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Par osebo-moaka le 13 Octobre 2013 à 14:15
J’en rêve le jour,
J’en rêve la nuit.
Le temps se fait court,
Le temps court après la vie.
Un court , un long chemin,
Me ramène vers lui.
Presque à toucher de la main,
Mais pourtant le rêve s’enfuit.
Inutile parcours de la vie,
Une invite à l’ennui.
Main courant sur le clavier,
Signe certain de la vie.
Je parcours le temps,
Vibrant à la symphonie
Du temps qui passe.
Du temps qui court.
J’en rêve le jour,
J’en rêve la nuit.
Mais c’est au petit jour
Qu’enfin commence ma vie.
Y-L
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Par osebo-moaka le 10 Octobre 2013 à 17:22
Je sais vin de rivière
Si bon que jamais tel ne fut planté,
Qui en boit c’est droite santé
Car c’est un vin clair est brillant,
Fort, fin, frais, sur la langue friant,
Doux et plaisant à l’avaler.
( vers 1320) fabliau.
avec modération…
2 commentaires -
Par osebo-moaka le 9 Octobre 2013 à 21:41
Matin sur la dune.
Il est du ressac qui chante sur les galets.
Le matin est serein et la dune est sonore.
-Manie, bien-aimée, si pâle et si gracieuse,
Entends le cri d’alouette dans le ciel vermeil.
L’air est frais, comme l’eau au bas des haies,
Sur le sommet figé du mystérieux Atlantique,
Et la jeunesse du soleil, qui se polit les ailes,
Sur la mer en sommeil, entre côte et couchant.
O vaste joie de la mer et du soleil, si admirables!
Rires du vent, si jovial, qui se réverbère à l’entour,
Toujours renouvelé, le sacre infini de leur amour!
Mais nous ne serons pas toujours doués de jeunesse!
Aimons-nous sans tarder, coulons des jours heureux,
Sans plus attendre les navires célestes venant des îles!
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Par osebo-moaka le 9 Octobre 2013 à 21:20
La Nature est un temple ou de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles,
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.
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Par osebo-moaka le 8 Octobre 2013 à 11:40
Tout comme ce vase qui fuit.
Elle est fragile et pourtant si forte,
Je la compare souvent à ce vieux vase posé sur
le coin de la cheminée.
Je sais qu'il est là, fendu, ébréché mais présent.
Je la sens présente elle aussi,
malgré ces longs moments d'oublis.
Vieillissante, fanée comme une rose qu'on laisse sécher,
blottie au fond de notre coeur; de notre esprit, qui un jour
sans savoir pourquoi se rappel à elle.
Elle est fragile et pourtant si forte,
pas besoin de long discours,
pas de faux fuyant.
Elle accepte ces moments de doute,
ces années de silence...
de temps en temps on sort de nouveau
ce vieux vase à laquel on tient tant,
on y fait attention,
on y dépose la fleur que l'on aime le plus
et on glisse sous lui une coupelle...
car on le sait ...fuyant.
Elle est si fragile et pourtant si forte,
qu'un simple appel et la voila sans
commentaire près de vous...
sauf quand la grande faucheuse l'a ravie à nous.
Juste te dire mon amie que je pense à toi.
Tout comme ce vase qui fuit, je n'oublie
pourtant pas, mes autres ami(es).
Y-L
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Par osebo-moaka le 7 Octobre 2013 à 11:51Parmi l’effarement des multitudes blondes,
Dans les champs imposants des sphères vagabondes,
Parmi l’accroissement fait de tous les soleils
Et de tous les rayons irisés ou vermeils
Ils vont, dans la blancheur divine et tamisée,
Dans la splendeur du jour toute fleurdelisée
De lueurs, de clartés, de longs frémissements,
De désirs toujours purs et de ravissements.
Ils sont tous animés par l’Auguste présence…
Cet astre radieux qu’on nomme Clémence,
Ce flambeau tout puissant qui s’appelle Bonté,
Leur font un diadème imposant de beauté.
Majestueux, ils vont, et les aubes légères
Qui passent sur les monts, en rondes passagères,
Baisent leur front divin de flamme auréolé.
Et c’est un flamboiement sous le ciel étoilé!
De claires visions suivent l’orbe suprême
Ou l’oeil étrange et doux résout le théorème
De l’inimaginable en l’indéterminé;
Si bien, que l’infini demeure illuminé
Du monstrueux éclat de sa magnificence
Et garde le reflet de la Toute-Puissance.
L’écho mystérieux qui dirige les vents
Redit aux profondeurs, aux espaces mouvants
Le mot définitif que l’éternel murmure…
La voix, comme un frisson, s’élève, grave et pure.
Et tous les embryons et tous les éléments
Sentent passer en eux les éblouissements
De l’extase mêlée au concert des étoiles…
Tout se pare d’azur aux ondoyantes voiles
Et dit tout bas le mot fulgurant, solennel,
Eveil mystérieux du prodige éternel.
Or dans l’inaccessible et dans l’inévitable
Monta, comme un appel, le sanglot lamentable
Du Banni ténébreux pleurant sous l’inconnu;
L’ange, au regard profond, caressant, ingénu,
Se pencha doucement et dit: » Paix à l’abime!
Paix à l’ombre hideuse ou sommeille le crime!
Paix à Sathan proscrit! »
Les gouffres frémiront sous des flots harmoniques,
Les cratères flambants, aux larves volcaniques,
L’air ou la foudre écrit,
Verront des fleurs d’azur couronner l’épouvante,
Et l’horreur resplendir sous la voix émouvante,
De l’éternel amour;
La nuit s’envolera sous la clarté magique,
Le chaos reprendra sa figure angélique
Faite d’aube et de jour.
Tout ce que le désir enfante avec l’atome,
De l’obscur vibrion jusqu’à l’ombre de l’homme
Du songe à l’animal,
Tout ce fourmillement de fluides et de mondes,
De spectre ténébreux aux spirales fécondes,
Au schéma fantômal;
Tout ce que l’antre obscur en les profondeurs blêmes,
Jette à l’effarement, porteur des noirs emblèmes
D’une âpre avidité,
Ce que le lot livide engendre dans ses caves,
Tout s’illuminera, sous les accords suaves
De la limpidité.
L’enfer, l’océan-nuit mêleront leurs écumes
Et se disperseront… Les ouragans de brumes,
Au vertige hagard,
Iront s’évanouir dans l’aurore éternelle…
Dieu dissoudra les maux de la geôle charnelle
Sous son puissant regard!
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Par osebo-moaka le 1 Octobre 2013 à 15:42
Viens,
viens me prendre
comme tu m’as prise avant.
Je suis à toi
comme tu me veux.
Quand tu me veux et pour si
longtemps que tu me veux…
Mes seins me font mal
et ma tête.
Oh! Mon Ange, viens,
viens me guérir
de toutes mes peines…
Marlène Dietrich à Jean Gabin, 1941.
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