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Képler…( élève de Tycho Brahé)
Képler vint au monde à Magstatt près de Weil dans le Wurtemberg, le 27 décembre 1571, prématuré de sept mois, ce qui lui donna une fragile constitution. Après des débuts difficiles comme garçon de cabaret, puis élève du séminaire de Tubingen, il suivit des cours d’astronomie et devint professeur de mathématiques à Graetzen, en Styrie, à l’âge de 22 ans
. En 1600, il alla trouver Tycho Brahé à Prague ou celui-ci était retiré au service de Rodolphe , roi de Hongrie. Le maître ne voulut pas accueillir son jeune élève car il avait constaté dans son thème une opposition Mars-Jupiter associée à une éclipse de Lune ce qui lui semblait défavorable pour entreprendre un voyage.
A la mort de Tycho Brahé , le 14 octobre 1601, ses héritiers confièrent à Képler le manuscrit de ses Observations qui lui permit de trouver les trois lois astronomiques qui sont la base de l’astronomie moderne: 1) les orbites planétaires sont des ellipses dont le soleil occupe un des foyers ( 1609).2)
Les aires balayées par les rayons vecteurs allant du centre du soleil au centre de la planète sont proportionnelles aux temps employés à les décrire ( 1609).3) Les carrés des temps de révolutions planétaires sont proportionnels aux cubes des grands axes des orbites ( 1619).
Ce sont ces lois qui permirent à Newton, phycisien mathématicien et astronome anglais de la fin du 17 eme siècle, de dégager le principe de l’attraction universelle. Parallèlement à ses activités d’astronome, Képler fut aussi astrologue. Il suffit de se reorter, pour s’en assurer, à l’étude qu’il fit de son propre horoscope: » Chez moi Saturne et le Soleil coopèrent, c’est pourquoi mon corps est sec, noueux et petit;
l’âme est timide et se dissimule en des périphrasas littéraires, elle est soupçonneuse et cherche son chemin à travers les ronces et s’y empêtre. Ses habitudes morales analogues. » Il suivit les étapes de sa vie par les progressions planétaires. Il étudiait les aspects des planètes de son thème, conjonctions, carrés, trigones…Chaque année, il établissait sa révolution solaire pour l’année à venir.
Trois ans avant sa mort, en octobre 1627, il ajouta à ses Tables rudolphines un nouvel instrument de calcul des thèmes de nativité et ses directions pour les prédictions astrologiques qu’il appelait le Sportula Généthliaca. Son Ouvrage Harmonies Mundi renferme tout son savoir astrologique.
» Vingt années d’études pratiques ont convaincu mon esprit rebelle de la réalité de l’astrologie. » Képler chercha à renouveler la tradition astrologique en reprenant la doctrine pythagoricienne de l’Harmonie des sphères. Il croyait que chaque planète émettait un son sur orbite et que la terre, selon certains angles , était frappée par les rayons stellaires et formait des accords harmonieux comparables à ceux de la musique. Il admettait que
» L’âme porte en elle l’idée du zodiaque ».
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