• Le Fardeau. Héleven Et le premier Passage.

    Héleven, tu possèdes la force, la vitalité, la sagesse et la puissance. Il te manque quelques années pour que tout ton savoir soit tien et que ta destinée soit reconnue. Prends le repos qui t'es nécessaire et alors tu pourras prendre le chemin qui t'emmènera vers les cinq parties divisés de la terre; tu trouveras là-bas le chemin qui vieux comme le bon Druide Elmorck te fera découvrir l'autre monde et ainsi tu comprendras les symboles que tu portes et ceux que tu recherches, tu  les trouveras.

    En dernier tu trouveras le chemin vers le Sid qui te conduira dans le monde irréelle des fées, d'hommes valeureux, tu y trouveras la Prêtresse qui t'enseignera le dernier savoir des femmes du peuple de ton peuple. Enfant, fille, femme ton chemin sera long et lourd ton Fardeau car je viens de le comprendre, le Fardeau part avec toi!
    :"-Oui oh reine, il le faut, je dois endormir sa puissance, si je le laisse ici, sa force fera de vous ses esclaves; il est de mon devoir de femme du clan de garder, protéger et aussi s'il le faut vider le Fardeau de son pouvoir.

    Tout ceux qui étaient présent poussèrent un soupir de soulagement et Héleven comprit le danger que représentait son petit frère pour un clan aussi soudé et possédant un savoir ancestral. En un rien de temps, il détruirait ces gens et en ferait des esclaves que les ennemis des Tuatha Dé Dénann : les guerriers de Blathnat se feraient un plaisir de massacrés ou d'en faire des paysans, ou pire! mais pour le moment, seul le fait d'un repas et d'un repos bien mérité, étais je l'avoue la seule chose que je voulais recevoir...au moins pour ce soir.

    Enfin, le repas fut servit en toute simplicité, mon père à un moment sortit puis revint et me fit un signe de tête...je sus alors que ma mère et le Fardeau étaient sous bonne garde parce qu'il le fallait. La nuit fut courte et au petit matin mes pensées revinrent vers ma mère. Je me mis à sa recherche et je la trouvais au bord du puits .Avec force elle je ta le sceau de cuir et le remonta, me fit signe de venir m'y rafraîchir, ce que je fis.

    Après cela, elle posa sur moi son doux regard et me prenant dans ses bras me dit:

    " -Mon enfant, ne traîne pas de trop dans ce village, la peur arrive à la vitesse de la peste tu le sent?
    _ Oui, mère chérie, je le sent et je part dès ce soir après que tous soit endormis. J'emmène le Fardeau  et je prends aussi le javelot qui me servira de cane, personne ne pourra voir ce que représente cet objet je te le promets.

    Les larmes pleins les yeux, elles se regardèrent puis tournant la tête, elles admirèrent l'enclos qui entourait une partie extérieur du clan. Allant vers l'enclos, elles comprirent en sortant qu'en fait tout le village était encerclé de haies, talus, fossés. La science du Druide ancien se voyait dans la diversités des arbustes  talus et massifs et aussi dans les murets de pierre qui protégeaient l'immense jardin des femmes.


    Les champs eux-mêmes étaient entourés de haies, arbres, arbustes et arbrisseaux s'entremêlaient les uns aux autres et protégeant ainsi les plantes des vents violents, des grosses pluies cela donnait une forme de de vie.

    Les grosses branches étaient coupées pour le bois d'hiver, je n'aurai pas le temps de savoir quel Druide avait au tout début commander au roi de faire entouré le campement de ces compléments de vie. Avec ma mère nous fîmes le tour et alors que nous allions rebroussées chemin, un début de petit bois nous invita à entrer et à peine avions nous marcher sur sa sente que nous sentîmes l'atmosphère changée.


    Toute à l'écoute du lieu, je perçu le message. Il fallait redressé le mégalithe qui était tombé depuis bien longtemps.  Que le temps était venu de remettre en place les choses oubliées et qu'en le faisant, le peuple en serait protégé.

