• La découverte du Dragon.
    Mon père et ma mère vivent près d'une grande rivière bordée d'arbres majestueux. L'un d'entre eux, est très vieux, plus vieux que le village...plus vieux encore que Barnabe c'est tout dire. Mon père et ma mère, sont aujourd'hui debout au pied de cet arbre...ils attendent. Maman grimace souvent. Elle a mal et moi aussi , j'étouffe presque.


    Une feuille énorme d’Alicante tombe aux pieds de ma mère alors, elle soupire et rit avant que de grimacer à nouveau. Mon père l'aide à prendre position. Ma mère doit se tenir à genoux tout en écartant le plus possible ses cuisses et se maintenir ainsi au dessus de la feuille du vieil arbre. Pourquoi. ?


    Cela pour l'instant, je ne le sais pas. Je glisse le long des parois de ma mère.Il faut que je sorte, ma mère m'aide, elle pousse, souffle, pousse, souffle et pousse plus fort. Ma tête est sortie,mon épaule gauche puis la droite. Ma mère pousse encore un peu laissant son corps faire ce qu'il doit faire. Mon corps sorts enfin.               

     
    Elle ne souffle plus. Agripper à mon père, elle se reprend. Le cordon est couper avec le couteau de ma mère , je pousse un hurlement de loup affamé. La masse nourricière tombe à son tour. Père la récupère puis il aide ma mère à se mettre debout. Elle frissonne, tient difficilement sur ses jambes qui tremblent de cette longue position très inconfortable.


    Sa force revient pourtant très vite, avec avidité, ils me regardent. "Une Fille", c'est une "Fille" pleure mon père. Quoi, c'est pas bon? Deux mains chaudes se posent sur moi, elles m'élèvent et ma bouche avide se referme sur la " manne". Je tète tout en fixant celle qui vient de me donner la vie. Des cheveux long, noir, un beau visage un peu rond, des yeux aux multiples couleur...j'espère que j'aurai les mêmes.



    Un sourire doux, une voix harmonieuse et le plaisir intense inonde sa personne puis, je regarde celui qui la domine d'une bonne tête. Sa peau est sombre, ses yeux sont vert moussus, son nez est long, son sourire éclatant le rend beau mais, d'une drôle de beauté. Il est un peu sombre pourquoi? Sa voix tonne à mes oreilles fragiles j'arrête de tété à ce son. 



    _ "C'est une vraie perle, regarde là ma tendre amie, elle est parfaite. Sa peau est d'un bel or brun, ses cheveux seront certainement de ce noir cuivré qui illumine ta propre beauté. Regarde ses yeux,on y voit déjà le reflet des tient, c'est une vraie perle que nous avons là. Chérie tu dois être fatiguée, tu as réussi l'exploit de nous  donner un enfant, je suis si fier de toi mon ange, viens allons chez nous. 



    Nous reviendrons dans deux heures pour remercier comme il se doit notre vieil arbre. Ecoute le,il bourdonne, il est lui-même fier d'avoir aider. Un enfant de l'amour, un enfant du peuple, le rejeton d'un homme noir et d'une femme maudite. As -tu peur mon ange? La route sera difficile tu le sais n'est ce pas? Avions-nous le droit de le faire.




    ? L'arbre bourdonna plus fort, mes parent se mirent à rire, l'arbre leur avait fait comprendre que ma naissance était bonne. La pluie s'invita, lavant ainsi ce qu'il fallait caché aux yeux du monde. Le vol d'une masse sombre me fit clignés des yeux. Mes parents ne virent rien, ne sentirent pas le souffle du vent sur notre peau.



     Une odeur boisé, soufreuse et de menthe sauvage titilla mon petit nez. Je suivis du regard cette forme et je sus que je venais de trouver mon Dragon. Un jour, on se rencontrerai et ce jour là, il sera évident pour nous deux que nos chemins se croiseront souvent. Son avenir et le mien était emmêles et personne ne pourrai enlevé ce lien.
     


    Blesser.
    y.l. à suivre. 637 mots.
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  • Les furoncles alliés au impétigo, repoussèrent toutes les attaques des antibios. Décimés mais invaincus, ils se retranchèrent sur les bords de l'Aine, c'est la que les bubons Yersin de leur nom, mirent la pagaille.
    Maman fièvre fut la première. Frisson l'aîné se manifesta à son tour rageant et arrogant comme à l'accoutumé. Douleur se fit un plaisir de suivre son aîné, toujours partant pour faire le pitre celui-la.

