• Le signe du destin.

    Damoiselle...Avez-vous besoin d'aide? l'homme d'une beauté sombre se tenait assis cavalièrement sur son cheval de guerre. Vêtu à la mode de vert foncé, liseré d'argent et d'or, bottes hautes, sur pantalon blanc  serré cape bleu nuit doublé de gris, chapeau haut de forme noir.

    Quel bel homme pensa la très jeune demoiselle en détresse . Elle était assise seule sur un banc fait d'un vieux tronc d'arbre. Elle se tenait si fragile sur ce morceau de bois que l'homme, frémit pour elle.
    Il faisait froid en ce mois d'avril 1774. La robe de la demoiselle ne semblait pas la maintenir au chaud. Pleurait 'elle? Frissonnait 'elle de froid, de colère?


    L'homme sembla hésité pourtant, il ne se départit pas de son attention et répéta sa question :" Avez-vous besoin d'aide Mademoiselle?" Elle rosit puis renifla. Il lui tendit son mouchoir de batiste blanc. Elle frissonna, le remerciant d'un doux sourire, se moucheta avec délicatesse et rangea l'objet dans sa petite bourse.


    Quel bel homme serviable pensa t'elle.Comme elle aimerait qu'il soit son promis. Oh oui avec un tel homme, elle se laisserait épousé, elle irait avec lui même si cela était ou bout du monde. Il descendit de cheval, celui-ci ne broncha aucunement, fier destrier comblant son maître de toutes les façons...cela, se devinait aisément.

    Il s'approcha lentement d'elle afin elle en était sûre de ne pas l'effrayer . L'était 'elle? Non, absolument pas. Elle aurai dû car il se dégageait de lui une sombre puissance mais pour l'heur, il ne lui manifestait que bonté et serviabilité. Il ôta sa cape doublée de velours gris foncé.

    Elle devait être bien chaude. Elle savoura la chaleur que lui procura la-dite cape. L'odeur de l'homme prégnante, flatteuse, ne la rebuta absolument pas pourtant c'était à n'en pas douter un voyageur. D’où venait 'il?

    Pourquoi était 'elle si attiré par lui? _Merci Monsieur, j'ai omis dans ma douloureuse colère d'emporté ne serais-ce un lainage à posé sur mes épaules.
    _Alors jeune Demoiselle que vous pèse t'il tant sur le coeur que vous, vous fûtes enfuie de votre logis, sans le nécessaire avec ce froid mordant?
    _Ah Monsieur si vous saviez mon tourment! Vous en ririez sans conteste me traitant de sotte ou bien encore d'ennuyeuse personne.



    _Je ne suis le juge de personne jeune Demoiselle et ne pourrais vous donnez mon sentiment.

    Je ne connais point votre situation.
    Elle le fixa de son regard qui lui sembla clair. Comme il faisait assez sombre si près de la forêt, qu'il les pensa bleu ou vert.Elle lui sourit rosissante puis, huma la cape, l'odeur lui ouvrit  les sens, elle trembla. Lui, la transperçait de son regard noir.

    Elle croisa ses mains fines autour de la cape, fermant ainsi aux yeux de l'homme puissant le décolleté et la finesse de sa robe de nuit. Il lui sourit en retour. Ses yeux avaient eu le temps de tout voir et ce qu'il avait vu, l'avait transpercé de désir.

    Désir qu'il ne montra aucunement car en tant qu'homme fait, il avait sur ses sens la main mise...ce qui n'excluait pas que ce petit démon de femme, le fasse tremblé de désir d'un désir qu'il pensait bel et bien endormit, tarit.


    Souvenirs de bonheur
    angoisse,peur.
    Mort.


    Qui était' elle? Avait 'elle le pouvoir de réveiller son coeur endormie... Lourds regrets depuis elle!...Elle, son bel amour du passé qui avait brièvement traversé et partagé sa vie à lui. Elle qui avait fait de ces  douces années des moments intenses de joie, d'amour, de félicité...régnant sur son coeur et l'entraînant vers un monde de douceur. Il s'était laissé faire.

