• Me vois-tu?

     

    Cinq années déjà, cinq années ou le temps  m'a sembler s'éfiloché tel un vieux pull en laine. Tu as tirer sur un bout...J'en ai fait autant et le meilleur? Il n'y en a pas eu. Quoi! Le travail? Non pas possible. Toi tu bosses dans une succursale...Moi dans l’évènementiel. Deux univers contraire mais qui d'un point de vu salaire ce regroupe.

    Les ami(es)? Possible, je dis pas que tout est de leur faute, je dis simplement qu'à être trop présent cela use au bout d'un certain temps et moi...ça m'a usée de les voir tous les samedis et dimanches...Des profiteurs à plein temps de la fin de semaine et qui...qui se tape le sale travail sans avoir le réconfort de son amour pour tous ce que je fais pour le bien être de ses ami(es)?

    Ben pas moi. J'ai même pris une sacrée claque ouais.

    Quand un dimanche après midi j'ai ouvert enfin les yeux sur le bordel qui me restait sur les bras...Quand d'un sourire je t'ai demandé ton aide et celles des deux filles restantes...Que m'as tu répondu!


     _Oh c'est pas a moi de ranger cette merde, j'ai rien demandé, je subis tes folies de fin de semaine et là, je vais avec Irène et Sonia faire un match de....Bon j'avoue, j'ai vue rouge, je t'ai regardé comme on regarde un gros cafard puant.

     _Toi, toi tu subis ...Ben merde alors elle est bonne celle_là! Tu me lâche là toute seule,tu t'en vas avec deux de tes amies qui soit dit en passant me rit à la gueule et je dois faire quoi moi?
    _Le ménage Clara, tu fais si bien le ménage alors...fais le et lorsque je rentrerais disons vers 18 heures trente eh bien j'aurai des choses à te dire...Ok! Ah et arrêtes de gueuler tu me déglingue les tympans.

    J'en reste coite. L'envie de tout bazardée se fait de plus en plus sentir. Et puis non, je suis chez moi, je paie le loyer,le téléphone,l'eau,l'électricité,la nourriture, l'assurance de ma voiture, mes impôts locaux et foncier...Alors qu'est ce qui m'empêche de lui rendre sa liberté puisque c'est ce qu'il veut...être libre avec les filles,pouvoir vivre sa vie de jeune cadre bien foutu...

    Je laisse la place à ces deux pétasses qu'elle le prennent, elles verront sur le long terme. Je tarie la source,la conne de service rend son tablier, Monsieur peut aller se rhabiller.

    Je fais un saut dans notre chambre, son placard je le vide illico presto, le tout dans son sac de voyage. Sa trousse de toilette, ses blings blings, ses eaux de toilettes et parfums...ah oui ses crèmes aussi.
    J'emballe le tout dans un carton qui traîne , anciennement bouteilles de champs...


    Je vérifie et c'est là que je m'aperçois que des vêtements ont disparue...

    Que c'est 'il donc passé qu'est ce que  je n'ai pas vue,pas compris? Ma colère ne fait qu'un tour et je comprends sa petite phrase et moi comme une gourde, j'allais le laisser faire et bien non pas cette fois. J'appel son meilleur pote Maxime Fradel.



    _Ouais c'est qui?
    Hum le petit n'est pas remis de sa soirée. J'entends gloussé ouais il est pas seul.J'entends Max qui dit façon douce "lâche mon zob merde Irène, va retrouvé  L'autre pot de colle et Xavier".
    _Je peux pas ils se font du bien eux...


    _Bon c'est qui au téléphone j'ai pas toute la journée moi!
    _C'est moi Clara.
    _Bordel, Clara qu'est ce que tu veux? Un dégage de là Irène se fait entendre, Elle braille un :"m'en fou,je vais voir xav lui il me fera tout un tas de choses et hummm Clara,il n'est plus à toi.

    Un rire idiot résonne, Irène glapit un :"Oh comme c'était bon...Clara, Clara si tu savais le bon coup de...Oh,oh ,oh arrêtes toi Max je dis la vérité, elle doit savoir, comprendre que son mari ne l'est plus depuis deux ans maintenant...Un cri, un bruit de chute, Max raccroche brutalement.


    Je fixe mon téléphone, éberlué,je raccroche puis tel un zombi, je me dirige vers ma porte d'entrée et là c'est de la haine à l'état brute que je ressent...elle fonce en moi, se blottit en moi, elle attend et moi aussi.Le texto arrive alors que mon sang bout dans mes veines.


     Je lis ce que Maxime m'écrit et je reste comme deux ronds de flan. Le texte:" je t'avais prévenu,tu savais qu'il se comportait comme un con vis à vis de toi, tu as fermés les yeux, sans vouloir te vexée plus ,c'est de ta faute ma belle...quoi que  maintenant tu es devant le fait accomplie.


    Ah oui,il arrive Irène lui a tout balancé, il n'a pas apprécier que tu soit mis devant le fait accomplie, ses mots:" J'ai pas finis avec elle, j'ai besoin de deux ans pour mettre du fric de côté, elle possède un bon bas de laine que je vais lui sucré, alors pas un mot, je vais lui faire mon petit numéro...elle va plonger comme d'habitude ." Je te dis pas ce qui a suivie t'es pas si nulle que ça hein ma belle! Je suis navré si tu as besoin,je ne serais pas loin, cris et j'arrive.


    J'avale ma salive de travers, je prends peur aussi car ce gros débile est balèze, il m'a déjà foutue une rouste et j'ai eu deux côtes fêlées, Maxime m'a braillé dessus rouge comme un coq dans sa basse-cour un matin de grand froid.C'est vrai qu'il m'a plus d'une fois prévenue et moi, j'ai jouer à l'autruche qui se met la tête dans un trou pour ne rien voir, ne rien entendre,presque comme les trois petits singes.

    J'entends le vrombissement de sa bagnole, elle prend chère là!Les pneus crissent sur les petits cailloux dans l'allée. Le moteur s'éteint, une portière claque, un bruit de pas rapide se fait entendre.



    Il clenche la porte, elle est fermée à double tour la clef dans la serrure. Il braille un:" Chéri qu'est ce que tu fous? Chérie tu dors? Aller viens m'ouvrir bordel, je vais pas passer ma soirée à te demander d'ouvrir cette purée de porte! Viens et ouvre et tu fais fissa compris?


    Je me poste devant l'entrée et derrière la vitre de la porte, je le regarde froidement._Que veux-tu et que viens-tu faire ici? Tu n'es plus le bienvenu,t'es affaires sont dans les deux sacs à tes pieds prends-les et dégages de là compris!

    _Tu crois quoi! Que je vais docilement t’écouter alors que tu fais la gueule pour un truc qui ne s'est pas passer entre Irène et moi? Aller quoi! T'as plus dix ans, je suis pas responsable de ça, cette bêtasse d'Irène se croit irrésistible mais c'est toi que j'aime ma belle,ouvres cette fichue porte qu'on se parle comme deux êtres civilisés.



    à suivre.y.l.1122 mots.octobre 2019.












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