• Le Guerrier Noir.

    'C'est mon livre, vous en pensez-quoi?)1)

    Je suis de partout et de nul part. Je me balade tel le Guerrier Noir. Je vis depuis bien longtemps, j'ai vu passé les années les unes après les autres.

    J'ai vu mourir mon père, mourir ma mère, mon frère et mon peuple. Je regarde de loin les lignées qui vivent et tel est mon chagrin que, je les voies vivre et mourir. Femme de mon coeur, Femme de mon destin, comme tu es loin.

    Ma compagne et mon amie vit avec moi sans bruit. Je suis le Guerrier Noir et à chaque combat je suis avec vous, je guette le jour de mon trépas.J'avance lentement sur cette terre cruelle, ou, les hommes se battent depuis si longtemps, qu'ils en ont oubliés le pourquoi.

    Ils suivent comme un troupeau qu'on mène à l'abattoir , sans révolte aucune. Je connais ces regards, je  le reconnais et je perçois leurs hébétudes, leurs fatigues, leurs rages de vaincre... celle de suivre un homme qui jusqu'à présent leur a assuré des victoires faciles.


    Mais, depuis quelque temps, ces victoires sont loin derrière eux. La faim au ventre, le froid mordant , glacial de l'hiver, les porte à vouloir rentrer chez eux. Mais, ils n'ont pas encore compris, que jamais, ils ne rentreront chez eux.

    L'ennemi, celui qui hier encore était considéré comme un ami, l'ennemi, à tout détruit, tout dévasté sur son passage, plus de clan, plus de territoire, plus de village, plus de maison...plus rien, rien que le vide, le néant.

    Moi, moi, je sais cela...je l'ai déjà vécu Il y a bien longtemps. En croisant  certains d'entre ces hommes, qui avancent simplement vêtu d'un manteau de vieille laine, usée, trouée, trempée, les yeux enfoncés dans leur orbite...l'appétit monte en moi, eh oui! que voulez-vous... chacun survit comme il le peut.

    <<Mon Histoire>>

    Mon histoire commence ici! Dans mon village natal perché dans les montagnes de l'Abyrée au nord est du Pays des Elienez, peuple sage qui s'adonne à  se remplir l'esprit d'un message apparu dans les cieux il y a cent décennies de cela.

    Le message, leur appartient...ils en sont les dépositaires pour celui ou celle qui devra venir. Quand! Là, ils ne savent pas. Facile je trouve...Mon père me disait souvent que j'avais tort de me moqué de ces gens, car leur sagesse était un trésor pour tous les peuples.

    Alors, pour lui faire plaisir, je n'ennuyais plus les jeunes qui parfois venaient nous voir au village. Notre village était grand. ( je parle d'après mes vagues souvenirs, c'est si loin tous ça).

    six basses maisons faites de pierre de moitié, le sol creusé profond, avec une fosse à feu au milieu. Les toits étaient faits de troncs d'arbres et de feuilles épaisses d'Anacarta,  elles sont issus d'arbres qui poussent à profusion au sud de notre territoire, ces feuilles, sont bleu de nuit, mais une fois coupés, elles deviennent d'un rouge sang, qui se ternit rapidement.

    Ces feuilles dégagent une odeur fort désagréable pour tous ce qui est nuisible. Ces petits insectes volants qui s'accrochent à vous et qui vous mordent, se faufilant à travers votre peau, pour mieux infecté votre corps. Si vous ne prenez pas la potion du guérisseur rapidement, c'est la mort pour vous.

    << Mauvaise décision>>

    Une fois, rien qu'une fois, j'ai désobéi et je suis allé seul dans la petite forêt. Je voulais ramené pour le repas un Vlanquir ...animal doté de quatre pattes, d'un long museau et de poils énorme ( qui nous servent pour de multiples tâches) ses dents sont petites et très fines ( bien pour la pêche)

    si vous ne faîtes pas attention, elle vous attrape, vous plante ses dents dans la jambe et c'est la mort à petit feu. C'est ce qui m'est arriver, alors, je peux vous en parler.Mais, là, ou j'aurai du mourir, eh bien rien ne se passa.

