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L'Abandon.
Me voila bien, papa va bientôt se remarier et ma future-belle-mère, ne m'aime pas. Oh bien sûr devant papa et le peu de famille que nous avons à nos côtés...elle fait sa belle, me câline en enfonçant ses griffes dans mon dos et en minaudant sur ma chevelure de miel doré qu'elle aurait aimer posséder elle aussi et papa qui sourit béatement en pensant que les larmes dans mes yeux sont des marques de tendresses.
Le fou et je n'ai le droit de rien dire pourquoi? Mon père est gravement malade là, il reprend du poil de la bête et surmonte sa crise cardiaque avec une bonhomie que je n'aurai pas imaginer il y a peu.
Martiella dit que c'est grâce à son immense amour ( en disant cela, elle laisse traîner les mots qui roulent dans sa gorge comme autant de cailloux sur la grève) et papa acquiesce rougissant comme un petit garçon. Elle pose alors son regard de vipère sur moi et lentement derrière le dos de papa elle me susurre un" Tu me vois là! je suis à ma place bien au chaud, toi...je vais t'envoyé à Duremonde et tu y restera".
Papa se tourne vers elle et lui demande ce que veux dire ces messe basse. Souriant de plus belle elle l'embrasse avec tendresse et me souriant
dit: " Oh ce ne sont que connivence entre filles mon trésor une mise au poing qui ne peut attendre et d'ailleurs ; elle sait que c'est pour son bien, n'est ce pas Calista?
_ Puisque tu le dis et que papa est d'accord avec toi que veux tu que je réponde!
_ Un peu de tenue Calista tu parles à ta mère.
Je manque de m'étouffer à ma mère! non mais je rêve là, papa débloque de plus en plus, jamais ça non, jamais elle ne sera ma mère. Ma mère, ma tendresse elle s'en est aller il y a presque trois ans maintenant,pourtant mon coeur saigne toujours alors si le fait de les laisser tous les deux peut m'apaiser je signe.
Mais pas question de laisser planer un doute.
_ Ma mère! j'espère que tu plaisante papa, jamais elle n'aura cette place dans mon coeur et un jour tu comprendras ce que je te dis. Je signe pour Duremonde plus vite je parts...plus vite j'aurai la paix; mais hors de question de venir à votre mariage ça...c'est sans moi .
et sur ces paroles incendiaires je parts sans un regard en arrière.
Je suis futée alors, je me planque derrière le gros sofa bleu nuit que Martiella adore et j'écoute.
_ Ecoutes moi Oscar, c'est pour son bien et le nôtre aussi d'ailleurs, tu as vu ses notes n'est ce pas! Penses-tu que cela soit raisonnable de la laisser avec toute cette liberté...les horaires du lycée lui laisse tant de temps libre que c'en est horripilant.
Que fait-elle lorsque le dernier cours fini il lui reste deux bonnes heures avant de prendre le car pour rentrer ici, tu le sais toi?
_ Non, je n'ai jamais penser que Clarissa me trompait alors, je lui laisse sa liberté, j'ai confiance en elle...elle ne m'a jamais déçu.
_ Oui mon amour, je te comprends mais là, nous allons partir pour un bon mois elle sera livrée à elle même et je t'avoue que j'ai un peu peur.
Certaines de ses fréquentations ne sont pas fiables et c'est peu dire. Te souviens tu de cette gothique toute de noire vêtue, ongles et yeux sombre breuuuh j'en ai eut des cauchemars un bon moment. Puis, il y a eu ce Stevens, beau garçon mais langage ordurier et très ,très collant non? Mon père se mit à rire et une quinte de toux l'arrêta.
_ Là, là, tu vois tu t'inquiètes et après tu es souffrant, je te le dis Oscar, nous devons prendre une bonne décision en ce qui concerne notre fille.
Oh la vache, elle a taper juste là, notre fille, ça ça va plaire à mon père. Bingo!
_ Tu as raison mamour, oui, tu as raison. Tiens donnes moi ces papiers que je signe ainsi, nous serons plus serein. Et voila...mon propre père vient lâchement de m'abandonner. Je suis mortifier, mon coeur part en lambeau et mes larmes coulent en abondances. J'ai envie de hurlée et la sorcière jubile.
Elle chantonne en passant juste à côté de moi sans se douter que j'ai tout entendu. Le téléphone sonne et crispée j'écoute._ Oui! Oh c'est toi, que veux-tu donc? Non, pas encore...mais, bientôt là...il me fait assez confiance pour envoyer sa petite peste à Duremonde ...j'aurai bientôt les coudées franches et il me donnera les clefs de toutes ses portes et même celle du coffre, patiente encore un peu trésor et nous aurons la belle vie.
Oui, oui moi aussi, que veux -tu, il est encore vert et je dois tu comprends! Mais non voyons...tu le sais bien il n'y a que toi dans ma vie et dans mon coeur. Oh Jakson ne dis donc pas de telles sottises. Six mois, pas plus et après...je serais une veuve éplorée, si triste que le pauvre homme soit partie si vite et considérablement abasourdie de savoir que tous ses biens me revienne en propre. Oh pauvre petite, si jeune et orpheline sans un sous.
Bon... tu as compris trésor! oui! bien alors laisses-moi travailler, je t'aime Jakson. et elle raccrocha toute heureuse. J'éteignis mon portable et, j'attendis qu'elle regagne le grand salon. Elle sifflota et j'entendis ses pas s'éloigner puis soudain un grand bruit. Je courus voir ce qui se passait et je trouvais mon père debout, le téléphone à la main qui fixait Martiella du haut de son mètre quatre vingt cinq.
_ Tu vas me faire le plaisir de déguerpir et ce rapidement, je ne veux pas t'entendre, je ne veux plus te voir. Dès que possible j'enverrais tes effets chez ta mère, retourne vers ton Jakson, il est follement impatient. J'aurai dû écouter ma fille, j'ai été stupide..._ Ecoutes Oscar..._
La ferme, tu prends tes cliques et tes claques et tu dégages de chez moi. J'en ai souper de tes niaiseries. Horrifiée par sa propre bourde, elle passa devant moi et son sourire de façade ne me trompa pas.
J'avais gagnée sans avoir fait souffrir mon père contrairement à elle. Là, j'étais aux anges et l'espoir grandissait de nouveau en moi.
Clarissa mon petit.
_ Oui papa! _ Tu me pardonnes?_ Me jetant dans ses bras je ne pus que pleurer en me serrant fortement contre lui, et lui me serra doucement contre son coeur qui faisait " boum, boum, boum" quel beau bruit.
Noël serait beau cette année car...nous allions le passer chez grand-mère Nathy à L-A.
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