    Septicémie la petite soeur, se mélangea à ce groupe de tordu. Pneumopathie ferma la marche...il en faut bien une, quoi qu'il restait encore un agent dormant...viendrait 'il se fondre dans la masse?


    Les joies de la famille en quelque sorte avaient 'ils une chance de mettre au pied du mur ceux et celles qui se moquaient de plus en plus de ce monde dans lequel ils avaient la main mise depuis si longtemps? Étais ce depuis trop longtemps? Ou étais ce un revirement de la situation première? Revenions nous au 18 ème siècle?


    Un éclatement perça Maman Bubon, L'Aîne était infectée, qui commanderait ce vaisseau presque trop fourbu pour commander à ce grand corps malade? Ou était celui qui dirigeait de cette main de maître ce peuple indiscipliné qui, se riait de tout,ou donc était 'il se grand stratège hum!!! Malade à son tour? Quel galère...!

    Le port fut fermé, les bars et les Musée aussi, la grande dispersion était sur le déclin...ne restait qu'un maigre foyer qu'il fallait détruire à tout pris?

    Les fumigations nettoyèrent ce dernier foyer mais l'alerte avait été si terrible et ébranlé la nation qu'un comité fut mis en place  pour citons nous ici...chercher la moindre infection et la décimé,plus jamais cela criait la foule hors d'elle. Cette mise en garde porterait 'elle ses fruits? Seule l'avenir nous le dira.
     Ici Mariane de la République qui vous informe.y.l.
    sur une idée de Pascal Perrat?
    305 mots.
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  • Imagine que tu as gagné  à un jeu dont le prix est le suivant. Chaque matin, une banque crédite ton compte de 86400 euros, mais ce jeu a deux règles. La première est que tout ce que tu n'as pas dépensé dans la journée, t'est enlevé le soir.

    La deuxième règle et qu'il te faut trouver des personnes ayant un besoin vitale et leur venir en aide à hauteur de quinze à vingt mille euros sous peine, de perdre tout et surtout de rembourser tout avoir ayant été perçu.
     
    Après avoir pris contact avec la maison éditrice en l’occurrence "Evanes Créateur",La Société Créatrice de mode sur mesure ,qui a lancé ce jeu  :" Créée une tenue estivale et imaginez une fragrance pour l'accompagner." J'ai donc envoyé  à leur demande ma petite idée...simple sur ma créa. Une tunique en lin fin, un pantalon de style corsaire dans un coton pleine fleur, une ceinture noire avec boucle argenté.

    La tunique doit être dans les ton ocre clair, le pantalon d'une teinte un peu plus foncé. Pour les chaussures, j'ai opté pour un style ballerine marron clair ajourées. Pour l'eau de parfum, j'ai pensé à une alliance entre la menthe poivrée et l'orange ou le pamplemousse ...fraîcheur et douceur...un léger parfum qui flotte dans l'air.


    Puissant par la menthe, doux et apaisant par l'orange ou le pamplemousse à voir lequel se mariera le mieux. A ma grande, très grande satisfaction, le Directeur du programme Monsieur Melgan m'appela pour, savoir si ma tenue était terminé ou si, j'avais un détail de plus à lui soumettre. Je sus de suite que mon idée d'écharpe façon  châle était le "détail" qu'il attendait.

    Je lui soumis cette dernière idée. Il me demanda:"quel couleur cette écharpe?
    Avec un sourire qu'il ne pouvait voir, je lui répondis:"Vert d'eau très tendre qui rappellerait la menthe. Les vêtements ocre pour l'orange ou le pamplemousse, quelques bijoux mais pas trop, de quoi mettre l'élégance des vêtements sans l'écrasé.



    J'eus le droit à des félicitations et des remerciements pour mes idées,il me quitta en me donnant cette impression que bientôt...j'aurai de ses nouvelles. Mon espoir se réalisa. Le rêve devint  vite un poison qui hanta mes nuits et jours. Dépensé chaque jour cette somme d'argent fut au début facile...mais au fil des jours, cela devint un vrai casse-tête.