    Alors, mon père me traita de grande Vioule ( menteur) devant tous le village. Je rougis furieusement et j'étais prêt à faire une très vilaine chose... me battre contre mon père. Mon grand-frère se mit alors à se tapé sur les cuisses en riant à gorge que veux tu et à  me regarder fixement et ses yeux, me disaient...

    "fais comme moi, ri garçon, fais croire que tu as voulu jouer au plus fort, mais, que tu as eu très peur".

    <<Mensonge>>

    Le sang ne fit qu'un tour en moi, mais le visage des autres, me fit comprendre l'urgence, alors, plus rouge encore, mais de colère...je me roulais par terre et je ris à en pleurer de détresse, sachant que ce qui m'était arrivé , était vrai.

    La mort dans l'âme, je me tordis  sur le sol boueux et les autres se ruèrent sur moi pour me battre... c'était la tradition. Le menteur, recevait des coups par les jeunes de la tribu, pour leur éviter de devenir à leurs tour des menteurs.

    Ce fut plus facile que je le pensait, je n'eus pas mal du tout, mais, je fis semblant. Mon frère qui riait toujours, me regardait avec ses yeux froid, mais, lui, il ne disait rien. J'avais compris.

    <<La Punition>>

    Dans quelques heures, je devrais partir pour ne pas mettre la honte sur mon village .Je ris, je pleurais, je bus et on fis la fête car Analita, venait de maître au monde son premier enfant.

    Sa maison était prête, elle pourra y vivre avec sa famille et son mari et la famille de son mari. Une petite fille ( elle venait de me sauver la vie) une petite fille qui passa ce soir là de mains en mains, du plus vieux aux plus jeunes.

    Tout le monde prit le bébé dans ses bras, car, il faisait parti du cercle de notre vie et il deviendrait un homme du clan... oui, mais, sauf que là...pour un homme, c'était pas ça, non. Une fille, le premier enfant à naître dans notre tout nouveau clan, était une petite fille!

    Il faudra une semaine au moins pour lui trouvé un nom.

    <<Bannissement>>

    Le découragement se lit sur le visage de la famille et ainsi  je passe au second plan. Brave petite Teckténia. Un jour, elle apprendrait qu'elle m'avait sauvé la vie en venant ce soir là au monde.

    Quand nous re-ganiames nos maisons ou huttes pour ceux qui n'avaient pas encore construit en dur...je m'engageais dans le trou de la hutte pour me mettre au chaud, quand, une grosse patte se posa sur mon épaule et manqua me l'écrasé; sans rien dire, je vis mon père et mon frère et c'était lui qui me tenait ainsi.

    << La dispute>>

     

    Ils se disputaient à grands cris, mais tous bas, visage contre visage, jamais mon frère n'avait eu ce geste contre notre père.

    Cela me fit peur et je restai juste à l'entrée essayant d'écouté leurs paroles. Ce qui revenait souvent : c'était; Buveur de sang...Fichu, il l'a dit.

    -Oui, oui! tu l'as sauvé, mais nous on doit se sauver de lui et il doit s'en aller et vite. Cela fait presque trois jours déjà, les choses vont bientôt commencer, tu le sais Fergem, tu le sais hein!

    - Oui, père, je le sais, je vais l'emmener avec moi dans mon armée...là, il n'y aura pas de problème. Puis, il ira à Rome pour combattre dans les arènes, il y vivra comme un roi. Après l'entrainement qu'il va subir, ne t'inquiète pas. Je ne l'abandonne pas et si je venais à mourir au combat, lui prendrait ma place... car sa soif sera notre meilleur alliée. Tu le sais, c'est un fin limier, il trouve toujours les bons endroits, la forêt ne lui a jamais fait peur, les trous d'eau non plus, ni même les verysters.

    - Oui, fils! Oui, mais je vous perds tout les deux, voila ce que je voie moi! Qui va nous aider pour les champs , le bétail? Qui va nous aider pour la moisson, le ramassage, la chasse et faire les selles, qui?

