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Rendez-vous.
C’est la nuit noire, froide. Le lieu interdit, car le terrain s’effondre… l’homme pourtant est là, légèrement inquiet, guettant les bruits. Il le sait bien, il n’aurait pas du venir… mais l’appel avait était pressant. Comment ne pas y répondre? Vieille histoire qui remonte si loin que sa mémoire incertaine lutte sur les souvenirs. Il se souvient surtout de ce jour là! Ce jour ou sa vie a basculé dans le noir. Jamais, il n’aurai jamais pensé qu’en un seul jour, son existence serait marqué de façon si définitive. Racontait l’histoire! C’est se revoir tel qu’il était à l’époque… à cette époque insouciante et béni, jour de liesse, joie et ivresse. Si loin et pourtant si près. Un jour, rien qu’un jour et maintenant, il devait en payer le prix. Avril 1789, la rue gronde, le peuple frémit, la roue tourne et c’est avec faste que les princes s’installent,mangent , boivent et se réjouissent, libertinage, folie de vivre, folie de la vie. Hommes et femmes se trompant pour cacher l’ennui de cette vie morose. Quelques drogues circule, des apothicaires servile se sont enrichie. Ils vont et ils viennent dans les chambres et les anti-chambres, pour vendre à ces riches le fruit de leur recherche. Savent-ils que cela leur ôtera la vie? Non, ils ne pensent pas au lendemain. Aucun de ceux qui consomment ces drogues là ne pourront dire qui les lui a fourni. Ils dépérissent, s’étiolent, on parle de maladie qui fait des ravages chez ceux de la noblesse. Les grands s’affolent, leurs enfants s’étiolent, une maladie de langueur, leur dit leur médecin… aucun remède et pour cause… Quelques remèdes de bonne-femme- des simples, les emmenés à la campagne…loin de l’agitation de la grande capitale. Il est tellement plus raisonnable de pensé que ce genre de mélancolie ne s’adresse qu’aux faibles jeunes femmes, pourquoi donc ces jeunes gens, si beaux, si fort sont-ils prit eux aussi par cette étrange et fugace maladie? Après quelques mois au calme, à la campagne, certains retrouvent un semblant de vie après avoir traversé comme une déchirure de soi! Des cris, des hurlements, des vomissements! Ils vont jusqu’à battre leur servant, indigne de ces jeunes aristocrates direz-vous! Homme de lettre qui ne sera pas nommé, sa popularité monte en flèche et certain déjà lui font des courbettes- pendant que le roi insouciant jette par la fenêtre sont argent; fêtes par ci, fêtes par là. accueil de celui-ci, accueil de celui-la , les plats sur la table s’accumulent, perdreaux, oies bien grasses, lèvres, venaison,légumes exotiques et fruits le tout servi avec de grand cru. La salade est le plat des dames avec la petite caille point trop faisandée. Puis , il faut danser, rire ,s’amuser presque toute la nuit. Les visages sont bouffies de trop de tout.
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