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Une ascension mouvementée...
Ah le Mont Ventouse, quelle ironie et quelle belle histoire, tiens je vous la raconte, si,si,si cela me fait plaisir.
Un jour que j’étais bien installé à la table d’un café, j’entendis une voix fort reconnaissable qui se ventait d’avoir gravit un sacré Mont. La voix perdait d’intensité j’eus le réflexe de me lever ce qui, ne manqua pas d’interpeller l’homme._Vous ici! Quelle belle surprise mon ami! Que faites_vous donc de si bon matin alors que ce froid mordant me fait les doigts plus que goure?
_Oh que voila une agréable surprise, je venais pour écrire un article, je ne pensais pas rencontré une telle personnalité._Vil flatteur que vous êtes,tenez puisque vous êtes dans la place, il nous manque un homme en serez_vous?
_Pour quel exploit cette fois mon ami?
_Pour le même très cher, la dernière fois ce n’était que pour m’étourdir, cette fois, c’est pour le sport…Alors en serez_vous,ou le vertige vous tient ‘il encore?_Hum,il est vrai que je suis perturber par certaines hauteurs,mais pour le public, je me dois d’être plus fort que cela et puis une telle équipée ne peut se refuser,j’en suis,oh que oui dussais-je le regretter plus tard.
_Ferdinand mon ami venez donc avec moi, l’équipe comme vous dites sera satisfaite de vus compter permis elle.
_Oui da et moi je sent que mon petit déjeuner fort matinal va m’être comme un poids sur l’estomac!Il se mit à rire de bon coeur, cet homme de mots se réjouissait de tout et de rien, un poète un peu oublié mais à la verve bien ancrée.
Comme de bien entendu, et sans réelle surprise, je fus accepter.
L’équipement , la nourriture, le couchage et le reste me fut fourni, le départ se ferait dès le petit matin suivant c’est à dire quatre heures sonnantes…un vrai défi pour un lève tard comme moi.Pourtant le lendemain matin,je fus debout bien éveillé et fortement excité
Le Mont Ventouse se tenait fier devant nous, l’équipe au complet se chauffait les pieds et les mains à l’aide d’un brasero de fortune…Quelle serait l’attaque?Le Mont Chauve serait notre point d’attaque, Hector l’un des guides nous apprit que bien que des vents forts, des pluies abondantes soient plus que présente en cette saison, il n’était pas rare que l’automne soit en quelque sorte amicale en espérant que la mistral blanc ne vienne pas mettre son grain de sel.
A peine posé le pied sur lui, qu’il s’accrocha à nous telle une sangsue féroce. La pluie fit son apparition nous collant de plus en plus contre la paroi. A mis chemin exténués mais fort heureux de cette prouesse diabolique, l’un des guides nous arrêta.
_En patois du coin, il nous dit… »Quand lo ventor a son capeu se plou pas aras, plourà leu. »
_Bien Messieurs cela va devenir plus sportif que prévu, le Mont ne va pas se laisser faire, il nous envoi le « Marin » êtes-vous toujours partant pour l’ascension?_Plus que partant cela fut sûr, moi j’avais mon papier à faire, Pétraque voulait se vanter de son exploit donc on continu…
Quelle galère monstrueuse se fut…Culminant à 1910 mètres, nous apprîmes à connaître le « Marin » et à le respecter. Des vents violents nous fouettèrent avec vigueur, la pluie nous laissa comme des souches molles, dégoulinantes et sans forces.
Une vieille chapelle nous servit comme refuge en redescendant et cela fut bénéfique…Deux jours plus tard, nous redescendions fort de cette ascension tumultueuse. Le retour fut aussi déplaisant que l’aller, le Mont ne se laissait pas faire, il nous attrapait par les pieds, collant nos basques, nous affolant par ses vents, nous labourant par ses pluies, nous étions vide de toute sensation, le coeur meurtri et le cerveau en déroute.
Au bout d’un long et collant chemin de pierraille, nous contemplions enfin le toit de l’église, sa forme nous réjouie le coeur,un point d’ancrage enfin à nôtre portée. Suivre Pétraque à l’avenir? Non,plus jamais. Mon article fut bien accueillit et nombre d’hommes au tempérament fougueux firent à leur tour cette ascension d’autres prirent un chemin plus difficile, je remercié par la pensée mon ami Pétraque car s’il avait choisit le plus long chemin à la même période…nous aurions perdus des hommes comme cela arriva à d’autres.
Le Mont se plaît à nous recevoir ou pas, ne pas le croire facile vue du bas…il s’avère féroce, redoutable, collant,la noirceur de son coeur me glaça plus d’une fois. Je continue d’écrire pour mon journal, Pétraque écrivit certains poèmes ventant le Mont Ventouse qu’il escalada quelques années plus tard,puis…il renonça à toutes excursion du genre… »Trop dur est l’ascension d’un Mont ou d’une Montagne, la vie d’un homme vaut plus que le frisson du moment. »
y.l.
Sur une idée de Pascal Perrat.
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