    _ Tu prendras mes deux fils et ma femme qui est enceinte avec vous et vous serez une famille, que nous revenons ou pas, tu as compris ,père! Et jamais, tu ne dois parlé de l'histoire de ton jeune fils, dis à tout le monde que l'on est parti pour faire la guerre tous les deux.

    Que toi, le père de deux fils courageux, tu aurai honte, qu'un seul parte alors que l'autre est plus fort que le premier.

    <<Le rejet de ma famille>>

    Alors, les yeux de mon père s'emplirent de larmes amères et le chagrin que j'y vit me vrilla le coeur. Je voulus m'avancer vers lui, pour lui dire à quel point j'étais désolé, que j'aimerai resté avec eux pour les travaux...mais, la main de mon frère se fit plus dur sur mon épaule et mon père eut un geste de recul que je ne compris pas.

    Puis,  ces paroles sortirent de sa bouche, sèches, froides:" Il ne peut dormir ici ce soir avec nous, il doit rester dehors, c'est trop dangereux". Mon frère me regarda et en lui il y avait de l'amour et de la détresse, moi je ne comprenais pas. Qui ne pouvais dormir à la maison? Quelle importance pour moi, je commençais à avoir froid, alors, je fis un pas plus grand, mon frère s'arcqueboutat contre moi et me dit:

    " Neschel, tu dois sortir , maintenant! Ne discute pas ici...tu vas venir avec moi et je t'apprendrais la raison de père. Ouvrant grand mes yeux, je fixais ceux de mon père.

    _ Père! Pourquoi? Qu'est-je fais de mal? Pourquoi me chasses tu de chez toi? Je ne suis que ton plus jeune fils, encore un petit garçon au yeux de nos lois! Père! Ou est mère? Mère criais-je, mère! ". Elle apparut derrière mon père, le visage de marbre et me regardant,moi, son fils...elle dit:

    " Tu n'es plus mon petit, tu n'es plus mon fils, vil créature, va combattre et ne reviens jamais dans le village ( en cela, elle ne se trompais pas...car ce village n'existe plus) je reculais frappé de plein fouet par ses paroles et je fondis en larmes. Mon frère m'emmena à l'écart et me dit tout bas:

    " Neschel, nous allons dormir dans la vieille hutte des parents, puis, nous partirons au lever du jour. Viens avec moi.".

    _" Mais Fergen, que se passe t-il donc! Pourquoi les parents réagissent ainsi, ils m'envoient à la guerre, à la mort, moi, je ne connais pas l'art du combat, je ne suis pas toi! Tu as dix huit ans, j'en ai quatorze

    Qui voudra de moi à ses côtés, dis moi Fergen, qui voudra du petit avec lui?

    _ Ecoutes moi, à partir de maintenant tu m'appelleras Arniel, c'est mon nom, là ou on va, les hommes m'appellent ainsi, ne l'oublis pas, compris?
    - Oui, Arniel, si tel est ton  plaisir.
    _ Plaisir!
    plaisir rugit mon frère, il ne s'agit pas de plaisir, mais d'un nom de guerre et plus tard tu auras sûrement le tien, un grand guerrier tu vas devenir et la peur sera à tes côtés comme une vieille compagne.

    Les hommes te craindront et te haïront, mais, ils voudront de toi au combat sache le. Et pour te répondre...Moi,moi, je te prendrais et je vais te formé à l'art de la guerre , de tout les combats des, Picitis, Ramayeurs et des Zéléenithes et toi, tu m'apprendras peut être quelque chose qui, un jour me sauvera la vie.

    Je regardais mon frère et j'éclatais de rire, moi! moi, t'apprendre quelque chose! Tu te souviens de qui je suis!
    -Bien sûr Neschel, je ne suis pas sénile.
    - A voir!
    _  Bon, maintenant tu vas m'écouté et nous partirons demain. Le sujet pour moi est clos.
    -Demain le voyage risque d'être très long et très pénible.

