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Tourcoing.
Dès le Moyen-Age, les draps et les étoffes de la ville sont renommés dans toutes l'Europe, et Tourcoing obtient en 1491 le droit de tenir " Franche Foire".
Du temps des peigneurs à la main, les Tourquennois faisaient aussi le métier de " broutteux"; ils transportaient la laine sur de rustique brouettes de bois. Mais la ville n'est pas seulement une capitale du commerce et du textile. Preuve en est le musée des Beaux-Arts, qui occupe un hôtel particulier de 1860 ou vècut le compositeur Albert Roussel, natif de Tourcoing. Les toiles flamandes et hollandaises du XVIIe siècle y prennent une place de choix, tandis qu'un important cabinet d'estampes offre un riche panorama, de Rembrandt à Picasso en passant par Piranèse et Daumier. La peinture du XIXe siècle est bien représentée par David et Boilly ( avec les célèbres têtes d'expression à 35 figures différentes), Puvis de Chavannes et Carolus-Durant, que complète un échantillonnage de peintres " pompiers". Et bien d'autres encore. Comme toujours dans le Nord c'est la Grand-Place pleine d'animation qui constitue le coeur de la ville; l'église Saint-Christophe, néogothique, qui y côtoie l'hôtel de ville, est célèbre pour son carillon de 48 cloches et bourdons.
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