    Mes besoins furent vite satisfait par contre, trouver une solution pour le reste, ça, ça ce fut terrifiant. Choisir qui en premier recevrait ce qui me restait été souvent un crève  coeur. Même s'il ne s'agissait que d'une journée à attendre, certains ne comprenaient pas qu'un autre, devait passer avant lui.


    Que de duretés dans les paroles reçus, que de menaces, que de cris. Mes nerfs en prirent un sacré coup. Je parvins petit à petit à satisfaire ce genre de challenge impitoyable imposé par la Société "Evanes Créateur". Puis j'eus l'idée de restauré ou de faire restauré un grand hôtel de vingt chambres avec l'idée d'en faire un centre pour personnes en difficultés.
     
     
    L'argent fila ainsi sans problème. Tout en offrant à d'autres la possibilité d'être à leur tour secouru. Je respirai enfin librement. Cela dura cinq mois et demi puis, je reçu un courrier en recommandé m'informant que le prix que je pensais acquis, se terminait le 15 novembre.


    Il me restait donc deux mois pour finaliser mon emprunt pour l'hôtel. Ma décision fut prise, je vendis ma maison...ce qui se passa très bien et la somme reçu, permis de clôturer mon emprunt

    J'étais ainsi à l'abri. Les trois mois, passèrent très vite. Je remplis jusqu'au bout mes obligations, celles qui étaient demandés par "Evanes" et les miennes. Mon calvaire était enfin terminé,mon hôtel aussi. Pour l'hôtel, c'est une autre histoire, qui heureusement, n'a pas besoin d'être relaté ici.

    Il me restait un peu d'argent de la vente de ma maison. Sur les soixante sept mille quatre cents euros restant, je fis le partage suivant...Vingt mille pour les Evans et Vingt mille pour les Mortane, le restant, m'appartenait, j'étais libre. Dix jours plus tard, je reçu à nouveau le même genre de courrier qui émanait de la même maison. Là, je vérifié trois fois la provenance de ce courrier puis riant certes bêtement, mais riant quand même, je fis des confétis de cette lettre.
     
     
    Une fois ça va, deux fois crétin, je ne l'était pas. Ma vie depuis? Oh ça va bien, j'ai vendu l'hôtel ce qui m'a permis de créée ma propre maison et je suis...Heureux. J'ai l'idée à mon tour d'un concourt...mais...y.l.
    Sur une idée de Pascal Perrat.
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  • La porte de la cave est entrebâiller, pourquoi? Qui a oublier de la refermée? Aujourd'hui, on est le dix huit décembre et, j'ai dix ans. Oncle Jack  est venu exprès de Bourgogne ,pour être présent et m'offrir un grand cadeau...c'est ce qu'il a dit à maman quant il a téléphoné il y a huit jours de ça. Maman n'était pas contente.


    Elle avait prévu que toutes les deux, nous irions à Center-Parc ou moi, depuis deux bonnes années, je voulais aller et maman m'avait dit que dès qu'elle aurait les moyens...elle réserverait un chalet. Nous y passerions une semaine afin de tous faire, de tous voir, d'en profiter toutes les deux.


    J'avais sauté de joie mais voila...qu'oncle Jack venait tous mettre sens dessus, sens dessous.Qui est Oncle jack? Maman m'a dit il y a longtemps, qu'il était le frère aîné de mon papa que cela , en faisait un membre de notre famille peu nombreuse il est vrai...Maman,oncle Jack et moi.

    Quant à la grande maternelle la maîtresse a voulu connaître nos parents, grands-parents, oncles, tantes, neveux,nièces,  parrain, marraine... Je me suis exclamée:"On a tout ça comme famille normalement?" La maîtresse a ouvert tout grand ses yeux bleu. Mes camarades se sont mis à ricannés, et la maîtresse a fait taire tous le monde puis doucement, elle m'a demandé:" Combien de personnes faisant partie de ta famille tu connais?_Maman, Oncle Jack.


    _Est ce tout Mydja? J'ai fais oui de la tête.
    _Bien...les enfants on va aller faire un tour au parc.
    _Pourquoi?
    Cela,la maîtresse ne le dit pas. Maintenant, je suis tranquille .C'est ce souvenir qui me revient alors que je regarde cette porte qui  ne doit jamais être ouverte. Elle est entrebâillée,pourquoi, qui,  ais-je le droit  aujourd'hui que je suis grande, d'aller voir ce qui se passe en dessous...de pousser cette porte sombre, de l'ouvrir en grand?