    _ Ben alors! encore quelque chose que je dois apprendre? - Oui, encore et toujours plus...mais viens, il est l'heure maintenant.
    _ Dis voir Arniel... tu n'as pas peur toi de moi!  Un regard de haine vrilla mes pupilles et je me rétracté dans l'ombre de la hutte, ne pouvant supporter le regard de mon frère.
    - Si, me dit-il dans un souffle, si j'ai peur et j'ai honte de cela et je ressens de la haine pour ce que j'éprouve envers toi, mais...tu n'y es pour rien, alors allons dormir.

    Les jours à venir seront les plus durs tu verras, ce soir, il n'y a rien à craindre. Poussant un énorme soupir, il s'enfonça dans la vieille hutte et bientôt une lumière se fit. Il avait allumé la fosse. Jamais on ne faisait ça pour la nuit, on avait bien mangé, donc, ce n'était pas pour remangé.


    J'entrais à l'intérieur pour voir Arniel faire le tour de la fosse et mettre soudain des branches de feulys  ( herbes calmantes et endormantes) je levais les sourcils...Il me dit:
    -" Ce soir, tu dois être calme, tu dors à droite et moi à gauche" . Tiens me dis-je près de la porte, c'est bizarre ça! Il se coucha et me lança un regard appuyer; j'en fis autant et je me tournai face à la fosse pour voir mon frère me faire face.

    Mise au point et  Métamorphose.

    _ C'est drôle, non?
    - Pas tant que ça!
    _ Tu ne devrais pas être avec ta femme ce soir?-Si, mais vu ce qui vient de ce passer! _ oui, je comprends, écoutes, vas la retrouvé,moi je  vais rester ici à dormir, retourne donc auprès de ta femme pour ta dernière nuit.
    - Non! Je ne peux te laisser, alors dors.

    Un silence de plomb s'installa entre nous et de colère je lui tournais le dos, sentant monter en moi une rage sans pareil. Je brûlais de l'intérieur et j'étais tellement en colère que je me mis à trembler. Mon frère rajouta un bout de bois dans la fosse sans rien dire, puis, les herbes virent me chatouillées le nez et cela m'apaisa, je m'endormis d'un sommeil de plomb...pour me lever le lendemain à l'aube.

    Sauf que, j'étais nu, honteux je m'enroulais dans ma couverture de bête. Puis, j'entendis un cri. Je levais les yeux pour voir mon frère me regardait, il était blanc comme la neige et il tremblait de tous son corps.
    _ Ecoutes, je ne sais pas ce que j'ai fais, mais je sais que je suis nu sous ma couverture. Reprenant un semblant de courage Arniel me dit:" Va te laver tout de suite et tu reviens, ne parles à personne et fais vite".

    Sans comprendre, j'allais à la rivière pour me laver et là en me penchant, je vis mon visage... écoeuré je regardais mes mains,mon corps, j'étais rouge, rouge partout du rouge et cette odeur douceâtre me donna envie de vomir. Je saute dans la rivière, pris des herbes et je me lavais avec vigueur malgré l'eau froide, d'ailleurs je ne sentais presque pas le froid et j'en fus content.

    Un bruit de pas me fit bondir, deux vieux sages me regardaient et il y avait beaucoup de tristesse dans leur regard.
    _ Comment vas-tu ce matin Neschel?
    - Eh bien grand sage...un peu nerveux et puis j'ai du faire quelque chose de grave, car j'ai du sang partout sur moi.
    _ Oh! Ne t'inquiète pas de  cela Neschel et sorts donc de l'eau, vite sort de là. Je m'approchais timidement de la berge et j'allais prendre ma fourrure quand le sage Maxitime me dit:" Ne portes pas la main sur cette peau, revêts plutôt cette toge de laine.


    Ebahie, je vis qu'il avait un habit de gros lainage vert, heureux je sortis de l'eau et je l'enfilais aussitôt. Une douce chaleur m'envahit et je fus heureux.

