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L'assassin au coeur de Sang.
7) elle me rassure, je suis trop vieille... trop âgée pour ce genre d'homme. Je dois ici vous racontez comment j'ai rencontré Ninia, bien que le terme ne soit pas exact, mais, pour l'instant je n'en ai pas d'autre à vous offrir.Pour ce faire, je dois aussi vous parler de moi,de ma vie. Le souffle de ma vie perdue. J'avais à peine 17 ans quand mon père me maria contre mon désir à un homme de 30 ans. Oh! ne soyez pas offusquer cela se faisait à mon époque et les jeunes filles peu fortunées étaient pour la plupart heureuse de leur sort. Ce n'était pas de mon goût à moi, moi, je voulais voyagé, faire des missions de santés dans les grands pays qui manquaient cruellement de personnes aptes à lire à écrire à dirigé, mais, mes rêves furent très vite balayés. Mon mariage fut arranger rapidement, mon futur époux était lui un grand voyageur et en cela me disait ma mère, en cela ma chérie, ton voeux est exaucé. Pauvre maman, elle savait aussi que ces hommes qui voyagent le font rarement avec leur femme. J'eus à peine le temps de connaître la famille de Pierre-François Rolegeois, que j'étais marier, exilée dans le fond sombre de la France, à l'abri me disait Pierre-François. La guerre n'est pas terminait, ils ne viendront pas ici et tu auras de quoi t'occuper...oui da, une vieille tante, vieil oncle, vieille mère, vieux père, frère aîné atteint de maladie grave, une gouvernante et une jeune femme qui venait faire le gros du ménage dans une grande ,immense demeure au fond de la froide campagne ou l'on commençait à aimer son or noire. 8) Pierre- François resta à peine un mois avec moi, pas de voyage puisque la France restait fragile, mais, lui devait partir vers l'Angleterre ou un travail important l'attendait. Je vécue ces années de vie avec Pierre-François comme si j'étais montée sur un étrange manège. Il y avait de bien belles couleurs au début puis, vers la fin, les couleurs n'étaient plus que sombres et violentes. de notre mariage, trois enfants naquirent, deux filles et un garçon. Nous allions avec notre fils à la montagne au bord de la mer, car Pierre-François aimait son fils. il n'aimait que son fils d'ailleurs, mes pauvres chéries furent mariés si rapidement et éloignées de moi que mon coeur en est encore glacé. En ce temps là, les femmes n'avaient pas beaucoup de pouvoir, et bien souvent tous se faisait en violence et personne n'en parler car cela ne se faisait pas tous simplement. L'homme avait les pleins pouvoirs, la femme n'avait pas d'argent à elle, pas de bien véritable, son époux avait la main mise sur tous ses biens et elle ne pouvait rien dire. Heureuse était la femme qui parvenait grâce à l'aide d'un notaire de famille à garder quelques biens.9) Croyez-moi, la femme n'était pas considérer, elle n'était rien, elle devait refléter la bonne fortune de sa famille, montrée de la gratitude envers la famille de son époux et comblé d'aise celui-ci. Etre une femme d'un monde que bien souvent elle ne connaissait qu'à travers les récits avinés de son époux, ou de ses convives. Je n'ai pas été sotte de ce côté là. Quand mes parents pour une visite de courtoisie venait nous voir, mon père me priait de l'accompagner afin de faire une ballade digestive comme il aimait à dire. Ce jour là, il voulut à tout pris que l'on sorte et ce malgré le froid, ma mère refusa tout court et mon époux se désintéressa de nous. Tout en marchand, il me glissa une grosse enveloppe en murmurant: " ma fille, t'a mère et moi nous vieillissons et nous connaissons ta condition. Il est hors de question que ton époux mette la main sur ton héritage. Oh bien sûr! Il aura les terres et les immeubles, mais toi, toi tu auras l'argent et la moitiés des terres et immeubles quand il mourra,tut tut tutt, je sais ma fille, que ton mari à la peau moite oui,oui,, il ne peut rien garder l'argent lui brûle les mains. Avec ta mère et Maître Tronsuel on a fait ces choses bien, je t'aime ma fille, même si tu as subi beaucoup de vilaines choses par ma faute oui da, je sais. Alors voila, tu trouveras dans l'enveloppe de quoi t'occuper. 