    Non. Maman m'a toujours dit non, alors...pourquoi est 'elle presque ouverte cette porte? Mon coeur fait boum,boum,boum. Mes oreilles bourdonnent,mes jambes tremblent alors, je crie:"Oncle Jack, Oncle Jack, es-tu en bas? Un grognement me répond. Est ce qu'Oncle Jack serrait tomber?
     
     
    Oncle Jack c'est toi? De nouveau un grognement plus fort. Maman, maman, je fais quoi? Bah,maman elle est pas là alors moi, fillette de dix ans, je pousse la porte, j'avance. Il y a de la lumière en bas. Une toute petite lueur blafarde qui fait peur. Oncle Jack je viens hein! Dis je viens? ça grogne plus fort la lueur en bas vacille.


    Je crie plus fort-Oncle Jack tu as mal, tu veux que je descende,tu me donne la permission? J'ai juste envie de remontées les trois marches que mes pieds flageolant ont descendu sans que je le veuille. Je me penche en avant les mains contre le mur froid, je vais pour mettre un pied sur une quatrième marches, qu'une main forte, dure,me saisit par l'épaule.
     
     
    Je pousse un hurlement strident. La main ne me lâche pas. Elle me tient fermement puis me fait remonter. Un visage sévère presque fou me regarde. La main me tient toujours fermement. Mon coeur bat comme celui d'un coureur,j'en ai mal. La peur me donne des envies de frapper celui qui se tient devant moi.
     
     
    Je bafouille de peur, de douleur._Oncl ,onc,oncle Ja,jac jack qui, qui à qui à entrebâillée la po pote porte? _Pas moi petite, pas moi, pas ta maman non plus. _on,oncl oncle jjj,ja..ck c'est qu quiii qui, quii c'est làà en deesssoooouuusss? Ma question fait grand peur et pour éviter d'y répondre, il me serre de toutes ses forces contre lui puis murmure:" c'est ton père qui est en bas." Il ne comprend pas,j'ai entend son murmure,j'aurai pas dû l'entendre et pourtant...

    _C'est mon papa qui est en-dessous, mon papa est en bas c'est ça mon grand cadeau? Je pousse mon oncle si fort, qu'il se retrouve le derrière par terre , le regard éteint il me regarde puis, il hurle "Non". Trop tard. La porte qui s'était  de nouveau entrebâillée,vient de claquée derrière moi. Je distingue les escaliers. Le coeur vibrant de joie, je dégringole ces escaliers en poussant de petits cris de bonheur. Je passe le couloir, franchit la porte du celliers et, je pousse un hurlement.
    y.l.
    sur une idée de Pascal Perrat.
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  • Racontez une visite au Musée du vide et du rien.
    J'ai réussi, ce soir mes amis et moi-même, nous allons entrer dans cet étrange bâtiment, que pompeusement...les gens appellent "Musée". Avec grand-mère Arnelle, j'ai visité plusieurs Musée et croyez-moi...Ils n'ont rien à voir avec ce truc affreux , qui donne aux gens l'envie de prendre leurs jambes à leur cous...et de disparaître très vite.

    J'ai envie de rire tant mes amis ont la frousse.Quoi? Moi! non je n'ai pas peur. Je m'appelle Charlie Blaksi, j'ai eu douze ans il y a deux jours. Avec mon père, on est venu vivre chez ses parents donc...mes grands-parents paternel.

    Au village, il y a cinq cent quarante âmes environs. Avec mes amis, nous allons au collège situé à huit kilomètres de chez nous. Danton Delais, Hamiche Liche et Sophie Marik, sont mes meilleurs amis. On se rejoins souvent chez l'un ou chez l'autre...bon, il est vrai qu'il n'y a pas grand chose à faire par ici.


    Quand Monsieur le Maire Durieux Fernand a décidé de remettre en état l'ancien "Musée" afin d'apporter un peu de vie dans cette morne campagne, cela a fait peur à certains, d'autres se sont extasiés sur cette idée originale...puis, un débat a eu lieu pour savoir quoi exposer dans ledit "Musée".

    Les deux soeurs Taprich Violine et Alphonsine aimant les chats, se sont proposées. Leur grande collection de tableau, de poteries, de bronzes, de linge ancien brodé et devinez de quoi encore! De chats bien sûr! Le Maire n'a pas vraiment refusé mais il a mis ce qu'on appel un droit de regard.