    Un Talisman

    Le deuxième sage s'approcha à son tour et il me dit:" Tiens Neschel, je t'ai fais un collier, tu ne devras jamais l'enlever, j'ai ta promesse? - Oui, oh sage Ongsou, je te le promets , je n'enlèverais pas ce beau bijou, je le garderais sur moi avec grande joie, je n'ai jamais reçu un tel présent. Alors il me contourna doucement et je sentis le fin lien autour de ma gorge  cela me fit un drôle d'effet, mais, j'avais confiance.

    Puis, j'entendis un crac, comme si une branche venait d'être cassée net, puis, le sage Ongsou s'approcha de moi. Me regardant dans les yeux, il me dit:" Cela ne sera pas suffisant, tu es trop fort, trop de colère en toi, mais tu seras loin quand il cassera pour de bon. Fais le trajet le plus long possible mon enfant et ne te retourne pas, va combattre, partez maintenant, il est temps.

    Mon frère arriva avec des coursiers malingres, on n'étais pas riche, alors Ongsou dit à Arniel...-Passes à la hutte sud et prends deux coursiers et partez très vite, le sort ne durera pas longtemps. Arniel opina et avec un sourire amère me dit:" vite Neschel, nous partons. Les pauvres bêtes ne pouvaient aller très vite et la mienne tremblait de peur. Nous les poussâmes malgré tout Arniel était vraiment très pressé.

    Arrivé à la hutte sud, deux magnifiques bêtes nous attendaient, personne, nous hésitâmes,puis Arniel me dit:
    " enfourche et partons, nous devons être le plus loin possible.
    -Pourquoi! Arniel, dis moi pourquoi?
    _ réfléchit un peu Neschel!
    Interloqué et troublé, je le suivis il allait à grande allure et je continuais de réfléchir. Je n'aimais pas cela, des images me revenaient, elles envahissaient mon esprit et la colère commença à gronder en moi. Mon cheval fit un faux pas ce qui alerta Arniel, il se retourna,puis criant

    "_ arête Neschel, arrête de réfléchir,on en parlera plus tard, calme toi mon frère on arrive bientôt au camp...tiens le coup jusque là mon frère et tout ira bien, tu verras! Pourquoi, pourquoi donc, mon frère était-il si inquiet voir terroriser! Encore et toujours des questions sans réponses cela commençait vraiment à me taper sur les nerfs. Au loin, une fumée épaisse, signe d'un campement. Au dire de mon frère, la nuit, il y a la trêve...aucuns des camps n'attaquent l'autre afin de ne pas déplaire à nos dieux.

    Le Campement.
    Une sentinelle presque endormie sursauta quand Arniel lui jeta son pied dans le ventre. Le garde brailla qu'il ne dormait pas, la preuve, le coup il ne l'avait pas reçu...mais, mon poing à moi se détendit instinctivement et là; il ne pu l'éviter. Un grand rire salua cela, un autre vint prendre la place de celui que j'avais endormis pour de bon.

    Un sourire aux lèvres, je rejoignis mon frère qui parlait avec un homme de très haute taille. Les yeux creux, noirs, épais sourcils, nez épaté, il n'était pas gras non, il cachait son corps sous un long manteau de drap épais, gris terne, il se tenait légèrement plié, signe d'une grande souffrance. Blessé?

    Une odeur vint chatouillé mon nez et je le retroussé, ça puait, ce n'était pas bon du tout. Je descendis de cheval et rejoignis les deux hommes, l'odeur ne venait pas de là! J'en fus heureux malgré moi, car Arniel avait l'air d'apprécier cet homme froid. Je les regardais , pris dans leur discussion...quand soudain, j'entendis un clac assez fort, puis tout alla très vite.


    Une forme monstrueuse se dressa, avançant vers le voleur, Arniel cria au voleur" Argon remet le collier autour de son cou, vite argon, dépêche toi voleur, remets lui son collier. L'homme s'approcha de moi, il fit le tour et j'entendis de nouveau un crac, crac, j'aurai du entendre un clac, puis, une odeur douceâtre emplie mes narines et...le trou noir, le clac était revenu.

    Mes nouveaux sens.

    « Rémy Belleau .( poème).Le Guerrier Noir ( suite). »
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