10)Tout est au nom de ton fils, bien sûr, c'est la procédure tu le sais, les femmes ne peuvent avoir de compte en banque, mais avec Maître Tronsuel on a établit un contrat. Tu as la seule garantit des biens de ton fils, jusqu'à ce que celui-ci ai l'âge légal de recevoir son bien. Tu peux à chaque instant et sans avoir à justifier le montant demander profité de l'argent. Si tu n'es point sotte et cela je le sais tu ne l'es point, laisse cet argent, il fera des petits et dans deux ou trois ans achète pour ton fils une maison, des terres, des bois ( c'est rentable le bois tu peux me croire), de l'or, bref fait travailler cet argent . Avec Maître Tronsuel et son étude tu pourras faire beaucoup de chose, n'hésite pas à discuter avec lui, ma fille, nous te demandons pardon. Oui, tu dois savoir que j'ai acheté pour ta mère, une petite maison dans le Lot pour ses loisirs, une façon comme une autre de détourner certaines mesures excessives de la loi sur les biens, bref, cette petite maison a elle aussi une particularité. Elle n'est pas cessible.11) Seule l'ayant droit désigner par Madame Debrigné, donc ta mère, peut hérité de cette maison, à condition de l'habité une fois l'an et ce pendant au moins dix ans. Tu es à l'abri avec cette petite maison ma chérie." -Père pourquoi me dites-vous cela?" - Ma fille, ton époux n'est qu'un vulgaire noceur et son âme est aussi noire que sa peau est blanche. je ne peux oublier tous ce qu'il ta fait et ...bon, bon, tu vas comprendre, voila mon enfant...faisons demi-tour sinon il va commencer à se posé des questions, ta mère ne sait pas mentir, elle est belle n'est ce pas!- Oh! Très belle, oui, très belle. - Il ne lui reste plus beaucoup de temps tu sais... deux ou trois années, le temps de te voire heureuse peut-être? - Père, je viendrais avec Phillipe au mois de juillet Pierre-François sera en Italie et j'en profiterai pour venir vous voir, cela me fera du bien. Les filles seront au pensionnat et elles y resteront. Je leur en parlerai, elles comprendront, oui, elles comprendront. - Viens ma fille rentrons. 2) Je suis allée avec Philippe voir mes parents en ce mois de juillet 1928. Partout la fête, le trajet fut difficile, mais la quiétude de la campagne Normande nous fit du bien. Mère était fatiguée, elle s'en allait doucement et les heures ou elle était bien, étaient des douceurs pour les jours qui immanquablement seraient sombre et tristes. Août passa à la vitesse d'un éclair dans le ciel plombé. Le télégramme qui arriva avec l'orage sonna l'heure du départ pour mon fils et moi-même et c'est le coeur déchiré que nous reprîmes le chemin du retour. Il plut tout le long du trajet, nous n'étions pas heureux de rentrer à la maison, mais Pierre-François nous réclamait et il fallait obéir. J'ai longuement discuté avec mes chers parents durant ces deux mois et je sais comment faire maintenant. Je n'ai plus peur de l'avenir, ni des menaces de Pierre-François, mais je me devais d'être patiente, mon heure viendrait. Comme je l'ai déjà dit mes filles furent mariées très jeune elles aussi et leurs époux n'étaient pas français. Elles disparurent de ma vie dès que leur doigts furent ornés de l'anneau d'épousaille. Il ne me reste que mon fils. Le monde qui changeait autour de nous me permis de voir enfin comment était en réalité celui que j'appelais mon époux. Il était veule, mesquin, arrogant, imbu de lui-même, avec cette petite pointe de nonchalance qui lui permettait de passer partout.(3) Mes chers parents avaient eu raison de mettre quelques biens à l'abri de cet homme, nous vivions ensemble pour son honneur comme il disait; mais il fréquentait des gens d'une classe inférieur, moi je dirais, malhonnête , des brigands des bas-fond. Lui, il leur trouvait un je ne sais quoi d'exotique, bref, nos univers n'étaient plus en osmose depuis bien longtemps, mais, je ne pouvais le quitter. A son retour d' Angleterre, il me pria de l'accompagné pour son voyage en Haute-Savoie afin de pouvoir y passer quelques jours en sa compagnie. je l'en remercie encore car cet homme si intelligent d'habitude ne se souvenait pas que dans ce superbe hôtel ou il avait ses habitudes et là j'insiste sur ses habitudes...il oublia qu'une certaine personne y descendait elle aussi, et elle lui trouvait un certain charme,voir un charme fou et ne pouvait bien que mariée elle-même, ne pouvait disais-je vivre sans lui. Dès qu'il se trouvait en sa présence, il se devait d'être à ses pieds et dans son lit. Un journaliste immortalisa une sublime rencontre ( j'ai encore le cliché) Maria Poloskovia se jeta littéralement et théâtralement dans les bras de Pierre-François en poussant de petits gloussements de pure joie. Mon fils et moi-même en digne spectateurs que nous étions, nous retrouvions devant une scène rocambolesque et d'une vulgarité effarante.4) Mon époux fit virevolté cette chose moussante en riant aux éclats jusqu'au moment ou ses yeux se posèrent sur nos visages atterrés. Philippe se cramponnant à mes jupes et moi-même le serrant contre mon coeur. Le journaliste nous immortalisa d'un flasch puissant. Je fis demi-tour tenant mon fils et le journaliste nous suivit... merci à toi Max , car grâce à toi à ces deux clichés, j'ai pu obtenir la séparation d'avec mon mari, pas de divorce, car cela aurai nuit à sa carrière, mais, la séparation de corps et de bien pour moitié. Oh! il n'y a pas de gloire dans cela, mais j'étais presque libre. (Suite plus tard...Livre deux.)
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