    Beaucoup ont pincés du bec. Les époux Depieus ont proposé leurs objets, outils d'anciens agriculteurs. Certains objets pourraient faire parti du "Musée". Puis Clovis et Liam Bernard tous deux chasseur ont à leur tour proposé leur collection d'armes anciennes...ce qui ravis plus d'un.

    Ainsi petit à petit tous le monde ou presque s'adonna à la chasse aux objets insolites capable de faire parti du "Musée". Les réunions étaient pleines de surprises bonne ou pas. Pourtant il y avait toujours cette angoisse dont certains parlaient. ..les autres ne voulant pas en parler.

    Hier soir, les profs nous ont donnés tout un tas de devoirs car, on a une semaine de vacance...alors avec mes amis,, on a décider au bout de quatre jours d'aller visiter ce drôle de bâtiment puisqu'il devait être plein de choses drôles,insolites ou d'une certaine beauté.

    On voulaient aussi comprendre le pourquoi de sa mauvaise réputation.Alors nous voila tous les quatre derrière ce bizarre et lugubre bâtiment. Trois étages, éloigné du village, vraiment sombre, trop sombre. Une grande porte, j'essaie ben elle s'ouvre...

    Étonnée, nous entrons quand même. C'est...c'est...vide! Les trois premières pièces immenses sont vide, des ombres, rien que des ombres. La lune se dévoile, nous éteignons nos lampes frontales et nous restons scotchés devant ce vide, ce rien. Ou sont donc passés les objets que les gens ont placés dans ces pièces immenses? Un peu inquiets, nous montons au premier étage,idem trois grandes pièces


    Deux au Sud, une au Nord. Là encore...des ombres, des vestiges fantomatiques d'objets. On reconnaît ici ou là les peintures et poteries anciennes des deux soeurs. Du linge de table, des bibelots...un peu plus loin des armes, plus loin encore du matériel ancien. Puis dans la pièce du Nord...Une vraie chambre,lit à baldaquin avec double voile, un gros édredon lumineux, de gros oreillés enveloppés dans du linge de haute qualité.

    Deux chevets avec un bougeoir orné d'une bougie blanche. Un livre d'un côté, une bible de l'autre, des tapis, des tableaux ornent les murs bref une chambre agréable et vivante. D'un coup, une ombre...la peur s'insinue en nous. L'ombre se tourne vers nous...elle se déplace très vite.

    Elle nous frôle,un froid mordant nous paralyse. Un rire, une voix un peu stridente._ De mieux en mieux, ils m'envoient de jeunes esclaves, quel dommage...le vivant ne peut fantomisé. Hum...je pourrais peut être! L'ombre se rapproche à nouveau de nous en hurlant. Nous prenons nos jambes à nôtre cous et filons sans un regard aux ombres des objets ...la peur au ventre nous franchissons la porte pour nous retrouver devant le Maire et plusieurs villageois dans l'attente...oui mais de quoi?

    _Les enfants avez-vous trouver la clé du vide et du rien?
    y.l.
    Sur une idée de Pascal Perrat.


    717 mots. 19 j 2020.
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  • Chaque nuit pendant qu’elle dormait profondément, quelqu’un empruntait son identité.Elle ne soupçonnait rien. Pourtant si elle savait…
    Maurane était découragé, comment ce faisait’il que son banquier l’appelle encore cet après-midi… pour lui dire que cette semaine elle a encore dépensée la somme de 397 euros en tout.

    Qu chaque jour, « la Maison des petites douceurs » débite sur son compte la somme entre huit et douze euros…pour finir par faire par semaine la somme sus-nommée. Il voulait la mettre en garde afin de voir comment ces sommes et par qui elles étaient émises.

    Il voulait bien la prévenir et pouvait aussi bloqué le paiement mais…pour cela, il fallait qu’elle en fasse la demande. Elle pouvait aussi se rendre au magasin et voir avec les gérants, s’il y a la possibilité de l’appeler quand l’emprunteur d’identité, venait faire ses emplettes afin qu’elle le ou la prenne sur le fait.

    Les sommes en elles mêmes n’étaient pas conséquente mais, en fin de semaine, cela finissait par faire beaucoup. Elle a certes un bon salaire mais une mais est ce une raison pour laisser passé cela? Du point de vue du banquier, c’est un délit dont il faut s’occuper au plus vite.

