je sentis de nouveau le sommeil me gagnait et je ne pu y résisté. Là encore, je m'éveillais et près de moi louve semblait monté la garde.


    Des fruits et du pain attendaient et sans façon je mangeais mais, avec moins de rapidité. Scrutant les  lieux , je cherchais Aimergin et la fée; consciente que celle-ci devait être avec lui, à peine avais-je penser cela que mon frère fut devant moi. Un arc en main et des flèches dans un carquois.


    Il me toisa du haut de ses cinq ans. J'étais sûre que c'était lui...boucles brunes, yeux de feu, noir et brillant, peau mate gorgé de soleil, son pagne en peau de serpent me fit frémir-mais, je sens qu'il ne peut rien contre moi, une lumière douce se tenait derrière lui, clignant des yeux je m'aperçus qu'en fait c'était la fée qui veillait sur lui.

    En un instant je connus tout ce qui  était arrivé depuis que j'avais franchis le Mégalithe. Elle m'enseigna son savoir et la Nature fit de même. Aucune plante ne m'était inconnue et toutes les fonctions de celle-ci se bousculaient dans ma tête et...soudain, ce fut le calme.


    Cela faisait presque cinq ans que nous étions ici Aimergin et moi. Nous n'avions presque pas changé, du moins pas comme on aurai pu le penser, cinq années à être ici et pourtant on n'avait presque pas vieillit.

    Aimergin avait grandit et cela m'inquiéta car lors du départ mon fardeau serait difficile, j'attendrais pour comprendre tout ce que cela pouvait comporter comme inconvénients, le temps me guidera. Il avait suivi un enseignement mais, sa farouche détermination à vouloir le pouvoir absolu, n'avait pas permis à l'enseignement d'être efficace.Mon corps avait lui aussi subi des changements.

     J'avais presque douze ans, l'âge d'être une femme dans certains villages. Mes pouvoirs étaient plus grands et il me fallait suivre la fée, me rendre à la montagne, car je devais y prendre un symbole souvenir de mon passage. La journée passa ainsi dans l'instruction, les animaux venaient les uns après les autres et certains déposaient des fruits, des oeufs, des baies et une ourse d'une grandeur effarante, nous offrit des rayons de miel, un délice...je vous l'avoue.


    Elle resta avec nous et ses yeux ne quittaient pas Aimergin et, Celui-ci semblait mal à l'aise. Louve vint contre moi et elle m' expliqua d'esprit à esprit ce que ce petit fourbe avait fait à son jeune ourson- alors, que celui-ci chassait un poisson au bord de la grande rivière, il avait bandé son arc et décoché une flèche dans le but de lui faire très mal.

    Grâce à la corneille, la flèche effleura seulement la patte de l'ourson qui se mit à geindre de peur et d'un peu de douleur. L'Ourse  lui fonça dessus, mais, la fée avait sauvé l'enfant, depuis, l'Ourse lui vouait une haine farouche et le jeune ourson s'en méfier comme de la piqûre d'une abeille.

    Je remerciais louve pour son explication et avec douceur, je m'avançais vers Ourse du miel plein les doigts. Lui parlant doucement...je lui demandais de ne pas être en haine pour un être qui partirait bientôt, de garder en son coeur l'esprit d'amour du lieu ou elle vivait.
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  • Et l'art de se servir de leurs dons-Il faudra qu'il apprenne à les  connaître pour ne pas faire d'erreur et quand il sera sûr de ce qu'ils sont réellement, alors, la bataille pourra commercer, car la sorcière sera elle aussi au courant- ( écoutes moi mama comme si je te racontais une légende, tu veux bien! écoutes moi mama, ferme tes yeux,écoutes.)

    Au moment même ou il saura qui sont les enfants qu'on lui a confié, elle comprendra et alors,elle sortira lentement de son sommeil-Le vieux sage eut la chance de découvrir le premier des cinq-

    Un adolescent d'environ douze ans, mis au travail par un fermier peu regardant- Il avait accepté  de prendre a sa charge le garçon, mais en échange il devait travaillé et pas faire le fainéant, car lui, il détestait  ça les fainéants-

    Quand le vieux sage s'approcha du garçon, ses yeux devinrent dur comme la glace et aussi froid que celle-ci- Le fermier recula et dit d'une voix tremblante:" vous connaissez ce petit, vieux sage? La voix du maître était crissante comme des ongles qui glissent le long d'une paroi et le fermier rentra sa tête dans ses épaules les yeux agrandis par la peur- Le maître lui répondit:


    " Je prends l'enfant, tu as quelque chose à redire à cela!" _ Euh vieux sage- cet enfant m'a été confier par mon frère, qui est parti dans la vallée des ombres voir sa soeur, qui n'est pas la mienne- Alors, je ne sais pas si je dois te laisser l'enfant, tu comprends?


