-
Tragique Destin.
Menace
Je savais bien qu'il y aurai dans peu de temps un souffle de vent qui, m'entraînerait là ou, je ne voulais pas aller. Je n'avais malheureusement pas le choix, rien n'y personne ne pourrai me venir en aide. La peur est depuis mes dix ans une vilaine compagne.
Mon secret? Il est si simple que parfois je me dis que les Parques se sont trompées sur mon destin. Quel dieu vengeur ou démon suspicieux aurai voulu qu'une si petite fille détienne ce puissant talisman?
Plus d'une fois, j'ai demandé aux membres de ma famille de prendre sur eux ce que moi frêle petite fille, je devais porté. Aucuns d'eux n'a voulu me délivrer de ma charge. j'ai grandit avec cette peur constante en moi. Je n'étais pour autant pas aider... à force,ma famille me détesta tant que mes cicatrices sont là pour le prouvés.
Qui suis-je donc? Mon père un soir de beuverie et après m'avoir bastonnée si fort que je ne pu me relevé me dit:"Enfant du diable qui a souillée la couche nuptiale, brisé l'amour qui brillait entre celle que j'aimais, me dépouillant de tout, me salissant,me déshonorant. Pourquoi es tu née toi bâtarde, enfant du vice, de la souillure,
je voudrais te tué comme tu as tué mon pauvre amour. Depuis ce jour maudit, ma femme n'est plus rien pour moi, son coeur est vide, il ne bat que pour lui et à travers toi, elle le voie, tu me dégoutte toi la bâtarde mais...je ne peux te tuer, il veille sur toi, il me retrouverai si j'attentais à ta misérable vie. Il me cracha dessus et titubant, il alla se coucher.
Shartes mon frère s'approcha de moi, il gronda quant il vit mon état.
_Pourquoi s'acharne t'il ainsi après toi, il va en subir les conséquences. Écoutes moi Silouenne, tu dois partir chez les deux vieux... là-bas tu ne risqueras plus rien et nous, nous pourrons enfin vivre en paix. J'ai préparer un baluchon pour toi, une voiture va venir te prendre et Gabriel va t'emmener chez les deux vieux. S'il te plaît Silouenne, part pour nous, pour notre bien.
Grand départ oui mais pour ou?
Son regard était froid se ses poings se crispèrent. est ce que lui aussi voulait me faire du mal?
_J m'y sent poussé petite soeur, je ne veux en aucun cas te faire souffrir, c'est pour cela que tu dois disparaître. Les deux vieux vont t'apprendre beaucoup de chose, apprends bien, devient forte, ne subie plus cette violence de la part de lâche incapable de résister à l'appel du sang. Je t'aime toi ma demie -soeur cela est vrai.
La voiture m'attendais, les chevaux piaffaient d'impatience. Mon frère me souleva et m'emporta. Mon petit coeur s"emplit de colère. un jour je reviendrais pour connaître leur vérité. Gabriel me sourit et son sourire se fana. une froide colère emplit son regard et de sa voix caverneuse, il gronda :"c"est toi qui lui a fait ça,"
_ Non, jamais je ne ferais cela?. Emmènes là ou tu dois l'emmener, prends soin d"elle comme si elle était ta propre chair, je te la confie .
_ Sur ma vie, je la protégerai je te le promets. Un clac sec et les chevaux s'emballent, nous partons, je n'ai pas vue ma mère pourquoi?
Gabriel s’acquitta de sa charge au mieux de ses maigres possibilités.
Nous n'avions pas grand chose à manger et le trajet fut long, mes blessures me faisaient souffrir pourtant, je ne dis pas un mot. Le soir, Gabriel détacha les deux chevaux afin qu'ils puissent broutés. L'herbe était maigre,nous n'étions pas loin des gros frimas.
_Descends de là petite! Mon regard apeuré lui démontra que sa grosse voix bourru me faisait peur, du moins c'est ce qu'il pensa car il me dit:" N'est pas peur Silouenne, je ne te ferais jamais de mal et personne ne t'en fera tant que je serais là, tu me crois petite?"
Je savais que Gabriel veillait sur moi et ce depuis ma naissance, il avait bien souvent mit fin à la colère folle de mon père ou de mon frère à mon encontre. Toute petite ils me battaient, mes cris faisaient tremblés ma mère, les chiens hurlaient à la mort et les poules ne pondaient plus.
Le lendemain, j'étais guéris mais pas moralement. Gabriel dès ce moment fut mis à contribution mais je ne sais pas par qui et il me protégea au mieux. Je savais donc que si je plaçais ma confiance en cet être bourru et sec, je ne craignais rien,il mourait pour moi pour me protégeait il donnerait sa vie,pourquoi ça?
Son regard un peu fou se posa sur moi, il sembla réfléchir puis comme si sa cervelle lui avait expliqué la chose, il poussa un gémissement. _Petite,ils t'ont fait du mal et tu souffres? Je hoche la tête,mon corps est encore douloureux, les coups de bâton, de ceinture, ses gifles répétitifs sur ma tête bourdonnent encore et encore...
Terrible constat.
_Ah pauvrette, j'étais en retard ce soir, le vieux Constand l'est passé,J'ai servi pour l'emmenai à son dernier logis. La mère Rodart n'en pouvait plus de pleurer toutes les larmes de son maigre corps elle qui détestait son mari, qu'est ce qui lui a prit de faire tout ce tintamarre,je te le demande. Puis, ses yeux s'agrandirent d'effrois,il venait de comprendre.
