1854…pays de Caux. Nos deux familles vivent presque l’une à côté de l’autre. Nous sommes les plus proche voisin, les autres se regroupent en un fatras de maisons et ils vont ensuite travailler leur terre. Mes parents n’ont pas voulu se laisser faire par le notaire du vieux Bringdan et ils avaient refusé de vendre leur terre et leurs bêtes.Ce vieux renards voulait récupéré les terres, car il avait entendu que certains bourgeois de la grande ville cherchaient des terres afin de s’installer à la campagne; ou, simplement y construire une belle demeure pour la vieillesse avec terrain. Pour sûr que, quand le notaire se présenta chez mes parents que ceux-ci étaient prêts à négocier comme le disait si bien ce vieux raseur de notaire ( Blain, il s’appelait ainsi.) pour mettre les parents en confiance. Il expliqua que beaucoup de petits fermiers avaient déjà vendu et qu’ils étaient satisfait de la somme d’argent ainsi gagné sans travailler. Qu’il était évident que la famille Belmaison en ferait autant. Là, ma mère ricana doucement montrant ainsi le peu de dent qu’il lui restait. Mon père regarda froidement M. Blain et lui dit:
- » Vous nous annoncez la nouvelle que la famille Belmaison va vendre toutes ses terres »?
- Non! non Monsieur loupba, ce n’est pas ce que j’ai dit.
Il est vrai que le prix plus que satisfaisant que mon client offre
à Monsieur et Madame Belmaison n’est pas à négliger…
-Bien Monsieur Blain, votre client sera satisfait de savoir que la moitié des terres de
Monsieur et Madame Belmaison appartiennent aux enfants et qu’aucune décision ne
peut être prise sans leur accord!
-Ah bon! Là vous m’en apprenez une belle… Non, je n’étais pas au courant de cela.
Qui sont les enfants qui profitent ainsi des terres de leurs parents?
- Oh Oh! Monsieur Blain… je vous suggère de rendre visite à Monsieur et Madame Belmaison
pour plus de renseignements, car je n’aime pas colportés les racontars, mêmes si certains sont vrais;
et voyez-vous la vieille Madame Belmaison n’est pas d’accord, mais alors pas d’accord pour vendre le
dur travail de feu son mari. Alphonse-André de Belmaison.
-oui, oui, je vois vieille famille qui croit encore qu’une petite particule à de l’importance.Hum!
-Sans doute, sans doute Monsieur Blain, mais depuis êtes-vous retourner à Belmaison?
-Non, j’avoue que non, mon clerc y est allé ce pauvre niais est rentré chez nous avec une espèce
de fièvre qui a durée de longues semaines et il n’a pas voulu y retourner.
Bouguonnant des mots comme: chat fou, vieille femme dangereuse, famille et maison à
éviter à tout pris et pour un peu, ce jeune sot me rendait son écritoire et sa blouse!
moi qui cherche depuis des années un jeune homme séduisant et ayant autant de connaissance.
Il était évident que je n’allai pas le laisser partir ainsi. J’ai envoyé à sa place le petit Thimothé
Boniface, un peu niais, mais bon garçon, d’ailleurs il devait venir vous voir il y a trois jours de cela
l’avez-vous vu?
- Non, Monsieur Blain, non, on ne l’a pas vu.
Y-L
J'ai bien aimé.
Bonne continuation. : )