    -Oui...je comprends, mais regardes moi...aller  regarde moi! Tu vois le petit a été malade alors, tu l'as envoyé rejoindre son tuteur avec la caravane des toiles, d'accord fermier!- Ah ah, la caravane des toiles...oui c'est vrai ça, le petit était très malade, moi, je ne peux pas m'en occupé alors, il est parti avec la caravane rejoindre mon frère, oui! c'est ça. Je ne peux pas vous dire ou il est, vous comprenez vieux sage! la caravane est partie hier soir, elle doit être très loin maintenant, désolé vieux sage.


    _ Ce n'est rien mon ami, de toute façon, ce n'est pas lui que je venais voir, mais votre frère pour l'achat d'une charrue. Vous pourrez le lui dire lorsqu'il rentrera .? - Bien sûr vieux sage, vous reviendrez quand? A la saison de la pluie, alors à bientôt!-Oui, c'est ça à bientôt. Le vieux sage emmena le jeune garçon tout en maugréant contre la sottise humaine.


    Le gamin ne tenait pas sur ses jambes. Il fut obliger de construire une civière avec des joncs tressés, il mit son vieux manteau dessus et allongea le garçon qui ne dit pas un mot et qui n'ouvrit pas les yeux. Alors, toujours maugréant il continua son voyage avec le premier des cinq qui était mal en point. Les soins à lui prodigués seraient bien plus difficile  que prévu.


    Le chemin était long et ils marchèrent longtemps avant de trouver le deuxième. Quand ils le trouvèrent ils s'aperçurent qu'en fait c'était le troisième. Celui-ci avait l'air bien mais, quand le vieux maître s'approcha, il vit autre chose qui le mit une fois de plus en colère. Le premier (Zian ) regardait son maître et voyant la colère dans ses yeux recula de quelques pas et de loin, il regarda. Apprenant de son mentor,il ne dit pas un mot se contentant de regarder.


    Le jeune garçon qui intéressait le maître, pas bien grand, pas costaud, il avait en lui quelque chose de bizarre, ses yeux étaient bleus, avec des reflets verts et ils bougeaient sans cesse. C'était vraiment beurkkk. Le maître se retourna vers lui et lui dit de se taire car le danger était tout près d'eux. Pourtant il n'y avait que le jeune garçon, il ne voyait que lui.


    ce ne pouvait être ça le danger!  Le maître devait se tromper, quoi que le maître ne se trompait jamais, alors...attendons, nous verrons bien se dit-il .Gare pensa t-il à celui qui a fait cela au jeune garçon aux yeux bleus -verts.


    Le maître fit signe à Zian d'approcher et il lui parla à l'oreille lui disant:" Zian...ce jeune garçon doit rester ici et personne tu m'entends, personne ne doit l'ennuyer... tu as compris! Personne, bats toi s'il le faut, mais que personne ne touche à cet enfant."- Mais maître, il est aussi vieux que moi, il peut se défendre tout seul!"


    _ Non Zian, la voix du maître était dur. Il ne peut pas et il ne faut pas qu'il se batte, pas maintenant. Ah j'oubliais... c'est ton frère, ton jeune frère, le troisième, alors veille sur lui! Et le maître partit laissant Zian abasourdi de cette nouvelle. Il s'approcha du garçon et tourna autour de lui pour voir s'il avait peur de lui, s'il se ressemblait un peu...au bout du troisième tour; il entendit comme un feulement d'animal en colère, alors, il s'arrêta et chercha autour d'eux pour voir quel animal avait bien pu feulé et pourquoi.


    C'est alors que trois grandes brutes de plus de quinze ans apparurent au tournant de la taverne. Voyant les deux enfants, ils se mirent à rire grassement et à tapé dans leurs mains.  Zian n'était pas tranquille alors, il prit le bras de celui qui d'après le vieux maître était son frère et voulu le faire avancer afin d'échappés à ces trois voyous.