    Je fermais les yeux, enfermée dans la magie du lieu, ma mère m'emporta en courant hors du petit bois, hors de la sente. Nous retournant, nous vîmes une renarde et son petit qui nous regardaient avec dans le regard une grande attente.
    Alors, je mis un genou en terre et je promis que le Temple serait de nouveau debout à la fin des semailles du printemps. Les renards disparurent et ma mère me fixait de ses yeux grands ouverts...


    :" Tu as fais là une promesse ma fille et cette promesse devra âtre exaucée tu le sais?"
    _ Oui Mère! -"Le peuple dè Danann ne pourra peut être pas t'offrir son aide pour cette tâche là."
    _ Oh mère ne t'inquiète pas, cela concerne juste Alkan et son apprenti, cette tâche leur revient de droit. Car c'est eux qui ont bafoués ce Temple, le lieu de repos d'un druide de grande qualité qui a été déshonoré par deux êtres stupides. Le clan en subit les conséquences depuis assez longtemps maintenant la faute doit être réparé au plus vite sinon, il n'y aura pas de moisson d'été.


    Sans le savoir, nous nous trouvions près de l'enclos ou le roi Dediés faisait monté son plus jeune fils Tuirenn âgé de 5 ans. Petit garçon très sage, presque taciturne qui ne s'éveillait que lorsqu'il était sur le dos de son poney.

    Alors, son père le faisait monté tous les jours par beau temps ou par mauvais temps. Il nous avait entendue et il nous fit signe de le rejoindre. En me voyant Tuirenn poussa un rugissement puissant puis, il hurla de rire jusqu'à en pleuré, puis, il se mit debout sur son poney et me fixant de ses yeux noir il me dit

    :"- Je te connais toi, fille, femme, mère du clan des mots, du premier peuple des vents -de la mer émeraude. Oui je te vois et je te connais. Un jour nous voyagerons ensemble et je serai ton égal chevalier. Puis, il retomba sur son poney et nous ignora laissant un vide terrible, après ce rire si beau, si plein de vie.

    Le roi et la reine qui avaient accourus en entendant la voix puissante se jetèrent dans mes bras en pleurant.
    La reine murmura:" O ma soeur, ma soeur bien-aimé, mon fils ne pouvais parlé et là te voyant il rit, il rugit, il parle, quel est donc ce jour pour qu'il soit source de bénédiction?

    Le roi me regardant haussa ses sourcils d'un air interrogateur alors sans peur aucune, je lui narrai ma vision dans le petit bois et je lui exprimais la promesse que j'avais faite. Le roi en fut emplit d'épouvante, la reine elle-même en blèmit, mais Tuirenn lui souriait et chantonné doucement en me regardant. Alors le roi baissa la tête et il prit la parole.
    _Enfant, femme, fille servante, tu as honoré la parole oubliée, tu viens de redécouvrir le Temple Caveau disparut, grâce à toi, la lente misère de mon clan va finir. Dis nous ce qu'il faut faire et cela sera fait.
    -Roi répondis-je, ce Temple doit être de nouveau être droit et c'est ceux qui l'ont couché qui doivent le relevé et ce avant la moisson de l'été.
    _ Qui? Qui? qui a osé faire tombé un Temple de cet endroit sacré, lieux et tombes des anciens grands Druides? Qui! hurla le roi.

    - Calme toi O roi, je connais les noms de ceux qui ont osés profaner ce Temple Alkan et son apprenti doivent relevés les pierres du monolithe et ce le plus vite possible, sinon le village partagera encore une année de disette et de maladie. Puis je saisis le bras de ma mère et je laissais le clan faire ce qu'il devait faire et avec ma mère nous nous nous dirigeâmes vers notre maison
    ( A suivre).
    La Brûlure du soleil.
    J'ai bien fais je crois de mettre en marche le vieil homme aux pas lourds. Alebrecht  serait le plus saint des Druides et le meilleur conseiller qui soit pour le peuple. Voila à peine passé le mégalithe que le soleil ardent me brûla la peau, j'en éprouvais une telle souffrance que je m'évanouis.