    D’ailleurs, il est très étonné car Maurane n’a pas déposer plainte pourquoi? Elle même ne le sait pas et surtout, elle ne comprend pas ce qui se passe et qui…pourrait se servir chez elle, en sortir avec sa carte bleue…Connaîtrait son code et sans vergogne ferait ses emplettes, reviendrait chez elle, remettrait la carte dans son porte carte puis dans son sac; sans qu’elle ne sache qui il est c’est quoi ça?

    Maurane s’en veut. Elle a fait en sorte que son appartement soit sous surveillance mais, cela n’a rien donné. Personne n’entre quant elle dort. Elle en vient même à croire que Monroc son gros chat bleu soit le voleur mais là c’est vraiment du n’importe quoi!

    Monroc regarde sa maîtresse faire les cent pas le long de sa chambre. Il se demande quant elle va enfin se couché, il est tard et il est fatigué. Impatient, il guette, ronronne bien fort afin de calmé sa maîtresse. Maurane fixe son matou puis le prend dans ses bras et le pose sur son lit.

    Monroc n’est pas satisfait de ce geste, sa queue fouette l’air, ses oreilles sont aplaties et son ronron s’est arrêté. _Dis voir toi mon chat, tu connais le voleur de carte bleue, celui qui vole mon identité et qui se paie des douceurs dans une maison de luxe? Dis moi mon chat, toi qui voit tout éclair moi afin que je puisse dormir sur mes deux oreilles…Que mon compte en banque ne soit plus spolier.

    Vois-tu quelque chose toi qui ne dort que d’une oreille? Dis moi Monroc, j’ai vraiment peur maintenant. Le chat la fixe de ses beaux yeux d’ambre,il se lève,lui donne un coup de tête, saute du lit et se dirige vers la chambre de Sonia la maman de Maurane venue lui rendre visite, pour une durée indéterminé.

    Le chat se frotte contre la porte. Maurane se baisse, ramasse le chat, toque à la porte et entre. Sa mère est assise sur le lit toute habillée,prête à sortir elle semble ailleurs. Elle se lève passe devant Maurane ne semblant pas la voir…elle se dirige d’un pas assuré vers l’entrée, ouvre le sac de Maurane prend la carte bleue et sort sans se retournée.

    Maurane embrasse son beau chat, le dépose sur le canapé puis s’habille et suit sa mère. Celle-ci trottine jusqu’à l’arrêt de bus. Elle s’y installe…Maurane l’accompagne, sa mère ne la remarque même pas. Dix minutes plus tard, Sonia descend sans un mot. Maurane s’empresse de la suivre et voit de loin une belle enseigne clignotante.

    « La maison des délices ». Sonia tout sourire entre la carte bleue à la main. Elle saisit un panier et fait ses courses, gâteaux, chocolat et étonnement,une boîte de thon. Douze euros plus tard, Sonia sort du magasin reprend le bus en sens inverse et rentre tranquillement à l’appartement de Maurane.

    Elle remet la carte bleue dans son protège carte puis dans le sac qui n’est pas là puisque Maurane l’a autour de son bras mais, le geste de Sonia démontre son habitude. Le sourire enfantin de Sonia allant dans la cuisine tord le ventre de Maurane. Elle voit sa mère prendre une petite coupelle, ouvrir la boîte de thon, appelait « Monroc » qui frétillant , s’avance en ronronnant.

    Sonia dépose la coupelle par terre, caresse le dos du chat puis chantonnant, elle retourne dans sa chambre avec ses douceurs. Maurane connaît son voleur. Maintenant, il faut comprendre pourquoi sa mère agit de la sorte. Comment faire pour l’emmener voir un psy sans qu’elle ne se mette en colère. Pourtant, tout se passa très bien. Sonia accepta d’aller voir un médecin car elle avait grossie.

    Elle se posait des questions ce qui l’intriguait , son esprit un peu confus lui faisait peur. Le psy posa certaines questions qui lui permit de comprendre le problème. Le choc fut difficile pour Maurane. Sa mère était atteinte de cette maladie qui inspirait une peur bien compréhensive.

    Après tous les conseils pour aider et Sonia et Maurane, celles-ci rentrèrent à l’appartement, des démarches devaient être pensées, des moments douloureux étaient à venir. Les place dans certains établissements devaient être retenues longtemps à l’avance.