    Le feulement reprit de plus bel, alors Zian cria aux gars de décampé car il y avait une bête féroce dans le coin et pas très loin, parce que dès qu'ils bougeaient...la bête se mettait à feulé.Ils partirent en courant à la taverne tout en criant qu'il allait recommençait et qu'il y avait un jeune garçon avec lui et  que le pauvre allait mourir si personne n'allait le chercher.


    Le tavernier pesta en disant haut et fort qu'il n'avait jamais vu ça...un gars qui se mettait en colère dès qu'on voulait le battre et qui en plus ficher la trouille à toutes les bêtes du coin et que si quelqu'un pouvait l'en débarrassé, il serait très heureux de lui offrir à manger pour emporter (Les mots qu'il employa ne seront pas transcrits ici).Alors...le vieux maître lui dit:"


    Moi, je le prends et je prends la nourriture aussi, nous sommes trois et si vous aviez une bête de somme en plus à offrir ce serait merveilleux et le tout dit avec le sourire et cela fit frémir l'assemblée. - Vieux fou lui répondit le tavernier, ce gars c'est un fauve, vous pouvez pas l'emmener tout seul.


    On sait comment il fait mais, l'est dangereux j'vous le dis moi". - ce n'est rien tavernier j 'emmène  le garçon ne vous inquiétez pas; maintenant, donnez moi à manger pour trois, merci et au-revoir...Vous ne nous connaissez pas compris! et le maître fit un geste de la main et tous se mirent à rire.


    Le tavernier retourna derrière son échoppe et tout fut fait. Quand le maître arriva auprès des jeunes garçons il sut qu'il y avait un problème. Alors il dit à Zian d'aller chercher de l'eau et zian revint avec un seau plein d'eau froide.

    Le maître y mit des feuilles sèches qui dès qu'elles touchèrent l'eau se mirent à grésillé es, donnant à l'eau une couleur pourpre. Le maître prit le seau et le jeta sur Lizu qui hurla et se jeta sur le sol se roulant dans la poussière.Quand il eut fini, il se releva et regarda le vieil homme ses yeux étaient redevenu bleu. il demanda au vieil homme

    :' pourquoi cette eau?" qui êtes vous et que me voulez vous?"
    _ Ah mon garçon mon nom ne te dira rien...appel moi maître ou vieux sage si tu le veux bien.

    Voici ton frère zian c'est l'aîné de ta famille, il nous manque les autres. _Alors moi je suis le deuxième?
    - Non, tu es le troisième et reste à ta place.

    _ Je dois vous croire sur parole vieux sage! Parce que ce que vous me dites là hé bien... c'est des mensonges. J'ai pas de famille, pas de père, pas de mère, alors des frères! Je crois que je vais retrouver celui qui m'a laisser ici et, je pense que je vais lui apprendre deux ou trois petits tours de ma façon.


    Vous savez , vieux sage, j'ai appris beaucoup de chose en ces quelques années passaient avec ce tavernier et, ceux qui viennent boire dans son bouge, j'ai compris quelque chose, oui. Ecoutez... ils ont peur de moi, oui, c'est cela...ils ont peur de moi et, je crois que j'aime ça.


    -Ah petit, il était temps que j'arrive, oui, je vois que j'arrive à temps. Tu dois savoir que c'est ton père qui m'a chargé de vous retrouver tes frères et toi afin de vous emmenez et, de vous enseignez l'art de la guerre, et, l'art de la discipline.


    Je ne peux t'en dire d'avantage, car ton esprit s'éveillerait et il n'est pas encore temps pour cela; mais ne t'inquiète pas, tous viendra en son temps et, cela c'est une promesse.
     

    Bien sûr tu ne me connais pas et, je te demande de bien vouloir me pardonner pour ce que je vais faire, mais, cela est nécessaire...car tu es trop près, regarde ton frère! Aller, regarde le bien, obéis car c'est un ordre et, tu ne peux y résister je t'ordonne de m'obéir.

