• La trouée aux loups. suite

    Mais pour l’instant, je suis encore dans la montagne, la fin d’août est là et les nuits commencent à fraîchirs. J’ai déjà vu plusieurs personnes se promenées de ce côté-ci; ils vont aller au vieux bâti, sorte de longue maison abandonner depuis ma naissance.


    Tous les ans, ils reviennent la remettre  en état pour l’hiver. Comme-ça quand les français veulent faire du sky comme ils disent; ils peuvent venir boire le bouillon et le vin chaud, dormir pour une nuit dans la masure. Ils appellent cela un chalet.


    Mfffffffff on rigole bien nous autres, là il me reste une quinzaine puis ce sera le moment de descendre doucement. On descendra par palier de deux suivant le temps.


    L’année dernière au 15 septembre il y avait 50 cm de neige, puis au bout de 4 jours 1,50 cm de neige. Heureusement le vieux François nous avait prévenu et on écoute le vieux François.


    Avec ses os qui craques, ses articulations qui le pince méchamment quand le temps devient mauvais. Tiens, je vais vous raconter l’histoire de Georges Flavio : un jeune de la ville qui en avait marre d’être tout le temps malade à la ville.


    Son médecin lui avait dit: Monsieur votre santé mérite ce qui se fait de mieux et pour vous c’est la montagne. Pour d’autres ce seraient la mer; mais, pour vos

    poumons, la montagne  c’est la montagne qu’il vous faut ». Et c’est ainsi qu’il bazarda sa grande maison, sa grosse voiture et qu’il vint vivre au pied de notre montagne.

     


    Oh! l’était ben bon, c’est pas ça! mais ce sont ses façons qui n’ont pas plus. A trop vouloir vous montrer que vous êtes de simples personnes, cela finit par fâcher. Et c’est ce qui arriva.

     


    Le père Simon voulait vendre ses bêtes pour partir chez son fils du côté de la mer. Alors, il proposa son troupeau au Flavio. Celui-ci ne dit ni oui, ni non, mais qu’il devait réfléchir.

    En attendant ceux qui étaient intéresser par une ou deux bêtes vinrent les achetés; et le troupeau diminua de presque moitié. Quand le Flavio tout venant

    de sa bonne fois vit que le troupeau était plus petit, il voulu savoir ce qu’il en était.

    Le père Simon lui cracha le morceau avec ses mots à lui: » té t’as pas voulu me les prendre, alors ceux qui veulent une ou deux voir trois bêtes, ils les paies,

    c’est comme ça ici, si tu veux le lot, tu payes tout de suite, ou bin demain y en manquera d’autres.



    Gars c’est la vie, à la montagne, ça traîne pas vieux. Outré, mais voulant le reste du troupeau, Flavio paya le prix un peu au dessus de ce qu’il aurait dû

    payer, mais là encore, si tu connais rien! Puis il voulut des terres.

    Alors le vieux Simon en blaguant lui dit qu’il y avait la trouée aux loups mais qu’il valait mieux évité cet endroit. Car c’était le passage d’un loup blanc qui

    apparaissait chaque fois que les hommes s’appropriaient ce qui ne leurs appartenaient pas.

    Cette histoire remonte à loin et plus grand monde n’y croyait forcément un gars

    de la ville y croyait encore moins.


    Flavio nous regarda l’oeil noir et sans plus réfléchir dit:
     » bien, je vois  ce que cela veut dire, alors, écoutez tous tant que vous êtes… voila ce que je vais faire, cette trouée je vais l’acheté et je mettrais du fils barbelé tout le long de celle-ci ainsi le loup ne pourra venir chez moi; et surtout pas vos moutons! à suivre???

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 25 Septembre 2015 à 11:44

    yes ouais, je vais la continuer cette histoire là, rien que pour moi, puisque personne ne la lis...cry

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