    Et là le soir même Sonia expliqua à une Maurane complètement coite ce qu’elle penser avoir fait et comment elle le percevait. Elle lui dit qu’elle la rembourserait et qu’elle était consciente qu’il fallait faire les démarches nécessaires pour le plus tard. Qu’il fallait prévenir Frank afin qu’il vienne la chercher car il était temps pour elle de rentrer.

    _Pourquoi Maman? Tu peux rester avec moi tant que tu veux, l’appartement est assez vaste pour nous deux! _Oh chérie certes mais ton banquier va être furax…C’est avec tendresse que Maurane passa plusieurs jours avec sa mère, revisitant avec elle les lieux oubliés. L’amour fit oublié à Maurane les jours d’angoisse.

    Frank vint chercher Sonia, puis la vie continua, demain il vaudra penser à pourvoir au besoin de Sonia…Mais demain c’est encore bien loin. y.l.
    Sur une idée de Pascal Perrat.
    1027 mots.26 j 2020.

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  • Le concourt "Montre-moi ta belette" organisait par Moinaumou, s'est mal terminé. Le comité des fêtes , fort dépité, ne s'en est toujours pas remis.
    _C'était quoi ce bazar Monsieur Renardino, que s'est 'il passer avec Mesdames Lapara, Sangliart et Geaianine? elles sont venues avec leurs amies belettes de chaque coin des bois des oubliettes et vous osez, vous Monsieur Renardino...nous faire cette démonstration plus que...plus que.

    Le pauvre Moinaumou ne trouve plus ses mots. Comment gérer cette situation? Que vont dire ceux qui se sont déplacés de si loin pour participé à une fête sans préjugé?

    Renardino est fort fier de sa démonstration et avec Merlino son ami et confident ainsi qu'avec Ratreur le conteur...Ils s'étonnent que cela choque ces dames, quoi! quel est le souci? La nature l'a bien pourvu  et alors ou donc se situ  le problème?


    Il n'y avait pas de petits sauf ceux qui bien au chaud dans le ventre de leur mère mais bon, eux ils ne comptent pas. Oh oui les bigotes, telles Mesdames Teurelle, Buzla, Coulveuse, Ilrondo, toutes faisant parties du commité des fêtes se sont senties mal et avec moult cris, glapissements, crissements et autres ments théâtrale , l'ont banni à vie de chaque concourt ou participation aux fêtes.


    Elles en ont fait tout un plat chaud afin de faire, en sorte que les Dames venues assister à la fête, soient elles aussi fortement contrarier alors que...juste avant...Hum, Hum, Hum!


     Soudain, n'en pouvant plus de ces hypocrites enrubannées, Renardino se tourna vers les jeunes Belettinaées et d'une voix tonitruante, grandiloquente, demanda:" Mes chères Demoiselles, que pensez-vous de mon passage sur les planches? Est-ce choquant pour vos beaux yeux?"

    Gloussantes, se trémoussant, faisant gonflés leur poil soyeux...elles s'exclamèrent toutes en coeur :" _Oh non, on en veut encore, Oh oui encore Renardino". Il glapit de joie, remonta sur les planches, se collant contre les jeunes demoiselles frissonnantes et avec gouaillerie...montra de nouveau le morceau choisit du délit.


    Même Moinaumou s'exclama :" alors là Mesdames quel morceau! Ne boudez donc pas votre plaisir et Messieurs prenez_en de la graine. Cette paire là...ma foi, vaut bien le détour. Pourtant cher Renardino, je maintiens que votre acte ce jour, indescent va vous valoir, le retrait ferme de notre association...à votre déplaisir belles dames et Demoiselles gouailla le sieur Ratreur riant sous cape.


     Moinaumou malgré tout fort déconvenue refusa la suite de la fête. Tout un chacun repartit qui dans son trou, qui dans son nid, qui dans la pierre. Ce petit épisode des plus plaisant pour les uns, intriguant pour les autres fit parler très très longtemps.

     Pourtant, au bal du printemps, Renardino et ses amis étaient présent et ma foi...fort bien accompagnés. Moinaumou , invita de nouveau Renardino aux prochaines fêtes de présentations et celles du renouveaux car après tout... que serait la vie sans ce perturbateur au grand coeur? Hum! y.l.
    sur une idée de Pascal Perrat.
    478 mots 27 j 2019.
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