    Courant même vers elle afin de goûter goulûment à son ardeur. Belle comme la nuit, arrogante , cruelle, fière d'être l'épouse d'un homme puissant, jouant tour à tour à l'amante déchaînée puis, à l'épouse soumise pour redevenir en un instant, une furie difficilement maniable, gérable.


    Sa belle épouse qui vivait pleinement sa vie, marchant telle une reine se moquant éperdument de ces hommes qui croisaient sa route et en devenaient éperdument amoureux. Elle en riait sa gorge rose de plaisir faisant palpité l'entre-jambe de ces hommes et jouvenceaux.


    Elle passait fière et d'un lourd regard plein de futur délices, elle revenait vers l'homme, le seul qu'elle aimait pour se vautrait dans ses bras puissants savourant l'amour qu'il lui donnerait sans lui faire sentir sa colère à lui de la voir si prompte à jouer avec le coeur des hommes.


    Une haine implacable entra dans le coeur du Sieur Combelal, duc de son état.Sa fureur de se voir chaque fois rejeter par cette femme à la beauté, à l'allure d'une reine, aux gestes amples mûrement réfléchi, prenant ,menant ainsi chacun devant  le fait accomplis, cette femme aimait le jeu de la séduction mais, jamais elle ne se laisserait prendre par un autre homme.


    Seul le sien avait ce droit, droit qu'il prenait avec un immense plaisir . Le leur montrant  par le fait de sa satisfaction. Alors Louis-Auguste de Combelal vit rouge et sa fureur augmenta de jour en jour. Jouant avec elle autant qu'elle le désirait, apprenant ainsi ses moments ou elle était seule...car son époux avait bien de biens à gérés.

    Il fut pendant presque deux années le petit caniche éperdu d'amour pour cette femme cruelle qui jamais, ne partagerait son lit et lui, lui qui la croyait à l'abri, protégeait par ces hommes fous d'elle...lui s'en alla afin de régler un problème dans une famille qui lui était rattaché par des liens indescriptibles pour le commun; mais que jamais lui Cormak-Lyn de Bergan ne romprait.


    Il était parti conscient d'un danger, sans en reconnaître la provenance; plaçant sa bien aimait sous l'amour éperdu de ces êtres fous. Le mardi 14 mars 1710. Mérabelle de Bergan reçut  en sa demeure le Sieur Combelal. Avec coquetterie, elle lui proposa au vue de l'heure, un thé chaud, qu'il accepta avec joie, ses yeux pétillaient.



    Elle sonna puis demanda à Marie-Jeanne la soubrette d'apporté le nécessaire pour le thé. Une courbette, un sourire au Duc de Combelal et Marie-Jeanne tourna les talons afin de satisfaire sa maîtresse, le coeur emplit d'un affreux doute " que venait faire le Duc de si bon matin?".


    Terreur.
    Violence.
    Froid.


    Quinze minutes plus tard, Hortense l'intendante ouvrait la porte à Marie-Jeanne afin qu'elle puisse passer avec son plateau lourdement chargé. Plateau qui chut par terre dans un bruit de vaisselles cassées sous le hurlement de Marie-Jeanne. Les yeux de celle-ci anormalement globuleux, fous de terreur cherchaient à sortir de leur orbite.


    La pauvre soubrette s'urina dessus-pleurant à chaudes larmes et murmurant des :"Oh Madame! Oh Madame!" Hortense poussa la jeune femme afin de voir ce qu'il en était et à son tour, elle poussa un glapissement d'horreur qui alerta le cuisinier, le major d’homme de Monsieur, le jardinier qui prenait son petit en-cas du matin et les deux autres femmes de service.


    Tous vinrent voir ...l'horreur se peignit sur leurs faces.
    à suivre,y.l. 7 octobre 2019.
    1145 mots.
    « La saison sèche.Tragique Destin. »
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