• Alphonse de Lamartine.

    Je puisais surtout l'âme de ma mère, je lisais à travers ses yeux, je sentais à travers ses impressions, j'aimais à travers son amour, elle me traduisait tout: nature, sentiment, sensation, pensées.

    Sans elle, je n'aurais rien su épeler de la création que j'avais sous les yeux; mais elle me mettait le doigt sur toute chose. son âme étais si lumineuse, si colorée et si chaude, qu'elle ne laissait de ténèbres et de froid sur rien.

    En me faisant peu à peu tout comprendre, elle me faisait en même temps tout aimer. En un mot, l'instruction sensible que je recevais n'était point une leçon;

    c'était l'action même de vivre, de penser et de sentir que j'accomplissais sous se yeux, avec elle, comme elle et par elle.

    C'est ainsi que mon coeur se formait en moi sur un modèle que je n'avais même pas la peine de regarder tant il était confondu avec mon propre coeur.
    « Paul Claudel.Victor Hugo. »
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