    Combien de temps restais-je là au pied du mégalithe, le Fardeau caché sous moi? Je n'en sais trop rien, longtemps sûrement, car la nuit sombre était là. La peau brûlante, la soif au fond de ma gorge, la fraîcheur de la nuit; les bruits et surtout les pleurs de mon petit frère m'obligèrent à bouger. Il était tout mouillé, il avait froid,  et il avait faim.

    Tout cela je le sentis au propre comme au sens figurer. Je rassemblais alors nos pauvres bien et longeant la pierre, je m'aventurais sur le  sentier qui menait vers un bosquet de noisetiers. Le temps n'était pas le même ici, les noisetiers de l'autre côté commençaient à mûrir, ici... les chatons pendouillaient encore et les feuilles nouvelles étaient fraîches, tendres. Le printemps...ici, c'était le printemps.

    Joie pour moi, car mes maigres provisions n'auraient pas suffit à nous nourrir longtemps. Le besoin de mettre au sec mon petit frère se fit impérieux, car l'odeur pouvait avertir les animaux sauvages de l'endroit ou nous étions et les mèneraient droit sur nous .Etais-je en mesure de nous protégés? Je n'en savais rien.


    Le bosquet me permit d'étendre Aimergin, de lui enlevé le linge souillé tout en lui donnant grâce à un linge propre un peu de lait de chèvre. Il téta avec avidité le linge et finit par gémir, je replongeais le linge et le lui rendit. Pendant ce  laps de temps je pu le laver, puis je m'aperçut que je n'avais aucun linge de rechange.


    Je coupais un peu de ma propre chemise qui lui servit de protection, cela ne tiendrais pas longtemps...je le savais. Je lui renouai ces linges, puis l'entourais de sa couverture, il grinça. mouillant de nouveau le tissu dans le peu de lait restant, je le lui mis dans la bouche et il téta avec avidité. J'eus beau fouillé ma besace, je n'en avais pas d'autre, alors malgré la douleur, je me mis en route.

    Une chose de bien malgré cela c'est qu'il était non plus un mage noir en puissance, mais un tout petit enfant. Il grandirait vite, comme moi ça je le savait, mais pour le moment il ne cherchait plus à me prendre mon énergie. La peau me cuisait, j'avais besoin d'eau.

    Quittant le bosquet, je me dirigeais tant bien que mal vers ce qui me sembla être une grande étendue d'eau. J'avançais et plus j'avançais, plus l'étendue d'eau semblait elle aussi disparaître à ma vue. Soudain je hurlais de rage.
    Illusion.
    Je venais de comprendre le lieu ou nous étions était le lieu de l'illusion. Si je ne voulais pas perdre la tête, je me devais d'être rationnelle, mais j'étais si fatiguée et j'avais faim et soif, mon petit frère Aimergin avait lui aussi besoin de soin. La magicienne ou le mage qui gardait ce passage était un joueur de tour. Etain  Jalouser par Fuamnach fut métamorphoser grâce à l'aide d'un druide en une flaque d'eau.

    Je parle à cette épouse de l'autre monde, je lui demande son aide afin que je puisse trouver des hommes pour m'aider dans ma quête, l'eau s'évapore, je vois Etain devenir larve d'insecte, puis insecte emporté par le vent. Le jour enfin se lève et à ma grande surprise , je me trouve près d'un caer, pas très grand mais suffisant pour  offrir de l'aide à une jeune personne et à son  petit frère.

    J'avance péniblement, car avec le levé du jour, la douleur devient brûlante de nouveau. Je vois venir vers moi une petite fille, dans ses bras, le panier de linge qu'elle va sûrement laver à la rivière que je n'ai pas vu, ni senti. Mon coeur s'affole, ais-je perdu mes sens? Elle passe devant moi sans me regarder. Je me retourne, elle chantonne doucement pour se donner du courage. Soit mon aspect lui fait très peur, soit, elle ne me voit pas.


    Je continue vers le caer, arriver devant l'entrée, je voie qu'un vieil homme attend, il guette...quoi! Je ne le sais pas encore du moins. Je l'interpelle, mais il reste de glace. Il continu à regarder dans le lointain. Alors, je saisis l'ampleur du désastre qui s'abat lourdement sur moi. Les gens d'ici ne peuvent me voir.