     
    Ouf! Il était temps que j'arrive, cet imbécile de tavernier a bien faillit l'éveillé...Zian, il faut que tu t'occupes de ton frère.
    - Mais, maître, je ne peux pas le faire! Comment voulez-vous que...
    _ Ah Zian! Ne cherche pas à comprendre, écoutes, je vais vous confier à des amis et, vous devrez rester avec eux et, les considéraient comme vos parents. Pour ton frère, cela ne posera pas de problème, car j'ai donné ordre à son esprit de faire tout ce que tu fais, ce que tu feras



    . Ecoutes encore, je dois partir à la recherche des deux autres et, je pense que cela prendra du temps. Avec les gens chez qui vous allez vivre, il n'y aura pas de problème, oui,je me répète,mais c'est important.


    Apprenez les métiers qu'ils voudront vous enseigner, écoutez leur conseils, obéissez et, quand je reviendrais...alors, vous serez réunis tous les cinq. Est tu d'accord Zian?(Y-L)
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  • Myaelle me dit: "" Bois ton liquide, sinon tu vas le perdre et tes poissons sont prêt; nos soeurs sont au terrier agressives,ils nous faudra de la nourriture  pour les calmées .

    Ne pouvant faire autrement, je me hâtais de boire et d'avalé mes poissons. Je nettoyais l'endroit qui pour Myaelle et moi avait été un endroit calme et reposant. Faisant rapidement le tour de l'îlot du regard, je soupirais et en moi-même je pensais :


    " adieu le calme, bonjour le combat, myaelle rit) aller tu viens, nous allons pouvoir traverser maintenant, la mer s'est assez retirer... c'est le bon moment pour rentrer au terrier le devoir t'appel et nos soeur doivent nous parlée.

    La traversée se passa très bien et la crique nous apparut au détour d'un rocher. J'étais heureux de constater qu'il  y avait une grande profusion de poissons et de fruits. Je tapotais dans l'eau et je vis arriver un gros dauphin ( marrant) à la face réjouit, docilement il me présenta son flanc et je le reconnus.

    Il était vivant, je n'en revenais pas, je vérifiais ses points et je pu constater que la blessure s'était refermée. Il ne me restait plus qu'à enlever les fils, ce que je fis avec prudence. Il se mit sur le ventre et clapota , de l'eau dans sa gueule, j'en reçu une bonne part et se dressant sur sa queue il partit en émettant des clics et des squiics fracassant.

     

    Là, j'étais heureux, très heureux. Myaelle me fit redescendre sur terre d'un grognement. La regardant, car elle n'était pas jalouse, elle me dit:" Il va bien, alors emmenons les poissons cela devient urgent pour tous ceux qui vivent près de notre terrier, comprenant...je fis rapidement un sac avec les algues que la mer venait de déposée et j'emmenais tous les poissons.

     

    Les fruits, je les mis dans ma chemise les Ertgard ne mangent pas de ce fruit...euhhh, sauf myaelle bien sûr. Elles durent sentir le poisson car, nous étions à deux cent mètres environ du terrier et contre le vent qu'elles arrivèrent au galop, poil hérissé et babines bavantes, le regard déman.



    Myaelle se mit devant moi, me protégeant de son corps, brave coeur elle savait bien que je pouvais détruire ses soeurs, mais cela, elle ne le voulait pas...alors, avec son amour de soeur elle se mit devant et j'eu l'impression qu'elle grandit, masse blanche, contre masse grise.

    Un ciel tout noir et en fureur au lointain, un orage de mer arriverait bientôt. L'effet des filles fut immédiat, elle s'arrêtèrent à trois pas de Myaelle, grondantes, ronronnantes, feulant et dents découvertes.


    Puis, la plus petite Mankari hurla de joie et sautant par dessus sa soeur qui ne s'y attendait pas...elle bondit sur moi, me jeta à terre et j'eus alors le droit à la bonne grosse léchouille et aux petites démonstrations de joie, c'est à dire, morsures,cris de joie,puis sortant de sa gorge...-


    -fere,frere,frère...tu as là avec Myaelle, vous êtes là tous les deux- on vous a chercher, mère à besoin de vous, l'homme méchant fait mal à l'homme bon frère.Les hommes bons du camp te cherchent eux aussi, depuis plusieurs lune,temps de repos.Il faut que tu rentres, le danger est à la porte du camp. Les hommes gris ne respectent pas le marcher, ils ont été chercher l'Elperding .


    - Un Elperding? c'est quoi, un Elperding?

