• On n'aurait jamais dû entrebâiller cette porte.

    La porte de la cave est entrebâiller, pourquoi? Qui a oublier de la refermée? Aujourd'hui, on est le dix huit décembre et, j'ai dix ans. Oncle Jack  est venu exprès de Bourgogne ,pour être présent et m'offrir un grand cadeau...c'est ce qu'il a dit à maman quant il a téléphoné il y a huit jours de ça. Maman n'était pas contente.


    Elle avait prévu que toutes les deux, nous irions à Center-Parc ou moi, depuis deux bonnes années, je voulais aller et maman m'avait dit que dès qu'elle aurait les moyens...elle réserverait un chalet. Nous y passerions une semaine afin de tous faire, de tous voir, d'en profiter toutes les deux.


    J'avais sauté de joie mais voila...qu'oncle Jack venait tous mettre sens dessus, sens dessous.Qui est Oncle jack? Maman m'a dit il y a longtemps, qu'il était le frère aîné de mon papa que cela , en faisait un membre de notre famille peu nombreuse il est vrai...Maman,oncle Jack et moi.

    Quant à la grande maternelle la maîtresse a voulu connaître nos parents, grands-parents, oncles, tantes, neveux,nièces,  parrain, marraine... Je me suis exclamée:"On a tout ça comme famille normalement?" La maîtresse a ouvert tout grand ses yeux bleu. Mes camarades se sont mis à ricannés, et la maîtresse a fait taire tous le monde puis doucement, elle m'a demandé:" Combien de personnes faisant partie de ta famille tu connais?_Maman, Oncle Jack.


    _Est ce tout Mydja? J'ai fais oui de la tête.
    _Bien...les enfants on va aller faire un tour au parc.
    _Pourquoi?
    Cela,la maîtresse ne le dit pas. Maintenant, je suis tranquille .C'est ce souvenir qui me revient alors que je regarde cette porte qui  ne doit jamais être ouverte. Elle est entrebâillée,pourquoi, qui,  ais-je le droit  aujourd'hui que je suis grande, d'aller voir ce qui se passe en dessous...de pousser cette porte sombre, de l'ouvrir en grand?


    Non. Maman m'a toujours dit non, alors...pourquoi est 'elle presque ouverte cette porte? Mon coeur fait boum,boum,boum. Mes oreilles bourdonnent,mes jambes tremblent alors, je crie:"Oncle Jack, Oncle Jack, es-tu en bas? Un grognement me répond. Est ce qu'Oncle Jack serrait tomber?
     
     
    Oncle Jack c'est toi? De nouveau un grognement plus fort. Maman, maman, je fais quoi? Bah,maman elle est pas là alors moi, fillette de dix ans, je pousse la porte, j'avance. Il y a de la lumière en bas. Une toute petite lueur blafarde qui fait peur. Oncle Jack je viens hein! Dis je viens? ça grogne plus fort la lueur en bas vacille.


    Je crie plus fort-Oncle Jack tu as mal, tu veux que je descende,tu me donne la permission? J'ai juste envie de remontées les trois marches que mes pieds flageolant ont descendu sans que je le veuille. Je me penche en avant les mains contre le mur froid, je vais pour mettre un pied sur une quatrième marches, qu'une main forte, dure,me saisit par l'épaule.
     
     
    Je pousse un hurlement strident. La main ne me lâche pas. Elle me tient fermement puis me fait remonter. Un visage sévère presque fou me regarde. La main me tient toujours fermement. Mon coeur bat comme celui d'un coureur,j'en ai mal. La peur me donne des envies de frapper celui qui se tient devant moi.
     
     
    Je bafouille de peur, de douleur._Oncl ,onc,oncle Ja,jac jack qui, qui à qui à entrebâillée la po pote porte? _Pas moi petite, pas moi, pas ta maman non plus. _on,oncl oncle jjj,ja..ck c'est qu quiii qui, quii c'est làà en deesssoooouuusss? Ma question fait grand peur et pour éviter d'y répondre, il me serre de toutes ses forces contre lui puis murmure:" c'est ton père qui est en bas." Il ne comprend pas,j'ai entend son murmure,j'aurai pas dû l'entendre et pourtant...

    _C'est mon papa qui est en-dessous, mon papa est en bas c'est ça mon grand cadeau? Je pousse mon oncle si fort, qu'il se retrouve le derrière par terre , le regard éteint il me regarde puis, il hurle "Non". Trop tard. La porte qui s'était  de nouveau entrebâillée,vient de claquée derrière moi. Je distingue les escaliers. Le coeur vibrant de joie, je dégringole ces escaliers en poussant de petits cris de bonheur. Je passe le couloir, franchit la porte du celliers et, je pousse un hurlement.
    y.l.
    sur une idée de Pascal Perrat.
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