    Ils ne pourront pas m'aider. La végétation qui recommence à vivre ne me sera pas utile non plu car je ne peux en saisir une simple feuille.Je passe devant l'homme qui ne fait aucun geste, je vais vers le bac à eau clair des bêtes, j'y enfonce la main, elle ressort fraîche mais pas mouillée.

    Alors, je tente ma chance et je mets mon visage en feu dans le bac à eau. La fraîcheur me fait du bien, je n'ai pas pu boire, mais l'impression d'être désaltéré est là, puis je me dresse en alerte.Un homme se tient devant moi, interdit, il me lance un regard farouche mêlé de crainte.

    Il frappe de son bâton le sol par trois fois, puis, il m'invite d'un geste à le suivre. Inquiète mais  trop fatiguée, je le suis et c'est là qu'Aimergin se mit à geindre. La faim le reprend.
    -Ah! dit l'homme, l'enfant est là...c'est bien fille, femme du clan des dannaé. Viens avec moi vite, car les hommes  ne vont pas tarder à se lever et te voyant, ils auront trop peur.

    Nous n'avons plus beaucoup de temps, l'épouse de mon roi à perdu son fils ce matin, mais elle ne le sait pas encore, hâte toi, fille, femme ,et presque en courant je rejoins l'homme qui se tient devant une hutte de paille, haute de taille, longue et entourée de gros cailloux blancs. C'est la maison d'un chef ou d'un roi, l'homme me fixe de son regard.

    -" Tu veux que je laisse Aimergin ici, avec cette femme?_ C'est le destin du Fardeau de rester près de la première porte. Tu ne peux l'emmener avec toi dans les autres mondes, car il te  prendrait tout tes pouvoirs. Tu dois le laisser à la charge des hommes de ce petit clan et sous ma garde.


    Héleven, fille femme du premier clan, tu dois te hâter, tu es déjà rester trop longtemps dans ce monde, tu perturbes déjà la saison. Entres vite et déposes ton frère tous nu dans les bras de la femme endormie...son sein est gonflé de lait, bientôt la fièvre la prendra, donne ton petit frère et continue ton chemin.

    J'ouvris le rabat de peau et entrais dans la pénombre de la hutte, j'entendis les gémissements d'une femme et je vis le petit être étalé, mort près d'elle. J'offris à Aimergin la tétée des seins gorgés de lait et je regardais l'enfant d'une grande beauté...son corps encore rose, il n'était pas mort, alors je le massais et de mes mains jaillit une forte et douce chaleur, le petit urina et cria;de nouveau la vie emplissait ses poumons.

    Hâte toi Héleven, le père arrive, reprends ton Fardeau, car ta quête en ce monde est réussi, repars vers le monolithe et prends à gauche de celui-ci; tu arriveras vers un autre monde, vas vite Héleven... on ne doit pas vous voir mon pouvoir s'affaiblit ma vie reprend son droit


     L'homme devint de plus en plus flou, pour finir, il me sembla le voir réintégré le corps de l'enfant que mes mains avaient réchauffées. Aimergin ne pleurait plus, alors je le repris dans mes bras, j'emportais un peu de linge et du fromage ainsi que du lait et un carré de tissu d'un beau bleu.

    Je remis le petit dans les bras de sa mère et avec douceur il posa sa petite main sur le sein de celle-ci. Il ouvrit les yeux, gris de brume, ils avaient la couleur de la brume du soir. Me regardant, il me sourit, puis sa mère bougea alors je me précipitais au dehors et là je vis de loin le monolithe.
    La fée de Glace.

    Je courus à perdre haleine jusqu'à lui et prenant garde, je pris à gauche de celui-ci. Le froid mordant de l'hiver me fit trembler. Aimergin pleura, je le déposais à terre, fit comme les femmes qui ont un enfant, je l'entourais de toutes les couvertures que j'avais, il était devenu un gros cocon seul ses yeux étaient visible et il n'était pas content, car il ne pouvait rien voir. Encore une fois il n'avait pas la possibilité de me prendre de l'énergie et c'est plus confiante que j'avançais cette fois vers l'inconnu de ce monde.