    -Ah! Je voulais t'en parler plus tard, mais la bouche de notre jeune soeur est plus rapide que tous le reste à ce que je vois. bien...allons au terrier, nous mangerons et après nous pourrons parlé. Là, elles ne se privèrent pas, pas trop d'enthousiasme pour le poisson, quand elles me virent mangé les fruits, elles se mirent à baver...là, j'avais compris.


    adieu mes beaux fruits, dégoûté je leur laisser le repas complet et je retournais à la crique afin d'être en paix. Je reçu deux autres noix et trois poissons, des algues et des pierres-  plus une lance fine aiguisée comme un couteau avec un manche, un véritable trésor.

    Elle était sale mais après quelque rudiment de soins elle deviendrait  une merveille j'en étais sûr. Des couics se firent entendre et heureux de les voir, je m'enfonçais dans l'eau afin d'aller nager avec eux.


    Ce fut un moment délicieux, ils m'emmenèrent vers une petite crique et là...il y avait une grosse barge sûrement l'une de nos ennemis, échouée là sur le sable, je me hissais à l'intérieur et là...une véritable trouvaille, des pierres de feux de quoi aiguisait nos propre couteaux , des couteaux, des lances, des arcs, de la toile, du fil, des casques, des sandales, un manteau fait de peau de bête ,fourrure de poils fins et longs, d'une grande douceur et noir.

    Ce qui pour chasser de nuit serait vraiment bien. Heureux de ma découverte, je m'aperçu que je voguais sur l'eau et que mes amies me poussaient vers ma crique. De joie, je poussais un long cri, qui se répercuta contre les rochers.
    à suivre?

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  • Cela fonctionnerait ou pas, mais c'était déjà ça. Elle apparut et très vite me sembla t-il, je n'avais pas trop le temps de lui posait des questions.

    M'activant, je réunis les deux plaies et je fis de mon mieux resserrant les bords le plus possible; puis, je me penchais pour léchais la plaie, un autre coup de tête m'arrêta et la voix de nouveau retentit...ce n'est pas la peine, l'eau de mer fera la guérison.

    -Ah oui! mais je dois le revoir, dans quatre fin de journée comme aujourd'hui, tu comprends? Une poussée, un clapotement et un ouiiiiii retentis de nouveau.

    Puis, les uns après les autres, ils partirent faisant de leur mieux pour encerclé leur ami blesser. J'étais vraiment très étonné et je le fus encore plus quand le plus grand me dit:


    " venez dans l'eau tous les deux vite! un danger vous guette, nous allons vous emmenez vers une crique de sable doux...il y a des bons fruits et nous vous porterons des poissons. Ce que nous fîmes sans trop réfléchir et c'est ainsi que nous nous retrouvâmes sur une petite crique, au soleil et il y avait bien du sable.


    Myaelle s'ébroua, puis se rua sur le sable, elle se roula dedans avec délice, s'ébroua de nouveau et avec malice me regarda.

    - Non! Myaelle, non!  cela brûle, le sable sur ma peau, elle n'est pas aussi épaisse que la tienne." Alors, boudeuse, elle se coucha. J'inspectais le lieu et je trouvais des fruits d'un beau vert, mûr ils étaient mûr et juteux...un régal.


    Je m'empiffrais de fruits puis, je me rapprochais de Myaelle; elle me dit alors:

    << ce sont mes soeurs qui arrivent , pas Erguel, nous pourrons repartir demain. Laissons leur le terrier pour ce soir. Erguel a fait du mal à nos amis,puis, il est partit pour le camp et là, il a fait peur à tout les hommes et il a voulu faire du mal à mère.


    Mais là, mes soeurs ne l'ont pas laissé faire et les hommes l'ont chasser du camp. Il recommencera un jour tu le sais n'est ce pas Neschel?>>

    - Oui soupirais-je, je le sais. Mais, je me dis que s'il trouve une femelle, il saura oublier et faire son propre clan. Enfin! on verra bien, dormons pour ce soir, nous irons voir tes soeurs demain.

    Mes amies.

    Au petit matin, deux dauphins vinrent cliqués, plusieurs poissons étaient déjà auprès de la berge. La mer sera basse aujourd'hui, on pourra rentrer à pied...bonne chose et je pourrais ramassés quelques petits coquillages. Myaelle ne les aimait pas...mais moi, oui.


