• L'air du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval.

    Proverbe Arabe.

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  • Homme tu n'es point seul en ta désespérance...
    L'être mystérieux lance, avec l'espérance, ses désirs lumineux...
    ecoute, dans le soir, la voix qui psalmodie
    La divine, apaisante et tendre mélodie
    Sur les souffles haineux...
    Le vent arrache au front du nuage qui passe
    Le simulacre obscur frissonnant en l'espace
    Et le change en clarté...
    La douleur, ouragan aux terribles rapines,
    Fait, avac l'aiguillon des terrestres épines,
    jaillir la Vérité...
    Quel que soit ton destin en ce monde éphémère,
    Ou chaque heure s'ajoute à la minute amère,

    Soit confiant et fort...
    Elève ton essor! Conquiers sur l'invisible
    ta place confiante en l'Orbe intraduisible.
    ( Paiement du rude effort!)
    Aucun geste n'est vain, nulle étude inutile;
    Totalise en savoir, en volonté subtile,
    Ton être intérieur...
    Afin  que délivré de l'affreuse enveloppe,
    Ton esprit libéré étende et développe
    Son acquis le meilleur.
    Fuis les mornes pensers ou la colère gronde,
    Les désirs vaniteux ou s'étire la ronde
    Du vaste écoeurement.
    Que ta soif de grandir soit une soif sublime
    Et que ta lèvre en feu touche le vase ultime
    Au frais ruissellement!
    Aime! Ne maudit point même ce qui te blesse.
    sans l'étreinte des pleurs, connaîtrais-tu l'ivresse
    Du baiser fraternel?
    Aime l'ami, la soeur, l'enfant, l'ombre, le traître,
    Le " méchant obstiné" qui sanglote, peut-être,
    En son coeur criminel...
    Chaque être, quel qu'il soit, va de l'ombre au prodige
    Et tout ce que l'horreur ou l'extasa rédige
    Au livre Eternité
    Va des errements vils aux lucidités franches,
    Accrochant, par lambeaux, honte et douleur aux branches
    de l'énorme Unité!
    Homme ,tu n'es point seul, L'invisible se penche...
    ( à suivre).
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  • Quand on n'a pas le sens de l'orientation, on emporte des poteaux indicateurs.

    Il y a des gens qu'on n'aime pas assez pour les haïr.
    Bien que nos renseignements soient faux, nous ne les garantissons pas.
    Alphonse Allais.

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  • Un poète de la purée
    ( On en rencontre quelquefois)
    Gravissait la Butte sacrée
    Par un soir d'hiver des plus froids.
    Arrivé près de la Cigale,
    Voila notre homme qui s'affale,
    Et son âme partit sur l'aile des Zéphirs
    De tout temps l'Art eut des Martyrs.
    Alphone Allée.
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