    La neige emplissait tout de sa blancheur, le soleil dardait ses rayons, mais aucune chaleur ne s'en dégageait. Un petit vent glacial faisait des tourbillons avec un tas de neige. Je regardais ce tourbillon, car il  devenait de plus en plus grand. Ailleurs il n'y avait rien que la blancheur de la neige à perte de vue, pas trace d'animaux, pas un seul arbre, pas de bruit si ce n'est celui du tourbillon. J''écoutais avec plus d'attention et une espèce de murmure sembla s'en dégager, nous avions froid, la faim se fit sentir elle aussi.

    Puisant dans ma besace, je pris le pot de lait, mais il était glacé et pas moyen de faire du feu. Le fromage avait durci lui aussi, j'en fis une assez grosse tranche et prenant Aimergin je m'aperçu qu'il avait grandit. Ce n'était plus un nourrisson, mais un petit garçon qui me regardait de ses yeux noirs flamboyants et j'y vis la encore le prodige de ce second voyage.

    Je déroulais les couvertures et le regardant, je lui fit un pagne et avec une des couvertures je lui fis une sorte de tunique longue, puis, je lui enroulais les pieds de chiffons.Il prit le morceau de fromage et le suçota en me fixant méchamment.

    Je lui sourit et l'enroulais de nouveau dans la dernière couverture. ses pieds dépassaient, bientôt, je ne pourrais plus le porter,  je me remis en marche...le tourbillon s'interposa et devant moi, la fée de glace se métamorphosa belle, brillante, des millions de diamants frappaient par les rayons du soleil couchant en faisait une fée de feu:


    " Enfant, fille, femme des Dana, écoute mon message, pèse le avec sagesse et repart sur le sentier du milieu. Tu es rester trop longtemps sur ma terre. Voila, je ne suis pas encore de ton temps, mais laisse moi Aimergin, il sera mon apprenti...ainsi tu n'auras plus rien à craindre de lui car il restera à jamais à mes côtés. Réfléchis bien fille ancienne des Dana.

    Entre mon temps à venir et ton temps passé, il y aura beaucoup de changement. Ta route initiatique est encore longue. Offre moi le Fardeau, il sera heureux ici avec moi... son rêve deviendra alors réalité. Quelle est ta réponse, fille, femme des Dana-Ombre futur?
    -Je suis flattée que mon petit frère puisse t'être utile, mais, dans la famille , il est interdit de laisser le Fardeau à qui que ce soit passé, présent ou futur.

    Il est le dévoreur du temps et seul un membre de sa famille peut le contraindre dans son désir de pouvoir. Si je te le laisse, il percera tes secrets, il te prendra tes pouvoirs qui sont grands. Le feu, la glace, le vent, il fera coulé un lac de feu dans le monde qui est le tien et lorsque tu voudras t'en débarrasser tant la menace est grande, il sera alors trop tard pour toi et ton futur peuple.

    Il brûlera tout, fera mugir le vent, les tourbillons deviendront des tornades, puis...il vous laissera dans un brasier qu'aucun dieu ne pourra éteindre, il franchira la porte et ira à ma rencontre, s'emplissant de tous les pouvoirs qu'il trouvera. saccageant tout sur son passage, lèpre, peste, glissement de terrain, tremblement de terre, foudre, pluie torrentielle, raz de marée, mer déchaînée, tu comprends futur de la vie? Il m'est impossible de te laisser Aimergin.

    Vois déjà comme il grandit, demain, je ne pourrai plus le porter sur mon dos et j'ai encore un très long voyage à faire. Je dois lui clore les yeux afin qu'il ne voit pas la magie qui m'est offerte. ses oreilles sont sourdes pour que rien ne viennent lui inculquer la magie; mais je sais qu'il progresse grâce aux vibrassions du sol, il arrive à entendre, à comprendre certains traits de magie. Le temps pour moi et de plus en plus cour.

    _Le Mégalithe.

    Peux-tu m'aider fée de feu et de glace?_ Héleven tu sais déjà ce que tu es venue chercher ici à toi de franchir le mégalithe...mais prends le sentier du milieu, pas un autre, vas t'en vite Héleven emporte avec toi la flèche de glace, je te la confie elle est tienne et n'obéira à personne d'autre.

