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Par osebo-moaka le 20 Mars 2013 à 14:56Homme tu n'es point seul en ta désespérance...
L'être mystérieux lance, avec l'espérance, ses désirs lumineux...
ecoute, dans le soir, la voix qui psalmodie
La divine, apaisante et tendre mélodie
Sur les souffles haineux...
Le vent arrache au front du nuage qui passe
Le simulacre obscur frissonnant en l'espace
Et le change en clarté...
La douleur, ouragan aux terribles rapines,
Fait, avac l'aiguillon des terrestres épines,
jaillir la Vérité...
Quel que soit ton destin en ce monde éphémère,
Ou chaque heure s'ajoute à la minute amère,
Soit confiant et fort...
Elève ton essor! Conquiers sur l'invisible
ta place confiante en l'Orbe intraduisible.
( Paiement du rude effort!)
Aucun geste n'est vain, nulle étude inutile;
Totalise en savoir, en volonté subtile,
Ton être intérieur...
Afin que délivré de l'affreuse enveloppe,
Ton esprit libéré étende et développe
Son acquis le meilleur.
Fuis les mornes pensers ou la colère gronde,
Les désirs vaniteux ou s'étire la ronde
Du vaste écoeurement.
Que ta soif de grandir soit une soif sublime
Et que ta lèvre en feu touche le vase ultime
Au frais ruissellement!
Aime! Ne maudit point même ce qui te blesse.
sans l'étreinte des pleurs, connaîtrais-tu l'ivresse
Du baiser fraternel?
Aime l'ami, la soeur, l'enfant, l'ombre, le traître,
Le " méchant obstiné" qui sanglote, peut-être,
En son coeur criminel...
Chaque être, quel qu'il soit, va de l'ombre au prodige
Et tout ce que l'horreur ou l'extasa rédige
Au livre Eternité
Va des errements vils aux lucidités franches,
Accrochant, par lambeaux, honte et douleur aux branches
de l'énorme Unité!
Homme ,tu n'es point seul, L'invisible se penche...
( à suivre).
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Par osebo-moaka le 15 Mars 2013 à 15:56
Quand on n'a pas le sens de l'orientation, on emporte des poteaux indicateurs.
Il y a des gens qu'on n'aime pas assez pour les haïr.
Bien que nos renseignements soient faux, nous ne les garantissons pas.
Alphonse Allais.
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Par osebo-moaka le 15 Mars 2013 à 15:14Un poète de la purée
( On en rencontre quelquefois)
Gravissait la Butte sacrée
Par un soir d'hiver des plus froids.
Arrivé près de la Cigale,
Voila notre homme qui s'affale,
Et son âme partit sur l'aile des Zéphirs
De tout temps l'Art eut des Martyrs.
Alphone Allée.
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