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Le flagelle bactérien.
Même au microscope, il paraît minuscule et insignifiant. On l’a pourtant comparé à un puissant moteur hors-bord. Il existe différents types de flagelles ( du latin flagellum, » fouet »), mais celui de la bactérie est probablement le plus étudié. implanté dans la paroi cellulaire du micro-organisme, il lui permet, en se mettant en rotation, d’avancer, de s’arrêter, de reculer ou de changer de direction. Les chercheurs pensent que la moitié des bactéries connues sont pourvues de flagelles, qui peuvent être de types divers. L’ADN de la bactérie contient le » schéma de construction » du flagelle et de son unité de propulsion. Le tout est assemblé à partir de 40 protéines, telles les différents composants d’un moteur. Fait surprenant, l’ensemble s’autoconstruit en seulement 20 minutes. La publication Evolution et controverses, déclare: » Le flagelle bactérien comprend un moteur rotatif, qui fonctionne à une vitesse de 6000 à 17000 tours-minutes. Plus remarquable encore, il peut changer de sens de rotation en in clin d’oeil et repartir à 17000 tours-minutes ». La revue New Scientist en parle comme d’ »un excellent exemple de système moléculaire complexe, une nanomachine’ très élaborée surpassant tout ce qu’un ingénieur humain est capable de concevoir ».
Tags : bacteries, flagelle, moteur, rotatif, flagellum
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