    Part femme, fille, il vient de s'éveiller. Je pris mon frère sous mon bras et je m'enfuis de ce désert de neige blanche et glacée, j'eu une dernière pensée pour ma fée de feu de glace et mon coeur d'amour fut percé juste avant que je ne passe. Aimergin ne l'avait pas vu. La puissance me frappa avant que je ne franchisse vraiment le sentier du milieu.

    J'atterie  avec Aimergin de l'autre côté la tête la première, le corps engourdi par la chute brutale, puis, mon regard rencontra les yeux noirs d'Aimergin. Il était encore plus furieux et je ris, me relevant je fus éblouis par le décor.
    ( La Montagne.

    Une immense montagne se dressait devant mes yeux. La plaine était luxuriante, les oiseaux chantaient, les renardeaux jouaient en poussant de petits cris, les grenouilles coassaient puis, la corneille vint se posait sur mon épaule, son oeil bleu me regardant fixement.

    Ma joie fut intense, il y avait des arbres, de l'eau, de la verdure, des fruits. Avais-je le droit de manger? jusqu'à présent aucune nourriture ne m'avait été donner. un agneau vint vers nous et me poussant à grand coups de tête, il m'emmena vers la rivière qui doucement clapotait sur les cailloux de toutes les couleurs et les gerbes d'eau faisaient comme de mini arc-en-ciel une vraie beauté pour une enfant affaibli.

    Ce fut de trop et je tombais au bord de la rivière, buvant et pleurant tout à la foi. Je remis à plus tard le besoin vital que j'avais de prendre soin de moi et je retirai les vêtements tous sale d'Aimergin. Je laissai le soleil baigné de sa chaleur son petit corps blanc et maigre, la fatigue le terrassa et il s'endormit sur la mousse toute douce. Je baignai son front délicat puis voyant une cuvette naturelle j'y déposais de grosses touffes de mousse que je laissai au soleil afin qu'elles chauffent.


    J'enlevai la double couche de mes propre vêtements avisant un creux dans la coulée de la rivière j'y allais et à l'aide d'une grosse pierre je lestais mes hardes afin qu'avec le courant  elles ne s'éloignent pas de trop. Je n'étais pas riche en chemise, ni en couverture, n'ayant sur moi que ma tunique de lin, je retournais près d'Aimergin...il dormait encore. La pierre étant bien chaude, la mousse douce, je pris de l'eau de la rivière et la mis dans la cuvette, puis, je caressais le petit torse de mon frère et cela l'éveilla. Il grimaça mais ne pleura pas.

    Je le lavais du mieux que je le pu et lui fit une crème à base de plante pour soulager son postérieur qui avait bien souffert. Une chèvre s'approcha sans peur vers moi, elle me regarda tout en mâchouillant une touffe d'herbe bien verte.Ses pis étaient gonflés, alors je m'approchais d'elle avec mon petit pot et doucement je pressais deux doigts autour d'un pis, le lait coula, blanc, crémeux, riche de la nature qui avait nourrit la chèvre.

    Un chevreau impatient et tempétueux vint se joindre à nous, à coups de tête impatient, il têta l'autre pis en me fixant de ses petits yeux, l'air de dire:" tu vois je partage avec toi.Je bus avec avidité la première récolte de lait, puis j'emplis de nouveau le pot et remerciant d'une caresse cette chèvre si généreuse, je revins vers Aimergin qui debout attendait les yeux furibonds- mais joie immense il n'avait aucun pouvoir.

    La faiblesse me faisait tremblé, Aimergin me prit farouchement le pot des mains et toujours debout, bu avec grand soin le lait nourrissant. Il regarda autour de lui, puis il me jeta le pot, j'eu le réflexe de le saisir avant qu'il ne tombe et ne se casse.


    Un grondement sourd se fit entendre derrière moi, avec prudence ,je me tournais avec lenteur et là assise sur son derrière une louve fixait Aimergin en retroussant ses babines. Inquiète, je me tins devant mon petit frère, mais mes forces déclinaient, avec un petit cri je sombrais dans le néant.
    y-l

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