    Remerciant nos amis, je ramassais les cinq poissons.  Toujours par cinq, pas de gaspillage, je souris en moi-même. Puis, un autre arriva avec plusieurs gros fruits brun qui flottaient dans l'eau. Il me les lança, comme s'il  me lançait une balle.


    Mais, c'était très dur...la première, je la reçue dans le ventre...ouille,ouille,ouille. Le deuxième en y faisant attention, je parvins à l'attraper, mais deux doigts gonflèrent rapidement. Le troisième, je décidais de le laisser tomber. Plusieurs clics saluèrent cela et je compris que là j'avais perdu, faisant un sourire crispé, je les saluais à mon tour.


    Les clics sifflèrent plus fort. J'examinais les fruits, un liquide à l'intérieur, une bonne idée, car j'avais soif...comment l'ouvrir! Je leur fit comprendre que j'étais heureux de leur cadeau et leur demandais comment ouvrir ces choses. Alors, un  mon gros mima avec deux fruits ( dans l'eau c'est pas facile croyais le bien) bref, il fit s'entrechoquait les deux fruits l'un contre l'autre avec force.


    Je crus comprendre le principe. Myaelle voulu faire un essai, prenant l'un des fruits dans sa gueule elle serra de plus en plus fort.Je fis de grand signe et comprenant elle attendit. Je pris l'une de nos gourdes et la mis sous sa gueule,les yeux dilatés elle comprima le fruit.


    Un crac retentissant se fit entendre, puis Myaelle cracha prestement. elle se mit à geindre comme un chiot peureux. Me fixant de mauvaise humeur, croyant que cela était de ma faute, ne pouvant comprendre que ce liquide là n'était pas très bon pour elle...elle était plus que fâchée et moi j'avais envie de rire,mais de rire...


    Elle secoua sa belle tête ( oui, pour moi elle est très belle) puis se rua sur les poissons. Avant que je ne goûte enfin de ce fruit, elle avait avalée deux beaux poissons à ce train là, je n'en aurai aucun, goinfre va!L'ayant simplement féler, je dus batailler un bon moment avant que de l'ouvrir. Quand enfin je pus boire le liquide, le trouvant légèrement amère, je goûtais à la chair.

    Là, j'avoue, sur ma langue le goût en était très doux et je dévorais le premier. Ayant compris comment ouvrir ce genre de fruit, je pris deux pierres, l'une très pointue et l'autre assez plate et pouvant me servir de marteau. Ce fut bien plus facile, d'abord le jus, et puis d'un coup sec...cracccc la pulpe.


    Enfin, je récupère les deux poissons restant et je les arrose avec le jus de la gourde, puis je les enveloppe dans une grande feuille d'ermanite, je les fais cuire et j'attends, je suis affamé, l'attente me fait bavé et Myaelle s'avance vers moi et me croque, puis elle prend le dernier fruit et d'un formidable coup de mâchoire elle fait trois trous sans que rien ne se renverse.



    Pour le coup, je lui saute au cou, démonstration peu habituelle et elle gronde, elle gronde assez fort. Je recule doucement et je la regarde droit dans les yeux. Soudain, je m'aperçois qu'elle me rend mon regard,mais je suis presque debout.Ma petite boule de poil est superbement grande, plus grande que sa propre mère.


    Je ne m'y attendais pas, depuis combien de temps a t-elle atteint sa taille adulte?
    Myaelle est une Ertgard adulte!
    Je la fixe de mes yeux d'homme noir, elle ne bronche pas.Je dois y revenir, mais plus tard, pour l'heure je dois calmée mon Ertgard.


    - Merci Myaelle, moi je n'y serai pas arrivé et j'ai eu besoin de te faire un câlin pour te remercier. Tu es fâchée? Elle me fixe encore.


    - Hum! Non Neschel, pas fâchée, troublée, jamais tu n'as fait cela. Je n'ai pas compris ce que tu voulais, j'ai pensé que tu avais eu peur de quelque chose.


    - Oh ma Myaelle, ma fidèle, nous sommes deux...toi et moi nous sommes deux. Mais, un jour  tu le sais, nous serons quatre. Un sourire éclaira sa face et ses yeux prirent une teinte bleuté, couleur que je ne connaissais pas.


    Je l'admirais et me disais que j'avais tant à apprendre d'elle et sur elle, quand soudain... elle me dit:"

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