_C'est ton père, dis petite,il l'a sut...il a fait dire à la vieille Rodart de faire ses grimaces,de me retenir,il voulait être sûr de te tabassait sans que j'intervienne, c'est ça petite?
Je plie mon bras et je pose ma tête dessus, j'ai sûrement fait une grosse grimace car Gabriel à frémit.
_Est ce que je peux t'aider petite? Te porté pour que tu soit à l'aise sur la couche que je vais te faire avec les deux couvertures,dis, est ce que je peux te rendre service pour ce soir?
_Non Gabriel, tu ne peux rien pour moi, laisses donc,la douleur va s'en aller et alors je pourrais descendre et m'allonger. Un peu d'eau si tu as, je n'ai rien bu depuis deux jours...j'ai vraiment soif et pour guérir je dois boire de l'eau. Ma voix cassée après tous les cris que j'ai poussés le font grincé des dents, Gabriel est si gentil.
_Attends,il y a une rivière pas loin,je vais te chercher de l'eau pure et fraîche, attends et puis je te donnerai du fromage de ma biquette et du pain frais de deux jours, soit juste un peu patiente Silouenne,j'arrive.
Il disparut de ma vue. des pas mais pas ceux de Gabriel. Des hommes? Non, des animaux assez lourds avancent lentement vers moi, j'ai l'habitude. Voyons voir ce qui s'amènent et que devrais-je faire pour les aider?
J'entends les cris de Gabriel,il m'explique ce qu'il fait,ça me fait sourire un peu car mes lèvres fendues sont douloureuses. Un ours et un Loup, pas commun ça! Ils me regardent,ils sentent l'air et définissent ainsi que je suis seule. Ils s'approchent de la charrette. Les chevaux bronches. Les deux bêtes n'en ont pas après eux donc,les chevaux broute à nouveau.
_Êtes vous blessés?
L'ours et le loup se sont approchés autant qu'il soit possible de le faire, car juché sur la charrette,ils ne peuvent ou du moins je le croyais me faire du mal. Eh bien s'ils l'avaient voulus, ce serait chose faite. Ce n'est pas ma pauvre petite personne qui aurai pu combattre ces deux redoutables adversaires.Un jour oui je le pourrai et plus encore mais pas là.
L'ours fait des "on,on." Le loup gémit, alors avec beaucoup de difficulté et de douleurs,je descends de la charrette, mon front est brillant de transpiration,mon coeur est affolé,des points dansent devant mes yeux,mes membres me font tellement souffrir que j'en hurlerai mais je sais,je sent que je ne dois pas crier,cela pourrait énervé ces deux animaux sauvages.
L'ours saigne abondamment , il a du recevoir un sacré coup de hache pour être tant blessé. Le loup a une patte qui tremble tellement qu'il en jappe de douleur et je vois à cette patte un drôle d'outil, je peste contre ces hommes fourbes qui placent des pièges si dangereux.
Je prends mon courage à deux mains et en souffletant doucement, je me penche sur la patte du Loup. Il gronde un peu,même pas peur. Je le regarde,yeux d'or contre yeux blanc ou plutôt bleu très très clair.A geste doux mais ferme j' ôte cet griffe atroce qui cisaille sa patte. Libre,il s'empresse de la lécher. Je me tourne vers l'ours.
Il gronde puis fait :"on,on,on" Je pose ma main sur sa grosse tête,il s'abaisse et je peux voir ce qui le fait saigné avec cette abondance. une épine plus grande que ma main est fiché dans sa chair et s'enfonce au moindre de ses mouvements, encore un acte barbare et gratuit. Je tire d'un coup sec,il gronde plus fort, je retiens sa tête, bon non il se laisse faire...Puis je noue avec autant de force que possible un morceau de tissu que j'ai déchiré de ma vieille robe en bien mauvais état bon ben je ferais avec.
Les deux brutes, qui n'en sont pas vraiment s'en vont sans se retournés. Je suis assise par terre et j'ai si froid que mes dents claquent toutes seules. Gabriel revient tous sourire avec l'eau et des baies qu'il me donne en me disant de tout mangé, qu'il y en avait d'autres, puis il me donne sa gourde et je bois jusqu'à plus soif...ça glougloute dans mon ventre.
Explications.
Peur.
Le nuit a été calme. Nous repartons très tôt, le soleil est à peine réveillé. J'ai rie dit à Gabriel,il ne me croirait pas de toute façon. Une couverture sur le dos,le ventre gargouillant tellement j'ai faim, nous poursuivons notre route. Des champs vident, des monts et vallées sous la brume de l'automne qui s'avance trop vite. La forêt interdite se montre au bout de l'arrêt...quoi! Ou allons nous?
Gabriel me regarde tristement puis de son ton bourru me dit:"Petite descends, va dans la forêt,tu y trouvera les deux vieux,ils seront là pour toi,apprends bien d'eux,devient forte, et bientôt tu ne craindra plus personne. Ils t'apprendront d’où tu viens...qui est ton père et beaucoup de chose mais, tu dois y aller seule.
Mon regard perplexe, ma mine déconfite , lui fond froncés ses épais sourcils.
_J'ai pas le droit d'entrer là petite,toi oui alors tu y vas...descends de la charrette je dois rentrer avant la nuit.
Il me pousse presque pour que je descende. alors sans un mot, sans un regard je descend et je m'enfonce dans cette sombre et brumeuse forêt.
à suivre,y.l.
27 septembre 2019.
1764 mots.
Tags : petit, deux, gabriel, moi, toi
-
Commentaires