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Victor Hugo.( poème).
J'accepte l'âpre exil, n'eût-il ni fin ni terme,
Sans chercher à savoir et sans considérerSi quelqu'un a plié qu'on aurait cru plus ferme,
Et si plusieurs s'en vont qui devraient demeurer.
Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis!
Si même ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla;
S'il en demeurer dix, je serai le dixième;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là!
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